<Desc/Clms Page number 1>
Procédé pour refroidir le bouilleur-'absorbeur de machines fri- gorifiques à absorption, à fonctionnement périodique.
Un refroidissement convenable du bouilleur-absoroeur de ma- chines frigorifiques à ab sorptLon, à fonctionnement périodique, est très difficile car pendant la période d'ébullition ou d'ex- pulsion le refroidissement doit être interrompu, les quantités de c#aleur à évacuer pendant la période de refroidissement va- rient très fortement et les températures de l'hbsorbeur doi- vent être aussi basses que possible, Le refroidissement per- mettant la meilleure adaptation est celui' par l' eau courante de distribution,
à cause des températures basses situées en-des- sous de la température de l'air et de la grade capacité d'ab-
<Desc/Clms Page number 2>
sorption de chaleur, réglable par la quantité d'écoulement, dans des limites déterminées de température, L'eau de distri- bution n'est toutefois pas disponible partout et nécessite un mécanisme automatique compliqué, pour le changement de connexion ce qui provoque des déranganents fréquents.
On a pour cette raison déjà proposé de refroidir l'absorbeur au moyen d'air en l'entourant par exemple d'une cheminée et en formant le tuyau de départ pendant la période de chamffage. par suite de/ la chaleur spécifique minime de l'air etde sa mauvaise conduc- tibilité thermique, l'effet du refroidissement est très minime, c'est à dire que le refroidissement se fait trop lentement, la! différence de température entre l'air absorbant la chaleur et la paroi de récipient cédant la chaleur est trop grande, de sorte qu'on ne peut réaliser un fonctionnement économique.
On peut augmenter l'effet en déplaçant l'air au moyen de ventila- teurs le long des surfaces d' échange, mais on introduit alors dans l'opération de nouvelles sources de dérangements* L'in- convénient de la minime capacité d'adaptation de ce refroidis. sèment direct par l'air par rapport à l'évacuation de quan- tités de chaleur variant fortement.
La présente invention a pour objet un refroidissement in- direct par l'air qui est à peu près équivalent au refroidisse- ment par l'eau. de distribution. Le procédé consiste en ce qu' on intercale extérieurement dans le fonctionnement de la machi- ne à absorption un second fluide réfrigérant qui a le bouilleur absorbeur de la machine frigorifique à absorption comme évapo- rateur et est condensé dans un condenseur spécial, la chaleur de condensation étant cédée à l'air. Le condenseur et l'évapo- rateur du dispositif de refroidissement sont en communication ouverte, de sorte que la pression de vaporisation et la pres- sion de condensation sont égales et pour cette raison le cy- cle s'opère automatiquement sans dépense de travail.
Le procé- dé est en outre complèté en ce sens que le condenseur est par
<Desc/Clms Page number 3>
exemple placé dan s un récipient à eau de grande capacité d'ab- sorption de chaleur, ce qui permet d'obtenir une grande possi- bilité d' adaptation à l'évacuation de quantités de chaleur fortement variables, avec les dimensions les plus petites de la surface extérieure du condenseur, pendant la période d' ébulli.. tion, l'arrivée de l'agent réfrigérant au dispositif de refroi- dissement du bouilleur-absorbeur est interrompue.
La fig. 1 montre un exemple de réalisation. On a désigne par 1 le bouilleur-absorbeur de la machine frigorifique et par 2-8 le dispositif de refroidissement dans lequel 3 est l'éva- proateur, 3 la conduite de vapeur vers le condenseur, 4 le ser- pentin du condenseur, 5 le récipient à eau, 6 un récipient d'ap. provisionnement pour l'agent de refroidissement et 7 un organe d'obturation dans la conduite d'amenée de liquide 8,
Au commencement de la période de chauffage, 1' accès de li- quide dans l'évaporateur 2 est interrompu par la soupape 7 de sorte qu'il ne se produit plus de refroidissement du bouilleur.
