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Machines pour l'extraction et le chargement du charbon
La présente invention est relative à des perfec- tionnements aux machines pour l'extraction et le char- gement du charbon, comportant des moyens pour creuser et extraire le charbon de la mine et le transporter immédiatement et automatiquement en un point éloigné du chantier d'extraction, où le charbon est chargé sur les wagonnets ou autres véhicules destinés à le sortir de la mine .
L'invention consiste en un certain nombre de per- fectionnements aux machines déjà connues, et plus par- ticulièrement à des perfectionnements aux différents organes et mécanismes qui contribuent à obtenir une machine plus ramassée, plus solide et plus durable, pouvant étre fabriquée à un prix plus bas capable en outre d'effectuer certaines opérations auxiliaires qui seront décrites ci-après, destinées à améliorer -qualité du travail réalisé par ces machines et sus-
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ceptibles par suite de diminuer le prix de revient de l'extraction, en éliminant dans une grande mesure la manutention effectuée jusqu'à présent à la main, en donnant plus de sécurité dans l'extraction et, d'une façon générale,
ayant pour résultat de fournir une mé- thode plus pratique et plus satisfaisante pour l'extrac- tion et le chargement du charbon .
L'invention, qui a pour but de réaliser les diffé- rents objets ci-dessus, sera mieux comprise par la des. oription qui va suivre, en se référantau dessin annexé, dans lequel les mêmes chiffres de référence correspon- dent à des organes analogues dans les différentes figures.
La figure 1 est une vue en plan avec arrachement partiel d'une machine perfectionnée suivant l'invention.
La figure 2 en est une vue en élévation latérale .
La figure 3 est une vue en élévation de bout .
La figure 4 est une coupe horizontale, suivant la ligne 4-4 de la fige 3 .
La figure 5 est une coupe verticale longitudinale passant par le centre de la machine . verticale verticale La figure 6 est une coupe transversale/suivant la ligne 6-6 de la figure 2 .
La figure 7 est une coupe analogue suivant la ligne
7-7 de la figure 2 .
La figure 8 est une coupe analogue suivant la ligne
8-8 de la fige 2 .
La figure 9 est une vue en plan partielle montrant le convoyeur ou transporteur prolongeant la machine .
La figure 10 est une élévation latérale de ce dernier,
La figure 11 est une vue en plan partielle montrant comment il est possible de faire tourner le bâti du trans- porteur auxiliaire perpendiculairement à la machine .
La figure 12 est une coupe transversale du transpor-
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teur, montrant un autre mode de réalisation d'un rouleaa- support .
La figure 13 est une vue de face avec parties en coupe d'un cadre de sciage ou de havage à mouvement vertical alternatif, le cadre étant dans la position la plus haute .
La figure 14 est une vue analogue le cadre étant dans la position la plus basse.
La figure 15 est une élévation latérale partielle du dispositif de la fig. 13 ,
La figure 16 est une vue en élévation latérale par- tielle des couteaux destinés à découper les rainures ,
La figure 17 est une vue en plan correspondante mon- trant en pointillé les dispositifs à couteaux pour décou- per les rainures, déployées latéralement .
La figure 18 est une vue de face partielle d'une variante de construction de la machine, montrant deux têtes porte-couteaux rotatives en combinaison avec les couteaux à rainures inférieurs .
La figure 19 est une coupe verticale suivant la ligne 19-19 de la fig. 18 .
La figure 20 est une vue en plan du bâti supportant le dispositif à couteaux pour creuser la rainure centrale, la chaîne à couteaux étant enlevée .
La figure 21 est une vue en élévation latérale avec arrachement partiel, montrant un dispositif pour évacuer la poussière de la mine, ou pour amener un fluide sur le front de taille .
La figure 22 en est une vue de face .
La figure 23 est une coupe à plus grande échelle suivant la ligne 23-23 de la fig. 21.
La figure 24 est une variante de réalisation de la
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,tteporte-couteaux .
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La figure 25 est une vue en élévation avec arrache- ment partiel montrant une autre variante de réalisation de la tête porte-couteaux .
La figure 26 est une coupe transversale suivant la ligne 2&-26 de la fig. 25, mais à plus grande échelle .
La figure 27 en est une vue de face .
La figure 28 est une vue en élévation latérale par- tielle d'un autre mode de réalisation d'une tête porte- couteaux .
La figure 29 en est une vue en perspective .
La figure 30 montre en élévation latérale partielle une tête porte* coûte aux munie d'un auget d'une forme perfectionnée avec une porte réglable .
La figure 31 en est une vue en perspective .
La figure 32 est une élévation latérale de la tête porte-couteaux munie de couteaux perfectionnés .
La figure 33 en est une élévation vue par l'arrière.
La figure 34 est une vue en perspective d'un cône utilisable sur la tête porte-couteaux ,
La figure 35 est une vue analogue montrant une variant te de réalisation de ce cône .
La figure 36 en est une vue en bout ,
La figure 37 est une élévation latérale partielle montrant une tête porte-couteaux avec un disque désagré- gateur réglable ,
La figure 38 est une coupe suivant la ligne 38-38 de la fig. 37 .
La figure 39 est une vue schématique Montrant com- ment trois têtes porte-couteaux peuvent être montées sur une même machine et montrant également les différentes phases du fonctionnement .
La figure 40 est une vue partiellement en plan mon- trant les paliers au niveau de la jonotion entre les ar-
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bres et la barre transversale reliée au mécanisme hydrau- lique .
La figure 41 est une coupe à plus grande échelle suivant la ligne 41-41 de la figure 40 .
La figure 42 montre une coupe longitudinale suivant l'arbre du moteur et
La figure 43 est une coupe transversale suivant la ligne 43-43 de la fige 42 .
En se référant plus particulièrement aux figures 1 à 8 inclusivement la machine comprend essentiellement in bâti formé de deux paires de rails longitudinaux supérieurs et inférieurs 1 et 2 situés à une certaine distance les uns des autres horizontalement et verticale- ment, la pa ire de rails supérieurs 1 dépassant de préfé- rence les rails inférieurs vers l'arrière; la paire de rails inférieurs est montée de façon à pouvoir rouler dans la galerie de mine sur des rouleaux, galets ou roues
3 et 4 .Ces rouleaux, comme représenté à la figure 1, dépassent latéralement les cotés du bâti de façon à assu- rer une meilleure stabilité de la machine et ils sont tourillonnés sur des arbres ou essieux 5, 6 portés par rails des paliers fixés aux/inférieurs 2 .
Les rails supérieurs 1 sont portés de toute façon appropriée par les rails inférieurs, comme par exemple au moyen de montants 7, 8 et 9 espacés aux intervalles voulus . Les paires de rails supérieurs et inférieurs sont reliées entre elles horizontalement au moyen d'un nombre convenable d'entretoises horizontales . Le bâti peut être entretoisé ou renforcé de toute façon appro- priée suivant les conditions de résistance voulues ,
A l'avant de la machine sont montées une ou plusieurs têtes porte-couteaux qui, dans ltexemple de réalisation senté, sont au nombre de deux et désignées par 10
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et 11 .
