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Il Perfectionnements apportés aux parachutes, notamment aux parachutes extracteurs ".
L'invention est relative aux parachutes, et elle concerne plus particulièrement (parce que c'est dans son cas que son application parait devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, parmi lesdits parachutes, les para- chutes extracteurs, c'est-à-dire ceux devant assurer la sortie, hors de son enveloppe, d'un parachute sustentateur.
Elle a pour but, surtout, de diminuer l'encombrement de ces appareils une fois pliés, et de leur donner un fonc- tionnement plus automatique une fois libérés.
Elle consiste, principalement, à faire comporter aux appareils du genre en question une armature comportant elle- même au moins deux parties reliées entre elles par des élé- ments élastiques et susceptibles, d'être appliquées l'une contre l'autre en faisant tra- vailler les susdits éléments, de façon à former un ensemble substantiellement plan, et de faible épaisseur, et d'être libérées au moment voulu, sous la tendance du
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retour à l'état d'équilibre des éléments élastiques.
Elle consiste, mise à part cette disposition prin- cipale, en-, certaines autres dispoqitions qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui où on l'applique aux parachutes extrac- teurs), ainsi que certains modes de réalisation (ceux qui vont être indiqués ci-après), desdites dispositions; et elle ise, plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question éta- blis conformément à l'invention, les éléments et outils spé- ciaux propres à leur établissement, ainsi que les installa- tions, notamment les aéronefs, comprenant de semblables ap- pareils.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien en- tendu, donnés surtout à titre d'indication.
La fig. 1, de ce dessin, montre', en vue par en-des- sous, l'armature, à son état de repos, d'un parachute extrac- teur établi conformément à l'invention.
La fig. 2 montre, en perspective, l'armature du même parachute, une partie de ladite armature étant repliée.
La fig. 3 montre, en vue par en dessous, à son état de repos, le susdit parachute extracteur.
La fig. 4, enfin, montre, en vue par en dessus, un sac de parachute, avec le logement d'un parachute extracteur établi conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble quTil y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exem- ple, d'établir un parachute extracteur, on s'y prend comme
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suit, ou de façon analogue :
on fait comporter audit appareil une armature, compor- tant au moins deux parties, relises entre elles par des élé- ments élastiques et susceptibles d'être appliquées l'une contre l'autre, en faisant tra- vailler les susdits éléments de façon à former un ensemble substantiellement plan et de faible épaisseur, et d'être libérées, au moment voulu, sous la tendance du retour à l'état d'équilibre des éléments élastiques, cela en vue de provoquer l'ouverture et le fonctionnement de l'appareil.
On a recours avantageusement, pour réaliser au moins certaines des parties devant constituer l'armature à établir, à du fil métallique à haute résistance, tel que de la "corde à piano,,.
On constitue,par exemple, ladite armature par la juxtaposition, à une partie centrale en forme de triangle équilatéral, de trois parties d'angles, les parties d'angles étant articulées sur les côtés de la partie centrale et l'en- semble affectant sensiblement, en plan, la forme d'un triangle équilatéral.
On conçoit qu'on puisse réaliser les différentes parties et articuler les parties d'angle avec la partie cen- trale de toutes façons appropriées.
On peut, par exemple, (fig, 1 et $) établir la partie centrale selon une seule corde a, soudée avec elle-même, affec- tant la forme d'un triangle équilatéral plan dont on aurait chanfriné les angles, réalisant ainsi plutôt un hexagone irré- gulier à trois grands côtés a1 et à trois petits côtés a2.
On établit ensuite chacune des trois parties d'angle tout d'abord selon deux côtés bl et b2 en prolongement des petits côtés a2 de la partie centrale, lesdits côtés se réunissant avantageusement selon une queue b10, maintenue par une entretoise pleine b100. fixée aux côtés bl et b2; puis on enroule chacun desdits côtés autour du grand côté
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al correspondant de la partie centrale, de quantités égales, en directions opposées, et en sens inverse, selon deux enrou- lements c1 et c2;
enfin on fait traverser aux cordes, issues des enraule- mente ± et c2 -- alors écartées d'une quantité égale au pe- tit coté. a2 de l'hexagone central -- selon deux traverses d1 et d2 toute la hauteur dudit hexagone poùr venir les réunir sur le petit côté a2 de cet hexagone opposé au côté a1 autour duquel on a réalisé les enroulements, et les entourer avec le- dit petit coté par un fourreau e.
