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" Dispositif destiné à faciliter le transbordement, le chargement et le déchargement des sections de wagon mobiles, dans le transport combiné des marchandises par chemin de fer et automobiles ".
La présente invention a pour objet des perfectionne- ments au système de transport de marchandises effectué par service combiné de chemin de fer et automobiles, dans lequel il est fait usage de sections de wagon mobiles qui sont chargées au domicile de l'expéditeur sur un camion automobile, transportées par celui-ci aux gares de départ et, là, trans- férées sur la plate-forme d'un wagon de chemin de fer, pour .être ensuite, à la gare d'arrivée, transbordées sur un autre
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camion automobile qui le transporte au domicile du desti- nataire.
L'invention est relative notamment à des perfec- tionnements aux systèmes de transport ci-dessus indiqués dans lesquels les sections de wagon sont transférées de la plate-forme du wagon de chemin de fer au quai de chargement, ou directement sur le camion automobile, et, inversement, du camion automobile au quai de chargement ou au wagon de chemin de fer, et encore du quai de chargement au wagon ou au camion, soit en faisant usage de grues par lesquelles les sections de wagon sont soulevées de la position qu'elles doivent occuper, soit en employant des wagonnets transbor- deurs qui sont introduits sous le fond des caisses, les soulèvent légèrement au-dessus du sol, puis les transportent à l'endroit voulu où elles sont de nouveau abaissées jusqu'à les poser par terre, après quoi le wagonnet est enlevé pour être employé à de nouvelles opérations semblables.
Aussi bien quand on emploie les wagonnets trans- bordeurs que - et à plus forte raison - quand on fait usage de grues, il peut se faire que, pour la prise et la livrai- son au domicile des particuliers, on ne dispose pas d'une grue, ou on manque de wagonnets disponibles; le maniement des sections de wagon qui sont lourdes et volumineuses, est alors long et difficile.
La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients grâce à une construction particulière des wagons de chemin de fer à sections mobiles, des camions automobiles employés en combinaison avec eux, et éventuel- lement aussi, des quais de chargement des gares de chemin
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de fer et des installations des particuliers qui se servent fréquemment de ce service, de manière que le transbordement, le chargement et le déchargement de la section de wagon soient toujours rapides et faciles, même dans le cas où l'on ne dispose pas d'une grue ou d'un wagonnet de transbordement.
En outre, le dispositif est tel qu'il n'entrave en aucune façon l'usage régulier de la grue ou du wagonnet quand on dispose de ceux-ci.
Pour arriver à ce résultat, on dispose en substance, tant sur la plate-forme du wagon de marchandises à sections mobiles, que sur la plate-forme du camion automobile et, éventuellement, sur les quais de chargement des chemins de fer et des particuliers, des rouleaux tournants sur lesquels peuvent s'appuyer et glisser les bords inférieurs des faces latérales des sections mobiles de wagons, dans l'hypothèse où elles sont construites de la façon exposée, par exemple, dans les brevets N 326048 du 15 mai 1925 et NO.353499 du 13 août 1928, tous deux au nom des présents demandeurs.
En outre, ces rouleaux, au lieu d'avoir une longueur égale à toute la largeur du wagon, sont, de préférence, limités à l'épaisseur d'une paroi latérale, de sorte qu'il existe, pour chaque section, deux séries de rouleaux, une par paroi, et, entre ces deux rangées de rouleaux d'appui, la plate-forme du wagon et du camion et la surface du quai de chargement restent lisses et unies, de manière qu'on puisse employer sans difficulté un wagonnet transbordeur suivant le brevet N .326048. quand on en dispose.
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D'autre part, quand les sections de wagon sont portées sur le wagon de chemin de fer ou sur le camion automobile à l'aide des chemins à rouleaux suivant la pré- sente invention, on peut les faire passer sur le quai de chargement et les déplacer sur celui-ci, moyennant un wagonnet transbordeur simplifié qui ne doit pas être muni d'une plate-forme élévatrice, mais qui est pourvu de chemins à rouleaux analogues à ceux qui ont été mentionnés ci-dessus pour le wagon et le camion.
Dans les dessins ci-joints qui montrent schématique- ment une forme d'exécution ptatique de la présente invention:
La fig. 1 montre en plan un quai de chargement ayant d'un côté un wagon à sections mobiles, dont on ne voit qu'une partie, quelques-unes des sections étant déjà supposées enle- vées, et de l'autre côté un camion automobile attendant de recevoir une des sections..