Sur les têtes porte-couteaux sont montés plusieurs couteaux espacés radialement et destinés à être entraînés dans un mouvement de rotationpar des arbres 12, 13 dispo- sés parallèlement aux cotés du bâti de la machine et mon- tés dans des paliers fixés, par exemple aux montante 7 et 9 . Ces arbres sont disposée sensiblement à la partie médiane sur la hauteur du bâti et ils sont entraînés par un engrenage quelconque recevant son mouvement d'un mo- teur, par exemple un moteur électrique 14,, monté sur le bâti et, de préférence, en avant et à la partie supérieu- re de ce bâti .
Comme il est représenté, l'arbre 15, sur lequel est monté le rotor du moteur, dépasse latéralement les arbres 12 et 13. l'arbre du moteur étant disposé de préférence transversalement ou perpendiculairement par rapport aux arbres porte-couteaux 12 et 13 ; surl'arbre du moteur sont calées, par exemple olavetées, deux vis sans fin 16 et 17 pouvant engrener avec des rouas héli- coïdales 18 et 19, calées, par exemple olavetées, sur les arbres porte-couteaux au-dessous des vis dans fin
De Cette façon, les arbres 12 et 13 reçoivent un mouvement de rotation du moteur ou de l'arbre d'entraînement en sens inverse l'un de l'autre .
Les têtes porte-couteaux 10 et 11 sont fixées de toute façon appropriée aux arbres 12 et 13 tournant en sens inverse, de façon à tourner solidairement avec eux et ces têtes porte- couteaux sont de préférence consti- tuées par des barres plates disposées suivant un diamètre sur les deux côtés du bâti ; ils portent un certain nombre de couteaux 20 et 21 munis d'arêtes à dents de soie ou de forme analogue, destinées à découper le charbon de la veine ou du mur du chantier .
Comme représenté à la tige 3, les couteaux ont la courbure correspondant à leur
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distance au centre des arbres 12 et 13, leur courbure étant par suite d'autant plus grande que les couteaux se rapprochent du centre, ceci afin que les couteaux viennent mordre dans la veine de charbon suivant une trajectoire rigoureusement circulaire sans que les cou- teaux ou lames tranchantes soient soumis à des efforts latéraux et sans occasionner la rupture ou la désagré- gation du charbon .
La rotation des couteaux espacés radialement produit dans la veine de charbon un certain nombre d'anneaux concentriques qui, lorsque les couteaux ont pénétré sur une profondeur suffisante sont destinés à être abattus et à tomber sur le sol du chantier en avant de la machine, d'où le charbon sera repris et sou- levé par des augets 22 et 23, montés sur la face arrière des têtes porte-couteaux 10 et 11, le charbon étant en- suite déposé par ces augets ou pelles sur une trémie servant à alimenter un transporteur ou convoyeur destiné à amener le charbon aux wagonnets, berlines ou autres véhicules, servant à le transporter hors de la mine .
La rupture des anneaux découpés dans la veine est obtenue au moyen de dispositifs appropriés, montés sur les testes porte-couteaux , Chaque tête porte-couteaux supporte un foret de centrage et de forage 24, formant le prolongement d'un cône 25 , situé contre la face an- térieure de chaque tête porte-couteaux et dans le pro- longement de l'arbre porte-couteaux .
Le cône 25 s'avance vers le centre et l'intérieur de l'anneau de rayon le plus petit découpé par le foret 24 et par les deux lames ou couteaux situés le plus près du centre de la tête -porte-couteaux . A mesure que ce cône s'avance dans cet il anneau, /exerce une pression grâce à l'augmentation de son diamètre et le charbon est rompu et se détache de la.vaine, étant donné que la pression exercée sur lui
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est dirigée perpendiculairement au. plan suivant lequel le bloc se rattache à la veine et est directement oppo- sée à la face extérieure de ltanneau qui a été enlevé et découpé sous Inaction des couteaux .
La tête porte-couteaux 10 porte un disque 26 qui lui est fixé au moyen d'un support approprié, monté le long de l'arête de la tête porte-couteaux 10 qui est en arrière par rapport au sens de rotation . Le disque ou roue 26 est destiné à tourner et on l'a représenté au dessin comme étant sensiblement situé dans l'aligne- ment de la seconde lame ou couteau à partir du centre sur l'on des côtés de la tâte porte-couteaux;
comme représenté à la figure 3. cette roue ou disque est sen- siblement rectiligne par rapport à la courbure du cou- teau adjacent; on peut donner au disque une position ou inclinaison voulue, de façon qu'il exerce une pression ou un effort latéral contre le second anneau concentrique de façon à rompre cet anneau et à provoquer la chute du charbon qui le constitue sur le sol du chantier . D'une façon analogue, l'autre coté de la tête porte-couteaux
10, porte un disque analogue 27, qui est également monté sur l'arête postérieure par rapport au sens de la rotation de la tête porte-couteaux et c'est pourquoi, à la figure
S il est représenté monté sur l'arête opposée du porte- couteaux .
Le disque 27 est également situé à une distan- ce plus grande du centre de la tête porte-couteaux et est opposé à la troisième lame ou couteau afin de rompre ou de désagréger l'anneau concentrique extérieur de char** bon découpé dans la veine . L'autre tête porte-conteaux 11 est équipée de la même façon pour rompre les anneaux de charbon qu'elle découpe .
Les augets ou pelles 22 et 23, qui sont montés sur les face postérieures des têtes porte-oouteaux sont
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munis d'ouverture postérieures 28, situées au voisinage de parois incurvées vers l'intérieur 29, qui dirigent le charbon vers les ouvertures 28 lorsque les augets arrivent à leur position supérieure; dans cette position supérieure, les ouvertures 28 des augets sont disposées de façon que le charbon se déverse par ces ouvertures
28 dans des trémies 30 et 31 .
Les trémies 30 et 31 sont inclinées l'une vers l'autre et sont fixées aux montants extérieurs 7 du bâti ou en tout autre endroit approprié.,
Les extrémités intérieures et inférieures de ces tré- mies sont disposées de façon à déposer le charbon sur un plan incliné 32 dont la partie antérieure et supé- rieure se trouve au-dessous des trémies, comme représen- té plus clairement aux fig. 5 et 6, le plan incliné s' abaissant et convergeant vers l'arrière et présentant des rebords 33 le long de ses cotés pour éviter la chute ducharbon.
