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PROCEDES-DE TRAITEMENTS INDUSTRIELS MECANIQUES, COORDONNES, CREANT'UNE METHODEINDUSTRIELLE NOUVELLE, POUR OTER LES FIBRES'TEXTILES VEGETALES
DES PLANTES 'FIBREUSES 9 'GENERALEMENT 'QUELCONQUES.
La présente invention peut être appliquée à toutes les plantes fibreuses généralement quelconques, le lin, le chanvre, le jute, la ramie, et autres; mais je prendrai comme exemple d'application de la méthode in- dustrielle nouvelle de production, créée par la présente invention, le tra- vail, suivant cette méthode, de la préparation industrielle de la fibre de lin, à ôter de la tige de lin, du liber de la tige du lin.
L'action suivie, sans interruption, des procédés de traitements industriels mécaniques, coordonnés., créant la méthode industrielle nouvelle de production,, objet de la présente invention, a le pouvoir de créer une industrie réelle, permettant d'ôter., par des mouvements mécaniques continus, avec toute l'efficacité voulue tant au point de vue amélioration technique qu'au point de vue augmentation de la rentabilité., la fibre textile végéta- le des plantes fibreuses, du liber de ces plantes, en l'occurrence de la tige du lin, du liber du lin, prête à être livrée à la filature.
Cette production industrielle nouvelle se réalise en un laps de temps très court, quelques heures de travail;, avec une réduction sensible de la main-d' oeuvre, grâce aux possibilités de réalisations=nouvelles propres aux dits pro- cédés de traitements par un travail industriel mécanique suivi, qui permet de maintenir une continuité mécanique de production, sans arrêt dans la pro- duction.
Il est bien connu que le travail de la préparation de la fibre de lin., au moyen du rouissage biologique, se fait actuellement en diverses épiso- des de travail et il est bien connu également qu'actuellement la" fibre de lin prête à être livrée à la filature., ne sait être produite qu'après une durée de huit à dix jours de travail,, voire même après une durée de plusieurs semaines de travailo Il est bien connu aussi que si le rouissage biologique du lin est un facteur d'importances le teillage du lin, et un point essentiel qui doit comp- ter dans la production.pour obtenir une quantité la plus minime possible d' étoupes de lin, et par le fait même une quantité plus conséquente de filasses - de lin;
le teillage ne sera productif en filasses de lin que si le rouissage
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biologique de la tige du lin a été bien réalisé, et si la tige du lin,bien séchée ensuite, se trouve dans les conditions réclamées pour subir avec un bon rendement, le broyage et le teillage. Les observances que je viens de citer et qui doivent être pratiquées comme cela est obligatoire actuellement dans le travail de la préparation de la fibre de lin pour effectuer les travaux impor- tants et délicats du rouissage biologique et du teillage parfait du linamènent des opérations de travail qui ne peuvent être exécutées dans un travail indus- triel automatique mécanique, de continuité et par le fait même, ces observances empêchent le dit travail industriel automatique, mécanique, de continuité, de se faire.
Il est bien connu également que le travail de la préparation., de la fibre de lin tel qu'il se pratique actuellement par les rouisseurs-teilleurs de lin, nécessite une main-d'oeuvre que l'on peut qualifier d'énorme et qui se ma- nifeste spécialement dans tous genres de manipulations multiples des bottes de lin, depuis leur entrée ches le rouisseur-teilleur jusqu'au moment du teillage; on sait que pendant les diverses périodes de travail qui précèdent le teillage, aucune opération effectuée dans ce travail, ne se fait mécaniquement, sauf celle de l'égrenage proprement dito Les bottes de lin arrivent chez le rouisseur-teil- leur et sont mises à sécher encore, en tas, dans les granges pour y rester par- fois de longs mois jusqu'au moment où il est possible de commencer le rouissage biologique.
A ce moment, les bottes de lin sont reprises des granges et sont dé- liées pour aller à l'égreneuse; les tiges de lon égrenées sont remises en bottes. en laissant tomber bon nombre de tiges comme déchets, celles-ci s'étant écartées du parallélisme des tiges de la botte à reconstituer, puis, les bottes sont re- mises à nouveau en granges; au moment opportun, les bottes sont reprises à nou- veau des grandes pour être placées dans les puits des rouissages biologiques; après y avoir séjourné pendant environ 72 heures pour y subir le rouissage biolo- gique les bottes sont retirées des puits, portées sur le pré, et ouvertes'à nou- veau pour être séchées au soleil et à l'air sec ;
après séchage, ce qui peut aussi durer 72 heures et plus, les tiges de lin sont remises à nouveau en bottes, et les bottes sont replacées à nouveau en granges, pour y séjourner un certain temps afin que le lin en tiges soit bien sec à point pour que la paille soit bien cas- sante au broyage, avant teillage.
Pour obtenir une filasse de lin plus commerciale, plus fine, beaucoup de rouisseurs-teilleurs opèrent un deuxième rouissage,qui dure environ 50 heu- res, d'où reprises à nouveau des bottes des granges, remises à nouveau des bot- tes dans les puits et ensuite sortie des puits; à ce moment, les bottes sont à nouveau portées sur le pré et défaites à nouveau pour le séchage; après sécha- ge d'une nouvelle durée indéterminée, les tiges de lin sont à nouveau remises en granges afin d'y séjourner à nouveau le temps nécessaire avant de pouvoir aller au broyage et au teillage ; moment étant arrivé, les bottes sont à nouveau reprises des granges pour être menées au teillage et sont à nouveau dé- faites pour subir l'opération du teillage.
Tout observateur averti comprendra qu'un travail exécuté dans de telles- conditions ne peut réunir des éléments industriels mécaniques de continuité per- mettant la réalisation industrielle d'une usine faite de mécaniques pouvant pro- duire de la filasse de lin, chaque jour de l'année, en un laps de temps de quel- ques heures de travail, avec un lin pris, jour par jour, dans le cycle de la production, pour une production régulière, rapide.
Les procédés de traitements industriels mécaniques coordonnés, de continuité; créant la méthode industrielle nouvelle, objet de la présente in- vention, suppriment tous les inconvénients et toute la main-d'oeuvre résultant des travaux cités plus haut exigés par le travail actuel de la préparation de la fibre de lin.
