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APP.A1mIIL DE ##'TFIOATION DIRECTE DES VINS 1 PRODUISANT UNE DOUBLÉ C g 1 C N PAR \ .qO EFJJ:[JJT DE. .VàEimS m.COOLIQ#S.: :
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Le but ye'oheyche dans la présente invention cal1site à obtenir de l'alcool d'un très haut degré (environ 97 degrés G.L.) et d'une qualité extraneutre, tout en partant directement des vins fermentés et en ne , dépensant' qu'une'quantité de vapeur extrèmenent réduite - par rapport aux modèles existants.
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E'ins.ta.llati.oa (.,figure l) s.e..@omp@se-'âe colonnes %n plateaulr, avec leurs satellites hab'i'tuel-s:- la première à. gauche épure et distille les Tins: ''la, séconde rectifie les flogmes apurés la troisième,
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recevant l'alcool pasteurise, de première reeti#*ieation, en fait une deuxième rectification.,.
MM' représente la -colonne à distiller surmontée
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cie ,la..c0l cmne' d '. épura.'t"± on: dEîs'" V:(J'.J.S 9', OEl:re;"c!' bat-elle- même surmontée de tronçons de concentration des têtes A'.
Un condenseur-réfrigérant N fournit les reflux à cette colonne A' et donne en même temps issue, par une éprouvette non-figurée, à une proportion déterminée de produits de t@te concentrés..
Le vin qu'il s'agit de distiller est tout d'abord
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échauffé dans un chaurfaevin 0, lequel surmonte la reitz
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ficatrice primaire BB'.
De la, le vin est porté à une température plus élevée encore dans le tubulaire Q, avant d'entrer dans l'épurateur des vins M'.
Le chauffeur % reçoit encore comme source de cha- leur une partie du flegme en vapeur provenant du vin épuré, vapeur qui sort en 11 de la colonne MM'.
La majeure partie de la vapeur de flegme est envoyée dans un tubulaire K placé à la base de la rectifi- catri ce finale C.
La vepeur de flegme, entrant par la soupape 12 dans le chauffeur K se condense en produisant un flegme liquide épuré, puisque la vapeur provient d'un vin pré- alablement épuré en M'. Ce flegme épuré liquide sort par un séparateur k et remonte dans la rectificatrice BB' grâce à un émulseur à vapeur P.
La rectificatrice primaire BB' est également alimentée (tuyau 14-14) par une autre portion de flegme épuré liquide, provenant delà condensation qui s'est opérée dans le surchauffeur. Q.
On voit que, dans ces conditions-là, la rectifica- tri ce BB' ne reçoit plus du tout de vapeur directedes vins, mais uniquement la totalité des flegmes épurés liquides, comme s'il s'agissait d'une rectification continue de, flegmes et non pas d'une rectification directe des vins, condition particulièrement favorable pour qu'elle puisse fournir un alcool pasteurisé déjà très pur.
Cet alcool pasteurisé sort par l'un des robinets S et redescend par un tuyau-siphon à peu près à mi-hauteur de la colonne de rectification.finale C.
La rectificatrice primaire BB' ne recevant pas du tout de vapeur directe des vins, il faut la chauffer à sa base par de la vapeur d'eau, vapeur vive ou vapeur
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d'Échappement injectée dans le soubassement de BB' par l'intermédiaire d'un barboteur.
A la rectificatrice primaire BB' sont faites, comme 'd'usage. des extractions d'huiles de fuse] marquant environ 40 à 45 et. d'impuretés isobutyliques titrant envi$ion 85 à 90 ,
Si l'on considère maintenant la colonne de recti- fication finale C, l'on voit qu'elle est alimentée exclu- sivement par un alcool pasteurisé déjà extra=fin et marquent de 96 à 96 5.
La colonne finale a pour objet de porter cet alcool à un degré encore plus élevé compris entre 96 5 et 97 , ce qui procure un affinage complémentaire très efficace par un nouveau fractionnement de produits de tête (par pasteurisation) et de produits de queue (par extraction) à la base de la colonne.
Il n'y a plus du tout de zone d'huiles con- centrées dans cette colonne finale C, et grâce à cette circonstance. l'alcool pasteurisé obtenu par extraction en S' peut être, à tous les points d vue, d'une pureté remarquable. '
Les traces d'impuretés de queue, éthers ou autres, qui pouvaient subsister dans le pasteurisé primaire qui alimente C, sont, par le fait de l'action des reflux dans lesplateaux de C, refoulées dans le soubassement de cette rectificatrice.
