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" Dispositif pour la reproduction de dessins quelconques sur métiers à tricoter, à tisser ou autres ".
La présente invention a pour objet un dispositif électro-mécanique, permettant de reproduire, directement , des dessins ou tracés quelconques, sur des métiers à tricoter ou à tisser et d'une façon générale, sur toutes autres machines similaires.
Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il utilise pour actionner les aiguilles du métier, des organes mobiles de forme appropriée, en nombre correspondant à celui des aiguilles et commandés séparément soit par un seul électro- aimant mobile, se déplaçant au-dessus d'eux, soit chacun
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par un électro-aimant indépendant, ce ou ces électro-aimants étant excités par un courant électrique distribué par le passage, au contact d'un ou de plusieurs frotteurs appropriés, d'une surface sur laquelle est constitué, formé par des parties isolées et des parties conductrices, le tracé corres= pondant au dessin que l'on veut obtenir sur le tricot.
Pour bien faire comprendre les caractéristiques de l'invention, on expliquera ci-après, comment s'effectue la, commande des aiguilles sur une machine à trdcoter, pour obtenir des dessins.
Cette commande peut se faire de différentes façons : soit à la main, à l'aide d'une règle à éléments mobiles (voir Brevet Français ? 584.226 déposé par le même inventeur ). soit automatiquement, à l'aide de cartons, système Jacquard.
Les cartons Jacquard sont constitués par des bandes de métal préalablement perforées qui, lorsqu'on les avance sur les talons ou sur un prolongement des aiguilles d'une machine à tricoter, font avancer celles-ci dans leurs fontures, en les poussant et en les mettant en action partout où elles rencontrent les parties pleines du carton, tandis qu'elles restent immobiles partout où elles rencontrent les perforations du carton. Le carton suivant est perforé de telle façon que les aiguilles qui ne sont pas entrées en action au carton précédent,le sont à leur tour, tandis que celles qui l'ont été restent au repos.
Avec ce moyen, qui est d'ailleurs le plus usuel, pour reproduire un dessin sur une machine à tricoter on est donc obligé de préparer préalablement autant de cartons qu'il yaa de rangées de mailles et de couleurs dans la hauteur du dessin que l'on veut reproduire.
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D'autres moyens consistent à remplacer ces cartons par des cartons "Universels". Ces cartons sont perforés à l'avance d'autant de trous qu'il y a d'aiguilles sur la machine et on obture les trous qui ne doivent pas servir, à l'aide de petits morceaux de métal appelés "puces".
Dans tous les cas, la constitution d'une série de cartons destinés à reproduire un dessin, est très longue et coûteuse et elle nécessite des calculs très attentifs du nombre de mailles.
Pour amortir ces frais, si l'on veut que les produits fabriqués soient d'un prix abordable, on doit fabriquer un grand nombre d'exemplaires avec la même série de cartons, qui donnera naturellement toujours le même dessin.
Le dispositif qui fait l'objet de l'invention, supprime complètement ce travail nécessaire à la reproduc= tion et permet de se servir directement du modèle du dessin à reproduire. On peut ainsi, obtenir des exemplaires de tricot, soit par unités, soit'par séries, sans que le prix 'en soit changé.
On va décrire maintenant une forme d'exécution possible du dispositif en question, en se référant, à titre d'exemple, au dessin annexé, dans lequel :
La figure 1 est une vue en coupe verticale faite transversalement par la fonture avant d'une machine à tricoter munie de ce dispositif, les leviers commandant les aiguilles étant supposés dans leur position armée (traits pleins).
La figure 1 bis est une vue correspondant à la figure 1, mais dans laquelle la rangée inférieure des leviers sélectionnés est prête à actionner les aiguilles.
La figure 2 est une vue partielle en plan à échelle réduite, de l'ensemble du mécanisme.
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La figure 3 est une vue en coupe faite par la ligne A-B de la figure 2.
La figure 4 est une vue en coupe faite par la ligne C-D de la dite figure 2.