Afin de démontrer la valeur industrielle nouvelle de la pré- sente invention, je vais établir ci-dessous une description de la coordination des procédés de traitements industriels mécaniques qui entrent en action de continuité dans la présente invention pour créer la méthode industrielle nou- velle, en montrant comment se réalisent les dits procédés de traitements indus- triels mécaniques dans le travail nouveau de production mécanique, de continui- té, de la préparation de la fibre de lin, qui s'opère tout spécialement sans
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devoir faire subir au lin en paille., un rouissage biologique.
A cause des risques encourus par des mauvais temps qui peuvent sur- gir pour les lins en culture., approchant de la maturités mais aussi pour ob- tenir par le rouissage biologique une fibre plus fine, le lin est bien sou- vent arraché des champs., suivant le désir des rouisseurs-teilleurs, avant qu'il soit arrivé à maturité; le lin ainsi arraché est resté plus ou moins vivant et la tige est restée dans un état vert plus ou moins accentué., malgré le sé- chage sur champs après la récolte., et malgré la mise des bottes en tas, dans les granges ensuite, même pendant une période prolongée ;
tige du lin est restée flexible et les céments végétaux sont restés persistants dans leur force d'ad- hésion aux fibres entre elles, et avec la tige ce qui est la cause qu'un lin en paille teillé vert, dont la tige est encore flexible qu'à donc encore de la sève., donne au teillage non seulement une filasse mauvaise.. grossière., à laquelle est attachée encore beaucoup de chènevotte, mais donne un pourcenta- ge d'étoupes, élevé; et par conséquent un rendement pauvre, en filasses.
Un de mes procédés de traitements industriels mécaniques du lin, qui est le premier en l'occurrence de mes procédés de traitements industriels méca- niques coordonnés créant la méthode industrielle nouvelle de production conti- nue, objet de la présente invention, est de détruire jusqu'à sa mort, sur le lin en paille vert, si c'est nécessaire, toute la sève vivante qu'il contient encore après 1-'arrachage, pour en faire un lin en paille sec, mort., favorable au broyage et au teillage,, afin d'obtenir avec un pareil lin en paille un ren- dement supérieur en filasses., avec très peu d'étoupes.. afin d'obtenir une fi- lasse de lin propre, débarrassée de toute sa chènevotte et en partie de sa pecti- ne ;
cette filasse pourra ainsi subir avec efficauité l'opération de dégommage afin que cette opération de dégommage puisse produire toujours une filasse de qualité., même avec des lins ordinaires, et aussi une fibre de lin nouvelle., belle,et soyeuseo
Le dit premier procédé de traitement industriel mécanique.,, sans rouis- sage biologique, que je fais subir à la tige encore vivante du lin, s'effectue dans une chambre de maturité des lins dans laquelle se fabrique un lin en paille sec, mort., et ce.procédé se réalise comme suifs à l'arrivée à 1-'usine., les lins porteurs de ,leurs¯graines,, sont placés en bottes, verticalement.9 racines en bas, soit sur les bandes de treillis généralement quelconques,,, pouvant subir un mouvement, lent,
continue en avant ; sur les wagonnets facilement et len- tement déplaçables automatiquement, munis de bases à claire-voie de telle façon que l'air chaude ou la vapeur qui doit faire passer les tiges de lin de l'état vert à l'état sec, à l'état mort., puisse pénétrer aisément et complètement les tiges de lin lors de leur passage dans les bottes; celles-ci, en vue d'un travail effectif,, doivent être placées pour que le pied des bottes se trouve à environ 80 centimètres du sol d'où émanent l'air chaud ou la vapeur de séchage qui doit les traverser. pour sortir, aspirés., avec l'humidité qu'ils enlèvent., par des bouches, munies de ventilateurs à faire marcher au besoin, placées au dessus., dans le pla- fond de cette chambre de maturité des lins ;
la tête des bottes de lins, et le plafond de cette chambre de maturité doit se trouver un espace de.un mètre en- viron, pour la diffusion de l'airo
Les lins étant arrivés à maturité voulue, pour le broyage complet, et pour un bon teillage à l'état sec, à l'état mort., sans rouissage biologique., les bottes sont amenées par le mouvement de continuité du treillis ou des wagonnets, à la sortie de la chambre de maturité., sont renversées et déliées automatiquement pour être placées sur une bande avec guides sur les côtés, cette bande faisant chaîne sans fin, afin d'être ainsi conduites automatiquement à la machine égre- neuse où se fera l'égrenage.
Ce procédé de traitement de maturité des lins qui, transport mécanique compris dure environ deux heures, s-che aussi la pectine qui passe d'un état vert à un état mûr donnant une poudre pectine de couleur jaune or dont une grande quantité, parce que sèche, tombe des fibres au broyage et au teillage et par le fait même commence à donner de la finesse aux fibres; c'est le travail opé- ré par ce premier des procédés des traitements coordonnés qui permet de produire
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dans la suite, par le procédé de traitement industriel de dégommage, une fibre de qualité, même avec des lins ordinaires, même avec des mauvais lins.
A leur sortie de la machine égreneuse, les tiges de lin, sans être remises en bottes, et sans être manipulées, en suivant le mouvement de conti- nuité mécanique, sont conduites, au moyen également d'une bande à guides sur les côtés, formant chaîne sans fin, à la table de la turbine-teilleuse pour être broyées et teillées ; deuxième procédé de traitement mécanique de coordi- nation supprime la remise en bottes des tiges de lin après égrenage, pour les opérations futures, comme cela se passe actuellement, et par le fait même sup- prime les déchets actuels d'égrenage et augmente le rendement ou teillage, en conséquence.
Le teillage par la turbine-teilleuse au moyen de tambours munis de la- mes teilleuses, en acier, est brutal pour les lins de paille, surtout pour les lins en paille qui ont été mal rouis., pu pour les lins en paille qui sont enco- re à l'état vert, à l'état vivant; en général ces lames d'acier produisent cet effet brutal sur toutes les tiges de lin et occasionnent un rendement en étou- pes, très élevé, plus ou moins fort suivant l'état des tiges de lin. Mon troi- sième procédé de traitement remédie à cet inconvénients il consiste à rempla- cer les lames teilleuses actuelles, faites d'acier, des tambours teilleurs ou autres instruments mécaniques teilleurs, par des lames ou raclettes, faites de bois très dur, ou d'autres matières équivalentes afin que le teillage par ces machines, soit plus productif en filasses.