Ces rebords servent en même temps à guider le char- bon vers la partie rétrécie du plan incliné, à 1* endroit ou le charbon est déposé sur un transporteur à courroie 34 Ce transporteur s'étend longitudinalement le long du bâti et sa partie antérieure est située au-dessous de la sortie du couloir incliné 32; en ce point il y a lieu de disposer des palettes 35 sur les deux cotés de la sortie du couloir et immédiatement au-dessus de la courroie du transporteur afin de guider le charbon vers la courroie, de l'y déposer et de l'y fixer avant que la courroie ne se déplaceavec sa charge pour s'éloigner de la sortie du plan incliné .
Cette construction est représentée plus clairement à la fig. 7 et on se rend compte qu'on évite ainsi l'étalement du charbon sur le transporteur et l'éparpillement sur les côtés lorsque le transporteur s'éloigne des palettes 35, lesquelles sont suspendes de toute façon appropriée au moyen de
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supports ou bras 36 reliés au bâti .
Un deuxième plan incline 37 est disposé au-dessous du plan incliné supérieur 32. ce plan incliné inférieur rabaissant en sens inverse par rapport à 1* avant du bâti et en arrière et au-dessous de la partie antérieure du transporteur 34 . La partie inférieure et la plus large de oe couloir inférieur 37 est située tout près du sol du chantier de façon à ramasser la matière accu- mulée sur le sol au fur et à mesure que la machine s'a- vance dans 1? excavation creusée dans le mpr de la veine.
Le charbon qui se trouve sur le sol du chantier remonte donc le plan incliné inférieur 37, jusqu'à ce qu'il soit repris par le convoyeur 34; il doit être entendu (voir fig, 6) que le plan incliné inférieur converge éga- lement en un point situé au-dessus de la courroie de transport et il est muni de rebords latéraux 38, dont les extrémités extérieures sont par exemple fixées au montant antérieur 7 . La base des montants 7, situés à l'avant est également utilisée pour maintenir des sous ou versoirs 39 et 40 qui ramassent le charbon accumulé sur le sol du chantier pour le diriger vers l'avant et hors du chemin suivi par les rouleaux 3 , Ces versoirs ou soue sont recourbés vers le bas de façon à permettre au charbon d'échapper au-delà de ces versoirs lorsqu'il a été rejeté en dehors du chemin direct suivi par les rouleaux .
Qn comprendra maintenant, d'après la fig. 3, que les deux têtes porte-couteaux rotatives vont découper dans la veine ou le mur du chantier deux cavités circu- laires laissant entre elles, au-dessus et au-dessous du point de contact des deux cercles limitant ces cavités, des portions ayant une forme sensiblement triangulaire.
Il est préférable et même indispensable de découper ces
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parties triangulaires et, dans oe but, on prévoit, suivant l'invention, une paire de soies ou hâve uses supé- rieures 41 et 42 et une paire de soies ou haveuses infé- rieures 43 et 44, toutes ces soies étant montées sur un cadre à mouvement horizontal alternatif 45, monté en avant de la machine; ce bâti est de préférence à alaire-voie et a une forme sensiblement rectangulaire ses côtés intérieurs coopérant avec des excentriques
46 et 47 calés sur les arbres 12 et 13 comme représenté à la figure 6 .
On remarquera que les excentriques sont décalées d'environ 180 l'un par rapport à l'autre de façon à permettre le déplacement du bâti ou cadre d'abord d'un côté puis de l'autre, de façon que les soies qui sont reliées à ce cadre soient soumises au mouvement alternatif nécessaire pour découper les parties triangu- laires laissées intactes après le passage des couteaux rotatifs .
Le cadre 45 est maintenu en place au moyen de glis sières ou pinces 48 et 49, coopérant aveo les barres su- périeure et inférieure du cadre et boulonnées ou fixées de toute autre façon sur les barres transversales 50 et
51 disposées entre les montants avant 7 .
On remarquera que les barres 50 et 51 sont consti- tuées par des profilés à ailes ou des cornières et que le cadre est monté sur des galets 52 qui sont portés par ce cadre et reposent sur l'aile horizontale de la barre transversale 50 sur laquelle ils sont destinés à rouler.
De plus, d'autres galets 53, portés par la partie supé- rieure du cadre à mouvement alternatif 45, roulent sur ltaile verticale de la barre supérieure 50, de façon à uniformiser et à guider les mouvements de ce cadre .
D'une façon analogue, des galets verticaux infé- rieurs 54, roulent sur l'aile horizontale du rail infé-
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rieur 51 et des galets inférieurs horizontaux 55 roulent sur l'aile verticale de oe même rail inférieur 51 .
Grâce à l'emploi des glissières et des galets, le oadre se trouve maintenu parfaitement en place tout en pouvant se déplacer transversalement avec une grande faoilité .
Cette disposition réduit également les frottements au minimum .
En se référant maintenant plus particulièrement à la construction du transporteur, la partie antérieure de oe dernier entoure ltarbre ou essieu avant 5. sur lequel sont montés les galets 3. et la courroie du transporteur s'engage sur un rouleau 56, disposé à cet endroit . De là, le transporteur s'étend vers l'arrière et vers le haut suivant une diagonale et 1' extrémité postérieure du transporteur stengage sur un rouleau 57, monté sur un arbre 58, porté par des paliers appropriés montés aux extrémités prolongées des rails supérieurs 1 .
Au voisinage de oe rouleau 57 se trouve un autre rouleau 59, s'engageant sous la nappe supérieu.- re de la courroie près du rouleau 57, oe rouleau 59 étant monté sur un arbre 60 porté également par les rails su- périeurs . Tout près du rouleau 59 est un rouleau fou
61, situé à un niveau inférieur et s'engageant sous la nappe inférieure de la courroie pour la guider vers le rouleau 57 . Le rouleau fou 61 est porté par on arbre 68 pouvant tourner dans les parties latérales des rails supérieurs 1 .
Le mécanisme de commande de la courroie est disposé à la partie médiane de celle-ci et consiste en un rouleau entraîneur à friction 63, monté sur un arbre 64, potté par des organes appropriés du bâti, et à une hauteur telle qu'il s'engage au-dessous de la nappe inférieure de la courrois en un point situé de l'autre côtépàr rap-
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port à un ou plusieurs rouleaux presseurs 65, qui sont situés entre les deux nappes de la courroie et qui sont pressés contre la nappe inférieure de la courroie du transporteur ; à leur tour, ils pressent la courroie contre le rouleau entraîneur 63 . Un rouleau de guidage 66 est situé au-dessus et près du rouleau entraîneur 63 et s'engage sous la nappe inférieure de la courroie;
sa position est telle qu'il guide les aeux nappes de la courroie très près l'une de l'autre et qu'il oblige la nappe inférieure de la courroie à s'en- rouler sur une surface relativement étendue de la péri- phérie du rouleau presseur 65, de façon à assurer une traction relativement grande à l'endroit où s'effectue l'entraînement .
