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""Perfectionnements apportés au traitement du. lin sans rouissage préalable, en vue d'en extraire les fibres''''.
La présente invention est relative au traitement du lin sans rouissage préalable, en vue d'en extraire les fibres.
Elle a pour but d'extraire, des tiges de lin, un pourcentage plus élevé de fibres, ainsi qu'un pourcen- tage plus élevé de, fil, d'une quantité donnée de paille de lin.
Conformément à l'invention, le boudin, avant tout autre traitement, est enroulé sur un dévidoir ouvert et le rouissage subséquent, dû à l'action de bactéries ou à @ une action chimique, s'effectue sur le dévidoir qui permet 'la libre circulation de la liqueur à 'travers le
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boudin et de toutes parts.
On enlève du champ le lin non roui, soit en l'arra- chant, soit en le coupant et on opère comme suit : a) on le soumet à l'action de la chaleur, jusqu'à ce que la matière gommeuse ait durci et que les tiges ligneuses et la balle de la graine soient sèches, cassan- tes et susceptibles de se séparer'des fibres, et ceci de façon à éviter le "léchage". b) on divisé la paille de lin en brins distincts (avant ou après séchage), chacun d'eux étant lié et serré dans un support en,vue de faciliter les opérations subséquentes.
c) on traite mécaniquement les tiges de lin sèches et cassantes, en vue de briser ou écraser la tige ligneuse en même temps que là balle des graines, en vue de faciliter la séparation de la tige et de la fibre, et de séparer et récupérer la graine.' d) on teille, on sérance ou carde les fibres pour en enlever la partie ligneuse. e) on réduit les fibres à une tranche qu'on transforme, par torsion, en corde ou boudin fortement tordu. f) on enroule le boudin tordu sur un dévidoir ou- vert. g) on rouit la corde (ou boudin) tordue sur le dévidoir par l'action de bactéries ou de produits chimiques, en vue de ramollir la matière gommeuse.
h) on la lave dans une solution, en vue d'éliminer les impuretés, i) on file finalement la cordeou boudin à partir du dévidoir ouvert, sans nouveau bobinage, soit par la
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méthode sèche, soit par la méthode humide.
Suivant une forme de réalisation de l'invention, le lin est coupé ou moissonné ou arraché, lorsque la graine est arrivée à maturation, puis est lié en gerbes à l'état non roui; les gerbes avec la graine adhérente sont traitées par la chaleur dans une chambre de séchage (chauffée à la vapeur,ou à l'eau chaude, ou par la chaleur directe, ou par air chaud) jusqu'à ce que la gomme ou matière gommeuse contenue dans la fibre ait durci et que la tige ligneuse et la balle des graines soient devenues sèches et cassantes et susceptibles de se sépa- rer des fibres. Le chauffage sèche et durcit la matière gommeuse de manière à empêcher le "léchage" ou recouvre- ment des cylindres au cours des opération ultérieures.
Le lin, avant ou apurés séchage et durcissement et avant teillage, est divisé en brins distincts, un lien étant placé autour de chaque brin pour maintenir les brins séparés, en vue de les serrer dans un support et de faciliter les manipulations subséquentes, ce qui évite une nouvelle division avant la mise dans le sérançoir ou sur un étendage ou dans le panier de filature.
La paille séchée et durcie, après sortie de la chambre de chauffage, est introduite de préférence dans un support (ou peut être durcie en brins séparés) et est traitée mécaniquement en passant dans une série de cylindres cannelés, en vue de briser ou écraser la partie ligneuse et, en même temps, d'ouvrir la balle et en sortir la graine.
La graine tombe entre les culindres et est recueillie par un transporteur ou de toute autre nière dans le fond de la machine et est ensuite, parvannage, séparée
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de la poussière et des éclats, comme produit ayant une valeur commerciale.
Au sortir des cylindres broyeurs, le lin peut être frotté entre des lames mobiles rainurées en vue de ramollir et séparer les éclats, ou placé dans toute ma- chine à teiller et (ou) à sérancer d'un type connu, ou dans une carde brisante, en vue d'enlever des fibres la partie ligneuse et les éclats. Lorsqu'on utilise 'une carde, celle-ci est placée et guidée de manière à perdre le moins de fibre possible.
Le lin, après la séparation d'avec les graines et les parties ligneuses, est cardé'et est traité mécanique- ment dans un étendage ou un métier à boudiner, réduit à l'état de tranche et-fortement tordu en corde ou gros boudin, en abandonnant toute la gomme et impuretés de la fibre.
