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Perfectionnements aux machines à bobiner
La présente invention concerne les machines à bo- biner pour l'enroulement de bobines 9 de cônes de froma- ges ou d'autres formes de paquets de fils ,de cordes et d'autres matières en brins désignées d'une manière géné- rale ci-après par le terme " fil ",
machines du type comprés- nant un élément menant tel qu'un rouleau de commande pour faire tourner un porte-fil sur lequel un paquet est enroulé un élément de mouvement transversal pour faire circuler le
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fil sur le paquet et un mécanisme différentiel pour impri- mer un degré de vitesse alternativement accéléré et ralen- ti à l'un des éléments d'enroulement pour régler la dis- position des tours de bobinage sur la surface du paquet en vue d'empêcher la formation de bandes ou " rubans " dans les quels les spires,de fil sont accumulées ou empilées .
La présente invention est pratiquement applicable aux machines bobiner du type décrit dans lesquelles le paquet est mis en rotation par contact de friction avec un tambour ou un rouleau de commande ,bien qu'elle ne soit pas limitée à ce cas , Dans les machines de ce genre ,l'élément de mouve ment transversal peut prendre la forme de rainures hélicol -dales qui sont prévues sur la périphérie du rouleau de com -mande et tournent par conséquent avec ce dernier, La présente invention concerne particulièrement ce mécanis- me différentiel pour imprimer un degré de vitesse alternati vement accéléré et retardé à l'un des éléments de bobinage de la machine .
Dans les machines du type décrit proposées jusque présent le mécanisme différentiel était disposé sur le côté et non dans Malignement des deux arbres auxquels il était appliqué et occupait un espace considérable et ne pou- vait pas être facilement appliqué à des machines existantes.
De plus , les pignons planétaires du mécanisme différentiel épicycloïdal imprimaient à ceux-ci un mouvement de transla- tion seulement en prtie et non complètement autour des roues solaires associées.
Un but important de la présente invention est de fournir une construction simplifiée de mécanisme différentiel incorporé dans le moyen de commande de la machine et fonctionnant pour rompre le synchronisme du mouvement entre le paquet et le moyen de mouvement transversal qui dépose les spires d'enrou lement en place sur celui-ci.
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Un autre but est de fournir un mécanisme de commande du ty pe décrit qui soit complètement automatique de fonctionne-' ment et ne nécessite aucun réglage ni mise au point.
Suivant une caractéristique importante de la présente in- vention , une machine . bobiner du type décrit dans lequel le mécanisme de commande comprend un arbre entraîné pour commander un des éléments de bobinage 9 un arbre menant , et un mécanisme différentiel 9 par exemple épicycloïdal, re -liant ces arbres et disposé de fagon à faire varier le rap port de vitesse du mécanisme de commande alternativement pour accélérer et ralentir la vitesse de rotation de l'arbre men, est caractérisée en ce que cet arbre menant etcet arbre mené sont disposés par exemple en alignement avec leurs extrémités adjacentes se faisant face et avec le méca -nisme différentiel disposé aux extrémités adjacentes des arbres , par exemple concentriquement à celles-ci .
Ce mé- canisme de commande est très compact et peut être facile- ment incorporé dans les moyende commande de la machine de bobinage.
Lorsque le mécanisme différentiel épicycloïdal comprend un pignon planétaire mobile entre la roue solaire et une roue annulaire pignon qui est disposé de Façon à avoir un mou vement de translation imprimé par l'arbre de commande , sui- vant une caractéristique de la présente invention un moyen en va-et-vient tel qu'un organe actionné par manivelle est disposé de façon à imprimer un mouvement angulaire inter- mittent de va et vient à cette roue annulaire et à accélé- rer et à ralentir ainsi alternativement la vitesse de rota -tion de l'arbre mené.
Suivant une autre caractéristique de la présen te invention ,une tête de commande ,. pouvant tourner autour
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d'un axe dans l'alignement de ltaxe de rotation de l'ar- bre mené , porte un ou plusieurs pignons planétaires en prise avec la roue annulaire mentionné plus haut.
Suivant une autre caractéristique de la présente invention, une enveloppe , par exemple en deux.pièces enferme ce mé- canisme épicycloïdal, et la roue annulaire est fixée sur la périphérie intérieure de l'enveloppe.
