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Procédé et appareil pour la fabricàtion de tuyaux à joint soudé par fusion.
La présente invention est relative à la fabrication de tuyaux et de tubes soudés par fusion et consiste d'une manière générale, en un procédé continu dans lequel du métal plat est amené à la forme tubulaire, le métal étant alors usiné de ma- nière que ses bords soient placés dans la position voulue les uns par rapport aux autres et que ces régions soient ensuite soudées par fusion. L'invention a trait, plus particulièrement, à des tuyaux soudés bout à bout, et, spécialement à des tuyaux en hélice.
Il va de soi qu'on connait le mo en d'amener sous forme d'hélices du métal en feuilles ou en planches,, du fait que les
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bords latéraux sont mis en contact, et de souder le joint ou couture en hélice afin de former des tuyaux.
Les procédés connus de fabrication des tuyaux ou tubes soudés par fusion en partant :l'une bande enroulée en hélice ont cependant révélé certaines difficultés d'exécu- tion dans la pratique, surtout dans le cas où il s'agit de tuyaux à parois relativement épaisses. En raison de l'élas- ticité du métal, il a été jusqu' à présent de pratique courante de souder le joint immédiatement après sa formation, c'est pourquoi la soudure devait être effectuée dans l'espace de quelles centimètres, alors que les bords du joint se trou-, vaient encore sous l'influence du grand effort de cintrage.
Alors que le métal résistait encore à la déformation pendant que les bords étaient joints les uns aux autres, le joint nouvellement formé était soumis à de gros efforts internes qui réduisaient sensiblement la résistance du dit joint.
Des essais ont été tentés pour supprimer la néces- sité de placer l'appareil de soudure immédiatement au point oùle métal en planches ou en feuilles était amené de biais dans sa nouvelle forme, en prévoyant un manchon destiné à recevoir l'hélice au fur et à mesure de sa formation et à la guider vers la machine de soudage distante de l'appareil de formation, d'une quantité correspondant à l'espacement d'une spire. Ceci n'a cependant pas donné satisfaction parce qu'il était impossible de maintenir la feuille cihtrée en contact bord a bord et aussi les bords de la dite feuille à l'alignement Le joint, même s'il avait été soudé complètement et avec succès, continuait à souffrir de l'énorie effort auquel le métal était soumis au cours de la formation et présentait moins de solidité et de résistance que le reste du tuyau ou tube.
Les opérations de transformation de lafeuille ou planche en une hélice exigeaint en outre, un réglage extrê- mement précis pour assurer l'alignement eaact et le raccor- dament bout à bout des bords du métal cintré et l'obtention
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d'un tuyau d'un diamètre désirée
Grâce à la présente invention comme cela va être décrit d'une façon plus détaillée ci-après, l'opération de soudure peut être effectuée à toute distance voulue de l'ap- pareil de formation et l'alignement exact et le raccordement bout à bout des bords du joint se trouve assuré quelle que soit l'importance de cette distance.
De plus, les tuyaux fa- briqués présentent tout diamètre uniforme spécifique voulu et ces joints sont soustraits à tout effort pendant et après l'opération de soudure, ce qui, par conséquent, supprime toute faiblesse ultérieure des joints.
Les dessins annexés m&ntrent une forme préférée d'appareil pour la mise en pratique du procédé suivant la présente invention, à titre d'exemple seulement, et, dans ces figures :
La fig. 1 est une élévation d'un appareil destiné à la fabrication de tuyaux soudés suivant la présente invention.
La fig. 2 est une vue de détail en plan d'une partie de la machine à cintrer le métal utilisée dans l'appareil de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en élévation de l'appareil à souder vu suivant la ligne 3-3 de la fige 1.
La fig. 4 est une élévation de face d'une machine à estemper ou à matricer qui peut être employée comme partie de l'appareil montré sur la fige 1, certaines portions étant arrachées pour en faire voir la construction interne
La fig. 5 est une élévation latérale de la dite machine à estamper ou matricer dont la porte est ouverte pour laisser voir les éléments de la machine.
