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"CARBURATEUR POUR MOTEURS A COMBUSTION INTERNE"
La présente invention a trait aux carburateurs et concerne, plus particulièrement, un moyen perfectionné de fournir du combustible pour l'accélération du moteur ainsi que certaines autres caractéristiques de construction.
Le dispositif accélérateur ,communément appelé pompe, ou seringue, de la présente invention, implique la décharge volumétrique graduelle et la période de dé- charge prolongée déjà proposées et elle comprend également la valve d'arrêt pour isoler du gicleur du carburateur le passage de décharge de la seringue. Toutefois, suivant la présente invention, cette valve d'arrêt et la lumière @
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sortie sont disposées l'extrémité superieur de sortie sont disposées l'extrémité supérieure de la tige tabulaire, ou tube de décharge.
Cette construction facilite la fabrication et assure de meilleures caractéristiques de fonctionnement dont un des traits essentiels est le contrôle thermosta- tique automatique de la seringue ou dispositif accéléra- teur. De même, en faisant descendre le dispositif accé- lérateur par-dessus la tige tubulaire, on diminue la longueur totalt du dispositif et on facilite le montage et le démontage .
Une autre caractéristique de l'invention réside en une forme de construction perfectionnée de puits et de gicleur principal qui, tout à la fois, facilite la fabrication et améliore les caractéristiques de fonction- nement en rendant le puits d'accélération moins sujet à une tension superficielle. Quand on emploie un dispositif accélérateur du type à pompe ou à seringue, un puits d'accélération n'est pas en lui-même strictement essen- tiel, Toutefois une rentrée d'air au jet principal est désirable et cette rentrée est le mieux accomplie par un passage atmosphérique, ou reniflard qui participe de la caractéristique¯d'un puits ouvert. Pour rendre le reni- flard très sensible, il est désirable de diminuer autant que possible l'effet de la tension superficielle du liquide.
L'invention offre une disposition de reniflard qui remplit le but et qui est particulièrement avantageuse en ce qui concerne un dispositif accélérateur du type à pompe ou à seringue.
D'autres caractéristiques de construction apparaîtront plus loin.
Sur le dessin ci-joint :
Fig.l est une coupe schématique d'un carburateur établi conformément à l'invention ;
Fig.2 est une coupe d'un fragment de l'apparil
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représentant une disposition modifiée de pointeau ajusta- ble, qui est l'équivalent de l'orifice mesureur représenté à la fig.l;
Fig.3 est une coupe d'un fragment de l'appareil, représentant le dispositif accélérateur dans la position qu'il occupe lorsque le moteur marche au ralenti;
Fig.4 est une vue similaire représentant le dispositif accélérateurjuste après l'ouverture de l'étran- gleur du carburateur ; Fig.5 est une vue, similaire aux figs.5 et 4, représentant le dispositif accélérateur avec l'étrangleur ouvert et le moteur marchant à grande vitesse;
Fig.6 représente une disposition modifiée de dispositif accélérateur employant un pointeau de contrôle thermostatique; Fig.? est une coupe schématique représentant la liaison entre le papillon étrangleur d'air et le pointeau auxiliaire employé durant la période de réchauf- fage du moteur ;
Fig.8 est une vue à grande échelle du dispositif de marche à vide, pendant la marche à vide, ou au ra- lenti et Fig.9 est une coupe d'une variante .
Dans la pratique, le corps principal du car- burateur est habituellement fait, bien qu'il puisse évidemment en être autrement, de deux parties venues de fonderie et pourvues de passages y formés, ainsi que d'ac- cessoires. Lorsque le carburateur est ainsi formé, il con- siste en un-corps principal 1, un couvercle 2 et un ba- rillet 7. Le corps 1 présente la tubulure d'entrée d'air 3 dans laquelle est disposé le papillon l monté sur un arbre transversal 5. Le corps ), présente également une cavité 6 formant pot de niveau constant ,ou chambre
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d'alimentation en combustible. Le barillet vertical 7 pré- sente l'orifice de sortie 8 entouré par la bride d'attache 9, de construction bien connue. Un tube de Venturi 10 est disposé en partie dans le corps 1 et s'élève dans le barillet 7.