Le rouleau presseur 65/est porté,par un arbre 67 relié à ses extrémités à une paire de le- viers 68 pouvant pivoter en 69, comme représenté, sur la partie médiane des montants verticaux 8 Les extrémités opposées de ces leviers sont reliées à des ressorts à boudin 70 attachés à des boulons à crochet 71, traver- sant les rails supérieurs 1 et munis d'écrous de blocage et de réglage 72, en vue de régler la tension des ressorts
70 et, par suite, le coefficient de glissement de la courroie 34, c'et-à-dire sa vitesse . Lorsqu'on dimi- nue la tension des ressorts 70 d'une quantité déterminée l'entraînement de la oourroie peut titre complètement ar- rêté .
Le rouleau entraîneur 63 est entraîné par ltengrè- nement d'une vis sans fin 73, calée sur son arbre 64, avec une roue hélicoïdale 74, fixée à l'arbre porte- couteaux 13 . Le moteur électrique 14 sert donc également de source de force motrice pour le transporteur .
Afin de maintenir la machine contre le front de taille et d'éviter le ripage vers l'arrière, on emploie des barres ou arcboutants 75 et 76 divergeant vers
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carrière et appointées ou ayant des extrémités aiguës, comme indiqué aux figures 1 et 5, de façon à venir S'arc- bouter sur les/côtés de la galerie ou chantier.
Ces bar- res sont accouplées à leur extrémité intérieure oonver- gente à une tête ou mandrin 77, portée par un poussoir
78, monté à ltintérieur d'un cylindre ou vérin hydrau- lique 79, supporté par les organes supérieurs du bâti et, de préférence, au centre de celui-ci, longitudina- lement par rapport à la machine, de sorte que la poussée exercée par celle-ci se répartit proportionnellement et uniformément sur les deux cotés de la machine . Le cylindre 79 peut glisser dans un étrier 80 suspendu à une barre d'entretoise 81, reliée aux extrémités saillantes vers l'arrière des rails 1 . A son extrémité antérieure le cylindre 79 est monté sur une barre transversale 82 par exemple au moyen d'un dispositif d'accouplement 83, ou autre système équivalent .
La barre transversale 82 sétend transversalement par rap- port à la machine et dans l'alignement des arbres porte- couteaux 12 et 13 et porte contre les extrémités posté- rieures de ces arbres, de façon que la pression hydrau- lique développée à l'intérieur du cylindre 79 soit transmise directement par ces arbres sur les têtes porte- couteaux plutôt que par le bâti de la machine . De cette façon, l'appareil hydraulique se trouve soulagé de tout le poids de la machine et son fonctionnement, ayant pour but de maintenir les têtes porte-couteaux contre le front de taille, se trouve grandement faci- lité .
Le fonctionnement de l'appareil ci-dessus décrit est sensiblement le suivant :
La machine est amenée au chantier et placée devant le front de taille, les lames ou couteaux des têtes
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porte-couteaux 10 et 11 s'engageant sur le mur vertical d'une veine de charbon . Les barres ou arcboutants 75 et 76 situés à l'arrière de la machine sont repoussés en avant jusqu'à ce que le piston 80 se trouve à fond dans le oylindre hydraulique 79 (fig. 4) . Les arcvou- tante sont alors appuyés sur les murs latéraux de la galerie ou du chantier, comme indiqué à la figure 1 .
On introduit l'eau sous pression en quantité voulue dans le cylindre hydraulique 79, en avant du piston, en manoeuvrant des robinets appropriés montés sur des conduites, non représentées . La pression hydraulique tend à déplacer le piston 79 vers l'avant, par suite de l'arc-boutement des barres 75 et 76 . La pression hydraulique est transmise à la barre transversale 82, puis aux arbres porte-couteaux et enfin aux têtes portes couteaux, maintenant celle-ci fortement contre la paroi de la veine de charbon, et forçant ces têtes vers l'a- vant à mesure que les couteaux découpent les rainures ou sillons circulaires entre les anneaux concentriques de charbon ,
On ferme alors le circuit électrique du moteur
14 et le moteur, entraînant l'arbre 15,
communique son mouvement de rotation aux arbres porte-couteaux 12 et
13 et par conséquent aux têtes porte couteaux . Ce mouvement s'effectue en sens opposé pour les deux têtes, de sorte que la réaction sur l'une des têtes se trouve oompensée par la réaction sur 1* autre et la machine se trouve soumise à un effort minimum, convenablement équilibré .
Les roues ou disques de désagrégation 26 et 27 montées sur les têtes porte-couteaux correspondantes, pénètrent dans les sillons circulaires creusés par les eaux et, sous l'effet de coincement qui en résulte,
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rompent les masses de charbon situées entre les sil- lons .
La rotation des arbres porte couteaux 12 et 13 fait tourner les excentriques, qui communiquent au. cadre 45 un mouvement alternatif, de sorte que les parties triangulaires supérieure et inférieure de charbon qui n'ont pas été atteintes par les couteaux circulai- res, se trouvent découpées par les soies en bandes parallèles , Les augets ou pelles, portées par les testes rotatives, fonctionnent de façon continue et élèvent le charbon abattu sur le sol du chantier sous l'action des couteaux, des coins et des soies, ce char- bon étant déposé sur le plan incliné et délivré au transporteur 34 . Le transporteur étant également en- traîné par le moteur électrique sous Inaction du rouleau entra ineur 63, amène le charbon vers l'arrière de la machine et à une certaine hauteur au-dessus des berlines,
qui sont disposées pour recevoir le charbon amené à cet endroit . La machine avance automatiquement sous l'effet de la pression hydraulique et cette action se prolonge jusqu'à ce que le cylindre ait atteint une position pour laquelle le piston est parvenu à la partie posté.. rieure de ce cylindre . A ce moment, les barres 75 et 76 sont dégagées de leur position primitive et sont ramenées vers l'avant pour être arc-boutées à nouveau contre le mur du chantier afin de mettre à nouveau en action le mécanisme hydraulique .
La machine ci-dessus décrite est d'un encombrement réduit, les différents organes étant groupés très près les uns des autres sans pour cela se gêner dans leur fonctionnement propre ; ie moteur électrique est placé vers l'avant et à la partie supérieure de la machine, de même que son dispositif d'entraînement, de façon que
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le centre de gravité se trouve déplace vers le point où il est nécessaire de stabiliser la machine, afin de résister à un mouvement éventuel et aux efforts nais- sant au cours de l'extraction du charbon , La machine reprend parfaitement tout le charbon extrait grâce aux deux pelles, aux trémies et aux transporteurs.
Le méca- nisme d'entraînement du transporteur est facilement réglable, et assure un effort de traction élevé, évi- tant le glissement de la oourroie, même sous l'effet des charges relativement élevées nécessaires lorsqu'il s'agit de manutentionner du charbon ou autre matière à extraire .
