BE422419A - - Google Patents

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BE422419A
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flax
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Publication of BE422419A publication Critical patent/BE422419A/fr

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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01CCHEMICAL OR BIOLOGICAL TREATMENT OF NATURAL FILAMENTARY OR FIBROUS MATERIAL TO OBTAIN FILAMENTS OR FIBRES FOR SPINNING; CARBONISING RAGS TO RECOVER ANIMAL FIBRES
    • D01C1/00Treatment of vegetable material
    • D01C1/02Treatment of vegetable material by chemical methods to obtain bast fibres

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • General Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Chemical Kinetics & Catalysis (AREA)
  • Molecular Biology (AREA)
  • Wood Science & Technology (AREA)
  • Zoology (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Treatments For Attaching Organic Compounds To Fibrous Goods (AREA)

Description

       

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  " Procédé pour le traitement de fibres textiles ". 



   La présente invention se rapporte à un procédé qui permet d'user, dans la préparation des fibres textiles, les plantes imparfaites, comme, par exemple, le chanvre vert, la paille de lin, l'ortie, le genêt et autres similaires, et de pouvoir retirer de telles plantes des fibres textiles,lesquelles peuvent produire ensuite des fils de première qualité. Par le procédé de la présente Invention, on peut obtenir, aveo le rebut du chanvre non roui (c'est- à-dire seulement.exposé aux intempéries), avec la paille 

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 de lin, avec l'ortie ou autres plantes similaires, une fibre filable textile/de première qualité, si de telles plantes sont tra- vaillées alors qu'elles sont encore vertes. 



   Cette invention est relative à des plantes aux fibres souples, comme le lin, le chanvre, le chanvre abattu, le ge- nêt, la ramie, l'agave, la paille de cactus, les feuilles de palme, l'alcès et d'autres plantes du même genre ou de la même espèce,   Jusqu'à   présent,il était de coutume générale, dans la production des fibres à partir des plantes   euestion,   et qui sont dans des conditions d'altération, de procéder par le rouissage avec exposition à la rosée ou à la pluie, ou par rouissage en citerne. Mais, tous ces procédés causent une perte de temps et d'argent. D'autre part, l'opération de rouis- sage demande de l'attention et de l'expérience.

   La présente invention a pour but de prévoir, pour la fabrication des fi- bres appropriées à la filature et au tissage, un moyen évitant l'usage du procédé de rouissage comme on le pratiquait jus- qu'à présent. 



   La   nrésente   invention peut être mise en pratique pour la production des fibres employées pour la filature et pour le tissage, sans l'aide d'un expert, et empêche le retard et les désavantages inhérents du procédé de rouissa.ge. 



   La présente invention, qui permet de ne pas user de la méthode par rouissage, dans la production des fibres ou d' étoupes/oroventant de feuilles et de tiges de plantes, consiste dans le traitement de ces feuilles ou tiges, dans des condi- tions humides ou sèches, avec une solution aqueuse, bactéri- cide ou germicide, pour détruire et pour empêcher la naissan- ce de bactéries et de microorganismes et, ensuite, à assujet- tir les fibres ou les étoupes à l'action d'un agent dégommant. 



   Les plantes, après avoir été recueillies et décomposées par 

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 exposition à l'air, sont suffisamment sèches pour subir les opérations successives qui peuvent être effectuées sur les plantes pour obtenir de la fibre ou de l'étoupe. Si, de toutes façons, les plantes ne sont pas suffisamment sèches après avoir été,cueillies et exposées à l'air, elles peuvent être séchées artificiellement en les faisant passer dans un séchoir, ce qui est préférable, à l'air chaud. 



   Il est reconnu que pour les tiges des plantes décomposées, de nature extrêmement sèche, qui ne sont pas capables d'absorber une certaine quantité d'humidité ou d'eau, il peut être nécessaire de les soumettre à une décomposition par un arrosage préliminaire avec de l'eau ou, si l'on désire, avec une solution aqueuse, bactéricide ou germicide. 



   Quand les plantes, non rouies et décomposées, sont d' une dureté convenable, elles sont soumises à l'action de décortication et de trituration, puis elles passent au oardage. 



