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"Procédé et dispositif pour fabriquer des fils de " soie artificielle très résistants obtenus à l'aide " du procédé de filage par étirage et produits obte- " nus pas ce moyen",,
Dans la demande debrevet belge déposée le 10 octobre 1928 pour "Procédé et dispositif pour fabriquer des fils de soie artificielle très résistants obtenus à l'aide du procédé de filage par étirag et produits
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obtenus par ce moyen", on a décrit un procédé et un dispositif pour fabriquer des fils de soie artificielle très résistants, fils obtenus à l'aide du procédé de filage par étirage d'une solution cupro-ammoniacale.
L'objet de l'invention décrite dans le brevet principal est plus particulièrement caractérisépar le fait que les fils ne sont formés préalablement et coagulés, en traversant le liquide précipitant dans l'entonnoir de filage, qu'au point d'être encore suffisamment plastiques, lors de leur sortie dudit entonnoir, de manière qu'on puisse les soumettre, hors de l'entonnoir de filage et avant leur durcissement définitif, à un dernier étirage.
Pour mettre en oeuvre ce procédé, on utilise un dispositif dans lequel on a prévu, faisant suite à l'appareil habituel pour le filage par étirage, deux dispositifs de dévidage dont le deuxième est animé d'une vitesse périphérique supérieure à celle du pre- mier. Le deuxième dispositif de dévidage exerce ainsi une tension considérable sur le fil. Il en résulte que, si le deuxième dispositif de dévidée est utilisé, simultanément et d'une manière connue, comme disposi- tif envideur on peut craindre que le fil s'enroule avec une tension trop élevée.
Les envidoirs notamment nécessiteraient une construction relativement résistante, parce que le grand nombre de spires de la soie enroulée exerce- rait un effort mécanique considérable.
L'envidage sur des bobines rendrait très difficile le lavage de la soie sur bobines, en raison , du grand nombre de spires superposées et serrées*
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On obvieà ces inconvénients à l'aide du procédé et du dispositif qui font l'objet de la présente invention. Conformément à ce procédé, le fil n'est également que formé préalablement dans l'appareil de filage par étirage, appareil à la sortie duquel il est soumis, dans des dispositifs de dévidage appropriés, à un étirage considérable pour être amené du dernier desdits dispositifs au dispositif envideur avec une tension réglable ou sans tension aucune.
Pour mettre en oeuvre le procédé qui fait l'objet de l'invention, on peut utiliser des disposi- tifs organisés différemment. La caractéristique commune à tous ces dispositifs consiste à disposer, avant le dispositif envideur de fil (bobine ou envi- doir), un dispositif d'étirage animé d'une grande vi- tesse périphérique, lequel dispositif est constitué, en règle générale, par une poulie plus ou moins en- tourée par le fil.
Sur le dessin annexé on a représenté : schématique'ment trois former de réalisation différen- tes du dispositif, objet de la,présente invention,
Dans le dispositif représenté sur la figure
1 on a désigné, par 1, un appareil habituel pour le filage.En sortant de cet appareil, le fil 2 contour- ded'abord une tige 3, traverseensuite une rigole d'acidification 4, passe sur une poulie étireuse 5 et arrive finalement, après avoir traversé le guide- fil 6, sur la bobine 7.
La poulie 5 est animée d'une vitesse péri- phérique supérieure à la vitesse de sortie du fil venant de l'extrémité inférieure de l'appareil de
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filage, ce qui détermine un étirage supplémentaire du fil en question. En raison du frottement du fil sur la tige 3, l'étirage que déterrnine la poulie 5 a lieu, entièrement ou en majeure parti e, en dehors de l'appareil de filage, c'est-à-dire en arrière de la tige 3, sur le fil coagulépréalablement.
Comme on l'a représenté sur le dessin, le fil entoure la poulie 5 et traverse ensuite le guide-fil animé d'un mouvement de va-et-vient indiqué par la flèche I, pour s'enrouler sur la bobine 7. L'angle dont est enroulé le fil et les coefficients d'adhérence ainsi que la matière dont est constituée la poulie 5, sont choisis de telle manière que le fil glisse le moire possible sur ladite poulie. Celle-ci tourne un peu plus rapidement quela bobine 7, de telle manière que.le fil s'enroul.e librement sur la bobine en ques- tion afin que l'étirage communiqué au fil par. la poulie 5 soit compensé pour autant que cet étirage n'est pas permanent.
Il est évident que l'on peut monter des dispositifs connus qui maintiennent constante la vitesse périphérique de la bobine malgré l'augmen- tation du diamètrede la masse de fil enroulée.
