BE341456A - - Google Patents

Description

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  "Perfectionnements à la rectification des engrenages" 
L'invention est relative à la rectification par meulage ou recouvrement des roues d'engrenage ou autres pièces présentant des séries circulaires de surfaces disposées radialement. En dehors des roues d'engrenage, des exemples de semblables pièces sont fournis par les arbres   cannalésp   les plaques   indica-   trices, etc... Toutefois$ comme la rectification 

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 des roues d'engrenage montre tous Lesaspects De l'invention, cette dernière va être spécialement décri- te dans son application à la rectification en ques- tion. 



   L'invention a pour but de corriger les défauts concernant: 
1 - L'écartement et l'alignement des dents de la roue d'engrenage. 



   2 - La forme ou'le profil de la dent. 



   3 - La concentricité de la circonférence primitive et de l'axe de rotation de la roue. 



   4 - Les variations ou irrégularités des différentes dents. 



   L'invention a pour objet l'obtention des résultats précités par un procédé relativement sim- ple et dont l'application peut se faire au moyen d'un unique appareil; 
L'invention a également pour objet la réalisation d'un appareil permettant d'appliquer le procédé en question et d'obtenir les résultats préci- tés, ledit appareil étant d'une construction relative- ment simple et d'un   fonctionnement sûr   tout en n'exi-   geant que le miniumum L'invention est basée sur ce principe, que   la quantité de matière enlevée d'une surface moulée est proportionnelle: 
1 - A l'aire de la surface abrasive qui passe sur l'unité de surface de la surface à meuler. 



   2 -A la pression exercée par la surface abrasive, par unité de surface, sur la surface à meuler. 



   3 -A la nature de la surface abrasive. 



   Conformément à ce principe, il faut pour 

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 obtenir un meulage uniforme de toutes les parties d'une surface en contact avec la surface abrasive:, réaliser l'uniformité dans la pression et dans l'aire travaillée; tel n'était pas le cas, dans les procédés usuels antérieurement adoptés pour le meulage des roues d'engrenage, procédés qui consistaient à meuler les roues d'engrenage au moyen d'autresroues en prise avec elles, les roues étants soit simplement entrai- nées, soit animées, en outre, l'une par rapport à l'autre d'un mouvement alternatif dirigé suivant leur axe. 



   Dans la présente inventions on substitue à la roue d'engrenage qui, dans les procédésanté- rieurs, était engrenée avec la roue à rectifier, un dispositif de recouvrement affectant la forme d'un manchon muni intérieurement de dents complémentaires de celles de la roue à rectifier ; la circonférence primitive de ce manchon denté et le diamètre de cette circonférence primitive sont approximativement les mêmes que la circonférence primitive et le   damètre   correspondants de la roue à rectifier:, de manière que le manchon denté intérieurement puisse s'appliquer sur la roue et La roue à rectifier et   ;

   son   manchon denté, qui ont un axe   commune   sont animés d'un mouvement alternatif de va-et-vient l'une par rapport à l'autre, de manière à engager légèrement leurs dents et à exercer simultanément, l'une sur l'autre un effort de torsion que l'on maintient uniforme par unité de surface en prise, pendant que la roue à rec- tifier se déplace d'un mouvement alternatif par rapport à son manchon denté', Ce mouvement de   va-et-   vient est interrompu' d'une manière intermittente. pour permettre à la roue de tourner d'un certain an- gle par rapport au manchon dentée de manière à mettre 

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 successivement en prise des dents   différences   de la roue et du manchon.

   En outre, la roue et son manchon denté sont supportés de manière que l'une de ces pièces puisse recevoir, par rapport à l'autre, un mou-   veinent   limité dirigé suivant un rayon quelconque; grâ- ce à cette disposition, l'effort de torsion dont il a été question plus haut $. pour effet de centrer au-   tomatiquement   la roue par rapport au manchon denté qui l'entoure. Une substance abrasive convenable est appliquée sur les surfaces en prise du manchon denté et de la roue. 