  L'action-de cardage, de toute façon, n'est pas indispensable et la matière sortie de la machine est comme de l'étoupe. 



   Cette étoupe peut être arrosée avec une solution aqueuse bactéricide. Il est préférable d'arroser l'étoupe ou les fibres qui résultent de la décortication, avec de l'eau ou de l'huile, de préférence d'origine végétale. Il est bon de faire cet arrosage quelque temps avant le dégommage obtenu à la seconde opération de compression. 



   Si l'on désire employer une petite quantité de bactéricide ou de germicide, on peut recourir à une mixture de graisses dans de l'eau. L'addition d'huile ou de graisse à l'eau réduit la résistance des fibres ou de l'étoupe durant le filage et donne de la souplesse et de la flexibilité aux fibres ou à l'étoupe. 



   Les fibres, sous forme d'étoupe, conviennent à la fabrication de cordes, ficelles, sacs et autres matières filées 

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 ou tissées. 



   Si l'étoupe est employée pour la manufacture de produits fins, ou dans le filage de coton, il faut la soumettre à un procédé de dégommage, tandis que, si l'étoupe est employée seulement pour la fabrication de ficelles, cordes, sacs,etc., or. l'arrose seulement avec de l'eau et un bactéricide. L'action dégomm . nte s'effectue sur les fibres ou sur l'étoupe obtenues par les décortications précédentes et consiste à soumettre ces produits d'abord à une immersion dans l'eau chaude ou froide et à l'effet d'une solution aqueuse chaude dans une cuve ouverte, à la pression atmosphérique ou dans un autoclave sous pression. Il faut maintenir cette pression et cette chaleur un certain   tenps   et il faut l'accompagner d'un mouvement   d'agitation   constant   ou   intermittent. 



   Ce procédé est, de préférence, effectué dans un autoclave dans   lequel   les matières sont   soumises @  une température appropriée et à une pression estimée à 6 atm. La fibre est immergée dans lc, solu.tion aqueuse contenue dans   l'autoclave   dans la proportion de 4 kgr. de soude caustique, 3 % de substc.nces grasses, 2 % d'acide sulfurique. Ces proportions peuvent varier selon la résistance et la nature des/fibres à traiter. Après que la matière a été mise dans l'autoclave, il   faut  porter le tout à une température appropriée et à une pression de 6 atm.. 



   Les fibres ou l'étoupe doivent subir ce traitement pendant environ 20 à 40 minutes, plus ou moins, selon la nature ou la résistance de la matière. 



   Pour la dégommage des fibres ou de l'étoupe de lin, le procédé sera approximativement le   même.   



   Pour la   ramie   et   d'autres   fibres, il faut un peu plus de temps : de 45 minutes à une heure et demie. 



   Pour s'assurer que le   dégommage   est complet dans toute 

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 la quantité de fibres, il faut les remuer dans l'autoclave et les examiner. 



   Cette invention, outre qu'elle apporte de grands avantages à l'économie   nationale,est   très rémunérative à l'industrie et à l'agriculture. 



   Avec cette invention, la paille du lin ou du chanvre vert, par sa richesse en cellulose, devient plante textile de premières qualité et néoessité, apportant un rendement quantitatif supérieur à 100 % sur la majeure quantité des fibres pour le lin et un rendement quantitatif de 120 % pour le chanvre vert. 



   La présente invention apporte encore des avantages très grands dans le traitement des déchets de chanvre vert. Auparavant, quand les plantes ne s'étaient pas bien développées ou desséchées avant maturité, les agriculteurs les brûlaient parce qu'ils ne trouvaient pas .d'acquéreurs. Il en est de même pour les déchets produits par les machines pendant la transformation de la fibre en fil; dans ces déchets se trouvent accumulées de petites quantités de fibres courtes qui, au moyen de dispositifs connus, sont recueillies et passées à un second traitement de dégommage; on obtient un parfait produit cotonneux travaillable dans la filature de coton. 



