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" PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A FILER "
La présente invention a pour objet une machine à filer automatique à bobines pour la soie artificielle et antres textiles, qui se caractérise principalement en ce que le ré- ducteur de vitesse automatique, à déclenchement automatique des bobines, comporte deux cônes parallèles, à conicité op- posée pour la transmission du mouvement moteur, chacun des cônes étant successivement meneur et mené, de façon à pro- duire la marche dans les deux sens.
L'invention se rapporte également aux objets de détail suivants. constitutifs de l'objet principal, et qui peuvent être appliques séparément ou en toutes combinaisons entre eux et avec l'objet principal, indiqué ci-dessus :
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a) Le mouvement de l'arbre moteur est transmis soit à l'un soit à l'autre cône, du-système d'embrayage permettant le mise en action de l'un on l'autre de deux engrenages fous sur l'arbre moteur et engrenant respectivement avec une roue cor- respondante fixée sur l'axe de chaque cana. b) Une courroie passant sur les deux cônes permet l'entrai- nement du cône mené par le cône meneur.
a) La commando de l'arbre de la machine à filer est obte- nue an moyen d'une roue d'engrenage fixée sur l'arbre de che- can des deux o8nes, la roue du cône mené transmettant son mou- vement à l'une de deux roues folles montées sar l'arbre de la machine, au moyen d'un embrayage solidaire de l'embrayage de la transmission du mouvement moteur aux deux cônes. d) La courroie passant sur les deux cônes est guidée et tendue par un organe en forme de fourche qui est déplaoé Ion- gitudinalement par rapport eux cônes, par exemple, au moyen d'une vis sans fin.
e) L'entraînement de la vis est obtenu an moyen d'une roue conique tournant librement sur l'axe de la vis et recevant le mouvement moteur, d'un accouplement différentiel de la dite roue et d'une roae solidaire de la vis, de telle faqon que la vis se déplace dans un sens on dans l'autre, f) Le renversement de la marche est réalisé au moyen de deux tringles parallèles dont l'une comporte, d'une part, de chaque côté, une butée fixe recevant l'action du guide de la courroie en fin de course de ce dernier et la transmettant à la tringle et, diantre part, an dispositif propre à provoquer automatiquement le mouvement de la deuxième tringle et, par suite, le fonctionnement simultané des embrayages précités.
g) Le dispositif d'actionnement de la deuxième tringle consiste de préférence, dans und butée fixée sur cette deu- xième tringle, an taquet de compression fixé sur la première et se guidant sur la seconde, un ressort étant disposé entre le batée et le taquet. et ce dernier comportant une dent qui
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accroche le nez d'un le-er basculant maintenant la dite bu- tée de sorte que le mouvement de la première tringle provoque par le basculement du levier correspondant, la libération de la butée et, par suite, le mouvement de la deuxième tringle sous la détente du ressort. h) Un système de débrayage et d'embrayage à la main permet de déplacer à volonté le guide de la courroie de façon à chan- ger le sens de marche ou à augmenter ou réduire la vitesse dans le même sens par tout dispositif de manoeuvre convenable.
i) La commande d'un levier de manoeuvre produit le débrayage d'un accouplement monté sur l'axe de la vis sans fin, de façon à isoler le guide de la courroie et à changer à volonté les conditions de marche de ce dernier, par la manoeuvre d'un système de manivelle et roues dentées approprié. j) La commande automatique des bobines est obtenue, à tour de rôle. par une série d'engrenages actionnés à partir de l'arbre moteur. k) Un dispositif à double tringle analogue au précédent et fonctionnant en même temps que lui sous l'action, en fin de course du guide de la courroie, provoque, par un système de leviers, la libération d'un cliquet maintenant l'un des engre- nages de la série, et par suite l'accouplement automatique de ce dernier avec un ensemble formé par un plateau et une roue de transmission du mouvement aux axes des porte-bobines.