Il permet aussi d'envisager très avantageusement l'affinage des fibres dégommées en les faisant passer à une turbine-teilleuse dont les tambours sont munis de pareilles lames en bois dur ou en une autre matière équivalente ce quï supprime pour l'affinage des filas- ses, leur passage aux moulins flamands.
Si c'est nécessaire, et le teillage des lins mis à maturité par un des procédés de la présente invention, le di- ra, les machines teilleuses seront équipées d'un dispositif spécial à placer après les rouleaux broyeurs, sur la machine teilleuse; ce dispositif spécial consiste en une suite de deux paires de rouleaux, ou plus, à cannelures très étroites, qui auront principalement pour objet en brisant plus finement les pail- les des tiges broyées, d'effectuer un frottement de ces pailles, brisées, 'provo- qué par la rotation plus rapide des rouleaux supérieurs formant la paire avec les rouleaux inférieurs, ou vice versa, détacheront, des fibres, les pailles brisées et les feront tomber plus facilement au teillage, en emportant moins de fibres avec elles.
Ce mécanisme de paires de rouleaux successives, broyeu- ses et frotteuses est bien connu ; ne le décrirai donc pas, ne faisant que 1' appliquer, nouvellement, en accord avec les autres éléments de la machine teil- leuse, et comme frotteur des tiges brisées.
Mon quatrième procédé de traitement consiste dans le dégommage mé- canique automatique de la filasse sortant de la turbine machine teilleuse: la filasse à sa sortie est placée soit automatiquement soit par les ouvriers dans les récepteurs de la matière à dégommer, qui, une fois remplis, sont conduits directement au moyen de transporteurs formant les chaînes sans fin, vers la salle des cuves de dégommage. Ces récepteurs chargés de filasses sont placés dans les cuves de dégommage et ne sortent de celles-ci que quand la filasse est dégommée au point voulu, et séchée.
L'opération de dégommage, mon quatrième procédé de traitement, de la filasse obtenue d'un lin en paille porté à maturité par son passage dans la chambre de maturité des lins, prévue dans la présente invention, se fait dans une cuve dont une combinaison d'outils adaptés à cette cuve, sont déposés pour effectuer un fonctionnement mécanique d'ensemble amenant et effectuant l'opé- ration entière de dégommage.
La cuve employée est composée de trois parties essentielles: d'abord la cuve proprement dite devant contenir les bains de dégommage, munie de tous les tuyaux de chauffage, nécessaires, d'arrivées et de sorties des eaux ; te une armature mobile, adaptée à cette cuve, et disposée à l'éintérieur de cette cuve, chargée de supporter dans la cuve les récepteurs des filasses à dégommer; enfin les récepteurs à claire-voie des filasses à dégommer, qui sont encochés, suspendues dans l'armature Cette cuve machine est complétée par un
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moteur qui transmet le mouvement voulu à 1-'-armature mobile,pour que celle- ci s'agitant dans les bains puisse coopérer au travail de dégommage des bains d'eaux.
Les eaux peuvent être portées jusqu'à l'ébullition et on peut les additionner, suivant l'état des filasses à dégommer, de produits de dissolu- tion de matières gommo-résineuses; si le travail de dégommage @parfait l'exi- ge, on ajoutera à l'eau employée, une proportion minime de sel marin ou de sel de soude du commerceo
Après évacuation des eaux de la cuve, s'opère, comme cinquième pro- cédé de traitement, le séchage automatique de la filasse., en place, dans les récepteurs encochés dans l'armature mobile de la cuve;
elle est séchée soit par la vapeur, soit par l'air chaud, soit par les deux ensemble que je sais produire dans la cuve, et qui agissent avantageusement sur toutes les fibres parce que celles-ci sont continuellement déplacées et agitées dans les récep- teurs des filasses, par le mouvement de va-et-vient., de l'armature mobile., porteuse des récepteurs des matières.
Mon sixième procédé de traitement, créant la méthode industrielle nou- velle,objet de la présente invention, consiste dans l'affinage de la filasse séchée en la faisant passer automatiquement au moyen d'un transport par ban- de, chaîne saris fin, à une turbine-teilleuse réservée à cet effet et dont les lames ou raclettes des tambours teilleurs sont faites en bois dur ou en une au- tre matière équivalente;
ce procédé de traitement d'affinage-supprime le tra- vail des moulins flamands, dans ce sens, et donne à nouveau., à un prix très ré- duit,d'affinage, non seulement une filasse de première qualité mais une fibre de lin belle, propre, fine et soyeuse, qui pourra aller non pas exclusivement vers les filatures de lin, mais aussi vers différents genres de filatures, au- tres
Le travail des différents procédés de traitements mécaniques., coor- donnés, cités ci-dessus, et créant la méthode industrielle nouvelle, objet de la.présente invention, s'applique en ordre principal à un lin en paille que l'on porte d'un état vert, encore vivant, à un état sec, à un état mort, par son passage dans une chambre de maturité des lins:
, mais il est évident que la présente invention peut aussi traiter les lins en paille, non rouis, en mettant les tiges à dégommer, directement après égrenage, et automatiquement, dans la cuve munie de l'armature mobile, réalisant ainsi avec ces lins en paille non rouis, mon quatrième procédé de traitement décrit dans la présente invention et qui est le procédé de traitement mécanique de dégommage.
Le lin en paille ainsi dégommé sera séché dans la cuve, comme dit dans mon cinquième procédé de traitement des filasses, et à la sortie de celle-ci, il partira aussitôt et automatiquement à la turbine-teilleuse, pour le broyage, le frottement, et pour le teillage; la filasse obtenue sera affinée par la suite,par la turbine-teilleuse prévue pour et à cet usage, .si on juge utile de le faire encore.
Je fais suivre, ci-dessous,, pour plus de compréhension si c'est né- cessaire, la description donnée ci-dessus des procédés de traitements indus- triels automatiques qui entrent en action, en mouvements continus., dans la présente invention, d'une description des machines et outils créant en accord avec les dits procédés de traitements, la méthode industrielle mécanique de continui- té, nouvelle, et d'une description de ces machines et outils propres à l'objet de la présente invention.