  Pour la paille de lin, dans les pays du   Nord,   après avoir recueilli les graines, on réussit seulement après un travail très coûteux à recueillir les fibres. On observe en Amérique, comme dans les pays chauds et l'Orient, après que le lin a donné la graine, qu'une.partie est employée comme fourrage ou bien brûlée, apportant à l'agriculteur un produit encombrant. Avec la présente invention, cette paille de lin, après avoir subi le dit procédé, devient une fibre textile de première nécessité et, en examinant bien, d'un rendement quantitatif de fibres supérieur à 100 % sur le lin roui. 

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   EXEMPLE: Si   nous   prenons du lin et le soumettons à un procédé de rouissage agricole ou industriel, nous constatons, après rouissage, que : 100 kgr, de paille de lin roui rendent 12 à 14 kgr. de fibres bonnes pour la filature. 



   100 kgr. de paille de lin, travaillée selon la présente invention, donnent de 25 à 30 kgr. de fibres parfaites, prêtes à être travaillées à la filature, après avoir obtenu, comme sus-décrit, un avantage de 100 %. 



   Sur la majeure quantité de fibres,il y a aussi la partie ligneuse qui, en dehors d'un bon combustible est aussi un parfait ingrédient pour la fabrication de la. cellulose pour le papier. 



   Comme nous voulons le démontrer, la présente invention a pour objet d'utiliser ces plantes de rebut en les transformant en fibres parfaites, fibres prêtes à passer à la filature ou au tissage, soit à   l'état   naturel, soit à l'état dégommé et cotonisé. 



     Considérsnt   les fibres de paille de lin ou du rebut de chanvre vert, ortie, genêt, etc...; dans leur état naturel, ces fibres sont parfaites pour la fabrication de fil, de oorde, ficelle, toile d'emballage, sacs, tapis, et beaucoup d' autres articles. Avec la paille de lin et le rebut de chanvre vert ou le chanvre vert, genêt, ortie, etc.., on peut fabriquer des toiles   d'emballage   ou des sacs d'une résistance quatre fois supérieure à celle du jute. 



   Aux dernières expériences,on a pu constater qu'un sac fabriqué avec de la paille de lin ainsi qu'avec du chanvre a donné de très grands avantages de durée : quatre fois supérieure à la durée d'un sac de jute. 



   Avantages que la présente invention offre : on constate un bénéfice dans la quantité et sur la qualité. Quant au rendement, on sait que lorsqu'un sac en chanvre, ou en lin, fabri- 

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 qué de fibres selon notre procédé, est devenu inutilisable, il garde une grande valeur textile une fois qu'il a été macéré et dégommé, donnant ainsi une parfaite fibre cotonneuse. 



    Ou   bien encore, il peut alors être transformé en cellulose pour la fabrication de papier fin de première qualité. 



   La partie ligneuse du lin et du chanvre vert, outre qu' elle est un bon combustible, est un parfait ingrédient pour la fabrication de la cellulose pour papier. Elle donne un rendement de 60 à 70 % sur le poids. 



   Si nous voulons construire une usine pour l'exploitation de la paille de lin ou du chanvre vert, la dépense en combustible est réduite à zéro parce que la partie.ligneuse,que l' on récupère ( au lieu d'être encombrante et coûteuse à transporter dans des locaux spéciaux ) au moyen d'un dispositif, est envoyée dans les chaufferies, où elle est employée. La susdite industrie reçoit énergie, lumière et vapeur sans être obligée de faire   d'économie   ni de lumière ni de force motrice. 



   La présente invention permet d'éviter que les fibres, soit de paille de lin, soit de chanvre vert ( transformées en étoupes ou en produits   manufacturés )  subissent des détériorations dans les lieux humides'. 



     EXEMPLE :   Si nous prenons des sacs de jute et les déposons dans des endroits humides ou bien mouillés, puis laissés en tas pendant plusieurs jours, nous les retrouverons abîmés et inutilisables. Ainsi en serait-il aussi de la fibre de lin et de chanvre. Au contraire, par la présente invention, avec un bactéricide et un germicide, nous évitons toute fermentation. Tandis que le sac de jute se détériore, le tissu du sac fait avec la paille de lin ou de chanvre se fait plus compact et plus il est utilisé, meilleur il devient, grâce au bain que nous lui donnons.