La fig. 2 montre en élévation de côté un camion automobile portant une section de wagon qui doit être déchar- gée sur le sol en un endroit dépourvu de quai de chargement.
La fig. 3 montre en coupe transversale et à plus grande échelle un détail de l'appui de la section de wagon sur les rouleaux.
La fig. 4 montre en coupe longitudinale médiane un couloir avec les rouleaux d'appui.
La fig. 5 est un détail du dispositif employé pour bloquer les rouleaux pendant le voyage.
Les figures 6 et 7 sont respectivement une vue en plan et une vue en élévation de côté du wagonnet transbor- deur simplifié avec chemins à rouleaux.
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La fig. 8 est une coupe transversale de ce wagonnet suivant la ligne AB des figures 6 et 7.
Dans toutes les figures des dessins, les mêmes chiffres de références sont employés pour indiquer des par- ties correspondantes.
Comme on le voit par le dessin, sur le wagon 1, à la place que doit occuper chacune des sections mobiles 2, sont aménagées deux rainures dans lesquelles sont logées des poutrelles en U 3 portant un certain nombre de rouleaux 4, sur lesquels peuvent venir reposer par leur bord inférieur 5 les deux faces latérales de la section de wagon dont le fond 6 est maintenu soulevé au-dessus de la plate-forme 7 du wagon.
Dans chaque rainure, les rouleaux doivent, comme le montre le dessin, être au moins au nombre de quatre, et cela pour la même raison pour laquelle doivent être munis de soutiens disposés suivant quatre axes au moins les caisses ou wagonnets suivant le brevet N .317897, afin d'éviter que la caisse ne trébuche quand les soutiens sont défilés.
Les essieux des rouleaux sont montés sur des cous- sinets à billes, ou bien les essieux sont fixes et les rou- leaux sont creux et tournent sur eux en s'y appuyant au moyen de coussinets à billes. La longueur des rouleaux 4 est légèrement plus grande que l'épaisseur des faces qu'ils doivent recevoir, et en outre, les rouleaux eux-mêmes sont pourvus de rebords saillants, de préférence ayant la forme conique, afin de servir de guide aux faces. Quand les rou- leaux sont montés sur des axes fixes, il convient aussi qu'on leur permette une certaine liberté de course longitudinale dans les deux sens pour s'adapter plus facilement à recevoir et à guider les faces des sections qui reposent sur eux.
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Comme on peut facilement enlever la poutrelle 3 de la rainure dans laquelle elle est enchâssée, elle peut être rapidement extraite et remplacée par une autre portant de nouveaux rouleaux quand l'un de ceux-ci a besoin d'être réparé.
Les portions de la plate-forme du wagon comprises entre les rainures munies de rouleaux sont planes; de la sorte, les wagonnets de transbordement à plate-forme éléva- trice peuvent librement s'y mouvoir quand on en fait usage pour le transbordement et le déchargement des sections; dans ce but, la plate-forme du wagon est pourvue de bandes métal- liques 8, placées entre les rainures 3. pour le roulement des roues du wagonnet à plate-forme élévatrice, comme il est exposé dans le brevet N .353.499. Du reste, à l'exception de ce qui concerne les rainures avec les rouleaux d'appui, le wagon peut être identique en toutes ses parties à celui qui a fait l'objet de ce brevet.
Pendant le voyage, bien que les sections soient maintenues en place pour les flancs du wagon, il convient de s'opposer à leur déplacement en sens transversal par rapport au wagon même, quand, par exemple, celui-ci prend une courbe.
Ce résultat peut être obtenu de plusieurs manières, par exem- ple, en immobilisant les deux rouleaux situés aux extrémités de chaque couloir, grâce au dispositif montré par la fig.5.
Sur une des faces latérales de chaque rouleau extrême est appliquée une roue à dents ou à encoches 9, sur laquelle s'appuie un cliquet 10 pressé par un ressort 11.
Tous les cliquets d'un des côtés du wagon sont libres sur un arbre commun 17 qui peut être manoeuvré d'une des deux extrémités du wagon en prenant à déclic deux positions,
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dans l'une desquelles les rouleaux sont libres, pour le chargement et le déchargement, tandis que dans l'autre ils sont bloqués pour le voyage.