La fig. 6 est une vue de détail en coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 4 montrant la construction et l'assem- blage de la cage, de la broche et des partie associées.
Les dessins montrent schématiquemen en 10 une partie
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de l'appareil employé d'une façon continue pour recourber une feuille ou bande droite de métal en planche ou en feuille 12 pour lui donner la forme d'une hélice 14 qui s'éloigne de l'ap- pareil à une vitesse constante. En sortant de la machine à cintrer, l'hélice est amenée à une machine à estamper ou à matricer 16, aux fins d'être usinée mécaniquement dans le but d'amener la feuille cintrée ou recourbée à conserver le contour voulu. Le métal rigidement fixé se meut alors vers l'appareil de soudure 18 où le joint 20 est soudé étroitement pour for- mer un tuyau dont les joints forment en substance corps avec les parois de celui-ci.
On peut ensuite faire passer le tuyau soudé 22 à travers une autre machine à matricer 24, après quoi le tuyau continu sortant de la machine à souder peut être, au moyen de toute opération ou appareil convenable, @ débité en longueurs de toutes dimensions voulues.
Considérant que l'appareil servant à donner à la feuille la forme d'une hélice n'entre dans la présente invention qu'autant qu'il est nécessaire pour rouler la feuille ou plaque de métal d'une façon continue sous forme d'une hélice, cette partie de l'appareil pour mettre l'invention en pratique est entièrement représentée d'une façon schématique. Pour mettre cette invention en pratique, on peut employer tout appareil qui convient à la production d'une feuille ou bande en forme d'hélice.
Dans la construction particulière qui est représen- t@e sur le dessin, il est fait usage d'une série de rouleaux affectant une forme pyramidale 26, 28 et 30, pour faire biaiser ou obliquer le métal au degré voulu pour que, après avoir quitté les rouleaux, la feuille ou bande prenne une forme tubulaire dont les parois sont formées par les spires hélicoïdales de la bande de métal. Le diamètre du tube ainsi formé est fonction du degré de cintrage à l'endroit des rouleaux 26 à 30, de même que de l'angle sous lequel la plaque ou feuille 12 rencontre ses rouleaux, et aussi des facteurs d'élasticité et de l'épaisseur du métal employé.
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Le rouleau 28 est de préférence maintenu dans un palier approprié,porté par un bras fixe en porte-à-faux 3@ feront assujetti au bâti 36 de l'appareil de cintrage. La feuille ou bande passe autour du bras 34 et, du fait de la commande positive des rouleaux associée au ras dont s'agit ou de ce que la feuille est forcée à travers les rouleaux sous l'action d'une pression exercée de manière à agir directement sur la feuille ou bande avant que celle-ci n'ar- rive aux rouleaux en forme de pyramide, la feuille ou planche est cintrée continuellement de telle sorte qu'après qu'elle a subi l'action des rouleaux elle prenne le contour de l'hélice 14, L'hélice 14 tournant continuellement,
le métal nouvellement cintré qui y arrive se meut également dans le sens longitudinal le long de son axe en s'éloignant de l'appareil de cintrage pour aller à la machine à matri er 16 qui est placée en un point immédiatement adjacent à l'ex- trémité de décharge du rouleau 28 duquel l'hélice s'échappe en glissant dans son mouvement longitudinale
La construction spécifique d'une machine à estamper ou à matrice r 16, voire même l'emploimd'une machine de cette nature, n'est pas absolument indispensable au succès de la mise en pratique d'un procédé suivant l'invention.
Assurer le travail ou l'usinage mécanique du métal cintré ou recourbé dans une mesure telle que la formation soit rigidement main- tenue, même lorsque la feuille cintrée est entièrement libre de prendre une forme voulue sous l'action de forces inté- rieures telles que celles résultant des efforts élastiques, tel est le but vers lequel tend cette partie du procédé.