L'alcool résiduaire du bas de C titre dans les environs de 90 à 92 , et comme son point d'ébullition effectif est d'environ 82 centigrades, il est mis en ébullition dans le tubulaire X par les vapeurs de flegme épuré venant de la colonne M, vapeurs qui ont à peu près 96/97 de température effective.
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L'opération d'ensemble fournit définitivement en S'un al cool qui a subi 3 épurations successives au point de vue des produits de tête (première épuration en A', Sème et 3ème épurations par pasteurisation en BB' et en C) et deux épurations au point de vue des produits de queue (rectification primaire BB' et. rectification finale C). L'opération est pourtant économique comme vapeur par le fait que la rectification finale est chauffée exclu- sivement par la vapeur du flegme épuré, donc gratuitement.
Il n'y a que deux colonnes' sur les trois qui soient chauffées par de la vapeur des générateurs, la' colonne d'épuisement du vin et la rectificatrice primaire BB'. Toutefois si les vins que l'on distille sont à bas degré, il restera un excès de vapeur de flegmes qu'on utilisera dans la primaire BB', par le, tuyau en pointillé 15-16.
L'alcool résiduaire à environ 90/92 qui est dans le soubassement et dans le chauffeur K de la recti- ficatrice finale C, a recueilli toutes les traces de produits de queue qui pouvaient encore subsister dans le pasteurisé de BB'. Ce résidu passe de lui-même dans la rectificatrice primaire BB' par le tuyau 1-2.
On peut simplifier l'ensemble schématique de l'appareil et cette simplification se comprendra elle- même sans qu'il soit utile de donner une nouvelle figure .
Elle consiste à supprimer totalement l'épurateur préalabledes vins M'A' ainsi que son condenseur N. Il ne restera pour le travail du vin que la colonne d'épuisement M.
Les vapeurs qui s'en dégareront continueront à se rendre en partie dans le surchauffeur Q. et le reste dans le chauffeur K de la rectificatrice finale C.
Ce qui résultera des suppressions opérées c'est que la rectificatrice primaire BB' aura seule la mission de chasser, comme non-pasteurisé, tous les produits de
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1. tête, et pour que cette expulsion soit suffisante on consacrera donc deux ou trois plateaux'de plus à la pasteurisation.
En somme, cet appareil très simplifié, 6. il n'y aura plus que deux purifications successives des produits de tête, par les deux pasteurisations de BB' et de C, tandis que dans la figure 1 il y avait troi's épurations..Naturellement la pureté finale de l'alcool soutiré en S' sera un peu moins parfaite,
10. Nais ce sera encore un alcool très marchand.
Dans l'un comme dans l'autre cas, la rectifi- catrice finale C peut, si on le désire, fonctionner sous vide, conformément au procédé breveté par la
Société demanderesse (brevet ? 585.981 du 17 Novembre
15. 1923).La rectification sous vide fournit un alcool aux environs de 99 . et l'on sait que,plus le degré alcoolique est élevé, plus parfaite est la purification de l'alcool (Voir figure 2).
De plus, l'alcool à 99 est très avantageux
20. pour les besoins de la parfumerie et également pour dissoudre les laques et celluloses diverses.
Cet alcool déshydraté, d'une valeur commerciale supérieure à l'alcool à 96 , sera obtenu sans plus de frais.et sans plus de complication que l'alcool à 95
25. (sauf l'addition d'une pompe à vide et de pompes pour extradée les liquides raffinés ou réeiduaires.) 'On peut même obtenir l'alcool deshydraté avec une dépense de vapeur inférieure à celle qu'exige l'alcool à 96/97 de la figure 1.
20. Pour cela., au lieu d'énmoyer. soit totalement, soit partiellement,la vapeur de vin épuré dans le chauffeur K de la rectificatrice finale, on l'enverra au contraire en totalité dans la rectificatrice primaire 5. 360097
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par le tuyau lia-16a (voir la figure 2).
La rectificatrice finale C continuera à être chauffée à double effet, mais par une source plus écono- mique, et cela grâce au vide qui fait que le bas de cette rectificatrice a désormais un point d'ébullition qui n'atteint pas 45 centigrades.
Rien n'empêche alors d'y employer, non plus une vapeur semi-alcoolique ayant une température de 96 à 97 degrés, mais une vapeur d'alcool à 96 , bouillant normale- ment à 79 centigrades, telle que'celle qui se dégage du haut de la rectificatrice primaire BB'.