D'autres caractéristiques de l'invention concernant l'en- veloppe et le moyen de faire osciller celle-ci ,sont dé-' crites ci-après et spécifiées aux revendications.
Une forme de réalisation de l'invention est représentée à titre d'exemple aux dessins annexés dans lesquels :
La figure I est une vue de face d'une p artie d'un chas -sis de bobinage ou bobinoir montrant les éléments essen- tiels du mécanisme de bobinage d'une unité en combinaison avec le moyen de commande qui renferme le dispositif brise- ruban perfectionné ou de changement de vitesse,
La figure 2 est une vue en bout de ce châssis , en par tie en coupe par la ligne 2-2 de la figire I et vue dans la direction indiquée par les flêches.
La figure 3 est une vue analogue à la figure 2 mais montrant une forme modifiée de mécanisme de bobinage ren- fermant un rouleau de commande pour faire tourner le paquet et un rouleau séparé de mouvement transversal du fil auquel est relié le brise-ruban perfectionné
La figure 4 est une vue de détail du mécanisme différen- -tiel pour le brise-ruban , représenté en coupe axiale par un plan verticale
La figure 5 est une vue en bout d'un train d'engre- nages qui actionne le mouvement à manivelle.
La figure 6 est une vue de détail de certaines des
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roues dentées de ce train o Les mêmes chiffres de référence désignent les mêmes piè- ces aux différentes vues La machine représentée aux dessins est du type à double équipe comprenant un certain nombre de groupes de bobinage disposés en série le long des côtés d'un bâti horizontal sur une assise 2.
L'assise 2 est supportée à ses extrémités par des pieds appropriés et à une extrémité se trouve un moteur élec- trique 5 monté sur une base 6 qui est réglable par rapport à l'assise .Sur le sommet de l'assise 2 sont espacés une série de consoles ou de montants 7 qui supportent des pa- liers pour un arbre de commande et d'autres pièces du mé- canisme d'enroulement ,deux groupes opposés étant situés entre chaque paire de consoles mais un groupe seulement é- tant représenté.
Dans la construction de la machine telle qulelle est re- présentée aux figures I et 2 ,le mécanisme de bobinage comprend seulement deux éléments principaux savoir : un mandrin ou une broche de bobinage 15 sur lequel le porto-fil ou tube-bobine C est supporté de façon à pouvoir tourner , et un rouleau de commande 10 pour faire tourner le porte- fil et dans lequel est incorporé le moyen de faire circu- ler le fil vers l'arrière et vers l'avant ,axialement par rapport au paquet en enroulement Dans cette forme de construction le guide-fil usuel mouvement de va et vient est supprimé et le rouleau de commande a sa surface péri- phérique pourvue , d'une manière connue de rainures hé- licoïdales reliées 8 et 9 ,
s'étendait en sens opposés et destinées à recevoir le brin de fil pour le guider vers l'arrière et vers l'avant entre les extrémités du. paquet .
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Il doit être bien entendu toutefois que le présent dispo- sitif de changement de vitesse ou brise-ruban est suscep- tible d'être employé sur des machines à bobiner d'autres types ,telles que celles dans lesquelles le paquet est ac tionné par contact avec un rouleau de commande et le fil reçoit son mouvement transversal au moyen d'un guide à mou vement de va et vient ,ou avec tout autre dispositif de bobinoir actionné par tambour.
Dans la forme de réalisation représentée aux figures I et 2 ,le rouleau de commande 10 est porté et mis en rotation par un arbre horizontal en deux rarties, supporté dans des paliers à billes portés par les consoles 7 de .la manière ex- pliquée ci-après ; il est à remarquer que l'arbreII est pro longé sur toute la longueur de la machine et destiné à meti- tre en rotation les rouleaux de commande pour n'importe quel nombre désiré de groupes de bobinage.