Sur la figure 2 on a désigné par les mêmes chiffres de référence les organes déjà représentés ' sur la figure 1. Dans cet exemple, on a disposé, avant la poulie 5, une autre poulie de dévidage 8 et l'on a remplacé la rigole d'acidification 4 (dis- posée en avant de la poulie 5) par un dispositi± 9 qui achemine le liquide acide sur la poulie;5. Sous
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cette poulie se trouve un réceptable 10 destiné à recueillir le liquide acide. La bobine 7 et le guide- fil/sont disposés ici en dessous de la poulie 5,
Dans ce dispositif,il se produit, entre les poulies 8 et 5, un étirage complémentaire du fil, étirage dont la mesure est déterminée par la vitesse des poulies.
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"Method and apparatus for making high strength artificial silk yarns obtained by means of" the draw-spinning process and products "obtained therefrom",
In the Belgian patent application filed on October 10, 1928 for "Method and device for manufacturing very strong artificial silk threads obtained by means of the stretch-spinning process and produced
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obtained by this means ", there has been described a process and a device for manufacturing very strong artificial silk threads, threads obtained using the spinning process by drawing a cupro-ammoniacal solution.
The object of the invention described in the main patent is more particularly characterized by the fact that the threads are not formed beforehand and coagulated, by passing through the liquid precipitating in the spinning funnel, only to the point of being still sufficiently plastic. , when they leave said funnel, so that they can be subjected, outside the spinning funnel and before their final hardening, to a final drawing.
To carry out this method, a device is used in which, following on from the usual apparatus for drawing-spinning, two unwinding devices have been provided, the second of which is driven by a peripheral speed greater than that of the first. mier. The second unwinding device thus exerts considerable tension on the wire. As a result, if the second unwinding device is used, simultaneously and in a known manner, as a feeder device, there is a risk that the yarn will wind up with too high a tension.
The dispensers in particular would require a relatively strong construction, because the large number of turns of the wound silk would exert a considerable mechanical stress.
Winding on spools would make it very difficult to wash silk on spools, due to the large number of superimposed and tight turns *
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These drawbacks are obviated with the aid of the method and the device which form the subject of the present invention. According to this process, the yarn is also only formed beforehand in the drawing-spinning apparatus, apparatus at the outlet of which it is subjected, in suitable unwinding devices, to a considerable drawing in order to be brought from the last of said devices. to the feeder device with adjustable tension or without any tension.
In order to carry out the process which is the subject of the invention, it is possible to use devices organized in different ways. The characteristic common to all these devices consists in having, before the yarn feeding device (spool or envi- ronment), a drawing device driven by a high peripheral speed, which device consists, as a general rule, of a pulley more or less surrounded by the wire.
In the accompanying drawing there is shown: schematically three different embodiments of the device, object of the present invention,
In the device shown in figure
1 is designated, by 1, a usual apparatus for spinning. On leaving this apparatus, the wire 2 first goes around a rod 3, then passes through an acidification channel 4, passes over a drawing pulley 5 and finally arrives , after passing through the thread guide 6, onto the spool 7.
The pulley 5 is driven by a peripheral speed greater than the output speed of the wire coming from the lower end of the device.
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spinning, which determines an additional draw of the yarn in question. Due to the friction of the wire on the rod 3, the stretching determined by the pulley 5 takes place, entirely or mainly, outside the spinning apparatus, that is to say behind the rod. 3, on the previously coagulated wire.
As shown in the drawing, the wire surrounds the pulley 5 and then passes through the wire guide animated by a reciprocating movement indicated by the arrow I, to wind up on the spool 7. L The angle at which the wire is wound and the adhesion coefficients as well as the material of which the pulley 5 is made are chosen such that the wire slides as much as possible on said pulley. This rotates a little faster than the spool 7, so that the wire is wound freely on the spool in question so that the draw communicated to the wire by. pulley 5 is compensated as long as this stretching is not permanent.
It is obvious that known devices can be fitted which keep the peripheral speed of the spool constant despite the increase in the diameter of the mass of wound wire.
In FIG. 2, the members already shown in FIG. 1 have been designated by the same reference numerals. In this example, another unwinding pulley 8 has been placed before pulley 5 and the channel has been replaced. acidification 4 (placed in front of the pulley 5) by a device ± 9 which conveys the acidic liquid on the pulley; 5. Under
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this pulley is located a receptacle 10 intended to collect the acidic liquid. The spool 7 and the thread guide / are arranged here below the pulley 5,
In this device, there occurs, between the pulleys 8 and 5, a complementary stretching of the wire, the extent of which is determined by the speed of the pulleys.