La figure 5 est une vue en bout de la figure 2 regardée dans le sens de la flèche f.
La figure 6 est une vue en bout du côté gauche du cylindre porte-dessin à reproduire.
La figure 7 est une vue de l'ensemble du mécanisme regardé dans le sens de la flèche f3 , les leviers étant supposés tous armés.
La figure 8 est une vue correspondait à la figure 7, dans laquelle des leviers sont sélectionnés et prêts à actionner les aiguilles.
Les figures 9,10 et 11 sont relatives à une deuxième forme d'exécution comportant des aimants multi= ples.
La figure 9 est une coupe montrant la consti= tution de chacun des électro-aimants et des moyens de commande des aiguilles.
La figure 10 est une vue dé face du disposi= tif regardé suivant la flèche f3.
La figure 11 montre schématiquement en plan, une surface préparée en vue de la reproduction d'un dessin.
On se référera tout d'abord à la figure 1 où l'on a représenté en 1 une des fontures du métier, sur laquelle sont disposées les aiguilles 2. Devant le talon ou prolongement 3 de ces aiguilles on dispose, à la place des cartons Jacquard ou de dispositifs similaires employés pour sélectionner les aiguilles, une série de pièces 4, en métal non magnétique, montées sur une traverse /
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ou glissière 5. Ces pièces sont également montées sur des entretoises 6 et elles sont maintenues à un écarte= ment correspondait à la grosseur des talons 3 des aiguil= les. Les dites pièces 4 forment donc entre elles autant d'espaces libres qu'il existe d'aiguilles sur la fonture (voir figure 8, pièces 4).
En 7, entre chacune des pièces 4 est monté à pivotement un crochet en fer 8, muni d'une queue 9 également en fer. Ce crochet est combiné avec un levier coudé 10 muni d'un bec 11 et pouvant pivoter en 12 entre deux pièces 4 correspondantes, dans le même plan vertical transversal que les aiguilles.
Les leviers 10 peuvent occuper deux positions, la position relevée indiquée en traits pleins sur la fig. 1 dans laquelle leurs becs 10 sont en prise avec les crochets 8 ; la position abaissée, représentéé en traits mixtes.
Dans la première position, l'extrémité libre 10' de ces leviers se trouve placée en regard du talon 3 de l'aiguille correspondante; dans la deuxième position cette extrémité libre repose sur une des entretoises 6 et se trouve au-dessous de l'axe prolongeant le dit talon.
L'explication que l'on a donnée au début de ce mémoire permet de comprendre que les leviers 10 étant placée dans la position basse, si on fait avancer dans le sens de la flèche f2 l'ensemble formé des pièces 4, des leviers 10 et des crochets 8, aucune des aiguilles ne bougera, puisque chaque prolongement 3 passera dans l'espace libre au-dessus des extrémités 10' et ne sera, par suite pas mise en action. Par contre, si les leviers 10 sont accrochés par leur bec 11 aux crochets 8 (posi= tion indiquée en traits pleins) en faisant avancer l'ensemble
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susvisé, toutes les aiguilles seront actionnées. Donc, en sélectionnant les leviers qui doivent être en position haute et ceux qui doivent être en position basse, on pourra sélectionner simultanément les aiguilles nécessaires à l'exécution d'un dessin donné.
Le dispositif qui permet de sélectionner électro-mécaniquement les dits leviers et les dites aigui= les, est constitué, suivant laaprécédente invention, par un électro-aimant 13, monté à coulissement sur la glissiè= re 5 susvisée.
Cet électro-aimant mobile 13 est combiné avec une tige 14 reli'ée, par une de ses extrémités non représentée, au chariot du métier, et dont l'autre extré= mité comporte un petit frotteur 15 dont on verra le rôle plus loin. La tige 14 est établie de façon telle qu'elle assure le développement, de 1'électro-aimant sur sa glissiè= re 5 dans les deux sens, suivant la course du chariot.