   Le moulage obtenu en passant par les phases dont il vient d'être parlé est uniforme sur toutes les surfaces qui sont simultanément en contact. En outre, grâce, au déplacement angulaire de la roue par rapport au manchon denté, on corrige les irrégularités qui existent, soit dans la forme d'une dent   particu-   lière, soit dans l'espacement des dents successives; le meulage continu combiné avec le changement progres- sif des dents en prise tend, d'une manière continue, à espacer également les dents et à donner à ces der- nières un contour uniforme,, 
Bien que l'invention puisse être mise en pratique au moyen d'appareils de formes diverses, on va maintenant décrire et expliquer une forme préférée d'appareil ayant donné des résultats satisfaisants. 



   Sur le dessin annexé: 
La fig. 1 est une coupe centrale verticale de la machine; 
La fig.2 en est une coupe en élévation de face; 
La fig. 3 est une   coupe,   échelle agrandie, 

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   laite   sensiblement suivant la ligne 3-3 de la fig. 2. 



   La fig. 4 est une coupe en   el&vation,   sui- vant la ligne   4-4   de la fig. 2. 



   La fig. 5 est une coupe horizontale sui- vant la ligne 5-5 dé la fig. 2. 



   La fig. 6 est une coupe horizontale sui- vant la ligne 6-6 dé la fig. 3. 



   La   fig. 7   est une coupe horizontale sui- vant la ligne   7-7   de la fig. 1. 



   La fig. 8 est une coupe verticale partielle montrant une variante du manchon denté et des parties voisines. 



   L'appareil représenté peut être commode'- ment décrit en considérant trois de ses principales fonctions  savoir : 
1 - Le mouvement de va-et-vient de la roue à rectifier par rapport au manchon denté correspondant; 
2 - Le changement progressif intermittent apporté dans la correspondance des dents de la roue avec celles du manchon denté; 
3 - La modification de la pression résultani 
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 fyvuJJL de la force de"torsionfAxercée par les dents de la roue / /;J. 1r sur les dents du manchon denté, 
Comme on le voit sur le dessin, A désigne un châssis convenable sur lequel sont montées deux tiges de centrage B et   0   entre lesquelles est tenu 
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 t 2 un arbre D portant la roue à reifier (sr l'axe ' .'y .....7 des tiges et de l'arore en question est centre un sup- port F qui supporte une pièce G entourant la   roue.   



  La pièce G, qui est formée d'une matière convenable telle que l'acier coulé, affecte la forme d'un man- chon denté intérieurement qui a approximativement même circonférence primitive et même diamètre de cir- 

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 conférence primitive que la roue à rectifier,de manière que ledit manchon s'applique sur la roue à rectifier, les dents intérieures du manchon étant simultanément en prise avec les dents de la roue, Le support F, qui porte le manchon denté, a le même axe que les tiges B et C, Ce support est monté, au moyen d'un palier à billes F2, sur une glissoire H qui glisse sur des guides 1 disposés sur le châssis de la machine.

   L'extrémité supérieure du manchon denté est, en outre, supportée par un palier à billes F' inter- calé entre le manchon et la glissoire H, La pièce 
F porte une queue F3 qui peut glisser dans un palier fixe G' fixé, d'une manière réglable, dans le châssis de la machine,, La queue F3 porte des nervures   F*   qui s'engagent dans des rainures longitudinales droites G" ménagées dans le palier fixe   Gel.   J désigne un balancier chargé de faire monter et descendre la glissoire H et la pièce F. Ce balancier est actionné par une bielle K articulée à une manivelle L.

   Il est évident que le mouvement alternatif de la glissoire H imprime un mou- vement alternatif correspondant au manchon denté G que la liaison à cannelures et à rainures F" G* empêche de tourner.   On   peut modifier la longueur du déplace  ment alternatif en changeant la course de la manivelle L dont le bouton peut être réglé radialement dans une rainure   L'j du   plateau à manivelle.  Ainsi!)  pendant cha- que révolution de la manivelle, le manchon denté G se trouve déplacé longitudinalement d'une distance égale à sa longueur, augmentée d'un peu plus de la lar- geur de la roue à rectifier ;

   le manchon denté est ainsi mis en prise avec la roue et dégagé de cette dernière aux extrémités opposées de chaque course, Comme la tige fixe B est longue et mince et qu'elle est supportée 