La présente machine est représentée comme destinée au bobi- nage de paquets de forme conique dans lesquels le fil est aocumulé sur n'importe quel support approprié ou porte-fil, .un cône en fibre ou en bois C étant représenté à la figure I comme monté de fagon à tourner sur la broche ou le man- drin de bobinage 15.Comme le montre plus clairement la figure 2 , la broche de bobinage 15 est montée à pivot sur l'ex-trémité bifurquée d'un bras 16 qui est articulé sur une tige ou une broche 17 maintenue dans un palier 18 en saillie sur le sommet de la console 7 cette construction étant commune aux machines du présent type Le bras 16 est habituellement pourvu d'un poids pour obliger la surface du.
porte-fil C ou du paquet à être maintenue solidement en oontaot avec la périphérie du rouleau de commande 10 et lors que le fil est accumulé sur le porte-fil , il refoule ce der nier vers le haut avec le bras 16 pivotant sur sa broche 17
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Le mécanisme de commande pour toute la série de groupes de bobinage est relié ,
pour actionner l'arbre II par un mé- canisme différentiel disposé comme on va le décrire On voir aux figures I et 4 que l'arbre 20 de l'induit du mo- teur 5 porte une roue dentée droiteou un pignon 2I qui est en prise avec une roue analogue 22 calée sur l'extré- mité réduite 23 de l'arbre de commande 25 supporté dans les paliers à billes 26 et 27 Les paliers 26 et 27 compren- nent des voies de roulement extérieures 28 maintenues dans des cavités 29 aux extrémités du moyeu d'une enveloppe ou logement 32 et des voies de roulement intérieures 30 sur l'arbre 25 avec des billes 31 tournant entre ces voies* L'enveloppe 32 est formée de deux sections complémentaires pour que le mécanisme puisse être commodément assemblé dans celles-ci La partie principale 33 de l'enveloppe 32 com- prend un élément cylindrique analogue à
une boîte ,pré- sentant à une extrémité un moyeu à épaulement 35 qui est supporté de façon à pouvoir tourner dans un palier 38 fai- sant partie d'un montant ou d'une plaque 39 du bâti prin- cipal 2. Le moyeu 35 est maintenu dans le palier 38 par un collier 40 fixé à son extrémité au moyen d'une vis de serrage 41 L'arbre de commande 25 est supporta dans 1e moyou 35 de l'enveloppe 32 de la manière expliquée ci-dessus et porte sur le côté de la roue 22 , une seconde roue dentée 42 qui est calée .
son extrémité Les deux roues dentées 22 et 42 sont fixées longitudinalement sur l'extrémité 23 de diamè- tre réduit de l'arbre 25 au moyen d'une rondelle 43 et d'un écrou 44 ce dernier étant vissé sur l'extrémité filetée de diamètre encore réduit de l'arbre laroue dentée 22 é- tant maintenue contre la voie de roulement intérieure 30 du palier 27 .La roue dentée 42 transmet la rotation par un
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train d'engrenages épicyoloïdal à un arbre coudé 110 dé- crit ci-après ,
disposé en-dessous d'elle .L'arbre de commande 25 porte à son extrémité antérieure une tête 45 qui est fixée à cette extrémité au moyen d'un goujon 46 et est espacée de la voie de roulement intérieu- re 30 du palier à billes 26 par une rondelle 47 . La tê- te 45 comprend un moyen central avec des bras radiaux oppo- sés partant de celui-ci. Les bras 48 se terminent par des bossages pourvus de trous 49 pour recevoir les tourillons d'une paire de bouts d'arbre$ 50 portant des pignons pla- nétaires 55 décrits ci-après.
Dans des forages 51 des ex- trémités des trous 49 sont maintenues les voies de roule- ment extérieures 52 de deux paliers à billes.53 * Des voiesde roulement intérieures 54 despaliers 53 sont mon- téessur desarbres 50 avecdes billes 56 pouvant tourner entre les voies de roulement de la manière usuelle*.
Les bouts d'arbre 50 ont à leurs extrémités des parties élar- gies portant les pignons 55 qui sont calés à celles-ci en 57et maintenus en place par les tâtesélargies 58 desar- bres .Des écrous crénelés 36 sr les extrémités filetées opposées des bouts d'ar re 50 fixent les pièces en place avec des rondelles appropriées 37 et 59 pour les maintenir espacées.On voit donc que les pignons 55 sont montés sur la tête 45 de fagon à tourner avec celle-ci suivant un trajet concentrique à l'axe de rotation de l'arbre de commande 25.
L'extrémité de la section principale 33 du logement 32 a sa coquille forée en retrait en 61 et dans ce tetrait est logée une roue annulaire intérieure 60 ayant sur sa péri- phérie intérieure des dents qui engrènent avec les dents des pignons 55 La roue annulaire 60 est fixée à la co- quille du logement 32 au moyen d'une ou de plusieurs broches 62.