Dans ce but, la pompe P, chargée d'extraire le liquide résiduaire de la rectificatrice finale C par le tuyau 7-7, refoule cet alcool (titrant de 70 à 80 ) par le tuyau 8-8 jusque dans le condenseur 0 qui surmonte la rectificatrice primaire BB'. C'est ce liquide à 45 centi- grades qui va servir à opérer la condensation des vapeurs de la rectificatrice primaire.
Réciproquement, l'alcool résiduaire y est remis en vapeur et cette vapeur, redescendant par le tuyau 9-10 retourne à la base de la rectificatrice finale C pour assurer son bon fonctionnement.
Il reste à opérer une extraction partielle de l'alcool résiduaire de C pour le faire rentrer dans la rectificatrice primaire BB' afin de donner exutoire à l'impureté qu'elle contient.
Point n'est besoin pour cela d'une seconde pompe; l'entrée du refoulement de la pompe P, dans le bas du condenseur-bouilleur 0, l'on placera une soupape de rûreté V munie d'un contrepoids assez léger, dans le but que, malgré le vide qui existe dans les tubes de 0, il subsiste dans le haut du tuyau 8 une pression presqu'égale à la pression atmosphérique.
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Ceci réalise, on peut mettre en 4 une tubulure sur le tuyau 8-8, avec un robinet de réglage Y, afin qu'une partie de l'alcool résiduaire vienne passer dans l'éprouvette X où l'on en contrôle le volume. De l'éprouvette X l'alcool redescend par le tuyau-siphon
5-6 pour pénétrer dans la rectificatrice primaire BB'.
Une deuxième extraction, comme alcool non pasteurisé, est prélevée en tête de la rectificatrice secondaire, et ramenée elle aussi à la rectificatrice primaire, par les moyens connus, et non indiqués sur le dessin.
Ainsi combiné, le double effet de la chaleur des vapeurs alcooliques, qui fait la base de la pré- sente invention, rend l'obtention de l'alcool des- hydraté encore plus économique comme dépense défi- nitive de vapeur que celle de l'alcool rectifié or- dinaire à 96-97 degrés, tout en restant -alcool de double rectification.
Il va sans dire que l'on pourrait mettre, à la base de la rectificatrice finale, le chauffeur tu- bulaire, au lieu de le laisser en charge au-dessus de la colonne rectificatrice. Ce n'est qu'un déplacement de tuyaux.
La vapeur de la rectificatrice descendrait dans ce chauffeur tubulaire, et le liquide alcoolique à 96 qui y serait condensé serait repris par une pompe et remonté au haut de la rectificatrice, puisque c'est ce liquide qui doit constituer le reflux nécessaire à cette colonne.
Cette invention a ceci d'avantageux pour les industriels qu'il n'est pas indispensable de remplacer radicalement leurs rectificateur.s existants pour s'assurer le bénéfice de ce procédé, mais qu'au contraire, dans la plupart des cas, il sera possible
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d'annexer la rectificatrice finale, ou secondaire, à la rectificatrice primaire existante, par une trans- mutation de certains organes de l'ancien appareil.
En partant comme cela est représenté au dessin d'un rectificateur continu direct du vin, partout où il existe un appareil de ce type, il sera extrêmement simple d'y accoler la rectificatrice secondaire, ainsi que cela résulte d'un rapide examen des-dites figures.
Mais ce type direct de rectification est moins répandu que la rectification indirecte, laquelle se compose d'une colonne distillatoire préalable, dont les 'vapeurs à environ 40 Gay-Lussac sont entièrement condensées, le liquide qui en provient descendant dans un épurateur continu des flegmes, suivi lui-même d'une Rectificatrice continue finale.
.Nulle difficultépour annexer ce modèle une rectificatrice secondaire sous vide, ainsi que repré- senté sur la figure 8. L'Installation, conformément à ce modèle sous vide, peut s'ajouter à toutes les rec- tificatrices quelles qu'elles soient.
En outre par la présente invention il est encore possible et même facile de ne pas dépenser la moindre quantité supplémentaire de vapeur, et cela en mettant à profit les calories des vapeurs alcooliques à bas degré qui sortent de la colonne distillatoire.
Dans ce but, on transportera le chauffe-vin et le réfrigérant de cette colonne au haut de la nouvelle rectificatrice secondaire. C'est elle qui se chargera d'échauffer désormais le vin pour l'alimentation de la colonne.