Ce boudin tordu est enroulé sur un petit dévidoir ouvert (avec ou sant bouts) qui est glissé de préférence sur la bobine montée sur le métier à boudiner (la tête de la bobine ayant été enlevée); il peut aussi être placé sur la broche nue de boudinage, les fibres étant maintenues ensemble par torsion, au cours du traitement subséquent. Le boudin tordu placé sur le dévidoir, est roui bactériologiquement et peut être, en outre, traité par une solution chimique et une solution de blanchiment (telle que le carbonate' de soude, en vue d'éliminer la gomme et les impuretés).
Le dévidoir doit être complètement ouvert, comme un dévidoir à écheveaux, en vue de permettre à la liqueur de rouissage de pénétrer et circuler librement à travers le boudin tordu placé dessus.
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Le boudin doit être tordu, de façon plus serrée que dans la pratique courante. Ceci est important car un boudin non fortement tordu se diviserait au cours du rouissage et ne pourrait pas être filé mais formerait une masse de fibre décortiquée.
Le boudin fortement tordu, placé sur le dévidoir peut, après rouissage et lavage, être place directement dans le panier d'un métier à filer, ou bien il peut être placé sur des bancs d'étirage ou des métiers à boudiner et ensuite retiré sous forme de simple boudin et enroulé de nouveau sur des bobines pour être placé dans le panier d'un métier à filer et filé à l'état humide.
La méthode ci-dessus peut être définie comme une méthode consistant à sécher, durcir, Veiller, sérancer, étendre ou carder de la fibre non rouie d'une manière calculée,, en vue d'obtenir le plus de fibre possible, à transformer celle-ci en un gros boudin, à rouir par des bactéries ou un ferment le boudin (ou corde) enroulé sur un dévidoir ouvert et ensuite à traiter ce boudin par une liqueur chimique ou de blanchiment jusqu'à l'état de pu- reté, puis à filer le boudin ainsi préparé, dans un métier à filer, pour en obtenir des fils fins.
Le procédé peut être exécuté de manière plus ou moins continue dans le même atelier ; ou bien, les opéra- tions préliminaires de séchage, durcissement et extraction de la graine et de la fibre de la plante de lin non rouie peuvent s'effectuer dans un'atelier de teillage et le produit transporté à la filature, en vue d'effectuer le second traitement mécanique de sérançage ou cardage, ainsi que la transformation en corde ou boudin et 1'enroulement
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sur un dévidoir; puis les dévidoirs chargés tous amenés dans un atelier de blanchiment en vue du rouissage sous l'action de bactéries et des opérations ultérieures de bouillage chimique et de blanchiment; puis ils retournent à la filature, en vue du filage final.
De la fibre non rouie, on tranche de lin et filasse, ou du lin cardé pauvent être mélangés ensemble ou mélangés à la fibre rouie et filés comme décrit précêdem- ment ou de la manière ordinaire..
Ce procédé permet de réaliser une grande économie dans la production; la nature herbeuse du lin roui em- pêche la fibre de plucher ou de former des noeuds ou des boucles et ceci plus spécialement après le séchage et le durcissement sous,l'effet de la chaleur; on peut alors filer des fils de lin à partir de lin teillé en évitant les frais et les déchets du sérançage et l'on obtient ainsi un fil de.lin meilleur marché que par la méthode usuelle et l'on obtient un meilleur rendement en fibre et fil.
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"" Improvements in the treatment of. flax without prior retting, in order to extract the fibers '' ''.
The present invention relates to the treatment of flax without prior retting, with a view to extracting the fibers therefrom.
Its purpose is to extract from the stems of flax a higher percentage of fiber, as well as a higher percentage of yarn, from a given quantity of flax straw.
According to the invention, the strand, before any other treatment, is wound on an open reel and the subsequent retting, due to the action of bacteria or to a chemical action, is carried out on the reel which allows the free reel. circulation of the liquor through the
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blood sausage and on all sides.
Unroot flax is removed from the field, either by cutting it or cutting it, and proceed as follows: a) it is subjected to the action of heat, until the gummy material has hardened and that the woody stems and seed husk are dry, brittle, and susceptible to separation from the fibers, so as to avoid "licking". b) the flax straw is divided into separate strands (before or after drying), each of them being tied and clamped in a support in order to facilitate the subsequent operations.
c) the dry and brittle flax stems are mechanically treated, in order to break or crush the woody stalk at the same time as the husk of the seeds, in order to facilitate the separation of the stalk and the fiber, and to separate and recover seed.' d) the fibers are scutched, serried or carded to remove the woody part. e) the fibers are reduced to a slice which is transformed, by twisting, into a string or strongly twisted coil. f) the twisted strand is wound on an open reel. g) the twisted rope (or sausage) is rolled on the reel by the action of bacteria or chemicals, in order to soften the gummy material.
h) it is washed in a solution, in order to remove the impurities, i) the rope or coil is finally spun from the open reel, without rewinding, either by the
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dry method or by the wet method.