On conçoit donc que, les leviers 10 étant supposés dans leur position accrochée (traits pleins figu= re 1) si l'on fait déplacer l'électro-aimant 13 dans lequel on fait passer un courant électrique, au-dessus des queues 9 des crochets 8, ces queues étant en fer, seront attirées au passage du dit électro-aimant et les crochets 8 lâcheront tous les leviers 10 qui y étaient accrochées. Ces leviers par gravité, prendront leur position abaissée (traits mixtes figure 1).
De ce qui précède, il est clair que les leviers 10 étant toujours supposés enclenchés (voir figure 7), et J'électro-aimant 13 étant relié électrique= ment au frotteur 15, si, en même temps que l'électro se déplace au-dessus des queues 9, on fait déplacer ce frotteur
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sur un dessin 16 enroulé par exemple sur un tambour 17, et formé, de façon connue, de surfaces conductrices et de surfaces isolantes, chaque fois que le dit frotteur passera sur une partie du dessin 16 bonne conduetrice, le courant s'établira dans l'électro-aimant et tous les crochets correspondants étant successivement attirés, lâcheront leurs leviers respectifs, et laisseront autant d'espace libres en regard des aiguilles correspondantes (voir figure 8).
Il ne s'agit donc plus maintenant que de se servir de cet ensemble constitué de deux rangées de leviers sélectionnés pour actionner les aiguilles.
Pour cela, on emploiera un mécanisme approprié analogue par exemple à celui dont on se sert pour actionner les cartons Jacquard, avec cette seule différence, que dans le système Jacquard, on n'a besoin que d'un même mouvement pour présenter le carton toujours dans la même position, tandis que dans le dispositif qui fait l'objet de l'invention,on devra présenter l'ensemble susvisé en autant de positions que les leviers sélectionnés formeront de rangées.
Si l'on opère à deux couleurs comme dans l'exemple envisagé ici, on devra présenter simultanément l'ensemble de leviers sélectionnés dans deux positions différentes : première podition (voir figure 1) les leviers de la rangée supérieure qui sont restés accrochés, sont présentés en face des aiguilles et poussent celles-ci pour les mettre en action.
D Deuxième position (voir figure 1 bis) les leviers qui forment la rangée inférieure, par ce qu'ils /
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ont été décrochés par le passage de l'électro-aimant au-dessus de leurs crochets respectifs, sont présentés à leur tour en face des aiguilles et poussent, en les mettant par conséquent en action, toutes celles qui étaient restées au repos au mouvement précédent.
Le mécanisme qui permet de réaliser ce mouvement peut être réalisé par exemple de la façon suivante :
A chaque extrémité de l'ensemble, une pièce 25, en faisant partie, reliée avec les mêmes tiges 6 qui relient les pièces 4, porte un tourillon 22. Cet ensemble peut donc pivoter autour des tourillons 22 pour prendre les deux positions nécessaires, en combinaison avec des galets 24 et de petites cames 23, qui fonctionneront à chaque allée et venue de l'ensemble.
Le mécanisme qui opère l'allée et venue peut être quelconque. Comme on l'a dit plus haut, il pourra être semblable à celui dont on se sert pour assurer l'allée et venue de l'enclume ou (prisme) qui portent les cartons Jacquard disposés en chaîne.
Ce mécanisme est actionné directement par la machine même, par l'intermédiaire de bielles ou autres organes mécaniques quelconques.
L'exemple ci-dessus indique le cas pour le travail en deux couleurs. Pour le travail en trois couleurs ou plus, les leviers que 1!on sélectionne devront se disposer en autant de rangées supplémentaires et on devra disposer autant de cylindres de reproduction en plus qu'il y aura de couleurs supplémentaires au nombre de deux. Un mécanisme approprié devra donc présenter 1'ensemble simultanément en autant de positions qu'il y aura de rangées
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de leviers constituées.