   Après avoir isolé les fibres de la partie ligneuse, soumis l'étoupe à l'action d'un agent bactéricide 

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 ou   ger@icide, à   base d'alcool, ne dépassant pas 2 %, ainsi que 10   % d'eau   et 1 % de sublimé corrosif, on obtient des fibres d'une force pouvant détruire complètement le bacille   Felsmeus     immunisant   ainsi de la fermentation la toile d'em-   ballage,   tapis ou sacs obtenus avec ces fibres. Quand ce sac est réduit en petits morceaux, on peut encore le transformer en fibres primitives, mais avec un rendement beaucoup plus élevé, l'isolant de toutes les substances résineuses, ce qui, après le dégommage, donne aux fibres une finesse extrême. 



   Elles peuvent être alors travaillées seules ou mélangées avec du coton pour la confection de linge de premier ordre, comme aussi pour la confection d'articles de mode pour dames. 



   EXEMPLE :Sur 300 quintaux de paille de lin ou de chan- vre vert,on obtient 75 quintaux de fibre ou d'étoupe. 



   Supposons qu'on veuille employer la fibre susnommée pour la fabrication de sacs, cordes et ficelles. Cette fabri- cation doit passer par diverses machines; nous avons alors pour une diminution de 20 %,soit/75 quintaux de fibres 55 quin- taux de sacs. De ces 20 quintaux de déchets de fabrication, on récupère, avec la présente invention, 50   %   de fibres cour- tes qui sont d'une grande importance pour la cotonisation. 



   Ce qui reste est la partie ligneuse qui, unie à de petites fibres, est parfaite pour la fabrication de cellulose comme dit ci-devant. Il n'y a aucune plante textile qui, comme le lin et le chanvre vert, après que la graine en a été extraite pour la fabrication d'huile, puisse être traitée dans un bain germicide et bactéricide et passée dans des machines pour en n   ! élever   la partie ligneuse. 



   La fibre ou l'étoupe étant légèrement arrosée d'eau et de substances grasses ( graisses de nature animale ou végé- tale ) avec un pourcentage de 3 % de substance grasse et 
6 % d'eau, on obtient une bonne fibre ou étoupe rendant facile 

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 la fabrication. Il est nécessaire, pour cela, d'avoir un séchoir, une machine pour oasser, des batteuses et des décortiqueuses. Cette fibre triturée et séchée avant ou après est soumise à l'épreuve de résistance à l'allongement ( déchirer la fibre entre les doigts et observer si la dite fibre peut être séparée facilement sans que jamais ses fils se rattachent entre eux). Si telle opération peut être effectuée, alors le dégommage est complet, autrement il est incomplet. 



   Pour pouvoir obtenir des fibres bien dégommées, il faut avoir des récipients et autoclaves à haute pression, variant d'un minimum de 5 atmosphères à un maximum de 12 atm. Avec ce même procédé on peut très bien utiliser, soit pour la paille de lin, chanvre vert, ramie, genêt, etc.., 4 % du volume d'eau, de soude caustique, 3   %   de substances grasses, soit animales, soit végétales, 2 % d'acide sulfurique, augmentant la pression dans l'autoclave ou cuve, d'après la résistance de la fibre, par exemple, à 6 atm., et on laisse le tout en- ' viron 20 minutes à cette pression. Ensuite, on enlève les fibres de l'autoclave et on les passe dans des bassins d'eau bouillante en les agitant mécaniquement pour être bien lavées. 



  Quand on est sûr que le lavage est parfait, elles passent automatiquement dans un second bassin d'eau chaude, pas supérieure à 70 centigrades et y restent maintenues pendant deux heures, toujours à la même température. Dans ce bassin se fait la saponification au moyen d'agents dégommants, en présence de chlorure, à 3 %, et 2 % de savon mou. Outre la saponifiea-' tion, il convient, dans le même temps, de faire la décoloration, pour gagner du temps, en augmentant le chlorure de 5   %   et le savon mou de 3   %,   en maintenant toujours la matière en agitation sous une température d'environ 70  pour une durée d'une heure ou deux.