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 seulement à son extrémité inférieure, elle peut fléchir légèrement, et son extrémité supérieure constitue ainsi pour la roue et pour l'arbre un support qui peut se déplacer, quelque peu, latéralementdans une direc-   tionquelconque   par rapport au manchon denté et à son support. 
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  '55;. Comme on le voit sur le!àFJeeioi le balan- cier J se bifurque de manière à embrasser le support H ; pour permettre le déplacement longitudinal résul- tant du changement d'inclinaison dudit balancier le châssis porte un coussinet J' dans lequel glisse un 
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 f- o paliera.¯a disposé à l'extrémité du balane cier. Pour changer la coincidence des rayons de la roue à rectifier avec ceux du manchon denté dans les courses successives, on a prévu un mécanisme spé- cial fonctionnant d'une manière intermittente. Ce mécanisme comprend un arbre M, entraîné par l'arbre à manivelle, par l'intermédiaire d'un engrenage d'an- gle M', d'un arbre flexible N qu'entraîne l'arbre M et d'un joint à la Cardan.

   L'arbre P qui est disposé parallèlement à la tige C porte une roue dentée Q qui engrène avec une autre roue Q' dont le moyeu en forme de manchon peut tourner sur l'extrémité inférieure d'un manchon R entourant la tige C. Le manchon R est monté de manière à pouvoir glisser dans le châssis de la machine, mais il peut être fixé d'une manière rigide au moyen d'un dispositif de fixation R', 
Sur le moyeu du pignon Q' peut tourner un manchon sur lequel est claveté le moyeu d'une roue à rochet   W.   Le manchon Q2 est réuni au moyeu de la roue dentée Q' au moyen d'une liaison à mouvement perdu constituée par un téton S2 qui fait saillie sur le 

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 moyeu de la roue Q, et qui s'engage dans une rainure formée dans le manchon Q2 (voir fig.

   6), Un faible ressort hélicoïdal S3 disposé dans la rainure nain- tient le téton normalement en contact avec le manchon 
Q2 pour l'entraînement de ce dernier. La roue Q' et le manchon Q2 sont maintenus en position active sur le manchon R, au moyen de l'écrou S4.La partie 
S5 est vissée sur le manchon   Q, 2 et   maintient la roue à rochet W en place sur ce dernier. Un manchon S est fixé au moyen de vis ou de dispositifs analogues au moyeu de la roue à rochet W et son extrémité infé- rieure est pourvue d'un certain nombre d'ergots S' qui s'engagent exactement dans des encoches corres- pondantes ménagées dans fixée rigidement à l'extrémité supérieure de la tige D.

   Dans ces condi-   tions    deux fois par révolution de la manivelle L, au moment où la roue à rectifier est dégagée du manchon denté, la tige D tourne de manière à changer d'une ou de plusieurs dents la correspondance des dents de la roue avec celles du manchon. Il est évident que ce déplacement angulaire est déterminé par le rapport de transmission des roues Q et Q' et qu'on peut facilement adapter la machine au meulage de roues den- tées présentant des circonférences primitives différentes,. en substituant aux roues Q et Q'. d'autres paires de roues dentées semblables dont les rapports de transmis- sion sont différents. 



   Ainsi qu'on l'a indiqué, la pression par unité de surface exercée par le manchon denté sur la roue à rectifier est un facteur déterminant de l'action de meulage. Quand le manchon denté est amené en prise avec la roue à rectifier ou est dégagé de 

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 cette   dernière   il est évident qu'au début de l'engage- ment la surface de contact est petite et augmente progrès- sivement jusqu'à ce que toute la roue soit en contact avec le manchon. Dans ces conditions, si l'effort de torsion exercé sur l'arbre D restait uniforme, le meu- lage serait plus grand aux extrémités de la course (alors que la surface de contact est limitée) qu'au milieu de la course, lorsque le contact porte sur toute la surface.On évite cet inconvénient en modi- fiant le couple moteur pendant l'engagement et le déga- gement des dents.