Une machine à estamper du type qui va être décrit ci-après se prête', avec une grande efficacité et une grande facilité de contrôle et de fonctionnement, à ce travail du métal ; en même temps on obtient, grâce à son fonctionnement basique au moyen des hélices dont les diamètres extérieurs varient d'une
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façon appréciable suivant les nrorriAt-,,-, rC m±+>,,w +wm:.1' -
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des tuyaux présentant des dimensions pratiquement exactes,
L'invention peut également être mise en pratique en recou rant à des opérations dans lesquelles la Quille amenée à la forme l'hélice est usinée par laminage ou par un moyen analogue.
L'usinage mécanique effectué par la machine à matricer 16 consiste, de préférence, en une opération de martellement dans laquelle l'hélice métallique, tournant et se déplaçant axialement, est attaquéepar un certain nombre de matrices se mouvant rapidement, la machine comprend un socle 38 duquel partent les montants verticaux 40, à l'extrémité supérieure desquels est supporté le porte- outil ou tête 42. Le sode38, les montants 40 et le porte- outil 42 sont de préférence venus de fonte d'un seul bloc, le porte-Outil étant rercé ou alésé en 44 et fraisé en 46 pour recevoir une broche tubulaire4S. Des coussinets appropriés 50 s'adaptent dans l'orifice 44 pour permettre à la broche de tourner. Une des extrémités de la broche présen- te une tête cylindrique agrandie 52 placée . l'intérieur du fraisage 46.
Les surfaces adjacentes de la tête 52 et du fraisage 46 sont maintenues hors de contact par des rondelles d'espacement 54 prévues entre la surface de la tête et l'extrémité du coussinet 50 , dans des buts bien connus. L'autre extrémité de la broche part de l'orifice 44 et porte, :le préférence, un volant 56 qui, ou bien est actionné directement par une courroie, oubien tire ie l'énergie d'un organe moteur approprié, par l'intermédiaire d'une chaîne 58 venant en prise avec une roue dentée montée sur la broche 48.
La tête cylindrique 52 de la broche est traversée par une ou plusieurs rainures 60 espaces sous des angles égaux, s'étendant complètement en travers de la surface de la tête, se coupant au centre de celle-ci et débouchant dans le trou de la broche tubulaire et sur les côtés de la tête
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dans un second, fraisage 62 ménagé dans le porte-outil 42.
A l'intérieur de chaque rainure est logée une paire de matrices 64, de préférence en acier durci, dont les faces 66 disposées en un point adjacent à l'axe de la broche, reçoivBnt une courbe précise allant du point Initial , ou point 3' en- trée, 68 au point final ou point de décharge 70, pour régler l'usinage du métal en partant d'un diamèyre d'hélice formé originellement, jusqu'au diamètre fournidéfinitivement. Les motrices sont susceptibles de se mouvoir librement à l'in- térieur des rainures 60 dans les limites fixées par les surfaces intérieures adjacentes 72 des matrices associées et les faces internes 74 des marteaux 76.
Les marteaux sont également susceptibles de se mouvoir librement dans des rainures 60, et ce dans des limites fixées par les matrices et un certain nombre de rouleaux 78 montés dans le fraisage 62, comme on le verra ci-après pans le fraisage 62, est montée ,de préférence, étroitement serrée mais de façon à pouvoir être retirée, la bague trempée 80, à l'intérieur de laquelle est étroite- ment montée la cage 82. La cage consiste en une pièce annulaire usinée dans la face de laquelle sont ménagés les évidements cylindres 84 dont les diamètres sont supérieurs à la largeur de la cage, de telle sorte que les dits évide- ments débouchent sur chaque bord de la pièce annulaire.
Dans chaque logement ou évidement est monté un des deux rouleaux 78 dont les diamètres sont supérieurs à la largeur de la cage mais plus petits que celle du logement ou vévidement 84, de manière que les rouleaux puissent se mouvoir transversalement par rapport à la cage suivant un mouvement qui est limité par la bague trempée 80, d'un côté, et la face 86 du marteau de l'autre coté. Une bague 88 fixée à la face de la cage 82 sert à maintenir les rouleaux 78 dans leurs évidements respectifs, tandis qu'une porte 90 montée à pivot sur l'ex- trémité antérieure du porte-outil 42 peut être amenée contre
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celui-ci pour boucher le fraisage 62 et maintenir dans celui- ci les organes respectifs convenablement associés les uns aux autres.