En se référant plus particulièrement aux figures 9, 10,11 et 12, 84 désigne une paire de poutres de prolongement, prolongeant les rails supérieurs 1 du bâti de la machine; ces poutres sont fixées à ces rails supérieurs au moyen de plaques 85 boulonnées ou fixées de toute autre façon, comme représenté en 86 . Le bâti de prolongement est destiné à reporter le transporteur 34 vers l'arrière, dans une position plus convenable pour le chargement du charbon dans les berlines ou autres/véhicules, représentés en pointillé en 87 .
Les extrémités inférieures des poutres 84 sont supportées par des poteaux 88, munis de rouleaux 89, semblables aux rouleaux: sur le 3 quai* eest portée la. machine, afin de pouvoir déplacer en bloc la machine et son prolonge* ment à l'intérieur de la mine , On remarquera que le prolongement de la machine se trouve nettement au-dessus des barres d'arc-boutement afin d'éviter de gêner le fonctionnement de ces dernières ,
Les poutres de prolongement 84 sont ou peuvent être d'une longueur et d'une hauteur telles qu'elles permenttent de loger au-dessous d'elles, et par suite
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au-dessous de la courroie du transporteur 91, un train de berlines .
La courroie 91 se décharge dans les ber- lines et, à mesure que ces dernières sont remplies, le train s'aveance vers l'extérieur en s'éloignant de l'ap- pareil, de façon à amener les berlines vides successi- vement au-dessous de la sortie du transporteur . L'inven tion vise également l'idée de déplacer le train de ber- lines vers l'extérieur au moyen de la force motrice de la machine exoavatrioe elle-même, par exemple au moyen d'un câble flexible, passant sur un tambour ou treuil, relié par une transmission quelconque à la machine, l'extrémité extérieure du.
câble passant sur une poulie de renvoi ou organe équivalent, situé à une distance quelconque de l'entrée ou vers l'entrés du chantier ou de la galerie, cette extrémité étant fixée à la première berline à remplir ,De cette façon on peut utiliser la force motrice de la machine pendant l'extraction du charbon et ses déplacements dans le chantier pour déplacer simultanément le train de berli*. nes au-delà de l'extrémité de décharge du transporteur
91t de façon à remplir les berlines les unes après les autres ,
La courroie du transporteur 34 est jonationnée en 90 à la courroie du transporteur 91, cette courroie de prolongement s'étendant sur toute la longueur du bâti de prolongement et sur un rouleau 92, situé à son ex- trémité postérieure .
La nappe inférieure de la courroie de prolongement est supportée par des rouleaux de gui- dage 93 et 94, et par un rouleau de guidage 95, enga- geant la face supérieure de la nappe inférieure, entre les rouleaux-support 93 et 94; ce rouleau 95 abaisse la nappe inférieure de façon à maintenir tendue la nappe supérieure .
Cette dernière est supportée par
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un certain nombre de rouleaux fous, 96 et 97, sembla- bles aux rouleaux 54 et 59 et qui sont disposés sur le bâti de prolongement au voisinage de ces derniers rouleaux
Comme on peut le voir en comparant les figures
9 et 11, le bâti de prolongement peut être incliné par rapport à la machine, comme par exemple pour contourner des coins dans les galeries de mine et, dans ce but, le bâti de prolongement porte une poutre transversale
98, munie d'une languette centrale faisant saillie vers l'avant 99, présentant une rainure longitudinale 100 qui communique vers l'arrière avec une rainure trans- versale 101 de la poutre 98 , Ces deux rainures combi- nées forment à peu près un "T" La partie postérieure des rails 1 porte une plaque transversale 103, munie d'un ergot inférieur 102.
traversant la rainure en T de la poutre 98 .
Lorsqu'on veut amener le bâti de prolongement dans une position inclinée, les plaques 85 sont tout d'abord démontées et le bâti de prolongement est abaissé en li- bérant les vis 104 des douilles 105 des pieds 88, ce q ui permet à ces douilles 105 de descendre le long des pieds ou poteaux, sur une distance suffisante pour permettre aux poutres de prolongement 84 de libérer les rails 1 et de faire tourner le bâti de prolongement autour de l'ergot ou pivot 102 On remarquera que le pivot 102 (figure 9)est situé dans l'extrémité avant de la raie nure 100 de la languette, tandis qu'à la figure 11, il est situé dans l'une des branches de la rainure 101 de la poutre 98 . Si le bâti de prolongement était in- cliné en sens inverse, le pivot 102 se trouverait dans l'autre branche .
On peut construire le bâti de façon qu' il puisse occuper une position angulaire quelconque et, entendu, la jonction 90 est démontée et on fonctionne
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¯-les extrémités libres de la courroie de prolongement 91 de entre elles/façon à constituer un transporteur continu. et indépendant, dont l'extrémité se trouve située au- dessous de l'extrémité du transporteur 34, de façon à recevoir le charbon amené par cette dernière . On peut employer des moye,-ne quelconques pour aotionner le transporteur à courroie 91, et ce dernier peut recevoir son mouvement de la courroie 34 ou d'une source de force motrice indépendante .
On a représenté à la figure 12 une variante de construction du rouleau-support 106 suivant laquelle la courroie de transport 107 s'étend sur toute la largeur du rouleau et sensibbment sur toute la largeur du bâti, dont les rails, constitués par des fers en U. sont indiqués en 108 et 109, et servent à guider le charbon vers le centre de la courroie 107, laquelle présente une certaine oourbure transversale, la partie la plus basse se trouvant au milieu, et les cotés étant suréle- vés, de façon à rassembler le charbon sur la courroie et à éviter son éparpillement sur les côés Dans ce but, le rouleau support 106 a une forme sensiblement elliptique et son diamètre est minimum à la partie mé- diane et augmente progressivement vers les extrémités .
Si on le désire, le rouleau extrême 92, au lieu d'être concave ou incurvé, comme représenté à la fig.
12, peut être convexe à cet endroit, ou bien la courroie peut passer au-dessus d'un dos d'âne ou saillie centra- le, de façon à réaliser une distribution uniforme du charbon dans chacune des berlines à remplir . De cette façon, il n'est pas nécessaire de prévoir un manoeuvre pour niveler le charbon tombant dans chacune des ber- lines .
En se référant plus particulièrement aux figures
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13,, 14 et 15, on a représenté un autre mode de réalisa tion de cadres alternatifs porte-soies 110 en avant de la machine, et destinés à remplacer le cadre porte-soie ci-dessus décrit Dans cet exemple particulier, les soies 111 sont disposées verticalement au lieu d'être disposées horizontalement et le cadre 110 est destiné à recevoir un mouvement alternatif vertical . Dans cet exemple, les mêmes excentriques 46 et 47 sont utilisés, mais ils coopèrent avec les surfaces supérieure et infé- rieure d'évidements 112, 113, pratiqués dans les cotés du cadre , Dans cet exemple, les montants avant 7 de la machine reçoivent les rouleaux de guidage 114 et 115, portés par le cadre et qui roulent respectivement sur les faoes latérale et antérieure des montants.