   Dans le système représenté ici  ce résultat est obtenu de la manière suivante: 
La pression exercée par les dents de la roue sur les dents du manchon denté est commandée par un ressort qui tend à faire tourner la roue à rochet W et le manchon S. Cette rotation peut se faire, grâce à la liaison à mouvement perdu qui a été décrite plus. haut et qui relie le pignon Q' au manchon Q2.

   Le res- sort U, chargé d'appliquer la force de torsion est, de préférence, intercalé entre les deux parties U' et U2 d'une glissoire qu'actionne une came V portée par le chariot   H.   La partie U2 porte un cliquet U3 qui est en prise avec les dents à rochet de la roue W montée sur le manchon   Q2  Le   mécanisme est organisé de manière   que   pendant le mouvement du chariot H, la came V actionne la pièce U';

   celle-ci, à son tour ac- tionne la pièce U2 par l'intermédiaire du ressort U, tandis que la pièce U2, agissant par l'intermédiaire du cliquet U3 et de la roue à rochet W, applique sur le manchon S une pression de torsion égale à la ten- sion du ressort* La forme de la came V détermine la tension du ressorte Ladite came est conformée de ma- nière que la pression varie sensiblement depuis zéro, 

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 au moment où la roue et le manchon commencent à être en prise, jusqu'à une pression déterminée (quand les pièces en question sont complètement en prise). La tension demeure alors constante, pendant le mouvement supplémentaire de va-et-vient du manchon denté par rapport à la rouet jusqu'à ce qu'il soit dégagé à l'extrémité opposée de sa course.

   A ce moment, la came 
V supprime progressivement la tension du ressort au   fur+et+à+mesure   que diminue l'aire de la surface de contact du manchon avec la roue. Cette variation de la tension est permise grâce à la liaison à mouvement    perdu formée entre le manchon Q et la roue par l'engagement de la saillie S. dans le support à rainure.   



   La pression exercée par le manchon contre la roue par unité de surface en prise se trouve ainsi mainte- nue à peu près constante. 
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  :":e"'l""t1.......",, Pour faciliter l'engrènement  lef ' t.. 'K7,-,,a.ye- de la pièce à rectifier, le aupport G peut être soulevé et abaissé en même s que le man- chon R, par le levier C' après que le dispositif de fixation R' a été préalablement desserré. On peut. de cette manières, déplacer la tige de centrage chaque fois que l'arbre D doit être dégagé pour retirer une pièce terminée et pour mettre en place une nouvelle pièce à meuler. 



   L'application du procédé perfectionné de l'invention au moyen de l'appareil qui vient d'être décrit s'effectue de la manière suivante. La roue (ou autre objet) à meuler est montée soit seule, soit en série, sur l'arbre D et ce dernier est mis en pla- ce entre les tiges de centrage B et C. Le manchon den- té   correspondait G   est engagé dans la pièce annulaire 

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 f&tÓ:: 4-(Á. tf'IJ F etf.e:ri0IitÓ aU1 àeBS"' la roue. La. surface du manchon t.rvI Cc'W 1 LIf denté est ensuite   recouverte   d'une matière abrasive après quoi on met la machine en marche pour imprimer un mouvement de va-et-vient au manchon denté par rapport à la roue.

   Au même instant, la pression due à la torsion exercée sur la roue est modifiée, de la 
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 tol /ni6r&./décrite plus haut  de manière que, pendant le contact du manchon avec la roue, la pression exercée par unité de surface de contact. soit uniforme. 



   Après chaque mouvement de va-et-vient, le mécaniane chargé de changer les dents en contact fait avancer la roue dans une position différente, de manière à changer les surfaces en contact après chaque opé-   ration.   Le meulage continue ainsi jusque ce que l'on ait obtenu  pour la   roue-,   la rectification désirée. 



   S'il existe dans la roue à meuler une ou 
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 f JLm plusieurs dentst0flcvenant en contact avec le man-   chondenté avant les autres dents, les surfaces avancées en question seront d'abord meulées, comme le   seront aussi les parties du manchon en contact avec ces surfaces. Mais, grâce au changement progressif des contacts des dents, l'usure du manchon se répartit uniformément sur un certain nombre des dents de ce dernier ou sur toutes ses dents, tandis que le meulage de la roue continue à se faire sur les aspérités de 
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 tcJ.t-&-   eolui 8ei/jUsqu'à ce que lesdites aspérités se trouvent /tM ' tt ¯¯----. ramenées au niveau des autres parties.