   Quand on observe que la matière est décolorée et que les fibres sont bien isolées, on les passe 

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 dans um troisième bassin d'eau tiède et elles se trouvent ainsi bien lavées. Cette opération doit être soignée et on doit s'assurer que dans le lavage rien n'a été négligé. Après le lavage, on passe au centrifuge, puis au séchoir. Les sé- choirs sont, de préférence, faits de nattes avec beaucoup de ventilation et peu de   chaleur afin   que le séchage soit lent et compact. 



   Le dégommage et la décoloration ainsi tenues, la fibre pure est prête à être filée seule ou mélangée au coton. 



    REVENDICATIONS.   



   1. ) Procédé de traitement excluant le rouissage, tant pour la paille de lin que pour le chanvre vert et d'autres fibres, genêt, ortie, dans lequel les tiges et feuilles de plantes passent à travers des machines à battre ou à décor- tiquer jusqu'à ce que les fibres soient isolées de la partie ligneuse, caractérisé par le fait que les dites fibres pas- sent dans un bain contenant un bactéricide et un germicide de pour prévenir la naissance/et détruire les bacilles et ren- dant la fibre prête è passer à la filature, ce bain contenant un pourcentage de graisse émulsionnée dans de l'eau chaude, dans les proportions   de 2 %   de graisse animale ou végétale etde 6 % d'eau, les fibres étant laissées de 4 à 6 jours   dans   ce bain, après quoi un bon produit sans impuretés est obtenu,

   tant avec les feuilles qu'avec les tiges des plantes, en assujettissait la dite paille de lin ou tiges   @   une action de séchage artificiel, cette, opération de   séchage   s'effectu- 
 EMI10.1 
 ant avec G.es T:n.cbir,es, soit d,3:1S des chambres expropriées avec th"rTIlOsi"jhon ont, éventu311Ex1ent, avec assistance de ven-   tilateurs.  



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  "Process for the treatment of textile fibers".



   The present invention relates to a process which enables the use, in the preparation of textile fibers, of imperfect plants, such as, for example, green hemp, flax straw, nettle, broom and the like, and to be able to remove textile fibers from such plants, which can then produce first quality yarns. By the process of the present invention, it is possible to obtain, with the waste of the unripened (i.e. only exposed to the weather) hemp, with the straw

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 of flax, with nettle or other similar plants, a textile / premium spinnable fiber, if such plants are worked while still green.



   This invention relates to plants with flexible fibers, such as flax, hemp, felled hemp, genet, ramie, agave, cactus straw, palm leaves, alcess and other plants of the same genus or of the same species, Hitherto it was the general custom, in the production of fibers from plants in question, and which are under weathering conditions, to proceed by retting with exposure with dew or rain, or by retting in a tank. But, all these processes cause a waste of time and money. On the other hand, the retting operation requires attention and experience.

   The object of the present invention is to provide, for the manufacture of fibers suitable for spinning and weaving, a means avoiding the use of the retting process as has been practiced until now.



   The present invention can be practiced for the production of fibers used for spinning and for weaving without expert assistance and prevents the delay and disadvantages inherent in the retting process.



   The present invention, which eliminates the need to use the retting method, in the production of fibers or tows / oroventant leaves and stems of plants, consists in the treatment of these leaves or stems, under conditions wet or dry, with an aqueous, bactericidal or germicidal solution, to destroy and to prevent the growth of bacteria and microorganisms and, subsequently, to subject the fibers or tows to the action of an agent degumming.



   Plants, after being collected and broken down by

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 exposure to air, are sufficiently dry to undergo the successive operations which may be carried out on the plants to obtain fiber or tow. If, anyway, the plants are not dry enough after being picked and exposed to the air, they can be dried artificially by passing them through a dryer, which is preferable, in hot air.



   It is recognized that for the stems of decomposed plants, which are extremely dry in nature, which are not able to absorb a certain amount of moisture or water, it may be necessary to subject them to decomposition by preliminary watering with water or, if desired, with an aqueous, bactericidal or germicidal solution.



   When the plants, not retted and decomposed, are of a suitable hardness, they are subjected to the action of husking and crushing, then they pass to the oardage.



  The carding action, anyway, is not essential and the material coming out of the machine is like tow.