1) Le dit accouplement est produit par des moyens élasti- quement déformables tels que des ressorts. m) Le changement de marche des axes des porte-bobines est obtenu au moyen d'un doigt solidaire du plateau précité et qui soulève un levier, ce qui provoque la libération d'un autre engrenage de la série et son accouplement avec un ensemble plateau-engrenage analogue au précédent, de telle sorte que à un tour des plateaux correspond une rotation de un demi tour des engrenages, de préférence hélicoïdaux attenant au porte-bobines*
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n) L'axe des bobines présente sur la verticale une in- clinaison (variable) de façon à favoriser l'enroulage et la bonne prise du fil, que les bobines soient placées sur la ma- chine transversalement oa longitudinalement.
o) Le mouvement de va-et-vient est obtenu au moyen d'une came circulaire montée sur an axe recevant le mouvement moteur avec laquelle coopèrent,,, deux galets respectivement solidaires de deux leviers de commande des tringles de va-et-vient. p) L'axe de pivotement de chaque levier est muni d'un excentrique recevant le mouvement moteur à l'aide d'une trans- mission par engrenages et vis sans fin.
de façon que le course des leviers se produise soit à gauche, soit à droite suivent la position des excentriques, de manière à donner à la couche de soie cyindrique on se partie centrale deux extrémités coniques. q) Le mouvement de va-et-vient est transmis des tringles de va-et-vient aux guide-fils au moyen de palonniers respecti- vement reliés aux deux extrémités des bases reliées entre elles, de leviers triangulés dont le sommet est ainsi animé d'un mouvement de va-et-vient latéral auquel participent les traverses supportant les guide-fil* r) Le mouvement de ces traverses est guidé par des glis- sières coulissant, dans un bain d'huile, sur la table de la machine. s) Les organes des systèmes de va-et-vient et de commande des bobines sont protégée, contre les projections diacide par différents plateaux et couvercles.
t) Ces organes de protection sont, de préférence, contée. tionnés en résine synthétique. a) La protection est constituée par un organe supérieur en forme de cuvette renversée solidaire du bâti et embrassant un disque fixé au porte-bobine,lequel disque recouvre un or- gane inférieur disposé en regard du dit organe supérieur, également solidaire du bâti et qui emporte à sa base une
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échancrure longitudinale permettant le verrouillage d'un couvercle de protection de la partie inférieure du bâti. v) Ce couvercle comporte, à sa partie supérieure, un bec recevant les gouttelettes d'acide déposées sur la douille conique de protection du guide-fil.
x) Les bobines sont, de préférence, constituées par un cy- lindre auquel se raccorde une partie conique convergeant vers la partie centrale de la bobine, de façon que les fils puis- sent s'appuyer sur la surface conique de ce dernier et puis- sent s'enrouler suivant un même cylindre et par suite avec la même vitesse et la même tension. y) Les cônes utilisés sont, de préférence, à inclinaison réglable, les deux diamètres extrêmes pouvant 8tre variés en- semble on séparément et l'un pouvant, ou non, rester fixe. z) Des graduations, préférablement en épaisseurs de couche de soie, sont de préférence, tracées sur chaque cône pour éviter les tâtonnements lors du réglage.
al) Chaque cône'est, à l'effet d'avoir une inclinaison ré- glable, divisé en tronçons périphériques longitudinaux, ces tronçons étant plus ou moins déplacés par rapport à l'axe par tout dispositif convenable. b1) Ce dispositif peut être constitué, si l'un des dia- mètres extrêmes est fixe, par an ooulisseau se déplaçant Ion- gitudinalement par rapport M'axe du cône et relié aux dits tronçons par des biellettes transformant le mouvement longitu- dinal da coulisseau en un mouvement radial des tronçons, les- quels sont articulés à l'extrémité à diamètre constant du cône c1) 11 peut également être constitué, et particulièrement si le cône est à diamètre variable à chaque boat,
par un pla- teau déplaçable angulairement par repport à l'axe et relié aux tronçons par des biellettes écartant plus ou moins les dits tronçons, du centre.
Telle que définie, l'invention se rapporte à une infinité de formes d'exécution qui peuvent différer entre elles.
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notamment : - Par les dispositifs de transmission de mouvement.