Quant aux vapeurs de la colonne, lesquelles, sui- vant la richesse du vin, atteignent de 96 à 98 centi- grades, on les emploiera à chauffer le tubulaire placé à la base de la nouvelle rectificatrice secondaire.
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, Elles suffiront largement à produ.ire l'ébullition, car au bas de cette rectificatrice les reflux possèdent encore environ 90 et leur température d'ébullition, compte tenu de la légère pression, ne dépasse pas 82 . On a donc une chute disponible de 14 à 16 entre la vapeur chauffante et le liquide chauffé, ce qui est plus que suffisant.
L'on se retrouve dans les mêmes conditions qu'à la figure 1:- le flegme condensé dans le chauffeur K sort par un purgeur k et il va à un émulseur P qui se charge de le faire remonter. Seulement, cette fois-ci, ce n'est pas dans la'rectificatrice primaire qu'on l'envoie, parce qu'il n'est pas épuré de ses produits de tête. On le fera remonter à l'alimentation de l'Epurateur continu, d'où il passera à la rectificatrice primaire, l'alcool pasteurisé primaire allant à son tour alimenter la rectificatice secondaire.
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REVEND! CAT! ONS: -
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1. Procédé de rectification dirécte des vins ou moûts fermentés caractérisé par ce fait que les vapeurs alcoo- 20. liques brutes ou partiellement épurées provenant de la distillation du vin ou des moûts fermentés sont soumises 6Î9eJMA,)'l. à une double rectification, la deuxième rectification étant obtenue en utilisant uniquement les calories des-dites vapeurs alcooliques brutes ou partiellement épurées qui se 25. trouvent condensées à l'état de flegme liquide bouillant et alimentent la rectificatrice primaire.
II. Dans le procédé tel que revendiqué en 10 la première
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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APP.A1mIIL OF ## 'DIRECT TFIOATION OF WINES 1 PRODUCING A DOUBLE C g 1 C N BY \ .qO EFJJ: [JJT DE. .VàEimS m.COOLIQ # S .::
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The aim of the present invention is to obtain alcohol of a very high degree (about 97 degrees GL) and of an extraneutral quality, while starting directly from the fermented wines and only spending extremely low amount of steam - compared to existing models.
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E'ins.ta.llati.oa (., Figure l) s.e .. @ omp @ se-'âe columns% n plateaulr, with their usual satellites: - the first at. the left purifies and distills the Tins: '' the second rectifies the flogmes cleared the third,
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receiving pasteurized alcohol, first reeti # * ieation, makes a second rectification.,.
MM 'represents the distillation column surmounted
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cie, la..c0l cmne 'd'. pura.'t "± on: dEîs '" V: (J'.J.S 9', OEl: re; "c! 'itself topped by sections of concentration of heads A'.
A condenser-refrigerant N supplies the reflux to this column A 'and at the same time gives out, through a test tube not shown, a determined proportion of concentrated products from t @ te ..
The wine to be distilled is first of all
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heated in a chaurfaevin 0, which overcomes the reitz
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primary ficatrice BB '.
From there, the wine is brought to an even higher temperature in the tubular Q, before entering the wine purifier M '.
The driver% still receives as a source of heat a part of the vapor phlegm coming from the purified wine, vapor which leaves at 11 from the column MM '.
Most of the phlegm vapor is sent to a tubular K placed at the base of the final rectifier C.
The vapor of phlegm, entering through the valve 12 into the heater K condenses, producing a purified liquid phlegm, since the vapor comes from a wine previously purified at M '. This purified liquid phlegm comes out through a separator k and goes back into the rectifier BB 'thanks to a steam foam concentrate P.
The primary rectifier BB 'is also supplied (pipe 14-14) with another portion of purified liquid phlegm, originating from the condensation which has taken place in the superheater. Q.
We see that, under these conditions, the rectification of this BB 'no longer receives any direct vapor from the wines, but only all of the purified liquid phlegm, as if it were a continuous rectification of, phlegm and not a direct rectification of wines, a particularly favorable condition for it to be able to provide a pasteurized alcohol that is already very pure.
This pasteurized alcohol comes out through one of the taps S and goes down through a siphon pipe at about halfway up the final rectification column C.
Since the primary rectifier BB 'does not receive any direct vapor from the wines at all, it must be heated at its base with water vapor, live vapor or steam.