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La section opposée ou le couvercle 34 du logement 32 est de forme annulaire avec un bord en porte-à-faux 64 qui en- toure l'extrémité saillante de la roue annulaire 60 et bu- te contre l'extrémité du bord de la section 33 . pour four- nir un joint étanche à l'huile La section 34 est atta- chée à la section principale 33 du logement au moyen de vis 65 vissées dans des trous filetés de la roue annulaire 60.
L'arbre II , qui pour plus de facilité peut être appelé l' arbre mené , forme la monture pour toute la série de rou- leaux de commande 10 disposés le long de la machine et son extrémité opposée porte une roue dentée 70 au moyen de la- quelle il est mis en rotation par le train d'engrenages contenu dans le logement 32 L'arbre mené II est supporté dans un palier désigné d'une manière générale par le chif- fre 75 supporté par une des consoles ou montants ? . Le palier 75 est constitué par une buselure 76 en forme de gobelet ayant une partie principale 77 avec un manohon cy- lindrique de diamètre réduit 78 à une extrémité ' Le man -chon 78 s'étend dans un trou du montant 7 avec la partie principale 77 de la buselure adaptée dans un alésage élar- gi de
celle-ci . La buselure 76 est ainsi empêchée de se mouvoir.longitudinalement dans un sens ou vers la gauche aux figures, et 4 .Pour supporter la poussée dans le sens opposé ,un collier 79 est fixé à l'extrémité du manchon 78 et bute sur le coté d'une surface d'appui usinée sur la con -sole 7 , ce collier étant fixé à la buselure au moyen d'une vis de pression 80 *.Le collier 79 présente une patte ou un doigt 81 qui s'étend latéralement dans une fente? 82 de la console 7 ( voir figures 2,3, et 4 ) pour maintenir la buselure 76 de fagon à l'empêcher de tourner avec l-arbre II.
L'arbre mené II peut tourner dans le trou de la buaelu -re 76 et s'étend dans celui-ci dans.l'alignement axial de
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l'arbre menant 25 La grande partie 77 de la buselure 76 est alésée à son extrémité pour recevoir la voie de roule- ment extérieure 86 d'un palier à billes 85 dont la voie de roulement intérieure 87 est montée sur l'arbre II avec des billes 88 tournant entre les voies de roulement.
Sur l'arbre mené est monté librement un organe oscillant 90 auquel un mouvement est transmis pour actionner le méca- nisme différentiel épicycloïdal dans l'enveloppe 32 pour faire varier le rapport de vitesse entre l'arbre menant 25 et l'arbre mené II . L'organe 90 est établi avec un moyeu 91 présentant un trou axial pour l'arbre II et un alésage à son extrémité pour recevoir l'extrémité de la buselure 76 et le palier à billes 85 logé dans celle-ci. A son extrémi- té opposée ,l'organe 90 forme un rebord en forme de godet 92 ayant son bord annulaire épaissi butant contre le côté de la section 34 de l'enveloppe 32 et fixé à celui-ci par des vis 93 .
Du moyeu de l'organe 90 part- radialement une patte 94 dans laquelle s'étend une broche 95 dont l'extré- mité opposée est maintenue dans la bride 92 La. broche 95 constitue le moyen de relier par pivot ltextrémité d'une bielle 125 au logement 32 de la manière et dans le but dé- crit ci-après * La broche 94 est maintenue en position par une clavette 96 s.'étendant à travers la patte 94.
Dans les dosages 98 et 99 crèe dans le bord de l'organe 90 et dans l'anneau de la section 34 de l'enveloppe 32 est lo- gée la voie de roulement extérieure 101 d'un palier à bil- les 100 qui forme une tourillon pour la roue menée 70 dont il a été question antérieurement comme étant fixée sur l'ex trémité de l'arbre II . La roue 70 possède un moyeu 108 portant la voie de roulement intérieure 102 du palier 100 et est calée à l'u.rbre II en 103 .
Un collier ou une rondelle 104 maintient la voie de roulement intérieure 102 en place
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sur le moyeu 108 de la roue 70 et absorbe la poussée axia- le de la roue dans un sens Le collier 104 s'appuie con- tre le côté de la voie de roulement; 102 et est fixé à l'ex trémité du moyeu 108 par des vis 105 s'étendant longitudi- nalement à travers le moyeu et portant les écrous 106 à leurs extrémités.