- Par les dispositifs d'embrayage, de verrouillage et de guidage qui peuvent être de toute nature et de toute position convenables. ceux indiqués n'étant donnés qu'à titre d'exemple< Par les dispositifs de liaison de ces derniers dispositif: entre aux, - Par le dispositif de guidage de la courroie et les moyens employés ppur obtenir, à la fin de la course de cette dernières le renversement de la marche des différents organes de commen- de.
- Par le dispositif de commande du déplacement de ce guide; le dispositif à vis sans fin n'étant donné que comme un simple exemple et étant susceptible d'être remplacé par tout dispos sitif connu, convenable, équivalente - Par les dispositifs employés dans le système de va-et- vient pour la transformation du mouvement de rotation moteur en mouvement de translation alternatif et qui peuvent être came, excentrique, leviers et galets, etc...
- Par le dispositif sélecteur de mouvement disposé entre l'arbre moteur et les porte-bobines* - Par les dispositifs de guidage des différents organes en mouvement alternatifs - par l'inclinaison sur la verticale des axes porte-bobines inclinaison qui peut être quelconque et variable suivant les conditions de marche de la machine et les qualités du fil à obtenir.
- Par les dispositifs de protection employés.
. par le nombre, la forme, la nature, la disposition et le montage des bobines et des cônes utilisés, etc...
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, l'une des formes d'exécution actuellement préférées d'une machine à filer conforme à la présente invention.
La Fig. . en est une vue d'ensemble de face.
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La Fig. 2 est une vue de profil à gauche de but.
La Fig. est une vue de profil correspondante intermédiaire.
La fig. 4 est une vue de profil à droite.
La Fig. 5 est une vue, à plus grande échelle, en élévation du réducteur.
La Fig. 5a est une vue de détail, à plus grande échelle, d'une partie de la fige 5.
La Fig. 6 est une vue en plan correspondant à la fig. 5.
La Fig. 7 est und coupe suivant la ligne VII-VII de la fig, 5.
La Fig.8 est une coupe suivant la ligne VIII-VIII de la fig, 5.
La Fig. 9 est une vue en plan d'un certain nombre de portebobines et de la partie du mécanisme de commande de ces derniers y attenant. liers y @ La Fig. 10 est une coupe verticale de la machine au droit du système de transofmation du mouvement moteur en mouvement alternatif des guide-fil.
La Fig. 11 est und vue en bout de la machine montrant les organes de ce dernier système.
La Fig. 12 est und coupe en élévantion du système de va-etvient progremment dit, suivant la ligne XII-XII de la fig. 13.
La Fig. 13 est une vue en plan correspondant à la fig. 12.
Les Fig. 14 à 17 sont des coupes respectivement suivant les lignes XIV-XIV, XV-XV, XVI-XVI, XVII-XVII de la fig. 13.
La Fig. 18 est une vue en bout de la machine, du côté opposé à la commande, montrant les dispositifs de protection.
La Fig. 19 est une vue de face correspondante montrant l'inclinaison des bobines sur la verticale ; La Fig. 20 est une vue en élévation, d'une bobine de forme particulière employée conformément à la présente invention.
La Fig. 21 est une coupe longitudinale d'un cône à inclinaison réglable,
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La Fig. 22 est une vue en boat de ce même cône.
La Fig. 23 est une coupe longitudinale d'une variante de cône dans lequel les deux diamètres extrêmes sont variables.
La Fig. 24 est une vue en bout correspondante,
Les Figs. 25 et 26 sont des vues correspondantes de la par- tie extrême d'une variante de ce dernier cône dans lequel un sein-. des diamètres extrêmes est réglable.
Plus particulièrement en référence aux figs. 5 à 8, le -rédacteur est commandé par une poulie 1, olevetée sur un arbre 2 sur lequel est monté une roue 3, tournant librement sur lui.
Un embrayage à friction 4 coulisse sur l'axe par une clavette susceptible de le rendre solidaire de ce dernier, cet embraya** ge transmettant le mouvement à la roue 3 qui entraîne la roue 5 fixée sur l'arbre 6 du cône 7. La courroie 8 entraîne le cône 9, sur l'axe 10 duquel est fixée une roue 11, qui engrène avec une roue 12 tournant librement sur son axe. Un embrayage à friction 13 rendu solidaire de la roue 12 met en marche l'ar- bre 14 de commande de la machine à filet.
