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"Appareil pour enlever les plumes des oiseaux".
La présente invention se réfère à des appareils pour enle- ver les plumes aux oiseaux; l'un de ses objectifs est de réali- eer un appareil perfectionne de l'espèce dui enlève les plumes de façon expéditive et efficace sans déchirer ou lacérer la chair de l'oiseau.
Dans ses grandes lignes, l'invention consiste en un appa- reil pour enlever les plumes aux oiseaux avec lequel la prise et l'enlèvement des plumes se font à l'intervention de plusieurs paires de mâchoires portées de préférence par un tambour ou cy- lindre tournant, les dites mâchoires étant amenées à s'ouvrir et à se refermer à des intervalles de temps déterminés d'avance.
Dans un appareil conforme à la réalisation de l'invention adoptée de préférence, les mâchoires sont disposées en jeux et
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chaque jeu comporte plusieurs paires de mâchoires tandis que la chair de l'oiseau est soutenue contre l'effet de la traction dû à l'enlèvement par des doigts qui sont en nombre voulu pour séparer les tiges des plumes à enlever en autant de rangées qu'il existe de paires de mâchoires dans un jeu et à l'écarté - ment voulu les unes des autres pour que les tiges écartées pé- nètrent entre chaque paire de mâchoires, normalement en file indienne
En fonctionnement, les mâchoires sont disposées pour sai- sir les tiges des plumes en se posant contre la peau de l'oi- seau.
Four permettre de mettre l'invention en pratique, l'in- venteur va à présent décrire deux exemples de formes d'appa- reil appropriés en se servant des dessins ci-joints; dont: la fig. 1 est une vue en élévation de côté d'une forme portative de l'appareil pouvant être déplacé à la main sur l'oiseau dont on doit enlever les plumes; la fig. 2 est une vue de face en bout du même; la fig. 3 est une vue analogue à la fig. 1 mais les en- veloppes protectrices sont enlevées pour faire apparaître le mécanisme de commande; la fig. 4 est une vue en plan de dessus de la fige 3, le tambour ou cylindre tournant étant enlevé; la fig. 5 est une vue en plan de dessous de la fig. 3; la fig. 6 est une coupe longitudinale suivant la ligne 6- 6 de la fig. 4 ;
la fig. 7 est un schéma montrant les mouvements angulai- res du tambour pendant que s'accomplissent les opérations de la prise, de l'enlèvement et de l'abandon des plumes par les mâchoires agrippantes; la fige 8 est une vue en élévation en bout dudit tambour montrant celui-ci enlevé, l'un des capuchons terminaux et les
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cames associées étant enlevées également; la fig. 9 est une coupe longitudinale à travers un tam- bour complet mais enlevé, en regardant dans le sens des flè- ches de la fig. 8; la fig. 10 est une vue en élévation en regardant vers la face intérieure de l'un des capuchons terminaux du tambour et montrant les deux cages en place; la fig. 11 est une vue en perspective des deux cames, en- levées de leur capuchon terminal;
la fig. 12 est une coupe verticale en long à travers une forme fixe de l'appareil pratiquée suivant la ligne 12-12 de la fige 13; la fige 13 est une coupe verticale en travers suivant la ligne 13-13 de la fig. 12; la fige 14 est une vue en plan de dessus, partie en coupe de l'appareil suivant la ligne 14-14 de la fig. 12.
Les marnes références numériques désignent les mêmes piè- ces dans tous les dessins.
L'appareil portatif représenté par les figures 1 à 11 se compose d'une partie coulée formant châssis 1, en prolonge- ment de tube :4 4 la partie arrière et à paires de pièces3,3 formant fourche dans laquelle est portée par un tourillon un tambour ou cylindre tournant 4 qui sera décrit ci-après. Ce tambour ou cylindre est susceptible d'être actionné par une source appropriée de force motrice, telle que moteur électri- que, non représentée, par l'intermédiaire d'un câble souple ou organe analogue, non représenté, et dont le bout intérieur est connecté à commande à l'extrémité extêrieure d'une tige rigide 5. Cette tige traverse la partie centrale du prolonge- ment tubulaire 2 où elle est soutenue aux deux extrémités par des paliers ad hoc 6,6.