   Si 1 on suppose ' encore que le manchon denté n'a pas une forme correcte, certaines des parties de sa surface formant saillie sur cette forme, ces parties avancées seront, dans ces conditions, les premières à venir en contact avec les dents de la roue et seront progressivement meulées. Il 

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 y aura également meulage des dents de la roué mais, grâce au changement d'orientation progressif de cette dernière par rapport au manchon, ce meulage ne se fera pas tout entier sur une dent quelconque mais se trou- vera réparti sur plusieurs dents.   Bacs   ces conditions, non seulement la roue, mais aussi le manchon denté tendent constamment   à   prendre la forme correcte pen- dant la progression du meulage.

   En d'autres ternes  le meulage ininterrompu a pour effet de donner une forme moyenne au contour et à la circonférence primi- tive de toutes les dents de la roue et du manchon denté; si donc, cette forme moyenne est la forme vraie;,la roue se trouvera rectifiée,   Cossue   1 'extrémité supérieurs de la tige- support B peut recevoir un petit déplacement latérale la roue possède, dans une certaine mesure, un support flottante Par suite, quand une torsion   réciproque   
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 - L',. fflr s'exerce entre trois ou plus de trois dents/écartées /ri /// les unes des autres,.

   le et un nombre   corres-   pondant de dents de la roue cette dernière se déplace latéralement et tend à se (entrer par rapport au   uanchon   ou, en d'autres termes, tend à faire coincider les circonférences primitives de la roue et du manchon dentée Ce centrage dure aussi longtemps que la pression due à la torsion réciproque se trouve appliquée et il s'ensuit que toutes les dents de la roue sont meulées jusqu'à ce qu'elles aient pris sensiblement leur con- tour correct par rapport à un axe de roue commun 
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 J ko.>- -...o..k-';::' et/la circonférence primitive correspondante, avec  1 /   l'enlèvement d'un minimum de Matière aux surfaces des l'enlèvement d'un minimum de matières aux surfaces des dents,;

     
L'invention est   également   applicable au 

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 meulage des roues hélicoïdales. Pour cela on peut modifier l'appareil comme le montre la fig. 8. Le sup- port fixe G' présente ici des rainures hélicoïdales 
G2, au lieu des rainures droites G" de l'appareil pré- cédent'. Dans ces conditions, l'appareil est disposé de manière que, pendant le mouvement de va-et-vient du support F, la meule tourne effectivement (grâce à l'engagement des nervures F" dans les rainures hé-   licoïdales   G2) du même angle que celui qui est   déter-        miné par les dents hélicoïdales de la roue.

   Par ail- leurs le fonctionnement de l'appareil est identique à celui qui a été décrit plus   haut.'   
Bien que dans l'appareil représentée le manchon denté reçoive un mouvement de va-et-vient ou un mouvement de va-et-vient combiné avec un mouvement   - de   rotation, et que l'effort de torsion soit appliqué sur la roue, il est évident que le résultat serait ' le même si ces mouvements relatifs l'effort de torsion du manchon et de la roue intéressaient unique- ment l'un ou l'autre desdits   organas   ou au contraire intéressaient pour partie   l'un/-   pour partie   l'au-   tre. 



   Bien qu'elle ait été décrite dans son application au meulage des roues dentées, l'invention ainsi qu'on l'a indiqué au débuta est applicable au meu- lage d'autres pièces présentant des surfaces disposées   radiàlement   en série circulaire uniforme'. Par "série circulaire uniforme" on entend une série dans laquelle l'arc de circonférence primitive qui sépare deux quelconque/des surfaces disposées   radiàlement   est égal à l'arc qui sépare deux surfaces radiales voi- sines ou est un multiple de cet arc'. 