Les fourchettes d'embrayage 15 et 16 sont reliées entre elles par une tringle 17.
Le guide 18 de la courroie 8 qui sert en même temps de tendeur se déplace par une vis sans fin 19 qui est entraînée par l'intermédiaire d'un accouplement 20 ; celui-ci est entraîné par une roue conique différentielle 21 qui tourne librement sur la vis (voir fig.5a). Un autre accouplement 22 relie une roue dentée 23 actionnée par une série de roues d'engrenage 24-38,
Au moment où le guide 18 arrive à la fin de sa course, il bute contre une bague 39 fixée sur une tringle 40 et déplace, par suite, cette dernière. Sur cette tringle, est fixé un organe de compression 41 qui glisse sur une tringle 42 parais lèle à la tringle 40, comprime un ressort 43 monté sur le tringle 42 rencontre un cliquet 44 et par sa pression oblige celui-ci à se lever par son nez 41e.
Jusqu'en moment de sa levée, le oliquet 44 maintient la bagne 45, goupillée sur la
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tringle 42, cette bague,supportant la pression du ressort 43.
A la levée du cliquet. la bague 45 reprend sa liberté et par la tension du ressort 43 oblige la tringle 42 à se déplacer.
La bague 46 fixée sur la tringle 42 rencontre la fourchette d'embrayage 15 et provoque ainsi les débrayages et embrayages sultanes de l'accouplement 20 et des embrayages à friction 4 et 13. De ce fait ces embrayages 4 et 13 se solidarisent respectivement avec deux roues 47 et 48.
A ce moment, la roue 47 qui, superavant, tournait libre- ment sur son axe entraîne la roue 49, celle-ci transmettant par l'axe 10 le mouvement au o8ne 9 lequel devient à son tour cane entraîneur; le mouvement de ce dernier est transmis à la courroie 8 qui entraîne le cône 7. De ce fait, la roue 50 fixée sur l'axe du cône 7 transmet la commande à la roue 48 accole avec l'embrayage 13' celle-ci transmet ce mouvement à l'arbre 14 de commande de la machine à filer.
Au moment de l'engrènement de la roue 47 avec la roue 49, l'accouplement 20 guidé également par la fourchette l'embraya- ge 15 renvoie le mouvement à la roue conique différentielle 51, par l'intermédiaire des engrenages coniques différentiels 21 et 52. De ce fait la vis 19 tourne en sens inverse et provoqae ainsi le retour du guide 18 de la courroie.
Le changement automatique du sens de rotation des bobines est commande par une série d'engrenages 38, 37, 36, 35, 34, 54,55, 56, 57.
En fin de course, au moment où l'enrouleur bute contre la bague 39, il bute également contre une bague 58. Cette bague est fixée sur une tringle 59 qui se déplace, en entraînant dans son mouvement un organe de compression 60 fixé sur elle et glissant sur une tringle 64. Cet organe de compression comprime un ressort 61 qui est maintenu sur la tringle 64 par une bague 62, qui est elle-même arrêtée par un cliquet 63. L'organe de compression 60 lève le cliquet 63 qui libère la bague 62 et provoque ainsi la détente du ressort
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61 et le déplacement de la tringle 64 sur laquelle est monté un bloc 65 muni d'un doigt qui fait manoeuvrer un jeu de le. viers 66, 67, 68, 69, et 70, adapté pour réaliser la levée d'un cliquet 71.
Par cette levée, l'engrenage 55 qui tourne librement sur son axe se trouve accouplé avec le plateau 72; ce plateau est libéré du cliquet 71 et subit la poussée de deux ressorts 73 et 74, ce qui produit l'accouplement* Ce pla- teau ainsi accouplé à l'engrenage 55 et subissant son mouve- ment, transmet celui-ci à l'engrenage 75 duquel il est rendu solidaire par une douille olevetée, L'engrenage 75 transmet son mouvement à l'engrenage 77 par l'intermédiaire de l'engre- nage 76.
L'engrenage 77 communique son mouvement aux axes des porta-bobines 78 par l'intermédiaire de l'arbre 79 et des en- grenages hélicoïdaux 80 et 81 (fig.9).