Lorsqu'une rangée de mailles aura ainsi été obtenue par la machine à trooiter, l'ensemble devra se reconstituer pour sélectionner à nouveau les aiguilles qui formeront la deuxième rangée de mailles. Pour cela, une barre 21 en forme d'équerre par exemple, pour lui donner plus de rigidité, se présentera sous les leviers 10, de façon que l'ensemble dans sa marche descendante, fasse heurter tous les leviers à cette barre qui remonte= ront de ce fait, dans leur position première, c'est-à-dire celle représentée en,traits pleins sur la fig. 1.
A ce moment, les crochets sont soulevés par la rampe formée par la partie 11 des leviers et aussitôt que les leviers ont pris la position indiquée en traits pleins, les crochets tombent d'eux-mêmes par gravité et maintiennent ainsi accroché, à l'aide de leur bossage 11 les leviers dans leur position haute.
Le ou les cylindres qui porteront le ou les dessins, sont actionnés par une roue dentée 18, par l'intermédiaire d'un cliquet 19, qui lui-même est rendu solidaire des mouvements de la machine par des leviers 20 dont l'un est réglable de façon que le cliquet se déplace plus ou moins pour faire tourner la roue dentée d'une ou plusieurs divisions (figures 2 et 5).
Ce mouvement se produit chaque fois qu'une rangée de mailles complète vient d'être opérée, de façon à suivre le dessin par l'intermédiaire du frotteur, pour sélectionner les aiguilles de la rangée de mailles suivantes.
En un mot, le cylindre se déplace dans son sens de rotation autant de fois qu'il y a de rangées
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de mailles contenues dans la hauteur du dessin et d'une portion égale à la longueur de la maille.
Ce mouvement peut être obtenu par tout autre moyen, par exemple à l'aide d'une vis sans fin.
Le dispositif de la figure 9 comporte une grille 4' munie de deux rangées parallèles de trous 26, 27, chaque rangée ayant un nombre de trous correspondant à celui des aiguilles de la machine.
Cette grille étant placée de façon que la rangée supérieure de trous 27 se trouve en face des aigui= les 2, si on la fait avancer, aucune de ces aiguilles ne bougera, car chaque prolongement 3 passera dans un trou 27 et ne sera pas mise en action.
Le même fait se reproduira si, au lieu de présenter la rangée supérieure de trous 27, on présente la rangée inférieure 26. Mais, comme dans le cas précédent, si on dispose en face de chaque trou un écran approprié susceptible de l'obturer lorsqu'on fera avancer la grille, en présentant cette rangée de trous obturés, en face des aiguilles, toutes ces aiguilles seront mises en action.
Le fonctionnement de cette grille se décompo= sera donc en deux temps, comme dans le dispositif des figures 1 à 8.
Premier temps : La rangée supérieure de trous 27 de cette grille devra être présentée devant les aigui= les.
Deuxième temps La rangée inférieure de trous 26 sera présentée à son tour.
Chacun des écrans susvisés est constitué dans le cas de la figure 9, par l'extrémité 10' d'un levier 10 monté à pivotement sur-un.axe 12,¯et combiné avec une
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commande indépendante décrite plus loin en détail. Sur cet axe 12 peut également pivoter le bâti ou carter 4" portant la grille 4' et un bras 28, monté à pivotement sur un point fixe 29. On conçoit dene qu'il sera possible en agissant par un mécanisme approprié, sur le carter 4" de le déplacer pour amener l'une ou l'autre de ces rangées de trous devant les aiguilles. D'autre part, au moyen du levier 28, on pourra faire avancer le dit carter 4" pour pousser les aiguilles.
En outre, la commande indépen= dante de chaque levier 10 permettra à chaque temps d'amener les dits leviers dans les positions qu'ils doivent occuper devant les rangées de trous, positions correspondant au dessin obtenu.
Dans ces conditions, en faisant avancer la grille 4' au premier et au deuxième temps, on pourra à chacun de ces temps, avoir une certaine quantité d'aiguilles qu seront mises en action, et d'autres qui ne le seront pas.