Après la fin de la période de chauffage, la soupape 7 est ou- verte, de sorte que le liquide de refroidissement entre de nou- veau dans l'évaporateur 2 et se vaporise en absorbant la cha- leur de vaporisation du bouilleur-absorbeur Les vapeurs s'é coulent par le tuyau 3 au condenseur et se liquéfient en cédant la chaleur de condensation à Il Eau, Le condensât r, vient alors dans le récipient d'approvisionnement 6 et rentre par la sou- pape dans le nouveau cycle. Si l'on emploie par exemple un li- quide qui bout à 30 C. et à environ 1 atm.
de pression, il est évident quejusqu'au refroidissement del'absorbeur d'envi- ron 130 à environ 50 2 le refroidissement de l'absorbeur se fait beaucoup plus rapidement par suite de l'énorme élimination de c haleur lors de la vaporisation qu'avec un refroidissement par eau, un inconvénient consiste toutefois en ce que cette chaleur évacuée par l'absorbeur a servi actuellement à l'échauf fement de l'eau du condenseur de sorte que la températurede
<Desc/Clms Page number 4>
celle-ci se trouve de 10 environ au-dessus de la température de l'air, avec les quantités d'eau pratiquement utilisables.Com.
me du réservoir d'eau la chaleur n'est évacuée que lentement vers l' air, cette température mentionnée est la limite inférieur re du refroidissement, quoiqu'elle se trouve selement à envi- ron 10 en¯dessous de la température pouvant être atteinte avec le refroidissement par air et environ 10 au-dessus de la température pouvant etre atteinte par le refroidissement par eau,le procédé doit être considéré comme équivalent au refroid dissement par eau vu que le refroidissement rapide de la tem- pérature finale du bouilleur jusqu'à la températureéconomique de l'absorbeur est déterminante pour un bon effet de refroidis- sement.
pour abaisser encore davantage la limite inférieure de refroidissement, on peut apporter des amélioration$. on pourrait par exemple disposer un condenseur préalable à refroidissement par l'air pour l'évacuation de la chaleur de surchauffage ainsi qu'un refroidisseur postérieur refroidi par l'eau directement, pour refroidir davantage le condensât liquéfié, cette forme de réalisation est représentée à la fige 2 dans laquelle 9 est le refroidisseur préalable pour l'évacuation de la chaleur de sur.. chauffage et 10 est le refroidisseur postérieur.
On pourrait obtenir encore une amélioration par le fait que l'on augmente fortement la surface du récipient du condenseur par des nervu- res ou par une forme ondulée de la paroi de la tôle pour que vers la fin de l'opération, lorsque la plus forte concentration de la solution dans le bouilleur-absorbeur demande des tempéra- 'Cures plus basses, la limite inférieure de refroidissement, tionnée plus haut puisse être dépassée vers le bas,
La commande de la soupape '7 sera adaptée avantageusement aussi à la commande prévue pour la source de chaleur. 'La fig.3 montre par exemple une commande de la, soupape pour le fonc- tionnement électrique.
on a désigné par il la boite de soupape
<Desc/Clms Page number 5>
par 12 la tige de soupape avec le cône, par 13 une membrane pour l'étanchéité par rapport à l'atmosphère et par 14 un ai¯ mant de levée pour l'astionnement de la tige de soupape. La bobine de l'aimant de levée est intercalée dans le circuit de chauffage et ne nécessite aucune commande spéciale.
Revendications.
@ 1/ procédé pour refroidir le bouilleur-absorbeur de machines frigorifiques périodiques à absorption, caractérisé en ce que le refroidissement se fait par un agent réfrigérant (lui a le bouilleur-absorbeur comme évaporateur et par courte entre ce dernier et un condenseur spécial à refroidissement par air,un circuit fenné qui est interrompu lors de la période de chauf- fage par un organe d'obturation situé dans la conduite d'ame- née à l'évaporateur.