Le plateau 72 comporte un doigt 82 qui, dans son mouve ment de translation, soulève le cliquet 83 qui libère le pla- teau 84 lequel. comme expliqué précédemment, s'accouple avec l'engrenage 57 et transmet le mouvement de ce dernier à l'en- grenage 85 par l'intermédiaire d'une douille clavetée. Le mouvement est ainsi transmis à l' engrenage 87 par l'informé-' diaire de 86. De même, l'engrenage 87 communique son mouvez ment aux axes 88 des porte-bobines par l'intermédiaire de l'arbre 89 et des engrenages hélicoïdaux 90 et 91 (fig.9).
Quand les plateaux 72 et 84 ont effectué un tour complet, les cliquets 71 et 83 reprennent leur position dans les échan- crures pratiquées à cet effet dans ces dits plateaux. Il résulte de cette rotation de un tour des plateaux une rota- 'tion de un demi-tour des engrenages hélicoïdaux attenant aux porte-bobines.
Comme indiqué précédemment, l'enrouleur retourne à son point de départ par suite du changement du sens de rotation de la vis 19. Dans son retour,. l'enrouleur se bute à la bague 92 fixe la tringle 40, déplace celle-ci sur laquelle
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est fixé an organe de compression 93 qui glisse sur la tringle 42, comprime le ressort 94 monté sur celle-ci, rencontre le cliquet 95 et oblige par son hez 93a le cliquet à se lever.
Jusqu'au moment de sa levée, le cliquet 95 maintient la bague 96 goupillée sur la tringle 42, la bague recevant la pression du ressort 94, A la levée du cliquet 95, la bague 96 reprend sa liberté et par la tension du ressort 94 oblige la tringle 42 à se déplacer. La bague 97 fixée sur la tringle 42 rencontre la fourchette d'embrayage 15 et provoque ainsi les débrayages et embrayages simultanés de l'accouplement 20 et des embrayages à friction 4 et 13. De ce fait, ces embraya- ges 4 et 13 s'accouplent avec les roues 3 et 12.
Au même moment, l'enrouleur bute également contre la ba- gue 98 qui transmet son mouvement à la tringle 59 et par suite à l'organe de compression 99 du ressort 100, maintenu par la bague 101, les organes 99, 100 et 101 sont fixés à la tringle 64. L'organe de compression 99 pousse le eliquet 102 qui se lève, rendant libre 101, et produit la détente du res- sort 100 et le déplacement de la tringle 64. Le doigt du bloc 65 actionne à nouveau le jeu de leviers 66, 67, 68, 69 et 70 et provoque ainsi la levée du cliquet 71 et, par la rotation du plateau 72, comme expliqué précédemment, produit une nouvelle fois le déclenchement des bobines.
Le réducteur est, en outre, pourvu d'un système de dé- brayage et embrayage à la main qui permet de déplacer à volon- té l'entraîneur et de changer le sens de sa marche ou de pré cipiter celle-ci dans le même sens.
Ce système est composé d'un accouplement 22 claveté sur le moyeu de la roue conique différentielle 21. Ces clavetages jouent le rôle de glissières et permettent à l'accouplement 22 de se mouvoir sur le moyeu de la roue 21 au moyen d'une fourchette-levier 103.
Pour provoquer 1 arrêt du guide de la courroie, on débraye l'accouplement 22 au moyen de la fourchette levier
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103. A ce moment, la roue 23 tourne librement sur le moyen de la roue conique 21. Il est dès lors possible de faire avancer ou reculer le guide d'une manière plus rapide, tou- jours par l'intermédiaire de la vis 19, au moyen d'un système de roues coniques 104 et 105 actionnés par une manivelle 106.
Le mouvement de va-et-vient de la machine est obtenu, par transformation du mouvement de rotation moteur, de la façon suivante, à partir de la poulie 1 fixée sur l'arbre 2. Le même pignon 38 qui actionne les engrenages du réducteur transmet également le mouvement à l'engrenage 107 par l'intermédiaire de l'engrenage 108. L'engrenage 107 est claveté sur un axe 109 sur lequel est également clavetée une came 110. Sur cette came, viennent s'appliquer, de part et d'autre, deux galets 111 et 112, Les deux galets sont montés sur deux leviers 113 et 114. Les deux leviers sont munis à leur base d'un exaen trique 115 et 116 qui est fixé sur l'axe pivot 117 des leviers 113 et 114.