Comme il peut arriver qu'un ou plusieurs rouleaux ne se trouvent pas dans la position voulue pour que le cliquet 10 puisse tomber dans l'une des encoches de la roue 9, les cliquets sont montés de manière à tourner fou sur l'arbre 12, et ils sont entraînés par deux dents 14' et 14" qui s'appuient, l'une et l'autre, contre deux appendices 13' et 13" du cliquet, un certain jeu restant libre, par exemple entre 13' et 14', afin de permettre au cliquet de rester soulevé s'il rencontre une dent de la roue 9, sans empêcher pour cela la rotation complète de l'arbre 12. Quand, ensuite, la section qui se trouve au-dessus du rouleau 4 non bloqué subit un léger déplacement correspondant à la largeur d'une dent, le cli- quet 10, poussé par le ressort 11, tombe dans l'encoche correspondante et bloque le rouleau.
Plus simplement, les sections peuvent être fixées en se servant d'anneaux ou de crochets attachés à la plate- forme du wagon et d'anneaux ou de crochets montés sur les sections elles-mêmes et de chaînes avec tendeurs à crochets et à anneaux, comme cela se pratique déjà pour fixer les wagons de chemins de fer sur les ferry-boats pendant le voyage.
A la fin du voyage, après avoir libéré les sections de; ces attaches, ou dégagé les rouleaux, et après avoir abaissé la paroi latérale du wagon du côté du quai de chargement, on pousse la section et celle-ci roule sur les rouleaux et passe sur le quai de chargement, où peuvent se trouver à poste fixe des chemins à rouleaux correspondants
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aux chemins à rouleaux du wagon; mais, plus simplement, on peut disposer des chemins à rouleaux mobiles sur lesquels la section vient reposer avec d'autant plus de facilité que la hauteur du quai qui sert au déchargement est quelque peut inférieure à celle de la plate-forme du wagon quand les sec- tions y sont posées.
Réciproquement, de l'autre côté, les choses sont disposées de façon que le quai de chargement soit légèrement plus élevé que la plate-forme du camion automobile non chargé.
La plate-forme du camion automobile, disposé dans 1' exemple représenté par le dessin pour recevoir une seule section, porte deux rainures 3 garnies de rouleaux 4, dispo- sées d' une façon identique à celles du wagon de chemin de fer pour recevoir une section et séparées par une surface plane pour permettre d'y amener le wagonnet transbordeur à plate-forme élévatrice quand on en dispose, et dans ce but la plate-forme 35 du camion automobile est munie de bandes métalliques 8 pour faciliter le roulement des roues du wagonnet.
La plate-forme et les faces latérales du camion automobile portent des crochets ou des anneaux pour les attaches servant à fixer, pendant le transport, la section du wagon qui est, en outre, assurée contre les chutes en barrant par derrière l'ouverture par laquelle elle est entrée et en bloquant les rouleaux d'appui au moyen du dis- positif montré sur la fig. 5. En outre, pour faciliter 1' entrée et la sortie de la section, les parois latérales 16 du camion automobile portent, à l'intérieur, des rouleaux verticaux qui, pendant le chargement et le déchargement, guident la section dans son mouvement.
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Il faut remarquer que, quand le wagon de chemin de fer, comme le camion automobile, sont munis des rouleaux d' appui et de glissement, tels qu'ils sont décrits ci-dessus, pour le transbordement de la section de wagon sur le quai de chargement, du wagon de chemin de fer au camion automo- bile et viceversa; on peut faire usage d'un wagonnet trans- bordeur simplifié qui ne demande pas nécessairement à être pourvu d'une plate-forme élévatrice, mais doit avoir simple- ment, lui aussi, deux rainures & rouleaux d'appui disposées d'une manière identique à celle du wagon de chemin de fer et du camion automobile.
Une forme d'exécution de ce wagonnet,que l'on voit sur le quai de chargement de la fig. 1, est représentée à une plus grande échelle et avec plus de détails dans les figures 6, 7 et 8.
Comme on le voit sur ces figures, les faces latérales du wagonnet sont simplement constituées par les poutres 3 en U qui portent les rouleaux d'appui 4. Ces longerons sont réunis..entre eux par deux ou plusieurs tra- verses 17 qui complètent le châssis, et celui-ci repose sur le sol, au moyen de deux rouleaux ou galets arrières 19 à jante très large portés par l'essieu arrière 18, et au moyen de deux rouleaux ou galets avant 20, tous deux orien- tables et portés par un pont 20 qui relie, lui aussi, les deux longerons et auquel est articulé le timon 22.
Les galets 20 étant excentriques par rapport à leurs pivots de rotation 23, sont montés dans des étriers 24, qui, au moyen de billes de butée 25 transmettent la pression aux @ -
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couronnes 26 appliquées au pont 21 et sur lesquelles roulent les billes 25.