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   Il est évident aussi que la présents ' invention s'applique également au meulage des roues 
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 à. dents intérieuresf extérieures ou des autres pièces,   0/ Ainsi,   si la   roue ou la pièce     à meuler   a ses dents (ou ses parties munies de surfaces radiales)situées sur un périmètre extérieur,,le manchon présentera sur un périmètre intérieur des dents ou des surfaces radiales complémentaires et opposées; inversement si la roue ou la pièce à meuler présente des surfaces radiales ou des dents intérieures, le manchon aura des dents ou des surfaces radiales extérieures.

   Dans tous les cas les circonférences primitives de la roue dentée et du manchon auront sensiblement le même diamètre et, dans tous les   cas   les contours des dents du Manchon ou de ses parties munies de surfaces radiales seront pa- rallèles aux contours des dents de la roue ou de la piè- ce à meuler, On a employé ici les expressions "dents opposées" et "surfaces opposées" pour indiquer l'ar- rangement complémentaire interne-externe des dents ou des surfaces disposées radialement de la roue et du manchon respectivement, ou du manchon et de la roue respectivement, suivant le cas considéré.

   De même, l'expression "circonférence primitive" doit, quand on parle de roues dentées, être prise avec le sens technique usuel qu'elle a quand on l'emploie à propos des roues en question, tandis que, quand cette même expression est employée à propos d'autres pièces, présentant des surfaces radiales disposées en série circulaire, elle doit être prise avec le sens de circonférence ayant pour rayon le rayon moyen des surfaces radiales. 



   Il est bien entendu que le procédé et 1(ap- 

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 * Ji, -5. JE Iff'w pareil préférés décrits précédemment sont   susceptibles   de recevoir de nombreuses modifications sans que l'é- conomie de l'invention puisse être altérée par les modifications en question;

   
REVENDICATIONS 
1 - Un procédé pour le meulage des roues d'engrenage caractérisé par le fait qu'il consiste à orienter convenablement la roue à meuler par rapport à un dispositif qui recouvre cette dernière et qui   pré-   sente un contour denté parallèle à celui de la roue, à déplacer le. dispositif et la roue en question d'un mouvement de va-et-vient l'un par rapport à l'autre, à maintenir pendant boute la durée dudit mouvement de va-et-vient une pression sensiblement uniforme par unité de surface en contact, et à changer progressivement les contacts des dents du dispositif avec celles de la roue.

Claims (1)

1. 2 - Le procédé pour le meulage des roues d'engrenage conformément à la revendication 1, carac- térise par le fait que l'une des pièces (la roue à meuler ou le dispositif par rapport auquel elle est orientée) avance progressivement en tournant par rapport à l'autre pièce pendant que lesdites pièces ne sont pas en prise, de manière à changer les contacts des dents, et caractérisé, en outre, par le fait qu'on maintient entre la roue et le dispositif qui la recouvre un ef- fort de torsion sensiblement uniforme pendant le mou- vement axial de va-et-vient de la roue à, meuler par rapport au dispositif, pendant que la roue et le dispo- sitif en question sont complètement en contact,

   et qu'on fait varier l'effort de torsion pendant que la roue et son dispositif viennent en plein contact ou cessent <Desc/Clms Page number 16> d'être en plein contact, afin de maintenir pendant toute la durée du cycle une pression sensiblement égale par unité de surface en contact.

   3 - Le procédé pour le meulage des roues d'engrenage conformément aux revendications 1 ou 2, ca- ractérisé par le fait que la roue à mouler et le dispo- sitif qui la recouvre dont les dents intérieures et ex- térieures sont en prise, ont leurs axes confondus ;

   4 - Le procédé pour le Moulage des roues d'en grenage conformément aux revendications 2 ou 3, carac- térisé par le fait que l'une des deux pièces (la roue à meuler ou le dispositif qui l'entoure) avance en tournant, par rapport à l'autre, après chaque mouve- !!lent relatif de va-et-vient desdits éléments (dans la direction de leur axe) de manière à changer la corres- pondance des dents.