Le mouvement est transmis eux excentriques 115 et 116 par l'engrenage 107 au moyen de l'engrenage 118 claveté sur l'axe 119, axe sur lequel est également fixée une vis sans fin 120, qui entraîne la roue à vis sans fin 121, laquelle fixée sur l'axe 117 provoque le mouvement des excentriques.
Par ce mouvement la course des leviers 113 et 114 se produit soit à gauche, soit à droite suivant la position des points extrêmes des excentriques et donne à la couche de soie cylin- drique en sa partie centrale deux extrémités coniques. les deux palonniers 122 et 123 reçoivent le mouvement de va-et-vient au moyen des tirants 124 et 125 qui sont reliés aux leviers 113 et 114,
Dès lors les leviers 122 et 123 transmettent la comman de au système de va-et-vient proprement dit par des tirants
126 et 127.
' Ce système de va-et-vient se compose de plusieurs le- viers triangulaires 128 reliés entre eux par deux de leurs
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sommets de base 129 et 130'au moyen de tirants 131 et d'at- taches 136.
Ces leviers pivotent sur deux roulements à billes 132 et 133 montés sur un axe 134, fixé au milieu de le base.
Par le mouvement de va-et-vient qui est imprimé au levier, les sommets de la base 129 et 130 prennent successivement les positions a-b-c.
De ce fait, le troisième sommet 135 des leviers 128 prend aussi des positions a'-b'-c'.
Ce sommet 135 sert d'appui par un axe 137 à une entretoise
138, laquelle pivote en son centre autour de cet axe.
Cette entretoise 138 supporte à son tour une entretoise 139 qui lui est solidaire, dans son mouvement de rotation. par deux colonnes 140 et 141. L'entretoise 139 offre, dans sa partie supérieure, deux bossages qui servent de point d'appui aux deux traverses 142 et 143. De ce fait, ces traverses re- çoivent un mouvement de va-et-vient et le communiquent aux guide-fil 144.
Pour assurer un bon maintien de ces traverses et un mou- vement régulier, précis et sans choc, ce système de va-et- vient est également pourvu de glissières 145 qui se meuvent ainsi que les pivots134 et 137 précédemment cités, dans un bain d'huile.
Des glissières renforcent les traverses 142 et 143 au moyen de l'entretoise 139 et des colonnes 146 et 147.
Le mouvement des bobines est obtenu de la façon suivante, à partir de l'arbre 14 de commande de la machine à filer, lequel transmet son mouvement aux bobines 148 et 149 au moyen des engrenages hélicoïdaux 150 et 151.
L'engrenage hélicoïdal 151 est fixé sur un arbre 152 qui supporte, de part et d'autre, des engrenages 153. Cet engre- nage transmet son mouvement à l'engrenage 154 qui lui est semblable.
Les bobines 148 et 149 reçoivent leur mouvement à tour
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de rôle par l'axe 155 solidaire de l'engrenage 154.
Il est à considérer que l'axe des bobines 148 et 149 possède une inclinaison très favorable à l'enroulage des dites bobines et à la bonne prise du fil, inclinaison qui peut d'ail- leurs être quelconque et variable suivant les conditions de marche de la machine et les qualités du fil à obtenir. Il est d'ailleurs bien entendu que la présente invention s'applique aussi bien aux bobines placées longitudinalement que trans- versalement par rapport au bâti de la machine.
Les organes ayant trait au système de va-et-vient et au mouvement des bobines sont protégés des projections de l'acide, par différents plateaux et couvercles en bakélite.
Ces protections se composent d'un organe de protection supérieur 156 en forme de cuvette renversée qui embrasse un disque 157, lequel disque est fixé au porte-bobine et recouvre à son tour l'organe de protection inférieur 158, disposé sy- métriquement par rapport à l'organe supérieur. Cet organe 158 qui est fixé au bâti de la machine possède dans sa partie inférieure une échancrure longitudinale permettant au couver- cle protecteur 159 de venir se verrouiller avec lui.