Une bague 92 fixée à l'une des extrémités de la broche, maintient en position les matrices et les marteaux, alors qu'une bague de butée 94, disposée entre la bague 88 et la bague 92, d'une part, et la porte, d'autre part, est ,-prévue dans des buts bien connus des hommes du métier.
Le principe du fonctionnement appliqué à une machine à estamper ou à matricer 16 tient compte des rorces centrifuges qui éloigneraient les matrices et les marteaux, se déplaçant librement, :le l'axe de la broche au cas où cette dernière tournerait rapidement* Ce mou vement centrifuge est interrompu par le contact des faces 86 avec les rouleaux 78 dont le mouvement vers l'extérieur est limité par la bague 80. Les rouleaux grimpent le long du plan incliné gradué des faces 86 au fur et à mesure que les rouleaux chassent les marteaux vers l'intérieur pour projeter les matrices à laur, tour, de dehors en dedans vers l'hélicâ 14.
Cette dernière est entrai- née à travers l'ouverture de guidage 93 ménagée dans la porte 90 au-delà des faces 66 des matrices et à travers le passage 95 formé par l'a@ésage central de la tige ou broche. 'Un jeu suffisant, laissé entre les rouleaux 78 et les évidements 84 et entre la cage 82 et la bague 80, met en substance la cage à l'abri de tout choc qui est supporté par les matrices, les marteaux, les rouleaux et les bagues 80. Comme des hélices de diamètres différents peuvent être amenées à la machine en vue de réductions variables, des changements peuvent être apportés aux marteaux, aux matrices et aux rouleaux.
L'étendue de l'usinage ou travail auquel le métal doit être sàumis et la ' réduction de diamètre que l'on veut obtenir sont déterminées avant de commencer l'opération. Ces résultats peuvent alors être obtenus en faisant corroborer correctement avec la puissan- ce de chaque coupla nombre de coups donnés par unité à usiner* ; On peut faire varier le nombre des rouleaux 78 ! en intronisant .
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de nouvelles cages 82, de même qu'on peut faire varier le com- bre des matrices et régler la vitesse de votation- La vitesse de fabrication du tuyau sera fonction des facteurs de la machine conformatrice,de même que de ceux qui ont trait aux vitesses de matricage et de soudure, tous ces facteurs devant être coordonnés.
Dans la matricage, ou estampage, les matrices viennent à chaque coup, en contact de serrage positif avec le métal en- roulé en hélice. La broche, tournant rapidement, entraine les matrices à une vitesse bien plus grande que celle à la- quelletourne l'hélice en cours de formation de sorte que les matrices, saisissant la bande en hélice avec une pression considérable, par suite de la grande énergie cinématique qui leur est originellement communiquéepar les rouleaux, tordent la bande en forme d'hélice à l'endroit où elles sont en con- tact avec celle-ci.
Lorsque les sens de rotation sont dans un rapport convenable les uns par rapport aux autres, le serrage des matrices tend à assurer un mouvement des bords adjacents des enroulements hélicoïdaux pour les rapprocher plus étroitement et les faire buter avec plus de précision les uns contre les autres, de sorte que, lorsque le tube en hélice a été usiné et quitte finalement la machine à souder, les bords adjacents se trouvent être matés les uns tout contre les autres, et demeurent dans cet état jusqu'à ce qu'ils soient soudés en vertu de la rigidité résultant du travail effectué surle métal. Dans ce but, la broche et les matrices tournent dans le même sens que la bande enroulée en hélice, comme l'in- diquent les flèches 96 et 98 figurant sur la broche et sur l'hélice, respectivement.