La hauteur des galets 19 et du pont 21 est telle qu'ils peuvent passer sous le fond 6 de la section de wagon quand celle-ci vient se placer sur le wagonnet en glissant par les bords 5 de ses faces latérales sur les rouleaux 4 du wagonnet.
Bien que, dans l'exemple montré sur le dessin, le wagonnet paraisse muni de deux roues orientables seulement, il est cependant clair que les deux roues arrière pourraient, elles aussi, être rendues orientables et, en outre, qu'au lieu de n'avoir que quatre roues, le wagonnet pourrait en avoir aussi six ou huit, toutes ou seulement en parties orientables, en reproduisant identiquement, en cela, la disposition du wagonnet à plate-forme élévatrice décrit dans le brevet N . 326048.
La plate-forme 15 du camion automobile est du type basculant, articulée à charnière à une de ses extrémités ou, mieux, montée en équilibre sur un axe médian 28, de manière que, en agissant sur une vis de soulèvement 29, on puisse donner à la plate-forme l'inclination désirée, vers l'avant du camion pour charger la section de wagon et vers l'arrière pour la décharger.
La vis de soulèvement 25 peut être unique et dispo- sée dans le plan médian, ou bien il peut y en avoir deux disposées aux deux cotés. Elles peuvent être manoeuvrées à la main ou au moyen du moteur même du camion.
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Quand, au point de déchargement, ou de chargement, il n'y a pas de quai, on doit faire glisser la section jus- qu'à terre, ou, de terr,, on doit la hisser sur la plate- forme. cette opération sert un plan incliné de glissement 30, muni lui aussi de deux couloirs ayant chacun sa série de rouleaux 4, comme la. plate-forme du camion au bord postérieur duquel il est accroché.
A l'extrémité par laquelle il touche terre, le plan incliné se termine par deux parties de raccord 31 recour- bées pour faciliter le passage de la section sur des rou- leaux mobiles de support.
Le qua.i de chargement et de déchargement peut, pour plus de simplicité, être réduit aux deux seules poutres latérales en U à rouleaux d'appui. Les extrémitésrecourbées inférieures doivent, en tout cas, être disposées de manière à permettre le passage facile de la section de wagon sur le wagonnet à rouleaux quand on dispose de cclui-ci pour la transporter.
Pour la descente et la montée de la section de wagon, on fait usage d'un palan 32, à la poulie mobile duquel la section est reliée en l'attachant par les anneaux dont elle est expressément pourvue.
Le palan peut être actionné de façon convenable au moyen du moteur même du camion-automobile.
Les opérations de cha.rgement et l'expédition sont les inverses de celles qui viennent d'être décrites pour le déchargement et la livraison,, en tenant compte du fait que, dans ce ca.s, les choses sont disposées de façon que la plate- forme du camion automobile soit légèrement plus élevée que le quai de chargement et inclinée vers lui et que le quai de @
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chargement soit à son tour légèrement plus élevé que la plate-forme du wagon de chemin de fer non chargé.
Naturellement, tout ce qui a été dit pour le passage des sections de wagon du camion automobile au quai de charge- ment et vice versa, s'applique également au passage du camion- automobile au wagon de chemin de fer et vice versa, quand ce passage se fait directement sans quai de chargement interposé.
Il faudra. aussi, dans ce cas, pour faciliter le passage, avoir soin que la section passe d'un plan plus élevé à un plan moins élevée en donnant, au moment opportun, une inclinaison convenable à la plate-forme du camion automobile. Le mou- vement s'effectue, ainsi, toujours en descente, avec une grande facilité et sans grands efforts.
Les mêmes considérations s'appliquent évidemment aussi au cas du passage de la section de wagon d'un wagon à un autre wagon placé à côté,comme il le faudrait, par exem- ple, sur un parcours qui se fait sur des lignes ayant des sections différentes. Il suffit, dans ce cas, de.rapprocher suffisamment les deux voies en réglant leur hauteur de ma- nière à tenir également compte des hauteurs des plates- formes des deux types de wagons entre lesquels s'effectue le transbordement.
Il est, en outre, entendu qu'il convient que les wagons de chemins de fer, comme les quais de chargement, aient des arêtes émoussées, dans le but de rendre facile le passage des sections de wagon et des wagonnets, sans recourir à l'emploi de ponceaux de liaison entre le quai de charge- ment et les wagons de chemin de fer ou les camions automobiles.