Ce couvercle comporte, à sa partie supérieure, un bac 161 qui reçoit les gouttelettes d'acide déposées sur la douille conique 160 de protection du guide-fil.
En référence à la fig. 20, est représentée la bobine em- ployée de préférence, dans la machine suivant la présente invention.
Conformément à l'invention, cette bobine (148-149) com- porte une partie cylindrique à laquelle se raccorde une partie conque 162 convergeant vers la partie centrale de la bobine. pendant l'enroulement, le fil suppute contre cette sur- face conique de sorte qu'on peut effectuer l'enroulement sui- vent un même cylindre, par suite à vitesse constante, ce qui donne au fil une tension régula et par suite un calibrage parfait.
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Dans ce cas, la transmission du mouvement aux porte-bobi- nes est effectuée comme représenté en traits mixtes aux figs.
10 et 11.
Le mouvement est transmis à l'arbre vertical 175 par l'intermédiaire du dispositif à roue et vis sans fin 176. Le mouvement est transmis à l'axe 117 sans l'intermédiaire de la roue 118, de sorte que cette dernière doit être désolidarisée de l'axe. Pour permettre la continuation du mouvement de la pompe, cette roue transmet son mouvement directement, par exem- ple au moyen d'un clavetage à la roue 174, d'actionnement de la transmission de mouvement à la pompe.
En référence aux fige. 21 à 26, sont représentés des dis- positifs de cônes à inclinaison réglable conformes à la pré- sente invention, ces cônes permettant évidemment d'obtenir des couches de soie d'épaisseur différente, sans qu'il soit néces- saire de procéder au remplacement des cônes sur la machine.
Le cône représenté aux fige* 21 et 22 est à diamètre variable d'un seul côté seulement. Il est constitué par des tronçons périphériques longitudinaux 163 articulés sur l'àme 164 du cône à l'extrémité à diamètre constant de ce dernier.
Sur l'axe 165Qse déplace longitudinalement un coulisseau 166, manoeuvrable de toute faqon convenable, et relié . chaque tronçon par une biellette 167, de sorte que tout déplacement longitudinal du coulisseau se traduit par un déplacement re- dial de tous les tronçons.
En référence aux fige 23 et 24 est représentée une va- riante de ce dernier cône. dont les diamètres extrêmes sont tous les deux variables.
La périphérie du cône est toujours composée de tronçons
163 dont le déplacement radial est obtenu au moyen de plateaux
168 déplaçables angulairement par rapport à l'axe au moyen de rainures 169 se aidant sur des boulons de fixation 170.
Des biellettes 171 relient chaque plateau à l'extrémité correspondante de chaque tronçon.
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Chaque plateau por te une graduation, établie de préfé- rence en épaisseurs de la couche de soie sur les babinea, devant laquelle se déplace un index solidaire de l'axe.
En déplaçant chaque plateau devant la graduation conve- nable, on obtient l'inclinaison correspondante du cône.
La manoeuvre des deux plateaux d'un cône et même des deux cônes, pourrait être , d'ailleurs, obtenue par une seule commande,
Le cône représenté partiellement en référence aux figs.
25 et 26 n'est à diamètre variable que d'un seul côté.
En conséquence, du côté représenté au dessin, les tron- cons sont simplement articulés en 173, sur l'âme 172 du cône.
De l'autre côté, le cône est constitue, par exemple, de la façon qui vient d'être décrite.
Il est bien entendu que la forme d'exécution décrite n'est donnée qu'à titre d'exemple et que toutes les formes dérivées, qui ne s'en différencient que par des détails, sont comprises dans le cadre de l'invention,,
REVENDICATIONS
1. Machine à filet automatique à bobines pour la soie ar- tificielle et autres textiles, qui se caractérise principe lament en ce qae le réducteur de vitesse automatique, à dé- clenchement automatique des bobines comporte deux cônes paie+- lèles à conicité opposée pour le transmission du mouvement moteur, chacun des cônes étant successivement meneur et mené, de faqon à produire la marche dans les deux sens.