Il est à remarquer que par la disposition décrite ci-des- sus ,l'arbre d'induit 20 du moteur 5 est relié par les roues 21 et 22 pour faire tourner l'abre 25 o La tête 45 ast ainsi actionnée pour faire circuler les pignons 55 au- tour de la roue annulaire relativement fixe 60 ,pour im- primer ainsi un mouvement de rotation à la roue menée 70 qui actionne l'arbre II Lorsque la roue annulaire 60 est maintenue fixe ,le mouvement transmis de l'arbre 20 à l'arbre II est constant , mais pour imprimer un mouvement différentiel à. l'arbre II , o'est à dire pour accélérer et retarder alternativement sa vitesse de rotation , la roue 60 regoit un mouvement d'oscillation en va et vient pour faire varier l'action de commande des pignons 55,
0 La l'OU; 60 est mise en oscillation en va et vient autour de l'ar- bre II sensiblement d'un demi-tour au moyen d'un mécanis- me à manivelle monté sur le logement 32,comme on le décri ra dans la suite Horizontalement sur le côté de l'assise 2 s'étend un arbre coudé IIO en deux pièces supporté dans les paliers 11 I, II2 ,113 et II4 ,voir figure 1 . Comme on le voit ,les paliers III et II2 sont formés par des prolongements vers le bas des consoles 7 tandis que les paliers 113 et 114 font partie de l'assise 2 . La manivelle 115 est de préfé- rence faite séparément de l'arbre en deux pièces 110.avec ses bras de manivelle 116 fixés à ceux-ci au moyen de vis de pression 117.
Une bielle 125 possède un palier fendu
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121 monté à une extrémité sur le bouton de manivelle 118 ( voir figure 2 ) et s'étend vers le haut par son extrémi- té recourbée formant un moyeu 119 qui est relié à la bro- che 95 décrite ci-dessus , portée par l'organe 90 relié à l'enveloppe de mécanisme 32 .On peut voir d'après les fi- gures 2 et 5, que lorsque l'arbre à manivelle IIO est mis' 'en rotation la bielle 125 regoit un mouvement de va et vient pour faire osciller l'enveloppe 32 à laquelle elle est attachée de sorte que la roue annulaire tourne en avant et en arrière autour de son axe . L'arbre à manivelle 110 est actionné par le moteur 5 au moyen d'un train d'engre- nages décrit ci-après.
Comme le montrent les figures 1 et 5 ,la roue dentée 42 calée sur l'extrémité de l'arbre de commande 25 engrène a- vec une roue 130 qui est calée en 131 sur un bout d'arbre 132 , comme le montre la figure 6 . Le bout d'arbre 132 est monté dans des paliers à billes 133 de la même cons- truction que celle décrite antérieurement, maintenus dans les extrémités alésées d'un logement cylindrique ou d'une boite 134 ,qui est monté dans un trou circulaire 135 dans la plaque 39 du bâti 2 et est fixé en plce au moyen de vis 136. Un pignon 138 , fait d'une pièce avec l'abre 132 ,vient en prise avec une roue dentée 140 qui est car. lée sur l'extrémité de l'arbre à manivelle 110 en 141 et est vissée longitudinalement sur celui-ci au moyen de vis de pression 142.
On voit donc que l'arbre d'induit 20 actionna le train d'en grenages décrit en dernier lieu pour faire tourner l'arbre à manivelle à une vitesse fortement réduite ,et qu'au moyen de la manivelle 115 la roue annulaire 60 regoit un mou vement intermittent de va et vient autour de l'axe de rota %ion des arbres II et 25.
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La vitesse de rotation de l'arbre II est ansi périodiquement accélérée et retardée par l'engrenage différentiel conte- nu dans le logement 32 ,le mode de fonctionnement de la machine complète et du brise-ruban se faisant comme on l'a expliqué ci-après.
En se reportant aux figures 1 & 2 du dessin on voit que la machine représentée est préparée pour le bobinage par le montage d'un tube conique ou porte-fil C en fibre ou en bois , destiné à tourner sur la broche 15 . Pour l'applica tion du porte-fil C , le bras 16 est soulevé et la broche 15 est basculée vers l'extérieur sur son joint à pivot de l'ex trémité du bras , conformément à la pratique bien connue pour les machines à bobiner du présent type.