L'orifice de sortie est contrôlé par l'étrangleur 12, monté sur un axe transversal 13. L'espace existant entre l'étrangleur 1 et le gicleur 14 est ce qu'on appelle communément la chambre de mélange 15, Le gicleur 14 est disposé sous une certaine inclinaison, pour facili- ter la construction et pour raccourcir les passages, et il se termine légèrement au-dessus de la partie la plus resserrée du tube de Venturi 10, selon la pratique connue.
Cela peut d'ailleurs être modifié'. Les gros carburateurs sont de préférence munis d'un double système Venturi.
Le couvercle 2 est pourvu d'un orifice d'admis- sion taraudé 16 pour fournir du combustible à la chambre 6 sous lc/contrôle d'une soupape à flotteur 17 qui comprend un corps 18, ayant un passage, le traversant, et un orifi- ce 19 contrôlé par un pointeau 20 glissant dans le manchon 21 qui descend du couvercle . Le corps de soupape 18 est vissé dans un trou de la paroi du couvercle 2, trou qui débouche dans la chambre 22 contenant le f iltre 23.
La .chambre est pourvue d'un couvercle amovible sous la forme d'un bouchon à vis 24 permettant d'avoir accès au filtre en forme de gobelet ± . Le corps 18 se prolonge sur une courte distance au-dessus du fond de la chambre 22 pour empêcher que du dépôt et des impuretés qui pourraient échapper au filtre 23 soient entraînés par le liquide direc- tement dans le passage existant à travers le corps de soupape 18.
Un flotteur 25 est pourvu d'un levier 26 pivotant en sur une tige pendante 28 faisant de préférence partie intégrante du couvercle 2. Le levier 26 porte un arrêt 29
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disposé pour venir en prise avec l'extrémité inférieure de la tige 28 afin d'empêcher le flotteur 25 de reposer contre le fond de la chambre à flotteur 6 et d'éviter ainsi-de le détériorer.
Sous le contrôle de la soupape à flotteur 17,le niveau du combustible est maintenu sensi- blement à la hauteur indiquée par la ligne 30 et le même niveau tend à s'établir dans tous-les passages et chambres reliés, y compris le gicleur 14 ,
Le niveau du liquide est de préférence maintenu un peu au-dessous de 1'extrémité de sortie du canal 32 du gicleur 14. Ce gicleur possède une collerette polygonale d'une seule pièce avec lui, 33, qui parte contre le dessus du bossage 35 avec interposition d'une rondelle de garni- ture pour assurer l'étanchéité du joint.
Le gicleur 14 comprend une pièce tubulaire filetée en 36, à son extré- mité inférieure, pour recevoir un écrou de serrage 37 qui porte également contre un épaulement 38, avec inter- position d'une rondelle de garniture assurant l'étanchéité du joint. Le bossage 35 est percé d'un trou cylindrique 39 dans lequel le corps tubulaire du gicleur 14 s'adapte d'une façon relativement étroite.
Le corps du gicleur présente, à l'intérieur du trou 39, une série de gorges telles que 41, 42 et 43 communiquant avec le canal 32 par des orifices correspondants 44,45 et 46 . Le trou 39 dans lequel se trouve le corps du gicleur 14, présente une rainure en forme de croissant, 47, qui, par l'intermédiaire des gorgea 41, 4? et 43 communique avec le canal 32 par les orifices 44, 45 et 46.Cette rainure 47 est de pré- férence formée à la coulée, au moyen d'un noyau, dans le trou 39, sur l'un des côtés de celui-ci et le noyau, une fois retiré, de haut en bas et de droite à gauche, de la pièce coulée ou fondue, laissé une rainure longitudinale 47 de capacité relativement petite, en tant que ce qui
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concerne sa faculté de contenir du combustible liquide;
mais de section suffisante pour permettre l'afflux d'air nécessaire sans que celui-ci soit gêné sérieusement par la tension superficielle. Si le passage 47 était un pas- sage annulaire autour de la tige du gicleur 14, sa dimen- sion radiale devrait être tenue très petite pour éviter une capacité ou contenance indésirable pour l'essence et, par la présente construction, on évite ce passage étroit, dans lequel une tension superficielle pourrait avoir un effet considérable .
Le passage 47 communique avec un passage atmos- phérique resserré 48,:;qui conduit, par un agrandissement 49 , à un évidement 50 du barillet et à un passage descen- dant 52, formé dans le tube de Venturi 10. et de là, à l'atmosphère par la tubulure à air 3 , La rainure 47 com- manique aussi, par un passage 53, avec le dispositif de marche à vide, ou de ralenti, 54, pour fournir du combusti- ble liquide à ce dernier qui est situé à l'étrangleur 12.Un tube de ralenti 55 est vissé, en 56. dans le corps 1', en communication avec le passage 53, et s'élève au- dessus du plan de séparation de ce corps et du barillet 7.
L'extrémité supérieure du tube de¯ralenti 55 télescope dans le passage 57 conduisant au dispositif de ralenti 54., Ce dernier, qui est représenté plus en détail à la fig.8, comprend une chambre 58 qui, formée dans le bossage 59, communique avec le tube 55, lequel fournit du liquide combustible à la chambre 58 lorsque celle-ci est soumise à une aspiration suffisante pour élever l'essence à ce niveau. Les extrémités supérieure et inférieure du tube 55 sont resserrées pour contrôler la vitesse d'écoulement au dispositif de ralenti .La chambre 58, outre sa commu- nication avec le tube de ralenti 55. présente un passage d'entrée d'air , 60, contrôlé par le pointeau 62 pourvu
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d'un bouton de réglage 63 et d'une tige 64 vissée dans le bossage 59.
Le passage à air 60 communique avec la chambre a pointeau 65 qui, à son tour, communique avec la chambre de mélange du carburateur par un conduit 66 s'étendant à travers l'extrémité supérieure du tube de Venturi 10 et se terminant par une lumière 67 qui, lorsque l'étrangleur 12 est fermé, ou sensiblement fermé, reçoit de l'air, sen- siblement à la pression atmosphérique de la tubulure à air 3.
De la chambre 58, partent deux conduits 69 et 70 allant à la chambre de mé lange 15 du barillet 7, le conduit 69 débouchant au-dessus de l'étrangleur 12 lorsque. celui-ci est fermé, tandis que le conduit 70 débouche au- dessous de cet étrangleur lorsque celui-ci est fermé,
Comme cela est représenté à la fig.8' lorsque le moteur marche au ralenti, avec l'étrangleur 12 fermé, une aspiration relativement forte se fait sentir dans la chambre de mélange 15, au-dessus de l'étrangleur 12, ce qui soumet le conduit 69 à cette forte aspiration.
Obéis- sant à cette aspiration, du liquide coule du tube de ralenti 55,qui est convenablement relié à la chambre à flotteur 6 comme cela sera expliqué oi-après, et de l'air passe, par le conduit 70 dans la chambre 58, en même temps qu'une quantité réglée d'air passe, par la lumière 67. le conduit 66 et le passage 60, autour du pointeau 62
A mesure que l'étrangleur 12 se déplace vers sa position d'ouverture, cela a pour premier résultat d'obstruer le conduit 70 , en diminuant l'afflux d'air à la chambre 58 et en augmentant, par conséquent, l'afflux de liquide par le conduit 69.
Puisqu'un peu d'air est admis autour de l'étrangleur, lorsque celui-ci est ainsi mis en mouve- ment vers sa position d'ouverture, le combustible supplé- mentaire arrivant par le conduit 69 se mélange avec l'air
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passant autour des bords de l'étrangleur et fournit par cela même une quantitéplus grande de mélange pour faire marcher le moteur.
Lorsque l'étrangleur est déplacé encore davan- tage vers sa position d'ouverture, comme cela est repré- senté à la fig.l, le conduit 70 est soumis à une aspiration et décharge également du combustible, ce qui augmente en- core davantage la quantité de combustible amenée pour se mélanger avec l'air passant par l'étrangleur.
Un accroissement d'afflux d'air autour des bords de l'étrangleur 12 s'accompagne d'une chute de pression sur la lumière 67, ainsi que d'un degré moindre de pres- sion sur les conduits 69 et 70 ; mais cette augmentation d'afflux d'air aspire du combustible du gicleur principal 14. Ainsi, à mesure que le dispositif de ralenti devient insuffisant, ou que son rôle diminue, le jet principal entre en jeu et satisfait aux besoins du moteur.
Du combustible est fourni de la chambre 6 au gicleur 14 et au tube de ralenti 55 par un conduit 72, indiqué en pointillé à la fig,l. Ce conduit est contrôlé par un ajutage mesureur 73 monté dans un bouchon amovi- ble 74. à tête polygonale extérieure 75, introduit par sop, bout interne dans le corps 1 , L'ajutage 73 est formé, de préférence, par une petite cuvette en métal mince con- venablement disposée dans l'extrémité du bouchon creux 74 et percée, dans son fond, d'une ouverture fixe.
Au lieu de cette cuvette, un passage mesureur resserré pourrait être formé par un pointeau 76, coopérant avec une lumière 77.comme cela est représenté dans la variante de fig.2. Le pointeau 76 possède une tige 78 s'étendant à travers un dispositif de garniture 79, pour empêcher les fuites, et pourvue à son bout externe d'un bouton 80 au moyen duquel on peut régler , par rapport l'orifice ou lumière 77, la position du pointeau 76.
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La conduit principal 72 se termine par une ouver- ture 82 dans la chambre 81 qui est constituée par un agrandissement du trou existant dans le bossage 35. L'ex- trémité inférieure de ce trou est fermée par un bouchon à vis foré, 83, qui présente un conduit central 84, com- muniquant avec un passage diamétral 85 qui communique, à ses extrémités ,avec une gorge 86. La gorge 86, à son tour, communique avec un passage 87 s'étendant le long du fond du corps 1 du carburateur et relié d'une part avec le dispositif accélérateur 88 et, d'autre part, avec l'éco- nomiseur 89 .
Du combustible venant soit du dispositif accé- lérateur 88 ou de l'économiseur 89 est ainsi livré, par le passage 87, la gorge 86 et les passages 85 et 84, à la chambre 81, au-dessous du gicleur 14 en communication directe avec le canal 32 de celui-ci
Le dispositif accélérateur 88 comprend un manchon mobile 90 fermé à sa partie supérieure par le fond 92 qui est relié par un joint sphérique, 93 avec une tige de commande 94 articulée, en 95 sur le levier 86. Par son autre extrémité, le levier 96 pivote en 97 sur un bossage formé dans le barillet.1 du carburateur .
Un bras de commande 98 porte, à son bout externe, un galet 99 et est assujetti, par son bout interne, à l'arbre 13 de l'étrangleur 18. Ce bras 98 est appelé ici le bras de seringue de l'étrangleur et le levier 96' le levier de seringue. On remarquera que dans le mouvement de l'arbre 2,.3¯ pour ouvrir l'étrangleur 12, le galet 99 portant sur le levier 96, pousse celui-ci de haut en bas et fait, par cela même, descendre le manchon 90. Toutefois dans le mouvement ascendant du bras de seringue 98. de l'étrangleur , le levier 96 n'est pas obligé de suivre, puisqu'il n'y a pas de liaison positive pour le mouvement
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ascendant des deux parties.
Le levier 96 est pourvu d'un ressort 100, disposé autour du pivot 97 et tendant toujours à soulever le levier et, avec lui, le manchon 90. Le res- sort 100 relève le levier 96 et l'amène contre le galet 99, en tendant par celà même à fermer l'étrangleur 12.
Le manchon 90 est pourvu d'un piston mobile 101 qui joue dedans d'une façon relativement libre et qui pré- sente une série de gorges pour faciliter l'action désirée d'empêcher un flux rapide de liquide entre ce piston et le manchon et d'assurer un logement aux particules qui pourraient, autrement, tendre à faire coincer ces deux parties.
Le piston 101 est pourvu d'un siège conique 102, à son extrémité supérieure, et d'un trou central qui est guidé sur une tige 103 portant, à son extrémité supérieure, une tête 104 dans laquelle est formé un passage radial 105 communiquant avec le passage axial 106 s'étendant dans la longueur de la tige ..et débouchant à l'extrémité inférieure de celle-ci, dans le passage 87. Un ressort 107, travail- lant à la compression, est disposé entre le fond du pot de niveau constant 6 et le piston 101, lequel dernier est évidé annulairement pour recevoir l'extrémité supérieure du ressort. L'extrémité inférieure de la tige 103 est vissée dans un bossage 108 qui guide l'extrémité inférieure du ressort 107.
On peut voir maintenant que, si le manchon 90 descend, tout liquide qu'il contient transmettra une pres- sion à l'extrémité supérieure du piston 101 et fera des- cendre celui-ci en antagonisme à l'action du ressort 107 en ouvrant par cela même le passage radial 105 et en per- mettant à du liquide de passer, par celui-ci et le passage 106 ,au passage 87 et, de là, au canal 32 du gicleur 14.
Si le manchon 90 est tenu abaissé, le ressort 107 par son recul, relève le piston 101 en expulsant du liquide
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jusqu'à ce que le siège 102 ferme l'orifice,du passage radial 105 et, par cela même, limite le mouvement ascen- dant du piston 101 en même temps que cela ferme la commu- nication entre l'intérieur du manchon 90 et le gicleur 14. En fait, le piston forme une valve fermant et ouvrant l'orifice ou lumière 105 par son mouvement par rapport à. cette lumière.
Lors d'un mouvement de l'étrangleur 12 vers sa position de fermeture, le ressort 100, en tendant à rele- ver le levier de seringue 96. crée une chute de pression à l'intérieur du manchon 90 et du liquide passe dans celui-ci à travers le jeu existant entre lui et le pistono Naturellement on pourrait si on le désirait, employer pour le manchon 90 un clapet de retenue inerte,
On remarquera que l'extrémité supérieure du man- chon 90 s'étend au-dessus du niveau 30 du liquide et que, dans le fonctionnement, ,ce manchon, ou cylindre, se rem- plit de liquide qui peut être maintenu à un niveau supé- rieur au niveau normal 30.
On appréciera que la lumière ou orifice 105 vient très près du fond 92 du manchon 90, lorsque ce dernier est complètement abaissé, et que ce manchon se trouve par cela même vidé de tout air qui pourrait tendre à y être emprisonne*** Il est à remarquer que le cylindre ou manchon 90 forme une cloche qui joue un rôle relativement important en assurant un contrôle thermostatique automatique qui sera décrit plus loin.
La tige 94 passe librement à travers un trou du couvercle 2, trou qui est couvert par une rondelle en tôle 109,entourant la tige 94 avec une liberté suf- fisante pour permettre à celle-ci de monter 'et de descen- dre librement, la rondelle 109 jouant latéralement .
Le carburateur construit comme il a été dit ci-dessus tend à donner un mélange qui devient trop
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pauvre à l'ouverture en grand de l'étrangleur et on a, par conséquent, prévu un économiseur 89 qui agit pour ouvrir un passage auxiliaire resserré, pour le combustible entre le pot de niveau constant 6 et le canal 32 du gicleur 14 lorsque l'étrangleur se déplace vers sa position ,d'ouverture en grand. Cet économiseur comprend une soupape 110 s'appliquant contre un siège de soupape 111 qui est formé sur l'extrémité inférieure d'un bouchon 113 vissé dans le trou taraudé 112. Le bouchon 113 présente des ouvertures transversales 114 conduisant à. un passage central 115 contrôlé par la soupape 110 et son siège 111.
L'extrémité supérieure du bouchon 113 sert à. guider la tige 116 de la soupape 110. tige qui s'élève à travers un trou du couvercle 2 et se trouve sur le chemin du levier de seringue 96, de sorte que, quand ce levier est abaissé par l'ouverture en grand de l'étrangleur, la soupape 110 de l'économiseur s'ouvre. Un ressort 117, entourant la tige 116, tend toujours à fermer la soupape 110.
La vitesse du flux de combustible à travers le pas- sage 112 de l'économiseur est contrôlé par un orifice mesureur 118 formé dans une plaque mince qui est pourvue de rebords par lesquels elle s'adapte dans l'extrémité supérieure d'un bouchon amovible 119. Ce bouchon 119 peut, de même que le bouchon 74, être enlevé pour permettre de remplacer la plaque dans laquelle est formé l'orifice mesureur par une plaque ayant un orifice mesureur plus grand ou plus petit. Au moyen de cet économiseur, la tendance du mélange combustible à. devenir trop pauvre, à l'ouverture en grand de l'étrangleur, est contrecarrée. En faisant l'économiseur distinct du dispositif accélérateur, chacun d'eux peut avoir son réglage propre sans que cela gène le rôle de l'autre.
La quantité de combustible
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déchargée du dispositif accélérateur ,ou seringue, 88 est contrôlée par le ressort 107 et par la dimension de l'orifice ou lumière 105. 'De préférence, ces caracté- ristiques sont choisies de manière à donner une décharge prolongée au lieu d'une injection soudaine d'une masse relativement grande de combustible dans le courant d'air.
Aux fige.3, 4 et 5, on a représenté schématique- ment le fonctionnement du dispositif accélérateur, ou seringue. A la fig.3, le manchon 90 est complètement relevé et est rempli de liquide combustible. L'étrangleur est fermé et il n'y a pas une aspiration suffisante sur le gicleur 14, pour que du combustible s'écoule de ce dernier.
A la fig.4, l'étrangleur a été ouvert, ce qui a fait descendre complètement le manchon, a soumis , par suite de l'ouverture de l'étrangleur, le gicleur 14 à une aspiration et a déterminé la décharge par la lumière ou orifice 105 et le passage 106, de combustible du dispositif accélérateur. En: effet, puisque le liquide n'est pas appré- ciablement compressible, cette descente du manchon 90 repousse de haut en bas le piston 101, en antagonisme à l'action du ressort 107. ce qui découvre l'orifice 105 et, tandis qu'une partie du liquide s'échappe 4 travers le jeu existant entre le manchon, ou cylindre, et le piston, la majeure partie de ce liquide est chassée, à travers le canal de décharge 87, au gicleur 14.
Pendant que l'étrangleur est tenu ouvert et que le manchon 90 est ténu dans sa position la plus basse, comme cela est indiqué à la fig.5, le recul du ressort 107 déplace le piston 101 de bas en haut, en prolongeant la décharge de combustible du dispositif accélérateur au gicleur 14 jusqu'à ce que le piston arrive en haut de sa course, où il ferme l'orifice 105 pour empêcher une aspira- tion sur le gicleur 14 d'aspirer du combustible à travers le dispositif accélérateur ou seringue 88.
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Il y a lieu d'appeler l'attention sur un rôle important que, par sa nature même, joue cette construction, à savoirs un contrôle thermostatique de la quantité de combustible liquide déchargée par le dispositif accé- lérateur. On a trouvé que, quand le moteur est complètement réchauffé et que la température atmosphérique est relati- vement élevée, la quantité de combustible nécessaire pour une bonne accélération doit être réduite en proportion, généralement ,de l'élévation de température.
Le dispositif de l'invention gradue automatiquement le quantum de la décharge par déplacement donné du manchon 90. selon l'élé- vation de température pour cette raison qu'il se dégage de l'essence des vapeurs qui remplissent la partie supérieure du manchon 90, lorsque la température s'élève à un point où la quantité de combustible doit être diminuée, Il est à remarquer que le manchon 90, lorsqu'il est complètement développé, à son extrémité supérieure au-dessus du niveau de l'essence dans le jet de niveau constant et cela facilite la gradation du quantum de combustible déchargé par le dis- positif accélérateur avec une augmentation de la tempéra- ture.
Toutefois, une telle disposition n'est pas essentielle puisque, lors de la course ascendante du manchon 90 l'as- piration qui est crééedans la chambre renfermée par la par- tie supérieure de ce manchon détermine le dégagement de vapeurs qui, une fois dégagées, ne se cond ensent pas faci- lement même sous une chute de température considérable.
Le manchon mobile 90 en formant cloche, capte les vapeurs ou gaz ainsi dégagés et les empêche de s'échapper puisque, à son extrémité inférieure, il fait joint hydraulique . Lorsqu'il se forme ainsi des gaz ou vapeurs à l'intérieur du manchon 90 la descente de celui- ci ,correspondant à l'ouverture de l'étrangleur 12, chasse ce liquide avec ce résultat que la décharge du dis-
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positif accélérateur est graduée selon la température .
Si on le désire, on peut prévoir un élément ther- mostatique distinct, tel que le ressort thermostatique 121, portant une soupape 122 contrôlait la lumière 123 existant dans la partie supérieure du manchon 90. Ce ressort 121 peut être fait d'un morceau de métal thermostatique bimétallique assujetti par un bout à un bossage 124, son autre extrémité étant libre et portant la soupape 122.
Toutefois, la demanderesse trouve que la construction re- présentée aux figs.l, 3, 4 et 5 compense automatiquement des changements de température pour satisfaire d'une ma- nière très satisfaisante aux besoins du moteur .
A la fig.?, on a représenté le contrôle de réchauf- fement que l'on emploie de préférence avec le carburateur représenté à la fig.l, d'où ce contrôle a été omis pour plus de clarté.
Un passage 125,, comprenant la lumière à pointeau 126 communique avec un puits 127 formé dans le corps 1 et s'étendant au-dessus du niveau , 30du combustible dans la chambre 6. Le puits 127 contient la tige 128 du pointeau 129 qui contrôle la lumière 126. La tige 128 est guidée en 130 dans le puits 127. en un endroit adjacent à son extrémité inférieure et est guidée dans un rebord 131 s'étendant du barillet 7.
Le pointeau 129 est sollicité de haut en bas par un ressort 132, travaillant à la compression et tendant toujours à fermer la lumière 126. Un passage de décharge 133 communique avec le fond du puits 127, par son extré- mité inférieure, et communique, par son extrémité supérieure, avec un orifice de décharge 134 formé dans la partie reser- rée du tube de Venturi 10. A l'extrémité supérieure de la tige 128 se trouve une tête 137 qui repose sur l'extrémité 135 d'un levier coudé 136 pivotant sur le côté du barillet
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7. L'autre bras du levier 136 est indiqué en pointillé en 138 et se trouve sur le chemin d'un mentonnet 139 assujetti à l'arbre du papillon 4.
Le mentonnet 139 est de section en U, de façon que ses ailes se trouvent sur des côtés opposés du bras de levier 138. Le levier coudé 136 est de préférence fait de tôle et son extrémité 135 affecte la forme d'un crochet entourant la tige 128. L'âme de la pièce en U dont est fait le mentonnet 139 est prolongée et enroulée autour de l'ar- bre 5 du papillon 4 pour former une pince fendue tenue, au moyen de la vis 141, dans une position ajustable sur l'arbre 5. Ce dernier est de préférence'commandé à la main au moyen , par exemple, d'une transmissionBowden et d'un levier attaché à l'arbre 5. Le mentonnet 139 a une forme telle qu'il commence à soulever le pointeau 129 lors d'un léger changement de position du papillon 4, en ouvrant ainsi le pointeau auxiliaire 129 sans obstruer grandement l'afflux d'air.
De cette manière, du combus- tible supplémentaire peut être lancé dans le courant d'air en un point où'il se mélange effectivement avec l'air arrivant dans le tube de Venturi 10. En même temps, on peut fermer le papillon 4 si on le désire. La partie supérieure du mentonnet 139 est sensiblement concentrique à l'arbre 5, de sorte qu'après que le pointeau 129 a été complètement ouvert il n'est pas obligé de se mouvoir davantage.
Par ce moyen, on peut fournir effectivement du combustible supplémentaire sans intercepter l'arrivée d'air au carburateur et cependant, si l'on désiré sou- mettre le carburateur à une aspiration, on peut fermer le papillon 4.
Bien que l'orifice mesureur pour le dispositif accélérateur 88 soit prévu dans le conduit radial 105,
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on peut ,pour faciliter le changement de cet orifice, introduire un bouchon amovible, portant une plaque à orifice, à travers la paroi inférieure du passage 87, comme cela est fait pour l'orifice mesureur principal 73.
L'injection du combustible d'accélération par le passage 84, dans la chambre 81, directement en ligne avec le canal 32 du gicleur 14, facilite la prompte obéis- sance du carburateur à l'action du dispositif accéléra- teur. Dans un gros carburateur, la demanderesse a prévu un petit tube 141 ,faisant corps avec le bouchon 83 et prolongeant le passage 84, à l'intérieur du gicleur 14, jusqu'à un point situé à une courte distance au-dessous de l'orifice de sortie de ce dernier, comme cela est représenté à la fig.9. Avec cette disposition, la dé- charge du dispositif accélérateur 88 est livrée directe- ment dans le courant d'air avec une gêne minimum et pra- tiquement sans reflux à travers le passage principal 72 et l'orifice principal 73 et sans être dissipée dans les passages ou espaces communiquant avec le gicleur 14.
En d'autres termes, l'action de seringage devient alors plus prononcée. La soupape d'économiseur 110 peut ouvrir dans le même passage 87 qu'à la fig.l lorsque l'on emploie le tube supplémentaire 141 dans le gicleur 14, comme cela est représenté à la fig.9; ou bien elle peut déboucher dans le passage principal 72, selon qu'on peut le désirer.
Le fonctionnement du disposftif représenté et décrit ici sera facile à comprendre d'arès ce qui précède. La rentrée d'air au gicleur 14 se fait par les passages 52, 50,48 et la rainure 47 aux ouvertures suc- cessives 44. 45 et 46 à mesure que l'aspiration sur ce gicleur augmente.
Bien que, dans la forme d'exécution préférée de l'invention, le dispositif accélérateur se remplisse
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à travers le jeu existant entre le piston 101 et le manchon 90, et assure par cela même un délai dans le remplissage, de sorte que des manoeuvres rapides, successives, de l'étrangleur 12, ne continueront pas à décharger du combustible , il apparaîtra aux personnes de la partie que l'on peut modifier ce détail sans déroger à l'esprit de l'invention.
L'invention n'est d'ailleurs pas strictement limitée aux détails de construction représentés et décrits ici.