Pour obtenir un dessin sur la machine il suffira d'obturer les trous 27 de la rangée supérieure qu premier temps, trous qui correspondant au fond du dessin à reproduire. Lorsqu'on présentera la rangée inférieure 26 des trous au deuxième temps, toutes les aiguilles qui ont été mises en action par la rangée supérieure des trous obturés ne le seront pas à ce temps et au contraire, toutes celles qui n'ont pas été actionnées le seront maintenant puisque les extrémités 4' formant écran, placées derrière cette rangée, n'auront pas bougé. A ce deuxième temps, le tracé du dessin sera constitué.
Les leviers 10 seront actionnés par exemple, de la façon suivante :
Sur une feuille 16 en métal, on trace le dessin 16' que l'on veut reproduire, à l'aide d'une peinture
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isolante, on laisse sécher et on enroule cette feuille 16 sur un cylindrè 17 pouvant être entraîné' en rotation par tout moyen approprié. Sur ce cylindre, on place sur une même ligne autant de frotteurs 15 bons conducteurs de l'électricité, mais isolés, les uns des autres, qu'il y a d'aiguilles sur la machine à tricoter. Chaque levier 10 est combiné avec un électro-aimant 13 relié à une source de courant 30, dans le circuit de laquelle sont insérés les frotteurs 15 et la feuille de métal 16.
On conçoit dès lors que le cylindre tournant 17 étant arrêté suivant chaque rangée de mailles contenues dans le tissu à obtenir, si le circuit électrique est fermé par un moyen approprié, les frotteurs appliqués sur chaque partie de la feuille métallique qui n'est pas recouverte de peinture isolante, feront fonctionner leur électro-aimant et, par suite, les douze leviers 10 formant écran, se trouveront placés devant leurs trous correspon= dants.
Au contraire, tous les frotteurs appliqués sur les parties peintes de la feuille métallique, ne laissant pas passer le courant, les électro-aimants corres= pondants ne seront pas mis en aetion et leurs leviers resteront immobiles.
Il est évident que l'on pourra prévoir la disposition inverse, c'est-à-dire que le tracé du dessin à reproduire au lieu d'être isolant pourra être métallisé; le support de ce tracé étant en ce cas, en matière isolante. par exemple.
Le fonctionnement serait analogue à celui que l'on vient d'exposer.
Bien entendu les formes d'exécution que l'on
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a représentées aux dessins et décrites dans ce mémoire ne présentent aucun caractère limitatif et pourront rece= voir toutes modifications constructives désirables, sans que l'on sorte pour cela du cadre de l'invention.
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"Device for the reproduction of any designs on knitting, weaving or other looms".
The present invention relates to an electro-mechanical device, making it possible to reproduce, directly, any drawings or traces, on knitting or weaving looms and in general, on all other similar machines.
This device is characterized in that it uses to actuate the needles of the loom, movable members of suitable shape, in number corresponding to that of the needles and controlled separately either by a single movable electromagnet, moving above it. them or each
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by an independent electromagnet, this or these electromagnets being excited by an electric current distributed by the passage, in contact with one or more suitable wipers, of a surface on which is constituted, formed by isolated parts and conductive parts, the line corresponding to the design that is to be obtained on the knitting.
In order to make the characteristics of the invention clearly understood, the following explains how the control of the needles is carried out on a trdcoter machine, in order to obtain drawings.
This control can be done in different ways: either by hand, using a rule with movable elements (see French Patent? 584,226 filed by the same inventor). or automatically, using cardboard boxes, Jacquard system.
Jacquard cartons are made up of previously perforated metal bands which, when they are advanced on the heels or on an extension of the needles of a knitting machine, make them advance in their needle beds, pushing them and making them. putting into action wherever they meet the solid parts of the cardboard, while they remain motionless wherever they meet the perforations of the cardboard. The next carton is perforated in such a way that the needles which did not come into action in the previous carton are in turn, while those which have been left at rest.