Le cadre est maintenu contre les montants au moyen de pinces ou de guides 116, qui permettent au cadre de se déplacer librement dans le sens vertical . Ce cadre porte-soies à mouvement alternatif vertical peut être utilisé eh oombinaisoh avec des têtes porte-couteaux rotatives, ou en l'absence de celles-ci et les scies découpent le charbon en bandes verticales relativement minces, pou- vant être rompues facilement et enlevées du chantier par le transporteur ou tout autre moyen convenable .
Dans le cas où le cadre porte-soies est utilisé en l'ab- sence de têtes porte-couteaux il est bien entendu qu'il faut préalablement effectuer un havage à la tête et au pied du front de taille pour permettre d'y engager les extrémités du cadre porte-scies ,
En se référant plus particulièrement aux figures 16 et 17, on voit que des chaînes porte-couteaux supé- rieures et inférieures 117 et 118 sont montées sur les eûtes du bâti et les extrémités antérieures de ces chai- nes porte-couteaux sont portées par des arbres supérieurs
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et inférieurs 119 et 120, montés dans des paliers appro- priés fixés aux rails supérieurs et inférieurs 1 et 3 .
Ces arbres se terminent au voisinage l'un de l'autre et sont munis de pignons d'angle 121 et 122 engrenant constamment en des points opposés d'un même pignon d' angle 123 . Les deux pignons d'angle 123 sont montés sur les arbres porte-couteaux 12 et 13 et les pignons d'an- gle sont associés à des manchons d'embrayage 124 coopé- rant avec des manchons d'embrayage glissants 185,cales sur les arbres, l'embrayage et le débrayage avec les manchons 124 étant réalisés au moyen de leviers ou de tout autre mécanisme convenable 126.
Les porte-couteaux pour découper les rainures com- prennent de préférence des chaînes présentant des dents, pouvant tourner autour des arbres 119 et 120 pour venir prendre la position représentée en pointillé à la fig, 17, afin de découper des rainures dans les parois laté- rales du chantier à mesure que la machine s'avance .
Normalement, les chaînes à couper les rainures occupent une position repliée contre les cotés du bâti, comme représenté en traits pleins à la fig. 17, et elles peu. vent être progressivement amenées à la main ou par un dispositif automatique dans la position en pointillé .
L'une des façons de réaliser ce pivotement consiste à utiliser des roues à roohets 127, fixées aux cadres des chaînes à découper les rainures, et coopérant avec des cliquets 128, recevant leur mouvement de leviers 129, montés sur le bâti . Lorsque les chaînes à découper les rainures doivent être mises en marche, on actionne l'em- brayage de façon que les arbres 119 et 120 soient en- traînés et que les chaînes à découper les rainures soient progressivement déplacées vers l'extérieur .
'-En se référant aux figures 19, 19 et 20, on a
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représenté une machine d'une forme légèrement diffé- rente, dans laquelle on emploie un dispositif central à découper les rainures à la base de la machine, entre les deux têtes porte -coût eaux .
A la figure 18, la tra- jectoire de ces porte-couteaux est indiquée en traits mixtes de façon à montrer l'espace sensiblement trian- gulaire qui nest pas touché par le fonctionnement des couteaux rotatifs , A la base de cet espace triangulaire est disposé un bâti 130, fixé à la machine de toute façon appropriée et qui porte une tête 131, munie d'un certain nombre de dents 132, faisant saillie par rapport au bâ- ti afin de découper le charbon de la veine , Ce bâti peut avoir une forme quelconque mais on a représenté à la figure 20 une forme particulièrement avantageuse dans laquelle le bâti a une forme sensiblement rectangu- laire, son extrémité postérieure étant triangulaire; le bâti comporte un certain nombre de roues à chaînes 133, sur lesquelles se déplace la chaîne 131 .
L'une des roues à chaîne est reliée à un arbre 134, disposé verticale- ment en un point approprié, comme représenté aux figures
18 et 19, et il est pourvu à son extrémité supérieure dTun pignon conique 135, entraîné par un engrenage con- venable, monté sur l'un des arbres porte-couteaux, par exemple la disposition d'engrenages figurée en pointillé au dessin .
Le bâti 130 est muni d'un certain nombre de rouleaux 136 et on disposera avantageusement quatre rouleaux de ce genre autour desquels s'enroulera la courroie du transporteur 137, comme indiqué à la figure 19, la nappe inférieure de la courroie passant succes- sivement au-dessus et au-dessous des rouleaux consécu- tifs , L'extréité antérieure de la courroie de trans- port se trouve donc immédiatement au-dessous de la saillie formée par le découpeur de rainures et le char-
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bon est reçu directement sur le transporteur . On remar- quera que, de cette façon; la courroie de transport est amenée très près des têtes porte-couteaux rotatives.
En se référant maintenant aux figures 21, 22 et 23 on s'est proposé de réaliser un dispositif aspirateur des poussières et des gaz dégagés dans la mine, grâce à un système de canalisationsappropriées servant envoyer un fluide à travers cette oanalisation sur la face de travail des couteaux; pour appliquer cette idée pratiquement, il est avantageux d'employer un arbre creux 138, portant la tête porte-couteaux 139, cet arbre
138 étant entraîné par le moteur électrique ou de toute autre façon . L'arbre 138 est monté dans un palier oraux 140, muni d'un canal annulaire 141, en communi- cation avec l'intérieur de l'arbre 138, grâce à une ou plusieurs ouvertures 142 de cet arbre .
La tuyauterie
143 est reliée au palier creux 140 et communique avec le canal annulaire 141 . Ce tuyau est destiné à évacuer les gaz et la poussière de charbon, ou bien il est en communication avec une source d'alimentation de fluide, et une pompe peut être utilisée à volonté pour forcer le fluide à travers le tuyau 143; ou bien on peut em- ployer un ventilateur ou autre système d'aspiration pour créer un vide partiel dans la tuyauterie . L'extrémité avant de l'arbre creux 138 est munie de branchements
144 s'étendant de part et d'autre de l'arbre et met- tant l'intérieur de l'arbre creux en communication avec des conduits 145 et 146 qui s'étendent le long des arêtes latérales de la tête porte-couteaux 139 .
Des tubes 147 et 148 débouchent dans ces conduits et sont disposés aux extrémités des lames ou. couteaux 149, les extrémités ouvertes de ces tubes se terminant à une très faible distance des arêtes coupantes des cou- loir
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teaux, position appropriée pour recevoir la poussière de charbon et les gaz produits pendant les opérations de hâvage .