   5 - Un procédé pour le meulage des roues d'engrenage conformément à la revendication 1, appliqué plus spécialement au moulage des roues à dents hélicoï- dales caractérisé par le fait, d'une part, que l'on oriente, sur un axe commun, la roue à meul er, par rap- port à un manchon muni de dents opposées présentant un contour parallèle à celui des dents de la roue et ayant approximativement la même circonférence primitive que la roue, ce qui donne lieu à un mouvement suivant l'axe et à un mouvanent de rotation combinés de l'une des pièces par rapport à l'autre, mouvement qui est positivement indépendant de cette autre pièce,

   d'autre part que l'on maintient un effort de torsion exercé par l'une des pièces contre l'autre, pendant ledit mouvement relatif et enfin que l'on change progressi- vement les contacts de la roue et du 'manchon en fai- sant tourner, par intermittence, d'un certain angle <Desc/Clms Page number 17> EMI17.1 ,". . 7 ..... l'une des pièces par rapport à l'autre pendant qu'elles ne sont pas engrenées.

   6 - Une machine pour le moulage des roues d'engrenage et des pièces analogues, servant p@ rticuliè- re.iont à appliquer le procédé de roulage des roues spé- cifié dans l'une quelconque des revendications précéden- EMI17.2 te s, caractérise par le fait que ladite machine comrend; un 'manchon pourvu d'un certain neutre de dents espacées dans le sens de la circonférence, et dont les contours sont parallèles à ceux de la pièce meuler; des sup- ports pour maintenir le manchon et la pièce meuler avec un axe commun;

   un moyen pour faire aller et venir dans le sens de l'axe l'une des pièces par rapport à l'autre, les dents du manchon ayant un contact acrasif avec les dents de la. pièce à meuler; un moyen mécanique automatique pour changer progressivement l'orientation du manchon par rapport à la pièce à meuler en faisant, par intermittence, tourner d'un certain angle l'une de ces pièces par rapport à l'autrependant qu'elles ne sont pas en contact.

   7 - Une machine à couler les roues d'engrena- ge et les pièces analogues, conformément à la revendica- tion 6, caractérisée par le fait, d'une part, que le manchon présente plus de deux dents espacées sur une circonférence et dont les contours sont parallèles à ceux de la pièce à meuler et, d'autre part, que l'un des supports alignés du manchon et de la pièce à meuler peut se déplacer latéralement suivant une direction quelconque.

   8 - Une machine à meuler les roues d'engre- nage et les pièces analogues, conformément aux reven- dications 6 ou 7, caractérisée par l'application d'un moyen chargé de maintenir effectivement la direction <Desc/Clms Page number 18> du mouvement de va-et-vient parallèlement au contour longitudinal que l'on veut donner aux dents de la pièce à meuler.

   9 - Une machine à meuler les roues d'engre- nage ou les pièces analogues, conformément aux reven- dications 6,7 ou 8, caractérisée par l'application d'un moyen pour guider, d'une manière progressive, la pièce à Mouvement alternatif axial, de manière que les surfa- ces de ses dents se déplacent parallèlement eux surfa- ces des dents de l'autre pièce, 10 - Une machine à meuler les roues d'engre- nage et les pièces analogues, conformément à l'une quel- conque des revendications 6 à 9,

   caractérisée par l'ap- plication d'un moyen chargé d'exercer et de maintenir automatiquement un effort de torsion entre le manchon et la pièce à meuler pendant leur prise réciproque ledit moyen coopérant avec le moyen charge de faire aller et venir dans le sens de l'axe l'une des pièces par rapport à l'autre et faisant ainsi varier les aires des surfaces en contact, de manière qu'une force de torsion variable correspondant aux surfaces varia- bles de contact, se trouve appliquée entre le Manchon et la roue et qu'une pression sensiblement constante par unité de surface en contact se trouve Maintenue pendant tout le temps que les dents sont en prise, 11 - Une machine à meuler les roues d'engre- nage et les pièces analogues,

   conformément à l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisée par EMI18.1 îjl-vce, 1 fait que lafêfffifdjttjiv torsion qui s'exerce entre le manchon et la roue pendant que ces pièces sont en prise:, varie aux moments où. le manchon et la roue viennent en prise et se dégagent, de manière à maintenir une pres- sion sensiblement constante par unité de surface en <Desc/Clms Page number 19> contact pendant que la meule et l'élément à meuler sont complètement en prise.