With this means, which is moreover the most common, to reproduce a design on a knitting machine, we are therefore obliged to prepare beforehand as many boxes as there are rows of stitches and colors in the height of the design as there are. 'we want to reproduce.
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Other means consist in replacing these boxes with "Universal" boxes. These boxes are punched in advance as many holes as there are needles on the machine and the holes that should not be used are sealed with small pieces of metal called "chips".
In all cases, the constitution of a series of boxes intended to reproduce a design is very long and expensive and it requires very careful calculations of the number of meshes.
To amortize these costs, if we want the products manufactured to be affordable, we must make a large number of copies with the same series of boxes, which will naturally always give the same design.
The device which is the subject of the invention completely eliminates this work necessary for reproduction and allows direct use of the model of the design to be reproduced. It is thus possible to obtain knitted copies, either by units or by series, without the price being changed.
A possible embodiment of the device in question will now be described, with reference, by way of example, to the appended drawing, in which:
FIG. 1 is a view in vertical section taken transversely through the front needle bed of a knitting machine provided with this device, the levers controlling the needles being assumed to be in their armed position (solid lines).
Figure 1a is a view corresponding to Figure 1, but in which the lower row of selected levers is ready to actuate the needles.
FIG. 2 is a partial plan view on a reduced scale of the entire mechanism.
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Figure 3 is a sectional view taken along the line A-B of Figure 2.
Figure 4 is a sectional view taken through line C-D of said figure 2.
Figure 5 is an end view of Figure 2 viewed in the direction of arrow f.
FIG. 6 is an end view of the left side of the drawing cylinder to be reproduced.
FIG. 7 is a view of the entire mechanism viewed in the direction of arrow f3, the levers being assumed to be all armed.
Figure 8 is a view corresponding to Figure 7, in which levers are selected and ready to actuate the needles.
Figures 9, 10 and 11 relate to a second embodiment comprising multi = magnets.
FIG. 9 is a section showing the construction of each of the electromagnets and of the means for controlling the needles.
Figure 10 is a front view of the disposi = tif viewed along the arrow f3.
Fig. 11 shows schematically in plan a surface prepared for the reproduction of a drawing.
We will first of all refer to Figure 1 where there is shown at 1 one of the needle beds of the trade, on which the needles 2 are arranged. In front of the heel or extension 3 of these needles, there is placed, in place of the boxes Jacquard or similar devices used to select the needles, a series of 4 pieces, made of non-magnetic metal, mounted on a crossbar /
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or slide 5. These parts are also mounted on spacers 6 and they are held at a spacing = ment corresponded to the size of the heels 3 of the needles. Said parts 4 therefore form between them as many free spaces as there are needles on the needle bed (see FIG. 8, parts 4).
At 7, between each of the parts 4 is pivotally mounted an iron hook 8, provided with a tail 9 also made of iron. This hook is combined with an angled lever 10 provided with a spout 11 and able to pivot at 12 between two corresponding parts 4, in the same transverse vertical plane as the needles.
The levers 10 can occupy two positions, the raised position indicated in solid lines in FIG. 1 in which their beaks 10 are engaged with the hooks 8; the down position, shown in phantom.
In the first position, the free end 10 'of these levers is placed opposite the heel 3 of the corresponding needle; in the second position, this free end rests on one of the spacers 6 and is located below the axis extending said heel.
The explanation given at the beginning of this memoir makes it possible to understand that the levers 10 being placed in the lower position, if we advance in the direction of arrow f2 the assembly formed of the parts 4, the levers 10 and hooks 8, none of the needles will move, since each extension 3 will pass into the free space above the ends 10 'and will therefore not be put into action. On the other hand, if the levers 10 are hooked by their beak 11 to the hooks 8 (position indicated in solid lines) by advancing the assembly
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above, all the needles will be activated. Therefore, by selecting the levers which must be in the high position and those which must be in the low position, we can simultaneously select the needles necessary for the execution of a given drawing.