En même temps qu'à lieu l'accélération du mouvement de rotation de l'hélice au moment où les matrices exercent lour serrage par contact, le mouvement lon- gitudinal de l'hélice cesse, celle-ci ±devant maintenant subir les opérations de soudure et d'usinage final.
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Jusqu'à présent, il a été question de l'usinage d'une bande enroulée en hélice, tournant et se déplaçant dans le sens longitudinal, usinage dans lequel aucun moyen n' est prévu pour maintenir la bande dans son état déformé. En paieil cas, la rigidité du métal cintré et le support offert par les matrices de la machine à matricer constituent les seules influences qui tendent à maintenir la feuille enroulée en gélice suivant le contour correct qui lui a été donné.
Toutefois l'intention n'est pas de Imiter l'applica- tion de l'invention à l'usinage ou façonnage de la feuille cintrée dans une mesure suffisante pour préserver celle-ci de tout effet de séparation. Le but de l'invention est plustôt de réduire sensiblement la tendance qu'aurait le métal cintré à reprendre sa forme plane, au fur et à mesure de la formation du tube ou tuyau. Des moyens supplémentaires peuvent être prévus pour guider ou maintenir le métal de manière à assurer que les bords occupent une position correcte les uns par rapport aux autres au point où se fait la soudure.
Lorsque la surface intérieure de la bande en hélice n'est pas supportée il s'ensuit que, à cnaque coup dematrice, le métal est soumis à un brusque effort de cintrage, en sorte que la surface ex- térieure est soumise aux efforts brusques de compression des coups et que la surface intérieure est également influencée par :le brusques efforts :le cintrage. Dans une forme de l'ap- pareil adoptée de préférence, il est fait usage d'un mandrin 100 concuremment avec les matrices de la machine à estamper ou à matricer.
La partie en forme d' enclune 102 du mandrin peut, dans sa construction, suivre de la façon la plus efficace tout dessin mécanique tendant à assurer le bon entraînement de la feuille en hélice, aussi bien dans le sens du mouvement de rotation que dans celui du mouvement longitudinal tout en assurant un support convenable a la feuille déformée et en maintenant les bords de la feuille à l'alignement correct.- Le mandrin sera supporté à l'intérieur des matrice et sera
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maintenu en 1-position par rapport à ces dernières au moyen il'une biellette 104 reliée par des joints à rotule 106 et 108 à l'une :
les extrémités du mandrin et à l'extrémité libre du rouleau 28 , respectivement., Le mandrin a alors la possibilité de prendre toute position nécessaire par rapport à l'hélice passant par la machine à matricer et aussi à tourner par rapport au rouleau 28, tandis que, en même temps, il est dé- finitivement logé à l'intérieur de la feuille enroulée en tout temps et est empêché d'effectuer tout mouvement dans le sens longitudinal.
L'utilisation d'un mandrin, en plus de ce que celui-ci guide les bords de la feuille ou planche de manière qu'ils soient amenés à l'alignement correct les uns des autres et butent convenablement les uns contre les autres, permet de réduire d'une façon appréciable la quantité d'énergie qu'il faut nécessairement dépenser pour fixer les bords dans la position qu'ils occupeht les uns par rapport aux autres et ré- primer la tendance qu'ils auraient à se séparer. Dans le cas d'une hélice supportée librement, le travail se fait sur toute la section transversale du métal comme il est décrit rela- tivement au cintrage effectué.
Toutefois, lorsque le mandrin est utilisé, un cintrage appréciable ou autre déformation de la feuille ne se produit que le long de la surface ou couche extérieure, attendu que la surface du mandrinpréserve la sur- face intérieure contre toute éformation, La surface intérieure de l'hélice @ n'est influencée en pareil cas que par l'effet réactmf de martellement de la face du mandrin qui est,par lui-même insuffisant pour exercer sur cette face un travail appréciable quelconque.