A l'extrémité intérieure de cette tige est monté ou fixé de toute autre manière un pignon conique 7 qui engrène avec une roue dentée 8 portée par un arbre horizon,
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tal 9 qui s'allonge transversalement dans le chassie 1 où il est porté dans des paliers ad hoc 10,10. Des pignons dentés 11,11 sont montés sur les extrémités extérieures de l'arbre horizontal 9; ils engrènent aveo des roues dentées 12,12 por- tées par les extrémités extérieures d'un autre arbre transver- sal 13 qui est porté de façon analogue par le châssis 1 par l'intermédiaire de paliers ad hoo. Les roues dentées 12,12 en- grènent avec des pignons de renvoi intermédiaires 14,14, qui à leur tour engrènent avec des pignons 15,15, portés par les bouts des axes 16,16 (voir fig. 9).
Le mouvement de rotation de l'arbre actionné 5 est ainsi transmis au tambour ou cyindre 4.
Un rouleau en caoutchouc 18 ou un rouleau à garniture ap- propriée fait saillie en partie par un trou 17 de l'enveloppe du châssis 1; il tourne dans le sens indique par la flèche A représentée dans la fig. 3 par l'intermédiaire de petits ga- lets de friction 19,19,portés par l'arbre transversal 13. Le rouleau 18 est destiné à être mis en contact avec la peau de l'oiseau dont on enlève les plumes, soit en permanence, soit en discontinu et sert à maintenir cette peau tendue par suite de la friction donnée par le contact, en vue de faciliter l'en- lèvement des plumes par les organes agrippants ou d'enlèvement qui sont portés par le tambour ou cylindre tournant 4.
La par- tie face de la base du châssis 1 est entaillée pour admettre en alignement de niveau une plaque 20a qui a la conformation requise pour prévoir une série de doigts 20 et 21 dirigés en avant et distants les uns des autres. Les doigts 21 alternent avec les doigts 20, les premiers présentant une partie plus large 22 de largeur égale de chaque côté sur une distance oon- venable à partir de leurs extrémités intérieures ou fixes. Ces parties plus larges ont pour fonction première de faciliter l'engagement des tiges des plumes par les mâchoires agrippan- tes.
Incidemment, elles empêchent aussi, autant que possible,
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l'entrée entre les doigts à hauteur des extrémités intérieures de ceux-ci de plusieurs tiges de plumes en regard, de la sorte, ces tiges se trouvent forcées de pénétrer, normalement, dans les mâchoires agrippantes des organes agrippants et d'enlèvement en file indienne ou en d'autres termes successivement,
Fendant la marche, ses doigts réalisant la séparation des tigesdes plumes en un nombre prédéterminé de rangéeset son- tiennent la chair de l'oiseau des deux côtés de chaque série de plumes séparées que l'on enlève.
Du fait que ce soutien sert à résister 4 la traction exercée, on évite, si pas de façon abso- lue, du moins presque complètement, de déchirer la chair de l'oiseau, chose qui sinon se produirait lors de l'arraohement des plumes, Il en résulte que l'appui donné à la chair pour ré- sister aux effets de l'enlèvement des plumes est une caractéris- tique très importante,
Les organes agrippants et d'enlèvement conformes aux deux modalités représentées sont portés par et tournent avec le tam- bour ou cylindre 4. Ces organes peuvent consister en plusieurs mâchoires 23 et 24 disposées par paires, plusieurs de ces paires étant à leur tour disposées en ligne pour constituer un jeu.
Dans les exemples représentés, il y a quatre de ces jeux, mais on peut faire intervenir un autre nombre de jeux quelconque, par exemple deux, trois ou plus de quatre.
Les mâchoires 23 et 24 dans la face desquelles est de pré- férence ménagée une gorge,qont respectivement associées avec des barres porteuses communes 25 et 26. Dans les dessins, on a re- présenté des mâchoires faisant partie intégrante de ces barres, mais dans la pratique et pour la facilité de la fabrication, on peut construire les mâchoires séparément et les fixer ensuite sur leur barre porteuse respective par tout procède approprié tel qu'un assemblage à rainure et languette.