The device which makes it possible to electro-mechanically select said levers and said sharpeners, consists, according to laaprécédente invention, by an electromagnet 13, slidably mounted on the slide = re 5 referred to above.
This movable electromagnet 13 is combined with a rod 14 connected, by one of its ends, not shown, to the carriage of the loom, and the other end of which has a small friction member 15, the role of which will be seen below. The rod 14 is established in such a way that it ensures the development of the electromagnet on its slide = re 5 in both directions, following the stroke of the carriage.
It can therefore be understood that, the levers 10 being assumed to be in their hooked position (solid lines in fig = re 1) if the electromagnet 13 is moved in which an electric current is passed, above the tails 9 of the hooks 8, these tails being made of iron, will be attracted to the passage of said electromagnet and hooks 8 will release all the levers 10 which were attached to them. These levers by gravity, will take their lowered position (dashed lines figure 1).
From what precedes, it is clear that the levers 10 being always supposed to be engaged (see figure 7), and the electromagnet 13 being electrically connected to the slider 15, if, at the same time as the electro moves to the -above the tails 9, we move this slider
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on a drawing 16 wound for example on a drum 17, and formed, in a known manner, of conductive surfaces and of insulating surfaces, each time the said wiper passes over a part of the drawing 16 which is good conductor, the current will be established in the 'electromagnet and all the corresponding hooks being successively attracted, will let go of their respective levers, and will leave as much free space opposite the corresponding needles (see FIG. 8).
It is therefore now only a question of using this assembly consisting of two rows of levers selected to actuate the needles.
For this, we will use an appropriate mechanism similar for example to the one used to actuate Jacquard boxes, with the only difference, that in the Jacquard system, we only need the same movement to always present the box. in the same position, while in the device which is the subject of the invention, the aforementioned assembly must be presented in as many positions as the selected levers will form rows.
If we operate in two colors as in the example considered here, we must simultaneously present the set of selected levers in two different positions: first podition (see figure 1) the levers of the upper row which have remained hooked, are presented in front of the needles and push them to put them into action.
D Second position (see figure 1a) the levers which form the lower row, because they /
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have been unhooked by the passage of the electromagnet above their respective hooks, are presented in their turn opposite the needles and push, consequently putting them into action, all those which had remained at rest during the previous movement .
The mechanism which makes it possible to carry out this movement can be carried out, for example, as follows:
At each end of the assembly, a part 25, forming part, connected with the same rods 6 which connect the parts 4, carries a journal 22. This assembly can therefore pivot around the journals 22 to take the two necessary positions, in combination with rollers 24 and small cams 23, which will work on each coming and going of the assembly.
The mechanism which operates the coming and going can be any. As said above, it could be similar to the one used to ensure the coming and going of the anvil or (prism) which carry the Jacquard boxes arranged in a chain.
This mechanism is actuated directly by the machine itself, by means of connecting rods or other mechanical members of any kind.
The example above shows the case for working in two colors. For working in three or more colors, the levers that are selected must be arranged in as many additional rows and there must be as many reproduction cylinders in addition as there are additional colors, two in number. An appropriate mechanism will therefore have to present the whole simultaneously in as many positions as there are rows.
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levers formed.
When a row of stitches has thus been obtained by the trooiter machine, the whole will have to be reconstituted to select again the needles which will form the second row of stitches. For this, a bar 21 in the form of a square, for example, to give it more rigidity, will be presented under the levers 10, so that the assembly in its downward march causes all the levers to strike this bar which goes up = ront therefore, in their first position, that is to say that shown in solid lines in FIG. 1.
At this moment, the hooks are lifted by the ramp formed by the part 11 of the levers and as soon as the levers have taken the position shown in solid lines, the hooks fall by themselves by gravity and thus keep hooked, to the using their boss 11 the levers in their high position.
The cylinder or cylinders which will bear the drawing (s) are actuated by a toothed wheel 18, via a pawl 19, which itself is made integral with the movements of the machine by levers 20, one of which is adjustable so that the pawl moves more or less to turn the toothed wheel of one or more divisions (figures 2 and 5).