Dans cette position les tubes permettent également d'envoyer des courants de fluide sur la veine de charbon et de nettoyer les sillons creusés .
A la figure 24, on a représenté une variante'de réa lisation de la tête porte-couteaux 150, dans laquelle la barre métallique ou en tout autre matière avec laquelle est fabriquée la tête porte-couteaux a une forme en "S" ou tordue suivant deux courbes inverses par rapport au centre 151, de sorte que l'ensemble de la tête porte- couteaux a une forme en ogive. Dans cet exemple également, les lames coupantes 152 ont une forme circulaire et leur courbure correspond au mouvement de la tête porte-cou- teaux pendant le fonctionnement de la machine.
Le but de cette forme particulière est de décaler les lames cpupantes 152 les unes par rapport aux autres, suivant la distance qui les sépare du centreet cette disposition est particulièrement avantageuse lorsqu'on rencontre des couches de stérile ou de boue dans l'opé- ration d'extracction du charbon. Grâce à la forme en "s" des têtes porte-couteaux, seul un des couteaux traverse la couche de stérile ou de boue à un certain moment, et le freinage est assuré par les autres lames coupantes de ce coté de la tête porte-couteaux, de façon à équilibrer l'action des lames coupantes de l'autre côté de la tête, lesquelles traversent la veine de charbon.
En se référant aux figs. 25. 26 et 27, la tête porte-couteaux 153dans cet exemple de réalisation, a la forme d'une barre creuse dans laquelle sont montées côte à côte. des paires de tubes 154 et 155, maintenus
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en place par exemple au moyen de vis de fixation 156 ou autre dispositif convenable, Les tubes 155 portent des faisoeaux 157 de fils métalliques ou en toute autre ma- tière appropriée;
du câble métallique est excellent dans ce but, car ses extrémités forment un grand nombre de pointes aiguës mordant dans le charbon* Les autres tubes 154 sont laissés ouverts dans le but d'amener du fluide à la surface du front de taille au voisinage des faisceaux de découpage 157, ou pour évacuer la poussière de charbon et les gaz et$ dans ce but, les extrémités intérieures des tubes 154 sont évidées, comme indiqué en 158, les rainures communiquant avec 1T intérieur de la barre creuse 153 ;
cette barre est à'son tour en communication avec une source d'ali- mentation de fluide ou avec un dispositif d'aspiration,
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comme déorit ci-dessus,
En se référant maintenant aux figs, 28 et 29 une tête porte-couteaux est représentée en 159, portant des lames 160 ; ici on dispose sur l'une des arêtes de la tête porte-couteaux, de préférence l'arête située en arrière par rapport au sens de rotation, un couteau faisant saillie vers le haut 161 et de préférence encastré dans la tête porte. couteaux ou fixé de façon amovible dans une douille prévue à l'intérieur de la tête, par exemple au moyen d'une via 162;
l'arête de ce couteau dépasse l'arête extérieure de la tête, de façon à venir en contact avec les parois exté- rieures de la rainure pratiquée dans le charbon par la lame coupante extrême 160, De couteau agit en somme comme un alésoir et sert à augmenter le diamètre du cercle extérieur découpé dans le charbon, de façon à aonner plus de place pour venir rompre les anneaux, de charbon,
Aux figures 30 et 31, la tête porte-couteaux est indiquée en 163, les lames coupantes en 164, et les augets
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ou pelles en arrière des têtes porte-couteaux en 165, Ces augets ou pelles sont munis d'ouvertures 166 dans la paroi postérieure 167, et la paroi inférieure est inclinée comme indiqué en 168,
pour diriger le charbon vers l'ouverture
166 lorsque l'auget s'élève. Le coté 169 est fixé contre la face postérieure de la tête porte-couteaux 163 par tous moyens appropriés et ce côté est muni d'une porte réglable
170 Cette porte est de préférence montée à charnières 171 - sur l'extrémité du côté 169 et, pour permettre le réglage et le blocage de cette porte 170 dans la position qui lui a été assignée, on emploie un boulon 172 ayant un crochet 173 pouvant venir s'engager sur 1* arête extérieure de la porte, incurvée oe boulon traversant une rainure/174 du fond de l'auget ,Le boulon est réglé au moyen d'un écrou 175, qui, lorsqu'il est bloqué, maintient la porte dans la position voulue.
Cette porte possède une grande amplitude de réglage, comme on le goit à la fig. 30, et contrôle la distribution du charbon au transporteur de façon à éviter l'entassement simultané d'une trop grande quantité de charbon sur le transporteur, ce qui provoquerait l'éparpillement de ce dernier sur les cotés; d'une façon générale, ce dispositif permet une dis- tribution égale et uniforme du charbon sur le plan incliné et, de là au transporteur, cette distribution étant propor- tionnée à la quantité de charbon extraite.
A titre de variante de cette idée, les têtes porte-cou. teaux 176 représentées aux figs, 32 et 33 sont munies de pas lettes 177, constituant des lames s'étendant vers l'arrière par rapport aux têtes porte-couteaux, et ayant une surface s'étendant suffisamment dans le sens radial pour balayer le charbon à la façon d'un balai sur le transporteur lors qu'on emploie la construction représentée aux figs, 18,19 et 20. Ces palettes de balayage sont fixées aux têtes porte-.
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couteaux de toute façon convenable, comme par exemple au moyen d'un rebord,
A la fig, 34 est représenté le cône 25 porté par cha- cune des têtes porte-couteaux en son oentre.
On remarquera que oe cône a une surface tronoonique régulière et est mu- ni d'un trou 178 pour l'emmancher sur l'arbre porte-couteaux,
Une ouverture 179 peut être pratiquée dans le cote du cône pour recevoir une cheville destinée ,à fixer le cône sur l'arbre ou sur tout autre pièce appropriée,
Les figs, 35 et 36 montrent une autre variante de réa- lisation de ce cône, suivait laquelle une douille cylindri- que 180 est fixée sur l'arbre, par exemple au moyen d'une cheville ou par d-s moyens équivalents, cette douille por- tant des parties coniques en forme de coins 181 et 182, diamétralement opposées, ces opine laissant entre eux des espaces libres.
Dans ce cas, leur fonctionnement entraine une friction moindre et il est très préférable, dans certaines circonstances et suivant la nature de la veine de charbon, d'employer ces cônes interrompus plutôt que les cônes pleins de la fig. 34 .
Aux figs. 37 et 38, le disque de rupture ou de désagréga- tion indiqué en 183 est porté par des bras 184, faisant saillie sur une plaque 185. Cette plaque est munie de rainu- res 190 pour le réglage de vis 187 traversant ces rainures et venant se visser dans la tête porte-couteaux, indiquée en
188. En desserrant les vis, le désagrégateur peut être dé- placé vers l'avant ou vers l'arrière dans la position vou- lue.