Les barres 26 et 26 s'allongent côte à côte dans des fentes longitudinales et radiales communes pratiquées dans la paroi du
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tambour ou cylindre 4 et formant corps ou sont assemblées d'au- tre manière respectivement avec des blocs rectangulaires 27 et 28 Ces blocs, à leur tour, peuvent coulisser dans le sens de la lon- gueur dans des coulisses de forme correspondante 29 formant les bras d'une étoile 30 dont les extrémités extérieures sont for- méespar lesaxes 16 qui supportent à rotation le tambour ou cy-
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ihindre 4.
Il on iB13J. te q'."R 'l- 1 ét- out :forcé. d 4 ton7'D.r -en bloc avec le tambour ou @ Il en résulte que l'étai... le 30 est forcée de tourner en bloc avec le tambour ou cylindre et d'entraîner avec elle les mâchoires 23 et. 24 avec leurs bar- res associées 25 et 26.
Les bouts des barres 25 et 26 sont destinées à porter con- tre des canes extérieures 31 qui par l'intermédiaire de par- ties alignées 32 servent à séparer de façon sûre les diverses mâchoires de chaque paire dans chaque jeu simultanément. De mê- me des cames intérieures 33, par l'intermédiaire de parties su- périeures 34. servent à réaliser la fermeture certaine des mâ- ahoires par suite de leur engagement sur l'un des côtés avec les faces extérieures des blocs 28 et de l'autre côté par un en- gagement identique avec les blocs supplémentaires 35.
Le mouve- ment imprimé de la sorte aux blocs supplémentaires 35 est trans- mis aux blocs principaux 37 par l'intermédiaire d'un ressort comprimé 36 interposé,, Ce ressort a la force voulue pour résis- ter à toute force normale qui tendzait à séparer les paires de mâchoires associées; toutefois quand ces mâchoires subissent une pression anormale de séparation, telle que celle qu'elles subissent si plusieurs tiges de pluies arrivent côte à côte dans une ou plusieurs paires de mâchoires, le ressort se compri- merait plus fortement et permettrait aux mâchoires de s'écarter.
Si on le désire, on peut prévoyr un organe de compensation de l'espèce pour chaque paire de mâchoires, de manière à per- mettre à cet mâchoires de s'écarter anormalement, indépendamment d'une autre paire ou d'autres paires de mâchoires. Grâce à ce
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ressort, 36, on évite de briser les mâchoires sous l'effet d'une pression latérale exagérée, Des cames 31 et 33 sont fixes par rapport au tambour ou cylindre 4 et elles sont disposées dans un réduit annulaire prévu dans des capuchons terminaux 37 qui s'adaptent sans jeu dans des ouvertures ad hoc .prévues dans les parties fourchas du ohâssis 1. Ces capuchons 37 forment des paliers pour le tambour ou cylindre 4; à cet effet, ils sont percés d'un passage central pour admettre les tourillons 38 pro- longeant l'étoile 30.
Ainsi qu'on le verra en consultant les figures 10 et 11, lei parties élevées des oames intérieures 33 correspondent exacte- ment aux parties basses des cames extérieures 31. Bien que dans la pratique, la disposition angulaire spéciale des parties hau- tes et des parties basses des cames puisse varier par rapport à l'axe central de l'appareil, l'inventeur a constate que l'on ob- tient de bons résultats quand ces pièces sont disposées de ma- nière qu'une ligne passant radialement par leurs centres fait un angle d'environ 45 degrés avec cet axe central.
Ceci force les mâchoires à s'ouvrir et à se fermer comme il est indiqué dans le schéma figure 7, Dans celui-ci, la ligne verticale 0 in- dique le point auquel les mâchoires commencent à s'ouvrir, la ligne D celui ou.les mâchoires sont complètement fermées, la li- gne horizontale E le point auquel les mâchoires commencent à s'ouvrir de nouveau et F le point auquel lies mâchoires sont com- plètement ouvertes. Elles restent alors ouvertes sur toute la distance angulaire de F approximativement jusqu'à C.