According to one embodiment of the invention, the flax is cut or harvested or pulled up, when the seed has reached maturity, then is tied in bundles in the unroasted state; sheaves with adherent seed are heat treated in a drying chamber (heated with steam, or hot water, or direct heat, or hot air) until the gum or gummy material in the fiber have hardened and the woody stalk and seed husk have become dry and brittle and susceptible to separation from the fibers. Heating dries and hardens the gummy material so as to prevent "licking" or coating of the rolls in subsequent operations.
Flax, before or after drying and hardening and before scutching, is divided into separate strands, a tie being placed around each strand to keep the strands separate, in order to clamp them in a support and to facilitate subsequent handling, which avoids a new division before placing in the serançoir or on a clothesline or in the spinning basket.
The dried and hardened straw, after leaving the heating chamber, is preferably introduced into a carrier (or can be hardened into separate strands) and is mechanically treated by passing through a series of fluted cylinders, with a view to breaking or crushing the woody part and, at the same time, to open the chaff and take out the seed.
The seed falls between the cylinders and is collected by a conveyor or some other nière in the bottom of the machine and is then, by vanning, separated
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dust and splinters, as a product of commercial value.
On leaving the crushing rolls, the flax can be rubbed between grooved movable blades in order to soften and separate the splinters, or placed in any scutching and / or serancing machine of a known type, or in a carding machine. breaking, in order to remove the woody part and the splinters from the fibers. When using a card, it is positioned and guided so as to lose as little fiber as possible.
The flax, after separation from the seeds and the woody parts, is carded and is mechanically treated in a clothesline or a loom, reduced to the state of slices and-strongly twisted into a rope or large sausage , leaving all the gum and impurities in the fiber.
This twisted coil is wound on a small open reel (with or without ends) which is preferably slipped on the reel mounted on the beading loom (the head of the reel having been removed); it can also be placed on the bare stranded spindle, the fibers being held together by twisting, during subsequent processing. The twisted strand placed on the reel is bacteriologically retted and can be further treated with a chemical solution and a bleach solution (such as soda ash, in order to remove gum and impurities).
The reel should be fully open, like a hank reel, to allow the retting liquor to enter and flow freely through the twisted strand placed on it.
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The sausage must be twisted, more tightly than in current practice. This is important because a not strongly twisted strand would divide during retting and could not be spun but would form a mass of husked fiber.
The strongly twisted sausage, placed on the reel, can, after retting and washing, be placed directly in the basket of a spinning machine, or it can be placed on drawing benches or stranding machines and then removed under single coil shape and rewound onto spools to be placed in the basket of a spinning machine and wet spun.
The above method can be defined as a method consisting of drying, curing, curing, serancing, spreading or carding unroasted fiber in a calculated manner, with a view to obtaining as much fiber as possible, transforming that fiber. - here in a large sausage, to be retted by bacteria or a ferment the sausage (or rope) wound up on an open reel and then to treat this sausage with a chemical or bleaching liquor until purity, then in spinning the sausage thus prepared, in a spinning machine, to obtain fine threads.
The process can be carried out more or less continuously in the same workshop; or, the preliminary operations of drying, hardening and extracting the seed and fiber of the unreturned flax plant can be carried out in a scutching shop and the product transported to the spinning mill, with a view to carry out the second mechanical treatment of serancing or carding, as well as the transformation into rope or sausage and winding
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on a reel; then the loaded reels all brought to a bleaching workshop for retting under the action of bacteria and subsequent chemical boiling and bleaching operations; then they return to the spinning mill for final spinning.
Unretted fiber is sliced flax and tow, or carded flax can be mixed together or mixed with the retted fiber and spun as described above or in the ordinary manner.
This process allows a great saving in production; the grassy nature of retted flax prevents the fiber from plowing or forming knots or curls, especially after drying and curing under heat; flax yarn can then be spun from scutched flax avoiding the costs and waste of serancing and thus obtaining a flax yarn cheaper than by the usual method and a better fiber yield is obtained and thread.