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Exhaust injected into the base of BB 'via a bubbler.
At the primary rectifier BB 'are made, as usual. fuse oil extractions] scoring about 40 to 45 and. isobutyl impurities grading about 85 to 90,
If we now consider the final rectification column C, we see that it is fed exclusively with pasteurized alcohol which is already extra fine and scores from 96 to 96%.
The purpose of the final column is to bring this alcohol to an even higher degree of between 96 5 and 97, which provides a very efficient complementary refining by a new fractionation of top products (by pasteurization) and bottom products (for example). extraction) at the base of the column.
There is no longer any zone of concentrated oils in this final column C, and thanks to this circumstance. the pasteurized alcohol obtained by extraction in S 'can be, from all points of view, of remarkable purity. '
The traces of tail impurities, ethers or others, which could remain in the primary pasteurized which feeds C, are, due to the action of the refluxes in the plates of C, driven back into the base of this rectifier.
The residual alcohol from the bottom of C titer in the region of 90 to 92, and since its effective boiling point is about 82 centigrade, it is boiled in the tube X by the purified phlegm vapors coming from the column M, vapors which have approximately 96/97 effective temperature.
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The overall operation definitively provides S'un cool which has undergone 3 successive purifications from the point of view of the head products (first purification in A ', Sem and 3rd purification by pasteurization in BB' and in C) and two purification from the standpoint of tail products (primary rectification BB 'and final rectification C). The operation is, however, economical as a steam in that the final rectification is heated exclusively by the steam of the purified phlegm, therefore free of charge.
There are only two columns' of the three which are heated by steam from the generators, the 'wine depletion column and the primary rectifier BB'. However if the wines which are distilled are at low degree, there will remain an excess of phlegm vapor which will be used in the primary BB ', by the dotted pipe 15-16.
The residual alcohol of about 90/92 which is in the bedrock and in the driver K of the final rectifier C, collected all the traces of tailings which could still remain in the pasteurized of BB '. This residue passes by itself into the primary rectifier BB 'through pipe 1-2.
The schematic assembly of the apparatus can be simplified and this simplification will be understood in itself without it being necessary to give a new figure.
It consists in completely eliminating the preliminary purifier of M'A 'wines as well as its N condenser. Only the M exhaustion column will remain for the work of the wine.
The vapors that will be released from it will continue to go partly to superheater Q. and the rest to driver K of final rectifier C.
What will result from the removals made is that the primary rectifier BB 'will have the sole mission of removing, as unpasteurized, all the products of
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1. head, and for this expulsion to be sufficient we will therefore devote two or three more trays to pasteurization.
In short, this very simplified apparatus, 6. there will be only two successive purifications of the head products, by the two pasteurizations of BB 'and of C, while in figure 1 there were three purifications. the final purity of the alcohol drawn off at S 'will be a little less perfect,
10. But it will still be a very commercial alcohol.
In either case, the final rectifier C can, if desired, operate under vacuum, in accordance with the process patented by
Plaintiff company (patent? 585,981 of November 17
15. 1923). Vacuum rectification produces an alcohol of around 99. and we know that, the higher the alcoholic degree, the more perfect the purification of the alcohol (see figure 2).
In addition, alcohol at 99 is very advantageous
20. for perfumery needs and also for dissolving lacquers and various celluloses.
This dehydrated alcohol, with a commercial value greater than alcohol at 96, will be obtained without more costs and without more complications than alcohol at 95
25. (except for the addition of a vacuum pump and pumps to extradite refined or waste liquids.) 'Dehydrated alcohol can even be obtained with a lower vapor expenditure than that required by 96% alcohol. / 97 in Figure 1.
20. For that., Instead of enmoyer. either totally or partially, the purified wine vapor in the driver K of the final rectifier, on the contrary it will be sent entirely to the primary rectifier 5. 360097
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through pipe 11a-16a (see figure 2).
The final rectifier C will continue to be heated with double effect, but by a more economical source, and this thanks to the vacuum which means that the bottom of this rectifier now has a boiling point which does not reach 45 centigrade.
Nothing then prevents the use of it, either a semi-alcoholic vapor having a temperature of 96 to 97 degrees, but an alcohol vapor at 96, boiling normally at 79 centigrade, such as that which emerges. from the top of the primary rectifier BB '.