Il en résulte que lors du fonctionnement les tiges de cer- taines des plumes qui pénètrent entre les doigts 20 et 21 pénè- trent successivement entre les mâchoires de chaque paire corres- pondante de mâchoires jusqu'au moment où ces mâchoires commencent à se former* La continuation de la rotation du tambour ou cylin- dre 4 obliga alors ces mâchoires à se fermer sur les tiges de plumes engagées jusqu'à ce que soit atteint le point D, après
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quoi la continuation du mouvement vers le haut et en. bloc des mâchoires fermées enlève les plumes engagées tandis que les doigts 20 et 21 offrent de la résistance à la traction due à cet enlèvement.
Au-delà du point F, les plumes arrachées sont abandonnées et sous l'effet de la force oentrifuge sont évacuées hors de l'appareil. Si on le désire, l'opération de l'enlèvement peut sa faire à proximité d'une coiffe sous aspiration de maniè- re que les plumes arrachées soient aspirées dans la coiffe et tombent dans un endroit convenable pour leur enlèvement. ?our empêcher que les plumes arrachées ne viennent constituer un ob- stacle pour les partiesactives de l'appareil, tellesque les engrenages, ces parties peuvent être, ainsi que le montre l'exem- ple représenté, protégées par des couvercles 39 et 40 amovibles et de forme appropriée.
La forme d'appareil fixe représenté par les figures 12 à 14 ast, dans l'ensemble, substantiellement la même que celle de l'appareil portatif qui vient d'être décrit. Toutefois, dans la forme fixe, le châssis 1, la tige de commanda 5 et l'em- brayage annexés sont supprimées, le tambour ou cylindre 5 étant actionné directement par la tige 41 constituant un prolongement de l'étoile 30. Le tambour ou cylindre 4 est monté dans une charpente coulée composée de deux moitiés 42 et 43 qui sont bou- lonnées ensemble par des boulons 44. Cette charpente avec le tambour ou cylindre est montée dans l'extrémité de face d'une en- veloppe en forme de coiffe 45, tandis que les doigts 20 et 21 font saillie verticalement et constituent une obturation par- tielle pour la partie avant ou ouverte de l'enveloppe.
Une pla- que 46 fait partie du sommet et se trouve en alignement avec le jeu inférieur de doigts 20 et 21; elle porte un jeu supplêmen- taire de doigts 47 qui, bien qu'ils ne soient pas indispensables, sont utiles comme garant pour empêcher l'entrée de l'oiseau à l'intérieur de l'enveloppe, tandis qu'en même temps ils facili- tent l'introduction des tiges de plumes entre les doigts infé-
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rieurs 20.21, ou doigts qui/soutiennent la chair.
La partie inférieure de l'enveloppe 45 est ouverte, ainsi qutil est in- diqué en 48 et peut communiquer avec une trémie, non. repré- sentée et un ventilateur à air ou soufflerie coopérant en vue de créer un vide partiel à l'intérieur de l'enveloppe 45 pour évacuer les plumes arrachées ds que celles-ci sont abandon- nées par les mâchoires 23.24,
Lors du fonctionnement, l'oiseau dont on doit arracher les plumes se présente aux surfaces extérieures des deux jeux de doigts et se déplace ensuite vers le bas contre le sens des plumes qui par conséquent se déposent dans l'espace compris entre les pointes en regard de deux jeux de doigts,
leurs ti- ges étant finalement séparées en rangées par les doigts infé- rieurs et présentées successivement à chaque paire de mâchoi- res 23,24.- Il résulte de la rotation continue du tambour ou cylindre que les plumes sont enlevées progressivement.
Dans les deux exemples représentés, les doigts 20,21 ont de préférence la longueur requise pour dépasser les mâchoires agrippantes suffisamment pour protéger la chair contre une déchirure accidentelle par les mâchoires mêmes, comme c'est le cas quand on arrache des plumes aux endroits difficilement accessibles tels que sous les ailes ou entre les pattes.
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1. Appareil pour enlever les plumes aux oiseaux dans le- quel la prise et l'enlèvement des plumes sont effectués par plusieurs paires de mâchoires, portées de préférence par un tambour ou cylindre tournant, les dites mâchoires étant amenées à s'ouvrir et à se fermer à des intervalles déterminés d'a- vanoe.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.