   2 - Une machine à mouler les roues d'engre- nage et les pièces analogues conformément s. l'une quel- conque des revendications 6 à 11, caractérisée d'une part, par l'application d'un mécanisme chargé de faire progressivement avancer en tournent la roue par rapport au manchon pendant que les pièces en question ne sont pas en prise,

   de manière à changer l'orientation de l'une de cespièces par rapport à l'autre et d'autre part, par 1' application d'un moyen charge quand le' manchon et la roue sont en prise de faire varier la. pression afin de maintenir une pression sensiblement ..uniforme par unité de surface en contact.

   13 - Une machina ameuter lesroues d'engre- nage et les pièces analogues servant particulièrement appliquer le procède de des roues dentées conformément aux revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que cette machine comprend: des supports tournants pour le manchon et la pièce à meuler dis- poses sur un axe commun;

   un moyen pour imprimer un mouvement de va-et-vient dirigé suivant l'axe, à l'un desdits supports par rapport l'autre; un méca- nisme de décalage fonctionnant à l'une des extrémités du mouvement de va-et-vient pour faire tourner la roue par rapport au manchon;

   un moyen agissant pendant le début de la prise de la roue avec le manchon, de ma- nière à appliquer à ces pièces et à augmenter progres- sivement des efforts de torsion réciproques jusqu'à ce que lesdites pièces soient venues complètement en prise,

   à maintenir lesdits efforts constants pendant que la roue est complètement en prise avec le man- chon et à diminuer progressivement la force en ques- <Desc/Clms Page number 20> tion pendant le dégagement des pièces' -ce qui permet de maintenir une pression sensiblement constante par unité de surf -.ce en contact. EMI20.1

   14 - Une machine à meuler les roues d'angre- nage et autres pièces analogues, servant en particulier à l'application du procédé de neulage- des roues con- EMI20.2 fion::1é!!lel1t à l'une quelconque des revend iC:1ti--z:!s 1 L 5, caractérisée par le fait que ladite t:!i1chine Go!. i r Bi:G : un châssis; un ou des supports de centrale montés sur ledit châssis pour maintenir la pièce à renier; un EMI20.3 ::wncLon circulaire; une glissoire a uiouve./.ent alterna- tif;

   un support monté sur la glissoire et supportant le manchon de manière que l'axe de ce dernier coïncide EMI20.4 avec l'axe du ou des supports de centrale; un I:ï.1:;p>r;Íf.:r;e ct:.:.r;e d'imprimer un jouveuent alternatif à la glis- soire; un mécanisme associé fonctionnant d'une Lanière EMI20.5 intermittente et dispose de 2llipre rJlcr la position de la pièce à ..6uler en la frds'-Uit tour- ner pondant qu'elle n'est 0as en prise avec le llChOn de n;:::.ri(.#e à changer les contacts des dents;

   un Moyen associé chargé de maintenir un: force de torsion dé- terminée par unité de surface en prise, entre la pièce EMI20.6 2;. travailler et le ÏiJal1chon pendant que les deux pièces en question sont en prise.

   15 - Une hiachine à juauler les roues d'entre- EMI20.7 Ete4t TIa..:;eres pièces analogues, oonfor!¯lém6!,t à la revencîica- tien 14, caractérisée par le fait que la glissoire est montée de Lanière à aller et venir sur le châssis, parallèlement à l'axe du ou des supports (le centrale, et caractérisée, en outre, par le fait que la Machine comprend également: une manivelle tournante; un levier actionne par ladite manivelle et relié au support du manchon de Lanière à faire aller et venir ce dernier;

   un mécanisme, actionné par laclite manivelle, chargé <Desc/Clms Page number 21> de relier en tournant la position de la pièce à mouler pendant que cette dernière est dégagée du manchon de manière à changer les contacts des dents, et un Moyen actionné par la glissoire à ouveent alternatif, contrôlant la force de torsion appliquée par le nanchon contre la pièce à travailler pendant son contact avec cette pièce.

   RESUME SUCCINCT Procédé et appareil pour la rectification des roues d'engrenage et autres pièces à surfaces ra- diales au moyen d'un meulage s'effectuant uniformément et avec une pression uniforme sur toutes les parties dessurfaces en contact.