   This tow can be sprinkled with an aqueous bactericidal solution. It is preferable to sprinkle the tow or the fibers which result from the hulling, with water or oil, preferably of vegetable origin. It is good to do this watering some time before the degumming obtained in the second compression operation.



   If you want to use a small amount of bactericide or germicide, you can use a mixture of fats in water. The addition of oil or fat to the water reduces the strength of the fibers or tow during spinning and gives suppleness and flexibility to the fibers or tow.



   The fibers, in the form of tow, are suitable for making ropes, twine, bags and other spun materials

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 or woven.



   If the tow is used for the manufacture of fine products, or in the spinning of cotton, it must be subjected to a degumming process, while, if the tow is used only for the manufacture of twines, ropes, bags, etc. etc., or. water it only with water and a bactericide. The degomm. nte is carried out on the fibers or on the tow obtained by the previous husks and consists in subjecting these products first to immersion in hot or cold water and to the effect of a hot aqueous solution in a tank open, at atmospheric pressure or in a pressurized autoclave. This pressure and heat must be maintained for a certain time and accompanied by a constant or intermittent movement of agitation.



   This process is preferably carried out in an autoclave in which the materials are subjected to an appropriate temperature and to an estimated pressure of 6 atm. The fiber is immersed in the aqueous solu.tion contained in the autoclave in the proportion of 4 kgr. of caustic soda, 3% fatty substances, 2% sulfuric acid. These proportions can vary according to the resistance and the nature of the fibers to be treated. After the material has been placed in the autoclave, it must be brought to a suitable temperature and a pressure of 6 atm.



   The fibers or tow must undergo this treatment for about 20 to 40 minutes, more or less, depending on the nature or the resistance of the material.



   For the degumming of flax fibers or tow, the process will be approximately the same.



   For ramie and other fibers it takes a little longer: 45 minutes to an hour and a half.



   To ensure that degumming is complete throughout

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 the amount of fiber, it must be stirred in the autoclave and examined.



   This invention, in addition to bringing great benefits to the national economy, is highly profitable for industry and agriculture.



   With this invention, the straw of flax or green hemp, by its richness in cellulose, becomes a textile plant of first quality and neoessity, providing a quantitative yield greater than 100% on the major quantity of fibers for flax and a quantitative yield of 120% for green hemp.



   The present invention also provides very great advantages in the treatment of green hemp waste. Previously, when plants did not develop well or withered before maturity, farmers would burn them because they could not find buyers. It is the same for the waste produced by the machines during the transformation of the fiber into yarn; in this waste are accumulated small quantities of short fibers which, by means of known devices, are collected and passed to a second degumming treatment; a perfect cotton product is obtained which can be worked in the cotton mill.



  For flax straw, in northern countries, after collecting the seeds, it is only after very expensive work that the fibers can be collected. It is observed in America, as in the hot countries and the East, after the flax has given the seed, that a part is used as fodder or else burned, providing the farmer with a bulky product. With the present invention, this flax straw, after having undergone the said process, becomes a textile fiber of first necessity and, on examination well, of a quantitative yield of fibers greater than 100% on retted flax.

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   EXAMPLE: If we take flax and submit it to an agricultural or industrial retting process, we observe, after retting, that: 100 kgr of retted flax straw yields 12 to 14 kgr. fibers good for spinning.



   100 kgr. of flax straw, processed according to the present invention, give 25 to 30 kgr. of perfect fibers, ready to be worked in the spinning, after having obtained, as described above, an advantage of 100%.



   On the major amount of fiber, there is also the woody part which, apart from a good fuel is also a perfect ingredient for the manufacture of. cellulose for paper.



   As we wish to demonstrate, the object of the present invention is to use these waste plants by transforming them into perfect fibers, fibers ready to pass to spinning or weaving, either in the natural state or in the degummed state. and cottonized.



     Considering the fibers of flax straw or scraps of green hemp, nettle, broom, etc ...; in their natural state, these fibers are perfect for making yarn, rope, twine, wrapping cloth, bags, rugs, and many other items. With flax straw and the scraps of green hemp or green hemp, broom, nettle, etc., we can make wrapping cloths or bags with a strength four times that of jute.