This movement occurs each time a complete row of stitches has just been operated, so as to follow the pattern through the slider, to select the needles of the next row of stitches.
In short, the cylinder moves in its direction of rotation as many times as there are rows
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of stitches contained in the height of the drawing and of a portion equal to the length of the stitch.
This movement can be obtained by any other means, for example using a worm.
The device of FIG. 9 comprises a grid 4 'provided with two parallel rows of holes 26, 27, each row having a number of holes corresponding to that of the needles of the machine.
This grid being placed so that the upper row of holes 27 is in front of the needles = the 2, if it is moved forward, none of these needles will move, because each extension 3 will pass through a hole 27 and will not be put. in action.
The same fact will occur if, instead of presenting the upper row of holes 27, the lower row 26 is presented. But, as in the previous case, if there is placed opposite each hole a suitable screen capable of blocking it when 'we will move the grid forward, by presenting this row of closed holes, opposite the needles, all these needles will be put into action.
The operation of this grid will therefore be broken down into two stages, as in the device of Figures 1 to 8.
First step: The upper row of holes 27 of this grid must be presented in front of the sharpeners.
Second step The lower row of holes 26 will be presented in turn.
Each of the aforementioned screens is formed in the case of Figure 9, by the end 10 'of a lever 10 pivotally mounted on-un.axe 12, ¯and combined with a
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independent control described later in detail. On this axis 12 can also pivot the frame or housing 4 "carrying the grid 4 'and an arm 28, pivotally mounted on a fixed point 29. It is understood that this will be possible by acting by an appropriate mechanism, on the housing 4 "to move it to bring one or the other of these rows of holes in front of the needles. On the other hand, by means of the lever 28, it is possible to advance said casing 4 "to push the needles.
In addition, the independent control of each lever 10 will allow each time to bring the said levers into the positions which they must occupy in front of the rows of holes, positions corresponding to the drawing obtained.
Under these conditions, by advancing the grid 4 'to the first and second beat, we will be able at each of these times, to have a certain quantity of needles which will be put into action, and others which will not be.
To obtain a drawing on the machine, it will suffice to close the holes 27 of the upper row as the first step, holes which correspond to the background of the drawing to be reproduced. When the lower row 26 of holes is presented at the second time, all the needles which have been activated by the upper row of closed holes will not be at this time and, on the contrary, all those which have not been activated. will now be since the ends 4 'forming a screen, placed behind this row, will not have moved. At this second step, the outline of the drawing will be made.
The levers 10 will be actuated, for example, as follows:
On a sheet of metal 16, we trace the drawing 16 'that we want to reproduce, using a paint
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insulation, this sheet 16 is allowed to dry and is wound up on a cylinder 17 which can be driven in rotation by any suitable means. On this cylinder, one places on the same line as many wipers 15 good conductors of electricity, but isolated from each other, as there are needles on the knitting machine. Each lever 10 is combined with an electromagnet 13 connected to a current source 30, in the circuit of which the wipers 15 and the metal sheet 16 are inserted.
It can therefore be seen that the rotating cylinder 17 being stopped following each row of stitches contained in the fabric to be obtained, if the electrical circuit is closed by an appropriate means, the rubbers applied to each part of the metal sheet which is not covered of insulating paint, will operate their electromagnet and, consequently, the twelve levers 10 forming a screen, will be placed in front of their corresponding holes.
On the contrary, all the rubbers applied to the painted parts of the metal sheet, not letting the current pass, the corresponding electromagnets will not be activated and their levers will remain stationary.
It is obvious that the reverse arrangement could be provided, that is to say that the line of the drawing to be reproduced instead of being insulating could be metallized; the support of this trace being in this case, in insulating material. for example.
The operation would be similar to that which has just been explained.
Of course the forms of execution that we
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a shown in the drawings and described in this specification are in no way limiting and may receive any desirable constructive modifications, without going beyond the scope of the invention.