La figure 10 - représente une coupe verticale de la chambre de matu- ritéo la espace d'un mètre de hauteur environ, pour la diffusion de l'air chaud ou de la vapeur ayant traversé les bottes de lino 2.- bottes de lin placées verticalement sur le treillis 4,à circulation conti- nues ou sur des wagonnets à base à claire-voie, pour permettre le passage de 1' air chaud ou de la vapeur dans les bottes.
3.- Espace pour la répartition dans la chambre de maturité, de l'air chaud ou de la vapeur venant des bouches 5.5.5.5.
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4.- Treillis à circulation continue sur lesquelles sont placées les bottes de lin, verticalement, pour recevoir de bas en haut, l'air chaud ou la va- peur. Ces treillis peuvent être remplacés par des wagonnets à base à claire-voie, à avancement lent, réglable.
4'.4'.4'. rouleaux cylindres entraîneurs du treillis ou des wagon- nets actionnés par une force motrice quelconque.
5.5.5.5. bouches d'arrivées de l'air chaud ou de la vapeur devant traverser les bottes.
6.- porte s'ouvrant en se rabaissant, pour l'entrée des bottes.
7.- porte s'ouvrant en se rabaissant, pour la sortie des bottes de lin traitées.
8.8.8. Ventilateurs pour l'aspiration à l'extérieur, de l'air chaud, de la va- peur ou de l'humidité qui doivent être évacués de la chambre de maturité.
La figure II.- représente, vue d'en haut, la bande chaîne sans fin, avec guides, transporteuse des lins, de la chambre de maturité à l'égreneuse.
9.- bande munie de ses guides 10.10 devant tenir les tiges parallèles, faite en une matière généralement quelconque, sur laquelle les lins en tiges, prove- nant des bottes déliées sont amenées : par un mouvement continu chaîne sans fin, à la machine égreneuse.
10.10.- Guides placés de chaque côté de la bande 9, tenant les tiges parallè- les pendant leur parcours par leur arrivée a la machine égreneuse.
11. et 12.- Rouleaux cylindres donnant à la bande 9 son mouvement d'avancement, ces rouleaux cylindres étant actionnés par une force motrice quelconque.
M.E. figuration de l'emplacement de la machine égreneuse pour montrer le mou- vement de continuité du travail.
A.A.A.A.- Flèches indiquant les mouvements de continuité du travail entre la chambre de maturité des lins et la machine égreneuse, entre la machine égreneuse et la table de la turbine-teilleuse.
'La figure III. - représente, vue d'en haut, la bande chaîne sans fin, transporteuse des tiges de lin, de la.machine égreneuse à la table de la turbi- ne-teilleuse.
13.- bande munie de ses guides 14014 devant tenir les tiges parallèles, faite également en une matière généralement quelconque, actionnées par les rouleaux cylindres 18 et 19, eux-mêmes mis en marche par une force motrice quelconque.
14.14.- Guides placés de chaque côté de la bande 13, tenant les tiges parallè- les pendant leur parcours de la machine égreneuse à la table de la turbine-teil- leuse.
18.et 19.- Rouleaux cylindres donnant à la bande 13, son mouvement d'avancement, ces rouleaux cylindres étant actionnés par une force motrice-quelconque.
15.- Figuration de la table de la machine teilleuse qui reçoit automatiquement les tiges de la bande 13 pour effectuer le mouvement de continuité du travail.
16.16' Figuration des broyeurs et des frotteurs des tiges, annexés en accord avec le fonctionnement de la turbine-teilleuse.
17.- Figuration du tambour, le premier, de la turbine-teilleuse.-
La figure IV. - représente, vu de face, le récepteur des filasses, des écorces qui doivent être dégommées; il est fait sous forme de cylindre, mais il peut avoir une forme autre; il est muni d'un couvercle qui se soulève pour l'introduction de la filasse., des écorces; il est fait en une matière gé- néralement quelconque; les parois de ces cylindres récepteurs sont faites à claire-voie pour la pénétration des bains, des eaux, de la vapeur et-de l'air chaud, dans les filasses, dans les écorces.
E.E'.- côtés extrêmes du cylindre récepteur, faits à claire-voie au moyen des baguettes 33.33.--- reliées au contour R.R. et au centre, l'extrémité pointue 32.32'.
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R.R.R....baguettes du cylindre fixant les côtés extrêmes E.E' entre eux, pour former le corps du cylindre.
Go- Couvercle du cylindre s'ouvrant par point d'attache en H et fermant le cy- lindre en se rabattant, par des fermetures quelconques en I et I'.
R'.R'.R'.R'.- baguettes formant le contour du couvercle du cylindre.
Ho point d'attache du couvercle G pour son soulèvements fixé par le raccorde- ment des baguettes R' et R du dessus du couvercle.
I I'.- points, de fermeture généralement quelconque du couvercle G par le rac- cordement des baguettes R' et R du dessus du couvercle.
32 et 32'.- extrémités des côtés extrêmes E E'du cylindre récepteur, qui ser- vent à fixer ce cylindre dans les encoches pratiquées dans les côtés de l'arma- ture, représentées aux figures VI et VII, encoches 31.31.31.31. rivées aux dits côtés de l'armatureo 33.33.33... tiges en une matière généralement quelconque mises parallèlement ou entre croisées reliant les baguettes R.R.R... et R'R'R' et formant avec elles le cylindre, à claire-voie, récepteur des matières.
La figure V.- représente, vue de face, la cuve de dégommage et de séchage, réceptrice de l'armature mobile dans les côtés de laquelle armature mobile viennent s'encocher les cylindres ou@autresdporteurs @de filasses, ou le cas échéent, porteurs des tiges de lins ou des autres plantes fibreuses prévues plus haut, ou des écorces de ces plantes.
20.20.20.20.- quatre tuyaux d'échappement des bains, des eaux, par débordement de la cuve, par le dessus de la cuve, pour le nettoyage des eaux.
210210- deux tuyaux pour arrivée directe de vapeur libre, dans la cuve, pour intensifier au besoin le chauffage des bains par la vapeur directe, et pour 1' utiliser éventuellement pour les opérations de séchage des filasses, des tiges, des écorces de plantes fibreuses.