   In recent experiments, it has been observed that a bag made with flax straw as well as with hemp has given very great advantages in terms of duration: four times longer than the duration of a jute bag.



   Advantages that the present invention offers: there is a benefit in quantity and in quality. As for the yield, we know that when a bag of hemp, or of linen, manufactures

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 qué fibers according to our process, has become unusable, it retains a great textile value once it has been macerated and degummed, thus giving a perfect cottony fiber.



    Or, it can then be transformed into cellulose for the manufacture of premium fine paper.



   The woody part of flax and green hemp, besides being a good fuel, is a perfect ingredient for the manufacture of cellulose for paper. It gives a yield of 60 to 70% by weight.



   If we want to build a factory for the exploitation of flax straw or green hemp, the fuel expenditure is reduced to zero because the woody part, which we recover (instead of being cumbersome and expensive to transport to special premises) by means of a device, is sent to the boiler rooms, where it is used. The aforesaid industry receives energy, light and steam without being obliged to save neither light nor motive power.



   The present invention makes it possible to prevent the fibers, either of flax straw or of green hemp (transformed into tows or into manufactured products) from undergoing deterioration in damp places.



     EXAMPLE: If we take jute bags and put them in damp or wet places, then left in a pile for several days, we will find them damaged and unusable. So it would also be flax and hemp fiber. On the contrary, by the present invention, with a bactericide and a germicide, we avoid any fermentation. While the jute sack deteriorates, the fabric of the sack made with flax or hemp straw becomes more compact and the more it is used, the better it becomes, thanks to the bath we give it.

   After having isolated the fibers from the woody part, subjected the tow to the action of a bactericidal agent

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 or ger @ icide, alcohol-based, not exceeding 2%, as well as 10% water and 1% corrosive sublimate, we obtain fibers of a strength that can completely destroy the bacillus Felsmeus thus immunizing fermentation the wrapping fabric, carpets or bags obtained with these fibers. When this bag is reduced to small pieces, it can still be transformed into primitive fibers, but with a much higher yield, isolating it from all resinous substances, which, after degumming, gives the fibers an extreme fineness.



   They can then be worked alone or mixed with cotton for the making of first-class linen, as also for the making of fashion items for women.



   EXAMPLE: Out of 300 quintals of flax or green hemp straw, 75 quintals of fiber or tow are obtained.



   Suppose we want to use the aforementioned fiber for the manufacture of bags, ropes and twines. This production has to go through various machines; for a reduction of 20%, therefore, we have / 75 quintals of fiber 55 quintals of bags. Of these 20 quintals of manufacturing waste, 50% of short fibers which are of great importance for cottonization are recovered with the present invention.



   What remains is the woody part which, united with small fibers, is perfect for the manufacture of cellulose as mentioned above. There is no textile plant which, like flax and green hemp, after the seed has been extracted from them for the manufacture of oil, can be treated in a germicidal and bactericidal bath and passed through machines to finally ! raise the woody part.



   The fiber or tow being lightly sprinkled with water and fatty substances (fats of an animal or vegetable nature) with a percentage of 3% of fatty substance and
6% water, we get a good fiber or tow making it easy

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 the making. It is necessary, for this, to have a dryer, an oasser machine, threshers and hullers. This fiber triturated and dried before or after is subjected to the test of resistance to elongation (tear the fiber between the fingers and observe if the said fiber can be separated easily without its threads ever being attached to each other). If such an operation can be performed, then the degumming is complete, otherwise it is incomplete.



   To be able to obtain well degummed fibers, it is necessary to have containers and autoclaves at high pressure, varying from a minimum of 5 atmospheres to a maximum of 12 atm. With this same process one can very well use, either for flax straw, green hemp, ramie, broom, etc., 4% of the volume of water, of caustic soda, 3% of fatty substances, either animal, or vegetables, 2% sulfuric acid, increasing the pressure in the autoclave or tank, according to the resistance of the fiber, for example, at 6 atm., and the whole is left for about 20 minutes at this pressure . Then, the fibers are removed from the autoclave and they are passed through basins of boiling water, stirring them mechanically to be washed well.