La fa@e extérieure de la feuille cintrée est soumise au contact direct des matrices., Le façonnage intensif de cette surface qui s'étend jusqu'à une certaine profondeur au-dessous :le la surface, fait que le métal est maté au point de pouvoir résister à to te tendance qu'il aurait à quitter la forme (lui lui a été donnée*
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L'hélice estampée, matricée ou façonnée de toute autre manière, passe alors à l'appareil de soulage 18 qui peut affecter une forme similaire à celle du chaluneau à souder et du dispositif de support et de réglage y associé faisant l'objet du brevet français de la Sté dite :
Davis Bournonville Cy, du 20 février 1920, N 510395, ceux-ci étant disposés dans l'ordre convenable les uns par rapport aux autres pour permettre de souder le joint ou couture en hélice en se déplaçant le long de son chemin ou voie en hélice., L'appareil 18 est monté, de préférence, sur un support 110 à l'extrémité supérieure duquel est monté à pivot le bras de support 112.
Le sens dans lequel le bras 112 pivote est tel que l'on peut faire osciller ou basculer le porte- chalumeau ou jet de flamme 114 dans le sens longitudinal le long du joint en hélice 20 pour assurer un réglage limité du chalumeau 116 lorsqu'on veut régler sa position par rapport à la crête du tuyau en rotation comme c'est décrit dans la demande de brevet français de la demanderesse du 13 décembre 1930, pour " Procédé et appareil pour la soudure de joints circulaires ".
Le porte-chalumeau 114 est monté à pivot à l' extré- mité supérieure du bras 122 et se compose d'un bloc 118 auquel sont réunis les organes de réglage décrits dans le brevet français de la Sté dite : Davis Bournonville Cy, du 24 janvier 1920, N 509076,
Au moyen de ce dispositif de réglage, il est possible de fixer avec précision la position du chalumeau dans le sens latéral et vertical du joint. Le chalumeau 116 peut comporter une panne ou tête 120 du genre de celle décrite dans le brevet français de la Sté dite : Davis Bournonville Cy, du 25 février 1920 N 510712, pour assurer une plus grande vitesse de soudure et une plus grande économie des gaz nécessaires dans l'opération de soudure.
Pour compenser
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le déficit de métal à l'endroit de la soudure, ou pour assurer une augmentation de métal de renforcement, comme on le sait très bien, il peut être fait usage d'un mécanisme d'alimentation 122, tirant sa puissance du moteur 124, pour fournir à la panne 120 un fil de soudure continu 126 prove- nant de la bobine 128 portée par un bras de support convent- bl e.
La caractéristique essentielle de l'appareil à souder consiste à produire une haute température le long des bords du joint en hélice :le manière qu'aux points extrêmes de ces bords, le métal de ces derniers soit joint par fusion, avec ou sans addition de métal en laissant ensuite ces bords se solidifier de manière à produire ainsi entre les deux bords un joint qui fasse corps avec eux. Tout procédé ou appareil permattamt d'obtenir ce résultat peut être substitué à celui qui vient d'être décrit ici.
Etant ionné que le méta après qu'il aura été travaillé à la manière décrite, sera arrivé à un état de rigidité dans lequel les bords du joint seront placés en contact les uns avec les autres dans une position à peu près immuable, la distance qui sépare l'appareil de soudure de l'appareil conformateur n'a aucune importance particu- lire,
Lorsque la soudure est achevée, le tuyau soudé se meut de préférence vers la machine à matricer 24 qui peut être de même construction que la machine 16, bien que tout autre dispositif assurant le même résultat puisse être employé. Grâce à cette machine, le métal solidifié à l'endroit au joint est façonné ie manière à donner à la soudure une structure cris- talline plus fine et à augmenter ainsi la soliditié du tuyau fini.
Grâce à un réglage convenable des matrices et autres éléments effectifs de la machine à estamper ou à matricer 16 par rapport aux parties analogues de la machine 24, la fabri-
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dans des propostions correspondantes entre les deux machines.
La phase qui comporte l'usinage du tube soudé peut être réalisée à l'aide d'un rouleau ou d'autres dispositifs ana- logues ou bien encore l'usinage du métal formant le joint après soudure peut être complètement supprimé.