220- Tuyau d'arrivée de la vapeur dans les serpentins 27.27.27.27.27.
23.- Tuyau de sortie de la vapeur après sa circulation dans les serpentins.
24.- Epurateur de la vapeur.
25.25. Tuyaux de vidange de la cuve, par le dessous.
26a26a- Soupapes pour fermeture hermétique des tuyaux de vidange ? 250250 pendant l'action des bains de dégommage et de rinçage.
27.27.27. Serpentins pour circulation de la vapeur à l'effet de pouvoir chauf- fer les bains et sécher les filasses, ou éventuellement les tiges de lin ou d' autres plantes fibreuses ou les écorces de ces plantes.
28.- Une moitié du couvercle de la cuve, attachée aux charnières 30030 29.- l'autre moitié du couvercle de la cuve, attachée aux charnières 30030 30.30.30.30.- Charnières attachant les parties moitiés du couvercle aux côtés latéraux de la cuve.
B.B.B.B. points extrêmes des deux parties moitié du couvercle, là où elles se rejoignent pour fermer la cuve, tout en laissant peut être un espace pour l'échappement de la vapeur et de l'air chaud et de l'air humide.
0.0.0.0.- ouvertures pratiquées dans le couvercle pour permettre un mouvement de gauche à droite et de droite à gauche des tiges T.T.T.T. fixées aux côtés de l'armature mobile (figures VI et VII).
La figure VI.- représente, vue de face, l'armature entière faite de ses deux côtés reliés entre eux par les traverses D.D. et D'D'o pour former corps; cette armature étant destinée à être placée entièrement dans la cuve, munie de ses cylindres, récepteurs de matières, en nombre illimité, porteurs des matières fibreuses à traiter.
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L.L.L.L.- carré représentant un des côtés de l'armature mobile.
L'L'L'L'.- carré représentant l'autre côté de L'armature mobile.
D. D.- traverses du dessus reliant les deux côtés de l'armature mobile.
D'D'.- traverses du dessous reliant les deux côtés de l'armature mobile.
T.T.T.T.- Tiges fixées aux côtés de l'armature et reliées par les boulons N 34.34.34.34., aux bras de la force motrice communiquant à l'armature.. son mouvement d'agitation dans la cuve.
31.31.31.31.31... encoches fixées à divers endroits sur les faces intérieu- res des côtés de l'armature pour recevoir les extrémités 32 et 32' des cylin- dres (fig. IV) porteurs des matières à traiter dans les bains, et à sécher.
La figure VII.- représente, vu de face, un des côtés de l'armatu- re (fig.VI) ce côté étant placé parallèlement à une des faces avant ou arrière de la cuve, et éloigné de 5 centimètres environ de celle-ci ; y a deux côtés semblables à l'armature mobile (fig.VI). - F.F.F.F. - carré représentant une des faces avant ou arrière de la cuve (fig. V) P. plaque-support d'une largeur de quelques centimètres. placée contre les faces arrière et avant de la cuve, dans le fond, sur laquelle reposent les rou- leaux Ro.Ro.Ro. destinés à recevoir les côtés de l'armature pour faciliter son mouvement d'agitation dans la cuve.
Ro.Ro.Ro.- rouleaux placés sur la plaque-support P. et sur lesquels rouleaux viennent se poser les côtés de l'armature mobile, en vue de son mouvement d' agitation dans les eaux.
T.T. Tiges fixées aux côtés de l'armature et reliées par les boulons 34.34 auxbeas de la force motrice communiquant à l'armature son mouvement d'agitation dans la cuve.
34.34 boulons reliant les tiges T.T. aux bras de la force motrice.
31.31.31.31.3l... encoches fixées à divers endroits sur les faces intérieures des côtés de l'armature pour recevoir les extrémités qui sont 32 et 32' des cylindres (fig. IV) porteurs des matières à traiter dans les bains et à sécher ensuite.
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MECHANICAL INDUSTRIAL TREATMENT PROCESSES, COORDINATES, CREATING A NEW INDUSTRIAL METHOD, TO REMOVE PLANT FIBERS 'TEXTILES
SOME 'FIBROUS 9' PLANTS GENERALLY.
The present invention can be applied to all generally any fibrous plants, flax, hemp, jute, ramie, and the like; but I will take as an example of application of the new industrial method of production, created by the present invention, the work, according to this method, of the industrial preparation of flax fiber, to remove from the flax stalk. , bast from the flax stalk.
The action followed, without interruption, of the mechanical, coordinated industrial treatment processes, creating the new industrial method of production, object of the present invention, has the power to create a real industry, making it possible to remove., By continuous mechanical movements, with all the efficiency required both from the point of view of technical improvement and from the point of view of increasing profitability., the vegetable textile fiber of fibrous plants, the liber of these plants, in this case of the stalk of the flax, of the liber of the flax, ready to be delivered to the spinning mill.
This new industrial production is carried out in a very short period of time, a few hours of work, with a significant reduction in the workforce, thanks to the possibilities of realization = new ones specific to the said processes of treatment by work mechanical industrial follow-up, which allows to maintain a mechanical continuity of production, without stopping in production.
It is well known that the work of preparing flax fiber by means of biological retting is presently carried out in various working episodes and it is also well known that at present flax fiber ready for use. delivered to the spinning mill., can only be produced after a period of eight to ten working days, or even after a period of several weeks of work. It is also well known that if the biological retting of flax is a factor of the importance of scutching the flax, and an essential point which must count in the production. to obtain the smallest possible quantity of flax tow, and by the same fact a more consequent quantity of flax - flax;
the scutching will only be productive in flax yarns if the retting
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biological control of the flax stalk has been carried out well, and if the flax stalk, then properly dried, is in the conditions required to undergo with a good yield, crushing and scutching. The observances which I have just mentioned and which must be practiced as it is currently obligatory in the work of the preparation of the flax fiber to carry out the important and delicate work of the biological retting and the perfect scutching of the flax lead to work operations which cannot be carried out in an industrial automatic mechanical work, of continuity and by the same fact, these observances prevent the said automatic industrial work, mechanical, of continuity, from being done.