  When you are sure that the washing is perfect, they automatically pass into a second basin of hot water, no higher than 70 centigrade and remain there for two hours, always at the same temperature. In this basin, saponification is carried out by means of degumming agents, in the presence of chloride, 3%, and 2% of soft soap. Besides the saponification, it is advisable, at the same time, to make the discoloration, to save time, by increasing the chloride by 5% and the soft soap by 3%, always keeping the material in agitation at a temperature about 70 for a duration of an hour or two.

   When we observe that the material is discolored and that the fibers are well insulated, we pass them

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 in a third basin of lukewarm water and they are thus well washed. This operation must be careful and we must ensure that nothing has been neglected in the washing. After washing, it is centrifuged, then in the dryer. The dryers are preferably made of mats with a lot of ventilation and little heat so that the drying is slow and compact.



   With the degumming and discoloration thus held, the pure fiber is ready to be spun alone or mixed with cotton.



    CLAIMS.



   1.) Treatment process excluding retting, both for flax straw and for green hemp and other fibers, broom, nettle, in which the stems and leaves of plants pass through threshing or decorating machines- tick until the fibers are isolated from the woody part, characterized by the fact that the said fibers pass through a bath containing a bactericide and a germicide to prevent birth / and destroy the bacilli and return the fiber ready to pass to spinning, this bath containing a percentage of fat emulsified in hot water, in the proportions of 2% animal or vegetable fat and 6% water, the fibers being left for 4 to 6 days in this bath, after which a good product without impurities is obtained,

   both with the leaves and with the stems of plants, subject the said flax straw or stems to an artificial drying action, this drying operation is carried out.
 EMI10.1
 ant with G.es T: n.cbir, es, or d, 3: 1S of the rooms expropriated with th "rTIlOsi" jhon have, if necessary, with the assistance of fans.


    

Claims (1)

2.) procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les fibres sèches sont soumises à une opération de dégommage. <Desc/Clms Page number 11> 2.) Method according to claim 1, characterized in that the dry fibers are subjected to a degumming operation. <Desc / Clms Page number 11> 3. ) Procédé pour le dégommage des fibres ou de l'étou- pe pour la manufacture, en mélange avec le coton ou séparé- ment, avec ou sans immersion préalable dans de l'eau chaude ou froide et exposition à l'action d'une solution mélangée , de graisse de soude caustique et d'acide sulfurique, traite- ment effectué dans une chaudière ou autoclave à haute pres- sion, de 6 atmosphères, accompagné d'un continuel mouvement de mélange en maintenant cette température et cette pression pour un temps variant entre 20 à 40 minutes, selon.la nature des fibres. 3.) Process for the degumming of fibers or of the stub for manufacture, mixed with cotton or separately, with or without prior immersion in hot or cold water and exposure to the action of 'a mixed solution, of caustic soda grease and sulfuric acid, treatment carried out in a boiler or high pressure autoclave, of 6 atmospheres, accompanied by a continuous movement of mixing while maintaining this temperature and pressure for a time varying between 20 to 40 minutes, depending on the nature of the fibers. 4. ) Procédé de dégommage et de semi-rouissage consis- tant à traiter les fibres à une température de 37 centigra- des, pendant trois jours, pour le dégommage des fibres ou de l'étoupe avant de procéder à une saponification avec séchage, de préférence en plein air. 4.) Degumming and semi-retting process consisting of treating the fibers at a temperature of 37 centigra- des, for three days, for degumming the fibers or tow before proceeding to saponification with drying, preferably in the open air. 5. ) Procédé selon la revendication 1, consistant à sou- préparée mettre la fibre ou l'étoupe à l'action d'une solution/avec de la soude caustique, des graisses et de l'acide sulfurique, dans une chaudière ou autoclave à haute pression, qui peut varier de 5 à 12 atm., selon la provenance ou la nature des fibres. 5.) A method according to claim 1, consisting in under- prepared putting the fiber or tow to the action of a solution / with caustic soda, fats and sulfuric acid, in a boiler or autoclave at high pressure, which can vary from 5 to 12 atm., depending on the origin or the nature of the fibers.
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