Après que le porte-fil C est en place ,la broche 15 est ramenée en position parallèle par rapport à l'axe du roue leau de commande 10 et le bras 16 est alors abaissé pour mettre la surface du porte-fil C en contact de commande avec la périphérie du rouleau .Le brin de fil Z cu toute autre matière est amenée d'une source d'approvisionnement et passe par un dispositif de tension non représenté puis il est attiré en travers de la périphérie du rouleau decommande 10 et son extrémité est attachée au porte-fil C ,par exemple par l'enroulement de plusieurs tours autour de la base rainureede celui-ci Dans les machinesdu pré- sent type ,
le rouleau de commande est habituellement mis en rotation de'façon continue et le démarrage et l'arrêt du bobinage sont commandés par le fait qu'on amène le por- te-fil C respectivement contre le rouleau ou loin du rou- leau Des moyens sont habituellement prévus pour soulever automatiquement le paquet en l'écartant du rouleau de com- -mande pour arrêter±'opération de bobinage mais ces
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moyens ne sont pas représentés ici ni décrits vu qu.'ils ne font pas partie de la présente invention.
Lorsque le porte-fil C est amené en contact par surface a- vec la périphérie du rouleau de commande 10 il est mis on rotation à partir du .rouleau pour bobiner le fil . Le rou- leau 10 tourne dans le sens indiqué par la flèche à la figu- re 2 ,et lorsque le fil est entraîné par la rotation du porte-fil C ,le brin y pénètre dans une des rainures hé- licoïdales 8 et 9 se croisant sur la périphérie du rouleau.
A mesure que le fil s'avance à travers les rainures , il est déplacé transversalement par celle-ci vers l'arrière et vers l'avant suivant la longueur du porte-fil C pour se dé poser sur celui-ci en spires en hélice qui font plusieurs tours d'abord dans un sons et ensuite en sens opposé ,com- me on l'a indiqué à la figure I. De cette manière le fil regoit un mouvement transversal continu d'une extrémité du porte-fil à l'autre avec retour pour faire une sucession d'assises formant des couches superposées qui constituent la masse de fil ou le paquet.
Au commencement du bobinage ,la vitesse du porte-fil 0 est approximativement la même que celle du rouleau de commande 10 et le fil est conduit d'une extrémité à l'autre du porte -fil avec un nombre de spires égal au nombre de spires dans les rainures 8 et 9 s'étendait d'une extrémité du rouleau 10 à l'autre extrémité .A meoure que le fil b'accumule aur le porte-fil C,ce dernier s'écarte du rouleau de commande 10, et avec l'augmentation de diamètre de la masse de fil , sa vitesse angulaire de rotation est graduellement diminuée par suite de la différence croissante entre son diamètre et ce- lui du rouleau de commande .
En d'autres termes ,il y a un changement constant dans le rapport entre la vitesse de ro-
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-tation du paquet et celui du rouleau de commande et en con séquence il y a une variation correspondante dans le nombre de tours placés sur la surface du paquet ou dans l'enroule ment comme on dit. Par exemple si .le bobinage est commen- cé avec quatre spires ou quatre tours d fil sur la surfa- ce ou porte-fil C ,comme le montre la figure I,lorsque le paquet augmente de dimensions et que sa vitesse de ro- tation est retardée le nombre de spires' est graduellement diminué, le fil faisant dans certains cas seulement la moi- tié d'un tour autour de la bobine à son achèvement.
Au commencement du bobinageles apires sont posées re- lation " ouvertes Il ou espacées mais lorsque l'enroulement change, l'espacement entre les tours devient plus petit et les spires se ferment graduellement et tendent éventuelle- ment à sentasser ou à s'empiler l'une sur l'autre Cet en- tassement ou cet empilage des spires de l'enroulement a .lieu chaque fois que l'enroulement change d'un nombre de tours à un nombre de tours moindre et provoque ce qu'on appelle un enroulement en ruban sur la surface du paquet
Dans un paquet de dimension considérable il peut y avoir un grand nombre de ces rubans et en ces points le bobinage est défectueux.