It is also well known that the work of the preparation of flax fiber as it is currently practiced by flax retters, requires a labor that can be described as enormous and which manifests itself especially in all kinds of multiple manipulations of flax bundles, from their entry into the retting agent until the moment of scutching; We know that during the various work periods which precede scutching, no operation carried out in this work is done mechanically, except that of the ginning itself. The bundles of flax arrive at the retting agent and are put to to dry again, in heaps, in the barns to remain there sometimes of long months until the moment when it is possible to begin the biological retting.
At this time, the linen bundles are taken from the barns and are untied to go to the gin; the stems of lon seeded are put back in bundles. by dropping a good number of stems as waste, these having moved away from the parallelism of the stems of the bundle to be reconstituted, then the bundles are put back into barns; at the opportune moment, the boots are taken from the large ones again to be placed in the biological retting pits; after having stayed there for about 72 hours to undergo biological retting, the boots are removed from the wells, carried to the meadow, and opened again to be dried in the sun and in dry air;
after drying, which can also last 72 hours or more, the flax stalks are put back into bundles, and the bundles are placed again in barns, to stay there for a while so that the flax stems are quite dry at point so that the straw is very breakable during crushing, before scutching.
In order to obtain a more commercial, finer flax of flax, many retting-scotters carry out a second retting, which lasts about 50 hours, from which again boots are taken from the barns, again put back in the boots. wells and then exit from the wells; at this time, the boots are again brought to the meadow and again undone for drying; after drying for a further indefinite period, the flax stalks are again put back into barns in order to stay there again for the necessary time before being able to go to grinding and scutching; When the moment has arrived, the bundles are again taken from the barns to be scutched and are again undone to undergo the scutching operation.
Any informed observer will understand that a work carried out under such conditions cannot bring together mechanical industrial elements of continuity allowing the industrial realization of a factory made of mechanics capable of producing flax flax, every day of the year. year, in a period of a few hours of work, with a flax taken, day by day, in the production cycle, for a regular, rapid production.
Co-ordinated mechanical industrial treatment processes, continuity; creating the new industrial method, object of the present invention, eliminate all the inconveniences and all the labor resulting from the aforementioned work required by the current work of preparing flax fiber.
In order to demonstrate the new industrial value of the present invention, I will establish below a description of the coordination of the mechanical industrial treatment processes which enter into action of continuity in the present invention to create the new industrial method, by showing how the so-called mechanical industrial treatment processes are carried out in the new work of mechanical production, continuity and preparation of flax fiber, which takes place especially without
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having to subject the straw flax to biological retting.
Because of the risks incurred by bad weather which can sur- round for the flax in culture., Approaching maturity but also to obtain a finer fiber by biological retting, flax is often pulled up from the fields. ., according to the wishes of the rettifiers, before it has reached maturity; the flax torn up in this way remained more or less alive and the stem remained in a more or less accentuated green state, in spite of the drying in the field after the harvest., and in spite of the placing of the bundles in heaps, in the barns then even for a prolonged period;
the stem of the flax remained flexible and the plant cements remained persistent in their strength of adhesion to the fibers between them, and with the stem which is the cause that a green scutched straw flax, whose stem is still flexible that therefore still sap., gives scutching not only a bad, coarse, tow, to which a lot of hemp is still attached, but gives a high percentage of tow; and consequently a poor yield, in yarns.
One of my processes for mechanical industrial treatments of flax, which is the first in this case of my processes for coordinated industrial treatments creating the new industrial method of continuous production, object of the present invention, is to destroy up to 'at his death, on the green straw flax, if necessary, all the living sap that it still contains after 1-tearing, to make a dry, dead straw flax., favorable for crushing and scutching ,, in order to obtain with such a straw flax a higher yarn yield., with very few tows .. in order to obtain a clean flax yarn, stripped of all its chènevotte and partly of his pectin;
this yarn will thus be able to undergo the degumming operation efficiently so that this degumming operation can always produce a quality yarn, even with ordinary linens, and also a new flax fiber., beautiful, and silky.
The so-called first mechanical industrial treatment process, without biological retting, which I subject the still living flax stalk, is carried out in a flax ripening chamber in which a dry, dead flax is made. ., and this.procedure is carried out as tallows on arrival at the plant., the linens carrying, their seeds ,, are placed in bundles, vertically. 9 roots at the bottom, that is to say on the strips of trellis generally any ,,, can be moved, slow,
continue forward; on the wagons easily and slowly movable automatically, provided with slatted bases in such a way that the hot air or the steam which is to cause the flax stalks to pass from green to dry state, to l 'dead state., can easily and completely penetrate the flax stems as they pass through the bundles; these, in view of an effective work, must be placed so that the foot of the boots is about 80 centimeters from the ground from which emanate the hot air or the drying steam which must pass through them. to get out, sucked in., with the humidity they remove., through vents, fitted with fans to be operated if necessary, placed above., in the ceiling of this maturing chamber of linens;
the head of the bundles of linens, and the ceiling of this ripening chamber must have a space of about one meter, for the diffusion of air.
The linens having reached the desired maturity, for complete grinding, and for good scutching in the dry state, in the dead state., Without biological retting., The bundles are brought by the continuous movement of the lattice or the wagons , at the exit of the ripening chamber., are automatically reversed and untied to be placed on a belt with guides on the sides, this belt forming an endless chain, in order to be thus automatically led to the ginning machine where will do the ginning.
This process of treating the ripeness of the linens which, including mechanical transport lasts about two hours, also dries the pectin which changes from a green state to a ripe state giving a golden yellow pectin powder of which a large quantity, because dries, fibers fall off during grinding and scutching and by the same token begins to give fineness to the fibers; it is the work carried out by this first of the coordinated treatment processes that makes it possible to produce
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subsequently, by the industrial degumming treatment process, a quality fiber, even with ordinary linens, even with bad linens.
When they leave the ginning machine, the flax stalks, without being put back into bundles, and without being handled, following the mechanical continuous movement, are led, also by means of a band with guides on the sides, forming an endless chain, at the table of the scutching turbine to be crushed and scutched; second co-ordinating mechanical treatment process eliminates the re-bundling of flax stems after ginning, for future operations, as is currently the case, and by the same token eliminates current ginning waste and increases yield or scutching, accordingly.