For this purpose, the pump P, responsible for extracting the residual liquid from the final rectifier C through pipe 7-7, delivers this alcohol (grading from 70 to 80) through pipe 8-8 as far as the condenser 0 which overcomes the primary rectifier BB '. It is this liquid at 45 centi- grads which will be used to operate the condensation of the vapors of the primary rectifier.
Conversely, the residual alcohol is re-vaporized therein and this vapor, descending through pipe 9-10, returns to the base of the final rectifier C to ensure its proper functioning.
It remains to operate a partial extraction of the residual alcohol from C to make it enter the primary rectifier BB 'in order to provide an outlet for the impurity it contains.
There is no need for a second pump for this; the delivery inlet of pump P, in the bottom of the condenser-boiler 0, we will place a safety valve V provided with a fairly light counterweight, in order that, despite the vacuum that exists in the tubes of 0, there remains in the top of the pipe 8 a pressure almost equal to atmospheric pressure.
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This achieves, we can put in 4 a tubing on the pipe 8-8, with an adjustment valve Y, so that part of the residual alcohol comes to pass into the test tube X where the volume is checked. From test tube X the alcohol goes down through the siphon pipe
5-6 to enter the primary rectifier BB '.
A second extraction, as unpasteurized alcohol, is taken at the head of the secondary rectifier, and also returned to the primary rectifier, by known means, and not indicated in the drawing.
Thus combined, the double effect of the heat of the alcoholic vapors, which forms the basis of the present invention, makes obtaining the dehydrated alcohol even more economical as a final expenditure of vapor than that of the dehydrated alcohol. regular rectified alcohol at 96-97 degrees, while remaining a double rectification alcohol.
It goes without saying that we could put the tubular driver at the base of the final rectifier, instead of leaving it in charge above the rectifying column. It is only a displacement of pipes.
The vapor from the rectifier would descend into this tubular heater, and the alcoholic liquid at 96 which would be condensed there would be taken up by a pump and returned to the top of the rectifier, since it is this liquid which must constitute the reflux necessary for this column.
This invention has the advantage for manufacturers that it is not essential to radically replace their existing rectifiers to ensure the benefit of this process, but on the contrary, in most cases, it will be possible
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to annex the final rectifier, or secondary, to the existing primary rectifier, by a trans- mutation of certain organs of the old apparatus.
Starting as shown in the drawing of a direct continuous wine rectifier, wherever there is an apparatus of this type, it will be extremely simple to attach the secondary rectifier to it, as can be seen from a rapid examination of the- say figures.
But this direct type of rectification is less widespread than indirect rectification, which consists of a pre-distillation column, whose vapors at about 40 Gay-Lussac are fully condensed, the liquid which comes from it descending into a continuous purifier of the phlegm. , itself followed by a final Continuous Rectifier.
There is no difficulty in attaching a secondary vacuum rectifier to this model, as shown in FIG. 8. The Installation, according to this vacuum model, can be added to all the rectifiers whatever they may be.
Furthermore, by the present invention it is still possible and even easy not to spend the slightest additional quantity of steam, and that by making use of the calories of the low-degree alcoholic vapors which leave the distillation column.
For this purpose, the wine heater and refrigerant from this column will be transported to the top of the new secondary rectifier. It is she who will take care of heating the wine from now on to feed the column.
As for the vapors of the column, which, depending on the richness of the wine, reach from 96 to 98 centigrade, they will be used to heat the tubular placed at the base of the new secondary rectifier.
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They will be more than enough to produce the boil, because at the bottom of this rectifier the refluxes still have about 90 and their boiling point, taking into account the slight pressure, does not exceed 82. There is therefore an available drop of 14 to 16 between the heating vapor and the heated liquid, which is more than sufficient.
We find ourselves in the same conditions as in Figure 1: - the phlegm condensed in the heater K leaves through a trap k and it goes to an emulsifier P which takes care of raising it. Only this time, it is not in the primary rectifier that we send it, because it is not purged of its head products. It will be traced back to the supply of the continuous Purifier, from where it will pass to the primary rectifier, the primary pasteurized alcohol going in turn to feed the secondary rectifier.
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SELLS! CAT! ONS: -
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1. Method of direct rectification of wines or fermented musts characterized in that the raw or partially purified alcoholic vapors from the distillation of wine or fermented musts are subjected to 6Î9eJMA,) 'l. to a double rectification, the second rectification being obtained by using only the calories of said raw or partially purified alcoholic vapors which are found condensed in the state of boiling liquid phlegm and feed the primary rectifier.
II. In the method as claimed in the first
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.