Il faut entendre par là qu'aux endroits où les spires de l'enroulement sont entassées et smpilées, le filesi: allongé et soumis à une tension et les tours ne sont pas maintenus en place aussi bien que lorsqu'ils sont espacés . Lorsque plusieurs spires sont posées l'une sue dessus de 1 autre dans le ruban elles tendent à glisser et à quitter leur place et à rouler sur la surface du pa- quet . Ceci trouble la torsion du fil et tend à. l'affaiblir de sorte que sa qualité en souffre et que autre défaut sé -rieux , le ruban empêche le fil de se débiter librement lorsqu'il est retiré vers la fin du paquet.
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Il a été indiqué que l'un des buts de la présente inven - -tion est de surmonter ce défaut dans les paquets enrou- lés au tambour par 1' élimination de 1'enroulement en ruban et le moyen d'obtenir ce résultat consiste en un mécanisme de commande différentiel actionné automatiquement pour le rouleau 10 qui fait se déplacer le fil transversalement sur le paquet,L'arbre 20 du moteur tourne à une vitesse constante et par le train d'engrenages 12,130,138 et 140 il actionn l'arbre à manivelle IIO à une vitesse constan- te ,mais considérablement réduite .
L'arbre 20 du moteur est relié par les roues dentées 21 et 22 de fagon à faire tourner l'arbre de commande 25 et à faire tourner ainsi les pignons 55portés sur la tête. 45 * Lorsque l'arbre 25 est mis en rotation , les pignons 55 tournent tout d'une pièce complètement autour de. l'axe de celui-ci avec un mou -vement planétaire , et par l'engrenementde leurs dents avec la roue dentée fixe 60 ,les pignons sont mis en rotation sur leurs propres axes de fagon à entraîner la roue 70 .
-La roue 70 est calée sur l'arbre mené II et est ainsi obli gée à faire tourner cet arbre pour faire tourner le rouleau
10 sensiblement à la même vitesse que celle à laquelle l'ar- bre de commande 25 est actionnée .Comme on l'a mentionné précédemment ,la roue annulaire 60 possède un lent mouvement angulaire de va et vient qui lui est imprimé par le mécanisme à manivelle qui actionne la bielle 125 reliée au logement 32 . L'effetde cette oscilla- tion ou d- ce mouvement deva et vient de la roue 60 est de faire en sorte que la. rotation de la roue actionnée 70 soit accélérée ou retardée en concordance avec le sens du mouve- ment de la roue 60 . * En d'autres termes ,
lorsque la mani- velle 115 tourne vers le bas à partir du point mort supérieur et que la roue 60 est mise en rotation/dans le sens des ai-
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- guilles d'une montre à la figure 5 , les pignons 55 ont un effet de rotation proportionnellement moindre sur la roue 70 Au contraire lorsque la manivelle 115 s'élève à partir du point mort inférieur et que la bielle 125 fait tourner la roue 60 en sens opposé un degré de vitesse 'plus rapide est imprimé aux pignons 55 lorsqu'ils circulent autour de la roue 60 et en conséquence , la vitesse de la roue C et par conséquent la vitesse de l'arbre II et du rouleau 10 sont accélérées .
Il semblerait que puisque le porte-fil C et le paquet en- roulé sur celui-ci sont mis en rotation directement à par- tir du rouleau 10 la vitesse périphérique de rotation du paquet devrait été la même que celle du rouleau et que tou te accélération ou tout ralentissement de ce dernier serait imprimé au paquet Ceci n'est pas le cas toutefois parce que le paquet est actionné par contact de frottement du rou leau de commande avec sa surface et qu'il y a nécessaire- ment un certain glissement en co point lorsque la vitesse du rouleau de commande est modifiée . Le porte-fil C et le fil enroulé sur celui-ci ont une masse considérable et le poids de celle-ci augmente avec la croissance du bobinage En outre le paquet est mis en rotation à grande vitesse et la force d'inertie est par conséquent très considérable .
De ce fait , lorsque la vitesse du rouleau de commande 10 est retardée ,la vitesse du paquet n'est pas notablement affectée de sorte qu'il continue sa rotation au maximum o Il a été déterminé en pratique que par suite du glissement
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ontro lu. 91.\ l'ÍU.OC!l du paquet et la. pdrïphdrïa du rouleau de commande , le ralentissement du rouleau a peu d'effet ou pas d'effet du tout pour changer la vitesse du paquet De- lorsque même la vitesse du rouleau est accélérée pendant une courte période elle n'a aucun effet sensible 'pour augmenter la
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vitesse du paquet par suite de la force d'inertie , un glissement se produisant entre la périphérie du rouleau et la surface du paquet ,
On peut donc affirmer que le chan- gement intermittent de vitesse du rouleau 10 tel qu'il est commandé par le mécanisme différentiel décrit ci-des -sus a seulement un seul effet ,qui est de changer le rapport du mouvement transversal du fil par rapport à la rotat.ion du paquet en enroulement . Plus spécialement , Inaction du mécanisme différentiel est d'accélérer et de retarder par intermittences la vitesse de ce mouvement .transversal du fil sur le paquet tandis que la vitesse de rotation de ce dernier reste sensiblement non affec- -tée. On supprime de cette manière le synchronisme du mouvement transversal avec la rotation du paquet .