Scutching by the scutching turbine by means of steel drums fitted with scutching blades is brutal for the straw linens, especially for the straw linens which have been badly retted., Or for the straw linens which are still in the green state, in the living state; in general these steel blades produce this brutal effect on all the flax stalks and cause a stubble yield, very high, more or less strong depending on the condition of the flax stems. My third treatment process overcomes this drawback; it consists in replacing the current scoring blades, made of steel, scutching drums or other mechanical scutching instruments, with blades or scrapers, made of very hard wood, or 'other equivalent materials so that scutching by these machines is more productive in tow.
It also makes it possible to consider very advantageously the refining of the degummed fibers by passing them to a scutching turbine whose drums are provided with such blades of hard wood or another equivalent material which does not require the refining of the filas. its, their passage to the Flemish mills.
If it is necessary, and the scutching of the flaxes matured by one of the methods of the present invention, the scutching machines will be equipped with a special device to be placed after the crushing rolls, on the scutching machine; this special device consists of a series of two pairs of rollers, or more, with very narrow grooves, the main object of which will be by breaking more finely the straws of the crushed stems, to effect a rubbing of these straws, broken, ' caused by the faster rotation of the upper rollers forming a pair with the lower rollers, or vice versa, will loosen, fibers, broken straws and cause them to fall more easily at scutching, taking less fibers with them.
This mechanism of successive pairs of rollers, crushers and rubbers is well known; I will not therefore describe it, only applying it, again, in accordance with the other elements of the mowing machine, and as a rubbing against broken rods.
My fourth treatment process consists in the automatic mechanical degumming of the tow leaving the scutching machine turbine: the tow at its exit is placed either automatically or by the workers in the receptors of the material to be degummed, which, once filled , are led directly by means of conveyors forming endless chains, to the degumming tank room. These receivers loaded with tows are placed in the degumming tanks and only leave them when the tow is degummed at the desired point, and dried.
The degumming operation, my fourth treatment process, of the tow obtained from a straw flax brought to maturity by its passage through the flax ripening chamber, provided for in the present invention, is carried out in a tank of which a combination tools adapted to this tank, are removed to perform an overall mechanical operation bringing and performing the entire degumming operation.
The tank used is made up of three essential parts: first the tank proper to contain the degumming baths, equipped with all the necessary heating pipes, water inlets and outlets; te a movable frame, adapted to this tank, and arranged inside this tank, responsible for supporting in the tank the receivers of the yarns to be removed; finally the openwork receivers of the yarns to be removed, which are notched, suspended in the frame This machine tank is completed by a
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motor which transmits the desired movement to 1 -'- movable frame, so that the latter agitating in the baths can cooperate in the work of degumming the water baths.
The waters may be brought to the boil and, depending on the condition of the tows to be removed, they may be added with products of dissolution of gum-resinous materials; if the work of degumming @ perfect is required, we will add to the water used, a minimal proportion of sea salt or commercial soda salt.
After evacuation of the water from the tank, the automatic drying of the tow, in place, in the receivers notched in the mobile frame of the tank, takes place, as a fifth treatment process;
it is dried either by steam, or by hot air, or by the two together that I know how to produce in the tank, and which act advantageously on all the fibers because these are continuously moved and agitated in the receptacles. towers of the tows, by the back and forth movement, of the mobile armature., carrier of the material receptors.
My sixth treatment process, creating the new industrial method, object of the present invention, consists in the refining of the dried tow by passing it automatically by means of a belt transport, fine saris chain, to a scutching turbine reserved for this purpose and of which the blades or scrapers of the scutching drums are made of hard wood or of another equivalent material;
this refining treatment process-removes the labor of Flemish mills, in this sense, and again gives., at a greatly reduced cost, refining, not only a first quality yarn but a fiber of beautiful, clean, fine and silky flax, which can go not exclusively to flax spinning mills, but also to different kinds of spinning mills, others
The work of the various mechanical treatment processes, co-ordinated, cited above, and creating the new industrial method, object of the present invention, is mainly applied to a straw flax that is worn from '' a green state, still alive, in a dry state, in a dead state, by its passage in a chamber of maturation of the linens:
, but it is obvious that the present invention can also treat the straw flax, not retted, by putting the stems to be degummed, directly after ginning, and automatically, in the tank provided with the movable frame, thus achieving with these linens in non-retted straw, my fourth treatment process described in the present invention and which is the mechanical degumming treatment process.
The straw flax thus degummed will be dried in the tank, as said in my fifth method of treating the tows, and on leaving it, it will immediately and automatically go to the scutching turbine, for grinding, friction, and for scutching; the tow obtained will be refined subsequently, by the turbine scutching machine provided for and for this use, if it is deemed useful to do so again.
I follow, below, for more understanding if necessary, the description given above of the automatic industrial processing methods which come into action, in continuous movements., In the present invention, a description of the machines and tools creating, in accordance with the said treatment methods, the new mechanical industrial method of continuity, and a description of these machines and tools specific to the subject of the present invention.
Figure 10 - shows a vertical section of the matu- rity chamber the space of about one meter in height, for the diffusion of the hot air or the steam having passed through the linoleum bundles 2.- Linen bundles placed vertically on the trellis 4, circulating continuously or on wagons with a skeleton base, to allow the passage of hot air or steam in the boots.
3.- Space for the distribution in the ripening chamber of hot air or steam coming from the vents 5.5.5.5.
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4.- Continuous circulation trellis on which the linen bundles are placed, vertically, to receive from bottom to top, hot air or steam. These trellises can be replaced by wagons with a slatted base, slow advancement, adjustable.
4'.4'.4 '. rollers which drive the trellis or wagons actuated by any driving force.
5.5.5.5. hot air or steam inlets to pass through the boots.
6.- door opening by lowering, for entry of boots.
7.- door opening by lowering, for the exit of treated linen bundles.
8.8.8. Fans for extracting hot air, steam or humidity to the outside which must be exhausted from the ripening chamber.
Figure II.- shows, seen from above, the endless chain belt, with guides, conveyor of the linens, from the ripening chamber to the gin.
9.- strip provided with its guides 10.10 having to hold the parallel rods, made of generally any material, on which the rod-like linens, coming from the untied bunches are brought: by a continuous movement endless chain, to the ginning machine .
