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3 REVET d'IN VEN Tien
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B1-vize cn b0ton.
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L'objet de 1 présente invention concerne un sy"tèn8 de pa- vage en béton établi de ranisre z. présenter une grande durée et à s'user d'une r",-"ni8re progressive et lente.
Dans les routes en béton établies suivant les procédés con- nus,de petits affaissements de l'infrastructure provoquent la formation de fentes ou criques du pavage,qui en raison du trafic
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et des intempéries s'élargissent Ncpidement.Cornme conséquence les mctéri.ux. se désagrègent et s'écaillent, ce qui amené la des- truction rapide du pavage tout entier.
Cet inconvénient se présente même en l'absence des déforma- tions de l'infrastructure,grâce à l'apparition de tensions iter-
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nes qui se développent en raison méme du mode noruc-1 d'établisse... ment du pavage en béton.Celui-ci en ,fet,pour des raisons d'é- oon00ie n'est pas constitué'd'une façon homogène,car L-es cou- ches inférieures ont un faible pourcentage en ciment,la couche¯
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moyenne un pciJut'.cmtage normal et la couche supérieure un pourcen- targe riche.Ces c-ouches de c-.onstitution différente se con-trac-. ten aussi diffé-renirient,la c-ouche supérieure riche pouvant pré - senter une contraction linéaire 8tteant jusqu',à 0,8 m/m par
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mètre,la couche inférieure ayant une contraction bien moindre.
Ces différences de contraction sont encore augmentées du fait des
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conditions diverses suivant lesquelles se fait le durcissec'ent du 'béton pour les différentes couches.En effet,la couche supérieure se dessèche rapidement et .durcit vite,tandis que la couche in- férieure soumise à une humidité permanente met parfois plusieurs
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années pour durcir complèteraent, On a cherché à remédier à cela ecorlorü.wt eu béton une armature de fer placée soit horizontalement,soit verticalement de manière à résister aux tensions de poussée, c-iais dans tous les cas,il.en résulte une dépense coûteuse de métal.
Un autre inconvénient vient de la constitution du pavage
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sous forme d'une plaque unique de béto, c.x si l'on veut ensuite installer des conduites (eau,gaz ou analogues) il en résulte de gros frais de défoncement ,puis de reconstitution du pavage.
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En outre, si les cèrnk tures de fer s' ohposent 2'> lA1 T ox =Î.Lion de longues fentes,elles n'empêchent pas celle de petites criques dans l'intervalle entre deux fers vo-isin,3,q-ai- se forment cL,1,ise du trafic et des influences f trnosphériques et qui tôt ou tard emènent la destruction des couches supérieures de bton.
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Un autre procédé très employé pour <:.ù.ii"oî.tre la durée du pavage etàihrénuer les frais d' 0..-técblisseclent consiste prévoir dans la ruasse du béton,des joints de séparation perpendiculaire- ment ou transversalement à l'axe de la route et distants les uns
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des <'.utres .de 3 à 4 mètres,Ces j,oints sont remplis d'une rii;-tière à base de goudron. Ils 'n'éliminent pas oOI.1plèterj\ent les efforts de tension et leurs arêtes constituent .des points de moindre ré- sistance dans la casse du revêtement.
On a proposé aussi d'établir des séparations dans la fasse
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suivant des plans horizont4.ux,r.awis on a l'inconvénient d'une l:,sse qui n'.z,Zit pas sous forme monolithique,mais au o#ontraire pu.r cou- ches et précisément suivant les différents dosages de béton.
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Le pavage en béton ,objet de l'invention ,évite tous ces in- convénients.Il est caractérisé par l'emploi d'une infrastructure solide en pierres,susceptible de résistance,dont les interstices sont convenablement remplis avec du béton coulé,constituant déjà par le fait même une surface supérieure lisse correspondant déjà a la configuration générale' du profil de la route finie,et sur laquelle on placera de champ une armature cellulaire,dont les cellules seront aussi remplies abondamment avec du bé ton enrichi par une quantité con¯venable de ciment.
On obtient ainsi un pavage routier formé d'autant de corps de béton qu'il y a de cellules dans l'armature,tous ces corps é- lémentaires pouvant être solidarisés mutuellement du fait que leurs parois en tôle présentent des solutions de continuité,par lesquelles le béton de chaque cellule se trouve en c ommunication avec celui des cellules voisines,de sorte que calgré les cloison- nements, l'ensemble des blocs se comporte c@omme une masse monoli- thique ordinaire.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple un mode de réa- lisation de l'invention.Sur ce dessin, on voit :
Fig. I-Une vue en perspective d'un pavage aux différents sta- des de son établissement.