L'ef- -;Cet de cette rupture dans le muuvement en synohronis- me entre les deux éléments coopérants du mécanisme de bo- binage , c'est à dire le paquet en rotation et le moyen de mettra le fil en mouvement transversal , est d'empê- cher l'entassement ou l'empilage des spires de l'enroule- ment pour éliminer ainsi l'enroulement en ruban ,exis- tant habituellement dans les paquets bobines au tambour.
La figure 5; du dessin montre une forme modifiée de mé- canisme de bobinage comportait un rouleau de commande construit comme élément séparé du rouleau de mouvement transversal . Dans cette forme de réalisation de l'inven- tion , le rouleau de commande 150 est monté sur un arbre . propre et mis en rotation par cet arbre propre 151,qui est actionné à une vitesse conutante par lefu.it qu'il est relié à l'arbre du moteur directement ou par une transmis- sion . Le rouleau de mouvement transversal 160 est monté sur un arbre indépendant 161 s'étendant parallèlement à l'arbre 151 en avant de celui-ci .
Le tube-bobine ou porte-
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fil C' est porté à l'extrémité d'un bras 155 pivotant en 156 et il est supporté de façon à venir en contact avec L a périphérie du rouleau de commande 150 mais à être exempt de contact avec le rouleau de mouvement transversal 160 La périphérie du rouleau 160 est toutefois voisine de la surface sur laquelle l'enroulement est effectué quelle que soit la position que le porte-fil peut prendre ,de sorte que le fil y est amené par les rainures du rouleau de mouvement transversal 160 directement au paquet de ma- nière à déposer les spires de façon précise en place sur celai-ci ,comme on l'a expliqué à propos du premier exem- ple décrit de l'invention.
Dans la forme modifiée de construction représentée à la fi gure 3 , l'arbre 161 du rouleau de mouvement transversal correspond à l'arbre mené II des autres figures du dessin et le mécanisme différentiel est porté sur cet arbre et disposé exactement de la même manière qu'on 18a représenté à la figure 4-et décrit précédemment Le mécanisme d'en- roulement , dans cette dernière forme de réalisation de l'invention ,
agitpar conséquent pour obliger le porte-fil C' à être mis en rotation à partir du rouleau de commande I50 à une vitesse constamment décroissante tandis que le fil v est déplacé transversalement suivant la longueur du porte-fil par le rouleau 160 séparé qui a une vitesse pé -riodiquement accélérée et retardée de mouvement sous l'ac tion du mécanisme différentiel expliqué antérieurement .
Le résultat est le même , c'est à dire une rupture du syn- chronisme entre la rotation du paquet et le mouvement trans versai du fil par rapport à celui-ci , de sorte que l'empile ment ou l'entassement des spires est évité et qu'on élimi- ne l'enroulement en ruban.
Il est à remarquer d'après ce qui précède que la présente
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invention fournit un moyen particulièrement simpleet effi- cace de faire varier la vitesse d'un certain élément en ro- tation faisant partie de la commande d'une machine . bobi- ner de façon à effectuer une rupture du synchronisme entre deux parties en coopération du mécanisme de bobinage Le mécanisme différentiel perfectionné peut être incorporé di- rectement dans la commande de la machine et il comprend un nombre minime d'éléments rassemblés dn.na un espace relative ment petit .
Les roues dentées tournant rapidement du dis positif sont entièrement enfermées pour assurer leur grais- sage et pour empêcher les accidents pour l'opérateur de la machine et le mécanisme est exempt de complication et n'est pas sujet . se déranger ou à se dérégler, Différentes modifications peuvent être apportées aux dé- -tails de construction décrits , sans qu'on s'écarte de l'invention.