10.10.- Guides placed on each side of the strip 9, keeping the rods parallel during their travel as they arrive at the ginning machine.
11. and 12.- Rollers cylinders giving the strip 9 its forward movement, these roller rollers being actuated by any motive force.
M.E. representation of the location of the ginning machine to show the continuous movement of work.
A.A.A.A.- Arrows indicating the movements of work continuity between the flax ripening chamber and the ginning machine, between the ginning machine and the turbine scutching table.
'Figure III. - shows, seen from above, the endless chain belt, conveying flax stems, from the ginning machine to the table of the turbine-scaler.
13.- band provided with its guides 14014 to hold the parallel rods, also made of any material generally any, actuated by the rollers 18 and 19, themselves set in motion by any motive force.
14.14.- Guides placed on each side of the belt 13, keeping the rods parallel during their travel from the ginning machine to the table of the turbine-tiller.
18. and 19.- Rollers cylinders giving the band 13 its forward movement, these roller rollers being actuated by any motive force.
15.- Figure of the table of the scutching machine which automatically receives the rods of the strip 13 to carry out the work continuity movement.
16.16 'Representation of the crushers and rod wipers, appended in accordance with the operation of the scutching turbine.
17.- Figure of the drum, the first, of the scutching turbine.
Figure IV. - represents, seen from the front, the receiver of the yarns, the bark which must be removed; it is made in the form of a cylinder, but it may have another form; it is provided with a cover which lifts for the introduction of the tow., bark; it is made of generally any material; the walls of these receiving cylinders are slatted for the penetration of baths, water, steam and hot air, in the tows, in the bark.
E.E '.- extreme sides of the receiving cylinder, made openwork by means of rods 33.33 .--- connected to the contour R.R. and in the center, the pointed end 32.32'.
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R.R.R .... cylinder rods fixing the extreme sides E.E 'to each other, to form the body of the cylinder.
Go- Cylinder cover opening via an H-shaped attachment point and closing the cylinder by folding down, using any I and I 'closures.
R'.R'.R'.R '.- rods forming the contour of the cylinder cover.
Ho attachment point of the cover G for its lifting fixed by the connection of the rods R 'and R from the top of the cover.
I I '.- points of generally arbitrary closing of the cover G by connecting rods R' and R from above the cover.
32 and 32 '.- ends of the extreme sides E E' of the receiving cylinder, which serve to fix this cylinder in the notches made in the sides of the reinforcement, shown in figures VI and VII, notches 31.31.31.31 . riveted to the said sides of the frame 33.33.33 ... rods of any material generally placed parallel or between crossing connecting the rods RRR .. and R'R'R 'and forming with them the cylinder, slatted, receiver of materials.
Figure V.- shows, front view, the degumming and drying tank, receiving the movable frame in the sides of which the movable frame are notched the cylinders or @ other carriers @ of yarns, or if necessary, carrying the stems of linens or other fibrous plants provided for above, or the bark of these plants.
20.20.20.20.- four exhaust pipes for baths, water, by overflow from the tank, from the top of the tank, for cleaning the water.
210210- two pipes for direct free steam inlet, in the tank, to intensify the heating of the baths by direct steam if necessary, and to use it if necessary for drying operations of the tows, stems, bark of fibrous plants .
220- Steam inlet pipe in the coils 27.27.27.27.27.
23.- Steam outlet pipe after its circulation in the coils.
24.- Steam cleaner.
25.25. Tank drain pipes, from below.
26a26a- Valves for hermetic closing of drain pipes? 250 250 during the action of the degumming and rinsing baths.
27.27.27. Coils for circulation of steam for the purpose of being able to heat the baths and dry the tows, or possibly the stems of flax or other fibrous plants or the bark of these plants.
28.- One half of the bowl lid, attached to the hinges 30030 29.- the other half of the bowl lid, attached to the hinges 30030 30.30.30.30.- Hinges attaching the half parts of the lid to the side sides of the bowl .
B.B.B.B. end points of the two halves of the cover, where they meet to close the tank, while still leaving space for the escape of steam and hot air and humid air.
0.0.0.0.- openings in the cover to allow movement from left to right and from right to left of the T.T.T.T. fixed to the sides of the mobile frame (figures VI and VII).
FIG. VI.- represents, front view, the entire frame made of its two sides connected to each other by cross members D.D. and D'D'o to form a body; this frame being intended to be placed entirely in the tank, provided with its cylinders, receptors of materials, in unlimited number, carrying the fibrous materials to be treated.
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L.L.L.L.- square representing one of the sides of the mobile frame.
L''L'L '.- square representing the other side of the movable frame.
D. D.- top cross members connecting the two sides of the mobile frame.
D'D '.- crossbeams from below connecting the two sides of the movable frame.
T.T.T.T.- Rods fixed to the sides of the frame and connected by bolts N 34.34.34.34., To the arms of the motive force communicating to the frame .. its agitation movement in the tank.
31.31.31.31.31 ... notches fixed at various places on the inner faces of the sides of the frame to receive the ends 32 and 32 'of the cylinders (fig. IV) carrying the materials to be treated in the baths , and to dry.
Figure VII.- shows, seen from the front, one of the sides of the frame (fig.VI), this side being placed parallel to one of the front or rear faces of the tank, and about 5 centimeters away from it. this ; there are two sides similar to the movable frame (fig.VI). - F.F.F.F. - square representing one of the front or rear faces of the tank (fig. V) P. support plate a few centimeters wide. placed against the rear and front of the tank, in the bottom, on which the Ro.Ro.Ro. rollers rest. intended to receive the sides of the frame to facilitate its agitation movement in the tank.
Ro.Ro.Ro.- rollers placed on the support plate P. and on which rollers come to rest the sides of the mobile armature, in view of its agitation movement in the water.
T.T. Rods fixed to the sides of the frame and connected by bolts 34.34 auxbeas of the motive force communicating to the frame its movement of agitation in the tank.
34.34 bolts connecting the T.T. rods to the driving force arms.
31.31.31.31.3l ... notches fixed at various places on the inner faces of the sides of the frame to receive the ends which are 32 and 32 'of the cylinders (fig. IV) carrying the materials to be treated in the baths and at then dry.
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