Fig.2-Une vue schématique des éléments d'armature en fer.
Fig.3-Une partie terminée d'armature celluliare.
Fig.4-Une venante de forme d'armature cellulaire et
Fig.5-L'enschble d'une armature conforme à la fig.4.
Sur la fig.I,on voit l'infrastructure de la route C qui dans les routes modernes est formée d'une épaisseur de 20 centimètres et dans les routes anciennes de 10 centimètres de macadam avec des pierres hautes dont les pointes sont dirigées vers le haut.Sur cet- te couche de pierres,on coule du béton de manière à former une surface complètement lisse,dont la courbure correspond à celle que devra avoir 10 route terminée,comme on le voit en D (fig.I ).
On emploie du béton constitué convenablement et de préférence par
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400 kilogs de ciment;0,8 nôtre cube de cailloux de 1 à 2 centimè- tres de diamètre et 0,4 mètre ,cube de sable.Avec du ciment d'alu- mine, on peut réduire de Moitié la teneur en ciment.
Lorsque la surface D est durcie, on met en place conformément à la fig.3 des bandes de tôle de fer de 5 m/m d'epaissseur et ayant de préférence un encombrement de 5 centimètres en largeur.On les dispose de champ et cornue elles ont un profil en zig-zag et cju'el- les se touchent par leurs angles celles réalisent des cellules com- me on le voit en B(fig.I) ou sur la fig.3.
Dans la seconde forme de réalisation en A (fig.5),les bandes de tôle forment des corps indépendants ou cellules directement qui se placent également en se touchant par leurs arêtes,constituant encore une sorte de damier.
Dans un cas comme dans l'autre,les bandes de tôle portent des ajoura ou des trous tels que a de toutes formes appropriées eten nombre convenable.
Lorsque après durcissement complet de l'infrastructure,on a mis en place l'armature comme il trient d'être dit, on emplit les cel- lules avec du béton riche en ciment et si l'on emploie du ciement d'alumine par exemple,il suffit de deux jours pour livrer la rou- te au trafic.
Le système de route ci-dessus décrit présente les avantages suivants :Lesjoints étant placés tran sversalemet dans la masse s'opposent à toute tension interne.Les blocs élémentaires de tétion remplissant chaque cellule sont bien séparés,mais par suite des ajours ou trous des parois,ils se présentent en liaison commune solide de manière à avoir les mêmes avantages qu'une construction monolithe,Etant donné la présence de l'armature en fer réalisée par les bandes,la surface supérieure ne peut s'user aux joints.
De plus comme elles sont particulièrement résistantes,elles feront légèrement saillie'au-dessus des blocs élémentaires en béton;ce qui protègera les bords de ces derniers contre les chocs dus au passage de,s véhicules et empêchera leur usure prématurée.Ces sail-
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lies erlpêchent aussi le dérapage des- véhicules et le pavage routier ainsi f'rL4gâiant peut être facilement défoncé et reconstruit.
Le prix de revient de ce genre de pavage est environ moitié de
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celui des pavages routiers semblables, car il évite L",'emploi de substances bitumineuses ou asphaltiques,ce qui peut être inté- ressant pour les pays dépourvus de gisements de ces matières.
Bien entendu la forme des cellules est quelconque et l'on peut par exemple adopter conformément à l'invention toute forme poly- gonale appropriée.
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Pavage de routes en béton caractérisé p"r l'emploi d'une in- frastructure solide en pierres,rs13t[nte,dont les interstices sont remplis de béton coulé,ré.lisant une surface supérieure lis- se de courbure conforr,ie à celle de la route finie,et sur aqeulle
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on place de champ une .rnw.ture cellulaire,dont les cellules sont remplies oondc,nL ent de béton de préférence riche en ciment.
L'invention est en outre caractérisee pa.r les points suivants; I -Les cellules sont constituées par des bandes de fer en
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zi-z4. se touchant ];)'-.1' leurs angles ou p<.r des éléments en for- trie de boites sans fond se touchant également par leurs angles.
2 -Les parois des cellules portent des trous ou ajours pour le béton de deux cellules @ voisines puisse se solidariser et former une contruotion monolithique.
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3 -Les parois d'o.rli.tU1'6S dépassent légèrement de la surfc-oe
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