On établit ainsi trois parties d'angle, dont on en- roule ceux des cotes qui sont jointifs avec chacun des grands c7tés a1 dudit hexagone., autour de ces granda cotés, dequan- tités égales et en sens inverse, et on relie entre elles les deux extrémitéa de chacune des trois paires al et c2 d'enrou- lements ainsi réalisés., après leur avoir fait traverser l'he- xagone, suivant 3 paires de 2 traverses d1 et d, selon les petits côtés a2 respectivement opposés aux grands: cotés al, à l'intérieur de trois fourreaux e.
Afin d'assurer une plus grande cohésion de l'ensem- ble, on relie avantageusement entre elles, en toua points dé- airée, et ce, par petits fils de fer f. grains de soudure ou semblables, les traverses qui se croisent à l'intérieur de la partie centrale.
En fin de quoi on a établi une armature aomprenant quatre parties, une centrale et trois d'angle, les grands cô tés a1 de la partie centrale servant d'axes de rotation aux parties d'angle, dont les points fixes sont aitués aur les pe- tits côtés a2. La partie centrale, convenablement étrésillon- née est indéformable et l'ensemble est tel, qu'à l'état d'é- quilibre, l'armature métallique soit plane.
On conçoit que, maintenant la partie centrale fixe, on puisse rempiler (fig. 2) une partie d'angle autour du grand coté a1 correspondant de l'hexagone, formant axe, à vo- @
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lonté d'un côté ou de l'autre, en comprimant ou en étendant suivant le cas, puisque les cordes sous les fourreaux e, ain- si que les traverses d1 et d2 sont fixes, les deux enroule- ments c1 et .22 (puisqu'ils sont enroulés en sens inverse), lesquels enroulements jouent en définitive le rôle de res- sorts.. puis on assujettit,, de toute façon appropriée, la voilure du parachute à l'armature ainsi constituée;
on peut, par exemple (figo 3), entourer de voilure fil, de part et d'autre, chacune des parties d'angle, recouvrir le tout d'une voilure principale g2, l'ensemble étant muni de tout système de réunion et de consolidation des différen- tes parties entre elles (tresse, ourlet extrafort etc..), et fixer, en tous points désirables, et de préférence au pourtour de la voilure principale, les organes de susten- tation (filons, cordes, sustentes ou semblables), par tout organe d'attache approprié g (boucles,, oeillets, boutonniè- re); on recouvre encore avantageusement ladite voilure prin- cipale, selon sa partie centrale, d'une dernière voilure po- laire g3.
En suite de quoi on a établi un parachute extrac- teur dont le fonotionnement et les avantages sont les sui- vanta,. on peut replier, d'un même côté ou non, las parties d'angle de l'armature, avec les voilures y annexée±, et les adapter -- en même temps que les unes sur les autres -- sur la partie centrale dont elles ont à peu près la dimension. rrenant les précautions usuelles pour que les organes de sustentation ne s'embrouillent pas, et assurant tout mode de desassemblage désirable (ligatures, brides, courroies, compression dans un sac ou une caisse, etc... ) on a obtenu un parachute extracteur de très faible encombrement;
celui-ci se réduit pratiquement en surface aux dimensions de la partie centrale, et en hauteur, à l'épaisseur de ladite partie et à
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celles des trois autres parties repliées sur elle.
Le parachute extracteur ainsi plié, peut être placé en tout endroit requis (sac de parachute de pilote (fig. 4), caisse de parachute postal, etc..).
On l'agence également de toute façon appropriée, pour ce qui concerne sa mise en liberté d'action (bris d'une ligature, cisaillement d'une courroie, câble de déclenche- ment, de compression par ouverture du sac, etc..), laquelle liberté d'action entraîne son fonctionnement: ceux des rea- sorts des parties d'angle comprimés se détendent ou vioe-ver- sa, les organes de sustentation se tendent, et le parachute devenant se déploie immédiatement./propre, à son tour, à provoquer l'ouverture du parachute principal.
Cet appareil est donc d'un encombrement très faible une fois plié, en vertu de la haute résistance des cordes à piano, il est très aolide, et la détente énergique de ses é- léments rabattue entraîne un fonctionnement automatique, ce qui confère à l'ensemble une très grande sécurité.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de cequi précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisatian de ses diverses parties ayant été plus spécialement indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantea.