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La Sté dite : Deutsche Woerner Werke Aktiengesellschaft à Mannheim Bade, Allemagne, Machine et boite de presse pour comprimer régulièrement et simultanément des cigares, en paquets de différentes dimen- s ions .
L'invention a trait à une presse pour l'emballage des cigares, qui se distingue essentiellement et avanta- geusement des appareils actuellement employés dans le même but, par le fait qu'elle permet de comprimer avec la même perfection, des paquets de cigares de largeur et de hauteur différentes, pouvant être composés de cigares de formes quelconques, ainsi que de grandes ou de petites quantités de cigares.
. L'appareil qui fait,l'objet de l'invention présente également l'avantage que les plateaux de presse horizontaux nécessaires pour exercer la pression horizontale pouvant
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toujours se déplacer parallèlement, lors même qu'ils sont garnis d'une façon irrégulière; et que l'on évite ainsi sûrement les coincements qui se produisent fréquemment dans les presses actuellement connues, ue dernier but est atteirt du fait que les plateaux de presse nécessaires pour produi- re la pression dans le sens vertical, ainsi que la table destinée à recevoir les boites de la presse, sont suppor- tès de deux côté et peuvent être déplacés d'une manière qui correspond à la forme des cigares à comprimer.
Afin d'être assuré de pouvoir comprimer dans la machine du présent sys= tème des paquets de largeurs et de hauteurs différentes et des cigares de formes variées, et d'éviter aussi que la pression soit trop forte ou insuffisante, il est indispen- sable de régler la pression horizontale et la pression ver- ticale d'une manière appropriée aux diverses formes de cigares avant la commencement de l'opération de compression
A cet effet, la machine établie conformément à l'invention comporte des dispositifs indicateurs permettant de téter- dam miner la pression maxima permise, dans le sens vertical et le sens horizontal qui, avant de commencer les opérations, sont réglés par un contremait et qui indiquent, pendant l'opération et à la fin de celle-ci, si la pression pres- crite a été réellement observée.
Ce dispositif indicateur fonctionne au moyen d'ai- guilles qui se déplacent devant des cadrans et qui sont reliées aux tables verticales de la presse et aux sommiers exerçant la pression horizontale. On a prévu en outre des aiguilles fixes qui peuvent être mises, au préalable, au moyen d'une clé, dans la position correspondant à la pres- sion nécessaire de façon qu'on puisse reconnaitre que la pression désirée a été dépassée. on a observé dans la pratique lors de l'emploi de ces presses que le dépassement de la pression prescrite ne s'aperçoit pas immédiatement.
Pour pouvoir s'en rendre
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courte, le contremaître devait note! la position de t,
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l'alguille rixe pour chaque machine en particulier et ensuite déterminer après la fin de la pression si l'aiguil- le fixe prend encore la position qui lui a été donnée ini- tialement. Mais même de cette manière, les irrégularités ne sont pas empêchées de fagon sûre car il reste toujours la possibilité de ramener au moyen d'une seconde clé l'ai- guille fixe dans la position exacte, même si la pression a initialement été poussée trop loin.
Un dispositif de la présente invention a pour but d'empêcher de façon sûre le dépassement de la pression pres- crite ou dans tous les cas de donner la certitude que le dépassement de la pression est indiqué immédiatement par un signal acoustique ou optique. En vue d'obtenir ce résul- tat, les deux aiguilles peuvent être Intercalées dans un circuit électrique qui contient par exemple une sonnerie.
Dès qu'alors la pression prescrite est dépassée, deux pièces métalliques spécialement disposées sur les aiguilles viennent en contact, produisent la fermeture du circuit et déclanchent ainsi un signal électrique. Lorsqu'une sonne- rie est intercalée dans le circuit, cette sonnerie donne l'indication. Mais au lieu de la sonnerie on peut aussi bien faire apparaitre en un endroit approprié un signe visible indiquant que la machine a dépassé la pression admissible. Il est naturellement possible, en cas d'emploi de plusieurs machines, de rassembler tous les signaux en un même endroit, par exemple dans le local du chef de service, pour permettre à ce dernier la surveillance des machines.
Le problème posé peut également être résolu par voie mécanique. Dans ce cas, dès que l'aiguille mobile a dépassé la position admissible, elle devrait déplacer un cliquet au moyen duquel par exemple on libère un accumula- teur de force qui déclanche à son tour d'une manière appropriée quelconque et éventuellement à n'importe quelle distance de la machne même un signal optique ou acousti que.
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Dans cette presse la commande se fait au moyen d'une manivelle à main disposée sur le côté du bâti de la presse, par l'intermédiaire d'engrenages coniques. Comme à cause des pression élevées de compression il faut une démultipli- cation relativement grande à partir de la manivelle, il en résulte une perte de temps du fait qu'il faut un temps rela- tivement long pour que, après la mise en place de la boite de presse, les plateaux de la presse viennent en contact avec celle-ci, la pression proprement dite commençant alors seulement. Il faut de même un temps assez long avant qu'à la fin de la compression la presse puisse être ouverte de nouveau, car on doit faire faire à la manivelle, en sens inverse, exactement le même nombre de tours que précédemmeit pour le travail de compression.
Pour éviter cet inconvénient on a prévu une disposi- tion qui consiste essentiellement à incorporer à la presse un second dispositif de commande dans lequel, contrairement au dispositif à manivelle, on a réalisé non pas une démul- tiplication mais bien une multiplication dans la transmis- sion.
Pour effectuer la compression à l'aide de la machine, les cigares sont placés dans des boites de presse consti- tuées de préférence par des châssis en tôle, ouverts sur leurs faces antérieure et postérieure, et dont on peut faire varier la longueur et la hauteur. Ces boites doivent supporter la pression totale produite par la compression dans le sens horizontal et dans le sens vertical et, par conséquence, être de construction robuste. La vulgarisation des machines du présent système rendra nécessaire la fabri- cation d'un grand nombre de ces boites, de sorte qu'il s'agit ici de la fabrication industrielle.
Mais, pour pou- voir fabriquer sur une grande échelle, il est important d'obtenir le résultat cherché avec le minimum de dépense de matière et de main-d'oeuvre et, en même temps, d'avoir
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la garantie que le produit obtenu satisfait réellement aux conditions qui peuvent se présenter. Pour les boites ci- dessus mentionnées, il est important tout d'abord, ainsi qu'il a été dit déjà, qu'elles soient capables de résister à la pression créée, sans subir elles-mêmes aucune défor- mation.
Il a été reconnu nécessaire aussi, pour l'emploi dans les climats humides, de constituer les surfaces qui vien- nent en contact avec les cigares, en une matière inattaqua- ble à l'humidité atmosphérique.
L'invention a pour but de satisfaire à ces desiderata et l'on obtient le résultat cherché en constituant les diverses parois des boites en deux parties que l'on réunit ensemble par un simple joint agrafé. La solidité nécessaire est réalisée dans ce cas en munissant l'un des parties de la paroi de nervures formées à la presse. A cette première partie est reliée, par un simple fil, la deuxième partie laquelle présente les surfaces qui sont destinées à venir en contact avec les cigares et qui doivent être absolument lisses pour éviter de les abîmer. On a reconnu que les boites établies de cette manière répondent à toutes les conditions de la pratique mais qu'elles n'exigent pourtant qu'une fraction de la main-d'oeuvre qui était nécessaire avec le mode opératoire actuel.
Les pièces de chaque boite, surtout le couvercle et les parois latérales sont fabri- quées de manière qu'en une seule opération une plaque de tôle est munie du nombre de nervures longitudinales voulu, qui varie suivant la dimension de la boite (trois en général). A cette pièce est reliée une deuxième pièce de tôle qui est repliée autour de la première, de manière que les joints se trouvent dans le sens de la longueur des bords longitudinaux et soient parallèles aux nervures.
Les extrémités transversales de cette tôle' sont alors rabattues, de manière qu'elles forment aussi une serte de nervure. Les nervures longitudinales de la première
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partie viennent en contact avec ces nervures transversales.
La deuxième partie qui vient en contact avec les ci- gares est faite, lorsque l'appareil est destiné à certaines applications, en matières inoxydables, et, par exemple, en aluminium. Dans ce cas, on remplace la tôle de fer étamée par de la tôle d'aluminium qui se travaille d'une manière analogue. Au lieu d'aluminium, on peut aussi utiliser $bute autre matière appropriée.
On peut toutefois adapter les boites formées comme à l'ordinaire de deux tôles de fer étamé, à l'usage proposé, en garnissant celles de leurs faces qui viennent en contact avec les cigares, de matières appropriées inoxydables. Il est évident que les matières employées dans ce but devront être exemptes de propriétés nuisibles à la santé.
Le dessin ci-annexé montre deux modes de construction d'une presse établie conformément à l'invention et, à titre d'exemples, trois modes d'exécution des boites qui en font partie.
La fig. 1 de ces dessins est la coupe longitudinale d'un premier mode d'exécution de la presse, comprenant deux coulisseaux de presse verticaux ; la fig. la montre la même presse comprenant quatre coulisseaux verticaux.
La fig. 2 est une vue de côté de l'un et l'autre des deux types de presse.
La fig 3 représenete un premier mode de réalisation de l'appareil indicateur de pression, la commande par cor- don étant représentée en vue de face.
La fig.4 est la coupe longitudinale axiale de la fig. 3
La fig. 5 est la vue de côté de la poulie de commande et la fig. 6 en est la vue en coupe.
La tige 3a est une vue de côté, correspondant à la fig. d'une varinate d'exécution de l'appareil indicateur général, avec commande à crémaillière pour la compression
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verticale et horizontale; la fig. 4a en est la coupe lon- gitudinale correspondante.
La fige 5a montre une commande à crémaill ière double.
La fig. 7 est une vue de détail à échelle agrandie de la fig. 1.
La fig. 8 est l'élévation d'une boite à compartiment unique.
La fig. 9 est une coupe faite suivant la ligne II-II de la fig. 8.
La fig. 10 est une coupe faite suivant la ligne 111 III de la fig. 9. la fig. 11 est une coupe faite suivant la ligne IV-IV de la fig. 9.
La fig. 12 est une coupe faite suivant la ligne V-V de la fig. 8.
La fig. 13 est une vue en élévation d'une boite à deux compartiments.
La fig. 14 est la vue en élévation d'une boite à quatre compartiments.
La fig. 15 est une coupe faite suivant la ligne VIII- VIII de la fig. 14-.
La fig. 16 est une coupe suivant la ligne IX-IX de la fige 15
La fig. 17 est une coupe suivant le lagne x-x de la fig 14
La fig. 18 montre en vue de face une partie de la presse avec le dispositif indicateur.
La fig. 19 montre le dispositif indicateur à plus grande échelle.
La fig. 2.0 est une vue des aiguilles, en coupe trans- versale.
La fige 21 montre à plus grande échelle une vue analogue à la fig. 1, avec le second dispositif d'actionne- ment.
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Dans les deux modes de construction (fig. 1 et 1a la presse à cigares comporte deux plateaux de presse prin- c ipaux 1, qui exercent leur action sur des sommiers 2 des- tinés à comprimer les cigares contenus dans les boites.
Les plateaux de presse principaux 1 sont montés sur des vis ou. arbres 3 pourvus de filets de vis 4 et 5 de sens contraires.
Sur les arbres 3 sont aussi montés des tiges ou cou- lisseaux de pression S et 9 qui, de leur côté, peuvent se mouvoir sur des filets de vis de sens contraires 11 et 12 de! arbre? 3. Sur les tige! de traction 6 et 7 sont montée des supports 14 et 15 sur lesquels reposent les tables 13 qui portent les boites de presse.
Les tiges 6 et 7 se terminent par une vis 16 qui, à son tour, est reliée par un écrou à une roue dentée 31.
Les tiges 6 et 7 sont pourvues d'une fente pour le passage de l'arbre 3. Pour éviter un frottement exagéré, la roue 31 repose dans un palier à billes 54 formé dans un palier 55
La commande est effectuée au moyen d'une manivelle 18 dont le mouvement est transmis soit aux arbres 3, soit à la roue dentée 31
Le mouvement est transmis à l'arbre 3 par un pignon conique 20, monté sur un axe 19, qui engrène avec un pi- gnon conique 21. Le pignon conique 21 est monté sur un arbre 22- muni à ses extrémités de pignons coniques 23 engre- néntavec des roues coniques 24 calées sur les arbres 3.
La commande des pièces qui produisent la pression verticale est effectuée par un axe 25 portant à son extré- mité inférieure un pignon conique 26 et, à son extrémité supérieure, un pignon conique 27. Celui-ci engrène avec un pignon conique 28 monté sur l'arbre 29. A l'autre extrémité de ce dernier est monté un pignon conique 30 en prise avec la roue conique 31. 32 désigne une traverse en U; 33 et 34
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désignent des éléments du bâti qui se terminent par des pieds 35 et 36. les deux mécanismes de commande qui exercent la pres- sion verticale sont reliés ensemble de la manière indiquée sur la fig 2, au moyen d'arbres ?il portant des engrenages coniques appropriés.
Le dispositif servant à produire la pression horizontale est commandé exactement de la même manière par un train d'engrenage conique relié à l'arbre 38
La disposition représentée sur la fig. la, corres- pond exactement à celle de la fig. 1, avec cette différence seulement que les deux tiges ou coullisseaux 6 ou 7 sont semplacés par une pièce 16 et sur les tables 13 on a indi- qué des formes pour les cigares capables de donner à ceux-d des sectins variées, afin de bien montrer que la presse peut être employée pour tous les genres d'emballages usuels ou nouveaux;
ces formes peuvent être en nombre quelconque, sans qu'il soit nécessaire de modifier l'agencement de l'appareil ou de changer des pièces autres que les boites qui en tout cas sont interchangeables. Sur chacun des axes filetés 3 sont guidés de façon à pouvoir coulisser latérale- ment, deux pièces de pression 8' ou 9', qui viennent buter contre le plateau supérieur fixe 14
Les dispositifs indicateurs servant à règler la pres- sion verticale se composent de deux aiguilles ou index 38 et 40 dont le dernier peut être réglé à volonté au moyen d'une clé 41 L'index 39 est monté sur l'axe d'une poulie 42 qui est reliée par un fil métallique 43 ou l'équivalent à une poulie de transmission pourvue de deux gorges, ainsi qu'on le voit sur la fig.
5 ce fil métallique 43 est fixé sur le plus grand pourtour 44 de la poulie de transmission, tandis qu'un fil métallique 46 partant de la poulie inté- rieure 45 est relié aux coulisseaux verticaux mobiles de la presse. De cette manière, le mouvement vertical des
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plateaux de la presse est transmis à lv l'ex 39.
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Le dispositif indicateur servant à mesurer la pres- sion horizontale est construit d'une manière absolument analogue, ainsi qu'on le voit sur la fig. 2. Ici l'aiguille ou index mobile 47 est relié à l'abre 3 dont le déplacement est transmis à l'index 52 que l'on règle au moyen d'une clé.
Dans l'appareil indicateur représenté sur les fig. la, 3a et 4a le réglage vertical et latéral est effectué simultanément et, en fait, la pression verticale est trans- mise, par une crémaillère 40a (fig. 4a fixée à la table inférieure 13 a une roue dentée 40b laquelle à son tour transmet le mouvement qui lui a été communiqué, par l'inter médiaire d'une tige horizontale à denture de crémaillère 39a à une roue de commande 39 montée folle sur l'axe 39b et fait ainsi mouvoir l'index 39'.
Le déplacement latéral est transmis de la manière suivante: le plateau principal 1 de la presse (droite de la fig. la) fait tourner un axe
41h pourvu d'une tige à rainure oblique 41 du fait qu'une broche appropriée dont il est muni s'engage dans cette rainure de la tige 41c et fait tourner cette dernière lorsadu déplacement latéral une roue de commande 41d mon tée sur l'extrémité de la tige 41d déplace alors la cré- maillère 39a fig 5a qui fait tourner une roue dentés 4-ON laquelle est aussi montée folle sur l'axe 39b et est fixée à l'index 40'.
Le fonctionnement de la machine est le suivant :
Les boites de type connu contenant les cigares ayant été placées sur les tables 13 on fait venir la roue dentée 20 en prise avec la roue dentée 21, puis on tourne la manivelle 18 -pour produire le rapprochement voulu les unes des autres des pièces qui produisent la compression dans le sens horizontal. Le déplacement des plateaux de presse 1, des sommiers 2 qui en dépendant, ainsi que des tiges de pression 8 et 9 ou 8' et 9' fig 1 1a se pro- duit en même temps.
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Les tiges de pression 8 et 9 ou 8 et 9 entrainent alors dans leur mouvement les sommera 48 qui y sont rixéa et qui sont pourvus de fentes appropriées pour que leur mouvement réciproque ne soit pas gêné par les tiges de pression 6 et 7 ou 16'.
@ La position des sommiers 2 destinés à exercer la pression horizontale est réglée avant le début de la com- pression suivant l'emballage dont il s'agit et il en résul- te le réglage automatique correct en position des sommiers 48, nécessaires pour produire la pression verticale, qui sont fixés aux tiges 8 et 9.
49 désigne une forme de presse pour les cigares qui est garnie de couches de 12 et 13 cigares chacune. Sur le dessin on a supposé les tiges de pression 8 et 9 ou 8',9', dans Leur position extrême d'écartement.
Sur la fig. 1 50 désigne une forme de presse pour l'assemblage dit en bloc, dans laquelle chaque couche con- tient lo cigares seulement, les plateaux de presse qui exercent la pression verticale étant très rapprochés. Les sommiers 48 qui agissent dans.le sens vertical sont alors rapprochés l'un de l'autre au point que leurs éléments inférieurs se touchent.
Pour produire la pression verticale, on fait engrener ensemble des pignons coniques 51 et 26 (fig. 1), après avoir dégagé les pignons coniques 20 et 21. Lorsque l'on fait alors tourner la manivelle 18, les tiges de pression 6 et 7 (fig. 1) (ou la tige de pression 16' (fig. la) et les tables 13 qui y sont fixées remontent, d'ou il s'ensuit que les= cigares sont pressés contre les sommiers 48 et que l'on,obtient ainsi la pression verticale.
Afin de déterminer la pression horizontale et la pression verticale maxima permises, le contremaître, ayant le commencement de l'opération de compression, amène à l'aide d'une clé l'aiguille 40 qui Indique la pression horizontale et l'aiguille 52 qui indique la pression
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verticale, sur le nombre correspondant à la pression que
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l'on désire obtenir et qui a été déterminée =à.,l "avance; on fait ensuite tourner la manivelle 18 Jusqu'à ce que l'aiguille 39 ou celle 47 se trouve exactement sur l'ai- guille 40 ou 52.
Afin de pouvoir s'assurer que l'ouvriarn'a pas dépasé la limite de pression, les aiguilles 39 et 47 sont munies de taquets de sorte qu'elles entrainent les aiguilles 40 au 52 quand elles dépassent leur position déterminée à l'avance Les contremaîtres qui naturellement inscrivent la position qu'ils ont fixée aux aiguilles 39 et 47, peuvent donc tou- jours vérifier si leurs règlements ont été observés. Il va sans dire que le dispositif entraineur des aiguilles 39 et 47 ne doit fonctionner que dans une direction seulement, de fagon que lorsqu'elles reviennent après avoir dépassé la pression déterminée, les aiguilles 40 et 52 restent sur la position la plus avancée qu'elles ont atteint.
Les instruments indicateurs sont protégés par une glace des manipulations des ouvriers.
Dans le cas de l'indication automatique du dépa-ssemeit de la pression (fig. 18-20), le dispositif indicateur pour la détermination de la pression verticale comprend deux aiguilles 39 et 40 dont l'une, par exemple l'aiguille 40 peut être mise dans une position choisie à volonté au - moyen d'une clé. Chacune des aiguilles est munie d'une pièce de contact 79' et 80, ces pièces étant montées chacune sur la face externe de l'aiguille. Les pièces de contact sont séparées de l'aiguille par des isolements SI. Des pièces de contact 79 et 80 partent des lignes 82 qui abou- tissent à une batterie 83 et à un relais de sonnerie 84
Les pièces de contact ont une forme telle que le contact ne peut se produire entre elles que lorsque l'aiguille mobile a passé 'un peu au-delà de l'aiguille fixe.
A ce moment, la pression prescrite par la mise en position de l'aiguille fixe a déjà été dépassée, et dans l'exemple
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actuel le signal par sonnerie retentit alors pour indiquer le dépassement de la pression.
On voit que l'on obtient de cette manière une sécuri- té absolue au point de vue du dépassement de la pression imposée ou que tout au moins lorsque cette pression n'est pas observée, ce fait est signalé immédiatement.
Comme on l'a déjà mentionné, l'emploi d'un signal électrique n'est pas le seul moyen possible d'atteindre le but désiré qui, comme on l'a esquissé plus haut, peut être atteint aussi par des moyens mécaniques. pour ce qui concerne la fig. 21, on a représenté en 33-, 34 le bâti de la presse, en 32 la traverse supérieure, en 6,7 les tiges qui aboutissent à la partie supérieure du dispositif de presse. Vers le haut, ces tiges se réunis- sent en une tige filetée 16' dont l'écrou est formé par une roue conique 31 La commande de cette roue conique se fait, par l'intermédiaire des engrenages à roues coniques 30, 29, 28, 27,26, 25), au moyen de la manivelle à main 18 ou de son axe 19. Ce dispositif est identique à celui décrit plus haut.
La nouveauté consiste en la disposition d'un volant 88 sur un axe 87 qui est supporté par le bâti 33 34 de la machine et qui est relié par les roues dentées 86, 85 à l'axe 19 de la manivelle 18.
Ce dispositif fonctionne de la manière suivante:
Lorsque la boite de presse avec les cigares qui y sont contenus est posée entre les plateaux de la presse, l'ouvrier fait tourner le volant 88, après avoir retiré la manivelle 18, jusqu'à ce que les faces des plateaux de la presse soient en contact avec la boite de presse. Cet instant est caractérisé, pour l'ouvrier, par une résistance élevée se faisant sentir brusquement lors de la rotation du volant. Comme la roue dentée 86 est plus grande que la roue dentée 85, le mouvement des pièces de Ivresse se
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fait relativement vite. Lorsque le contact entre les sur- faces de presse et la boite de presse frt atteint,l'ouvrier
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place la manivelle 18 sur la portée carrée de l'axe 19 et exécute la compression de la manière décrite plus haut.
Lorsque cette compression eat terminée, il enlève la mani- velle 18 et fait tourner le volant'88 en sens inverse jusqu'à ce que les surfaces de la presse soient suffisam- ment écartées pour qu'on puisse retirer de la presse la boite de presse avec son contenu qui est maintenant compri- mé.
Pour plus de simplicité, on a représenté cette dispo- sition appliquée seulement au dispositif de compression verticale de la presse, il va de soi que cette disposition peut s'appliquer aussi au dispositif horizontal de compres- sion. L'opération de compression se fait dans ce cas égale- ment comme on l'a décrit plus haut et la manoeuvre du volant supplémentaire ne diffère en rien de celle du volant du dispositif vertical de compression.
La boite de pression représentée sur la fig. 8 se compose, à la manière connue d'un couvercle 61, de deux côtés 62 et 63 et d'un fond en deux pièces 64. Le couvercle 61 est fait en deux parties; il se compose d'une plaque de tôle 65 (fig. 10), dans laquelle sont formées à la presse des nervures 66 et d'une deuxième plaque de tôle 67 dont les extrémités sont repliées en 68 sur la promière 65, dans le sens de la longueur. La plaque 67 est rabattue bées extrémités transversales de fagon à former ainsi des nervures transversales 68' sur lesquelles les extrémités des nervures longitudinales 66 viennent porter, ainsi qu'on le voit sur la fig. 11.
Les côtés 62 et 63 sont formés d'une manière tout à fait identique. Le fond 64 est constitué, à la manière connue, par deux éléments 69 et 70 mobiles l'un par rapport à l'autre. L'élément 69 est guidé comme d'ordinaire dans des replis de l'élément 70. Afin de.permettre aux éléments
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69 et 70 de pouvoir se déplacer l'un par rapport à l'autre,
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l'élément 69 est seul muni de nervures de. renforcement 71.
Des guides 78 permettent de régler la position verticale du fond sur les côtés ou parois latérales de la boite.
Afin de diminuer le frottement autant que possible, les guides. 78 sont pourvus de saillies intérieures 72 (flg.12) de façon que le contact soit simplement linéaire. Les élé- ments latéraux 62 et 63 peuvent aussi se déplacer sur le couvercle 61 grâce à des guides 73 qui sont aussi pourvus de saillies de contact.
La boite représentée sur la fig. 13. se distingue du mode de construction des fig. 3 à 12 uniquement en ce qu' elle est double. Il en résulte, comme on le conçoit, deux compartiments 74 et 75 ayant une cloison médiane commune 76.
Dans la variante d'exécution représentée sur les fig. 14 à 17, il y a quatre compartiments et on a représen- té le couvercle en haut pour permettre de bien voir les nervures dont il est muni. Pour le reste, la construction est exactement la même que celle de la fig. 13-, sauf qu'il comporte quatre différents compartiments avec trois cloi- sons séparatives communes 77. L'agencement de boites compar- timentées est nécessaire pour la formation de paquets de dimensions déterminées, surtout dans le cas où il s'agit de comprimer un nombre relativement faible de ci gages, par exemple 10 par compartiment. Dans ce cas, il ne serait pas avantageux d'employer une grande boite du genre de celle qui est représentée sur la fig. 8, parce qu'alors la puis- sance de la presse ne serait pas bien utilisée.
Les boites doivent toujours être introduites dans la presse de la manière indiquée sur la f ig. 8, c'est-à-dire le couvercle en bas, parce que l'expérience a démontré que ce n'est que de cette manière que l'on peut obtenir des
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couches parfaites de cigares superposés.