Le serrage qu'exercent les coins ou matrices des machines 16 ou 24 exige que, dans la soudure du joint au moyen de l'appareil 18, certains facteurs soient pris en considération. La feuille amenée à la forme d'hélice s'écarte normalement, à une vitesse longitudinale constante, de l'ap- pareil de formation ou de cintrage, tout en tournant en même temps à une vitesse en substance constante. Lorsque les matrices sont en contact avec le métal, le mouvement longitudinal s'ar- rête à ce point, tandis que le mouvement de rotation augmente jusqu'à ce qu'il atteigne celui des matrices tournant rapide- ment.
Les bords du joint à l'endroit de la panne de soudure sont influencés en substance au même degré que deux qui se trouvent dans la machine à matricer, sauf en ce qui concerne l'action de l'inertie dans la métal. Lorsque les coins ou matrices sont desserrés, le métal sur lequel ces matrices viennent justement d'agir, obéit à des forces s'exerçant dans la feuille et tendant à l'obliger à reprendre sa position nor- male dans la dite feuille. Le métal s'éloignant de la machine de cintrage à une vitesse longitudinale constante, fait que le métal arrêté à l'endroit de la machine à matricer, se trouve fortement comprimé et que,par conséquent, le métal arrêté à l'endroit de la panne de soudure avance alors rapi- dement.
Les bords du joint qui s'étaient écartés de la panne de soudure en tournant sous l'action les matricen reviennent alors à leur position sous la flamme. Le degré de changement dans chacun de ces cas est relativement faible. Par exemple, si un tuyau présentant un diamètre extérieur d'environ 10 centimètres est façonné par des matrices tourn ant à la vi- tesse de 300 tours à la minute, et frappant 12'coups à chaque @
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tour, le tube tournant à une vitesse appropriée, les matrices :l'usinage se déplaceront de 1 m/m \8 par exemple , pendant qu'elles sont en contact aveu la surface de l'hélice, ce qui donne un peu plus de 1 m/m5 environ.
En pareil cas, l'hélice a treize fois plus :le temps pour se relever d'un coup que celui pendant lequel les matrices sont réellement en contact avec le tuyau. On peut voir facilement que, comme la déviation totale d'avec la voie fixe du joint ne dépasse pas 1 m/m5 environ, un chauffage précis du joint peut être maintenu en tout temps. Dams le mouvement longitudinal, l'erreur est même plus faible, attendu que le tube ne se meut en pareil cas que de 17 millièmes de m/m environ pendant le temps durant lequel les matrices sont en contact avec le tube.
Afin de réduire davantage l'effet d'une déviation aussi légère qui pourrait se produire, les machines 16 et 24, entre lesquelles est placé l'appareil de soudure 18, peuvent être disposées et la commande des matrices être réglée de telle façon que les mouvements brusques à l'endroit d'une machine à matricer, soit pendant la période de serrage , soit pendant la période :
le récupération, compensent le mouvement complé- mentaire à l'endroit de l'autre machine, c'est-à-dire que, en réglant les matrices des deux. machines de manière qu'elles viennent alternativement en contact avec le tuyau, la récupéra- tion'à l'endroit d'une machine compense dans une certaine mesure la déviation à 1'endroit de l'autre machine. En montant la tête ou panne de soudure sensiblement à mi-chemin entre les deux jeux ou séries de matrices, le point de soudure se trouve être situé au centre du joint vibrant et en un point situé dans une zone pratiquement tranquille iu joint qui, autrement, est dérangé.
La machine à estamper ou matricer 24 peut comporter un mandrin 130 qui lui est associé et qui est du même genre et de même construction que le mandrin 100 auquel il est:le
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préférence fixé au moyen d'une barre 132, les deux mandrins 134 et 136 étant reliés par des joints à rotule 134 et 136.
Il est évident qu'il est possible :J'apporter des changements aux procédé et appareil décrits sans s'écarter du principe de l' invention.