Si on le désire, ces disques de coincement ou de rup- ture 1 83, qui correspondent aux organes 26 et 27 des figu- res 1 à 8 peuvent être montés sur des axes relativement longs s'étendant entre les bras 184, et on disposera ou assemblera sur ces axes, de toute façon appropriée un
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certain nombre d'anneaux d'entretoises ou de rondelles d'épaisseur.
Cette disposition permet un nouveau réglage des disques desagrégateurs sur leurs axes par rapport aux sillons dans lesquels ils doivent pénétrer pour rom- pre les anneaux de charbon,
A la figure 39, on a représenté une machine munie de trois têtes porte-couteaux 189, 190 et 191, chacune dé- orivant sa circonférence particulière et étant munie d'un certain nombre de lames coupantes, comme ci-dessus décri- tes, Les têtes extrêmes 189 et 191 peuvent être montées sur les deux arbres porte-couteaux et la tête centrale 190 peut être entraînée par une courroie chaîne ou autre dispositif mécanique 192, par l'un des bras porte-couteaux, La machine peut donc être constituée par une ou plusieurs de cessâtes porte-couteaux,
En se référant aux figs, 40 et 41, la barre transversale
82 sur laquelle sont montés,
d'une part le cylindre hydrau- lique 79, et d'autre part les arbres porte-couteaux 12 et 13, présente des chemins de roulement pouvant recevoir des bu- tées à tilles 193, reposant contre les extrémités des arbres et destinées à diminuer la poussée et à permettre aux ar- bres de tourner librement malgré la forte poussée axiale exeréée par le dispositif hydraulique.
Aux figs. 42 et 43, le moteur électrique 14 indiqué présente de préférence un arbre creux 194 pour le rotor, un arbre 15 portant les vis sans fin pouvant glisser à travers cet arbre or eux; des clavettes 195 sont destinées à solidariser ces deux arbres dans leur rotation, tout en permettant le ooulissement de 1T arbre 15 à travers l'ar- bre 194.
Cette disposition a pour but de compenser l'usure des engrenages et de permettre à 1T arbre 15 de s'ajuster automatiquement malgré-les irrégularités dans l'engrènement
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résultant de l'usure des engrenages, sans provoquer de mouvement ou déplacement du rotor ou. autre partie du moteur,
On comprendra d'après ce qui précède que la machine déorite et que= tel procédé de découpage d'un bloc en petits morceaux peuvent être employés dans d'autres cas que dans l'extraction du charbon, et que le transporteur à courroie perfectionné, le dispositif de coincement ou de désagrégation, combiné avec le vérin hydraulique ainsi que d'autres parties de la machine peuvent être utilisés sépa- rément ou sur d'autres types de machines.
Les couteaux à fils ou câbles métalliques trouveront un large emploi non seulement dans ltextraction du charbon mais aussi dans le forage ordinaire dans la terre, le ro- cher, l'argile ou autres matières. Ces fils, comme représen- té aux figs. 25, 26 et 27, sont montés à l'intérieur de tu- bes 155 qui sont de préférence moulés en métal doux possé- dant une rigidité suffisante pour maintenir les fils pen- dant l'opération de découpage, mais destinés cependant à s'user progressivement de façon à découvrir les extrémités des fils pour le découpage de la matière.
La machine pourrait être montée sur des plaques ou sabots au lieu d'être montée sur roues, en particulier lors- que le sol est humide, boueux ou glissant. La machine pour.. rait être déplacée vers l'avant ou l'arrière sur des roues ou plaques ou sabots, sans utiliser des aroboutants pour le toit, le sol ou les murs du chantier.
L'invention n'est pas limitée au dispositif d'entrai- nement du transporteur, de la pompe hydraulique et autres dispositifs de la échine par un seul moteur, et il peut être avantageux dans certains cas d'employer des moteurs séparas,
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Une caractéristique importante de la machine d'ex- traction du charbon, sur laquelle on doit attirer spécia- lement Inattention, réside dans le fait que les sillons sont découpés tout autour du charbon qu'on doit ensuite abattre.
D'autres machines actuellement en usage décou- pent des rainures sur les deux coûtés et perpendiculairement au sol et en même temps utilisent des mécanismes auxiliai- res pour piquer ou abattre le charbon situé entre ces rai- nures ; dans certains cas on emploie un coin pour aider dans l'abattage du charbon, lequel tombe sur un transpor- teur qui pénètre. dans la découpure inférieure d'une façon tout à fait analogue à celle décrite ci-dessus; toutefois et suivant 1T invention, le charbon est découpé et abattu par un procédé différent et d'une autre façon et, de plus, le charbon est découpé ici tout autour au lieu de/n'être découpé que sur une partie du bloc à abattre ; enfin le char- bon tombe sur les côtés, au voisinage du transporteur et repousse ensuite le charbon, de chaque côté, vers le trans- porteur.
Une autre caractéristique importante de l'invention relative à la désagrégation et au sciage des blocs réside en ce que, les cercles étant découpés complètement et le charbon étant désagrégé par suite de l'avancement de la machine et de la rotation du cône ou came sur la tige du foret, on laisse de la place pour Inaction des scies à mouvement alternatif.
Bien que l'invention comprenne le fait de désagréger par suite de l'avancement de toute la machine, on peut cependant, indépendamment du vérin de la machine, employer une autre force motrice pour forcer le coin sans arrêter la machine et sans augmenter la pression dans le tube de coincement etc....
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Les outils de découpage peuvent être des soies, des outils en acier, des chaînes de découpage, dea extrémités de fils métalliques, etc... Les désagrégateurs ou coins rotatifs 26 et 27 peuvent être placés devant ou. derrière les couteaux rotatifs . Les rebords de la trémie et les guidages contre lesquels se déplace la courroie, de fa- çon à maintenir les menus sur la courroie, peuvent être garnis d'une matière flexible, comme par exemple de la courroie étroite, rivée sur la tôle, de façon à éviter l'usure de la courroie ,
Si le charbon, en passant sur le plan incliné infé-. rieur pour atteindre le transporteur s'agglomérait ou s'entassait il n'en résulterait pas d'inconvénient car le charbon s'empilerait jusqu'à ce que les pelles vien- nent l'enlever .
Il peut être avantageux de disposer la moitié supé- rieure du bâti porte-soies, découpant le triangle supé- rieur, à l'arrière de la machine, de façon que le char- bon, lorsqu'il a été découpé tombe sur la courroie mobi- le au transporteur . Bien que le rouleau antérieur soit monté sur l'essieu, cette disposition n'est pas éces- saire et, pratiquement, il sera préférable de monter le rouleau en avant de l'essieu.
Bien entendu, le rouleau tendeur peut être appuyé sur la courroie du transporteur par d'autres moyens que par le ressort représenté, comme par exemple au moyen d'un excentrique . Lorsqu'on emploie en combinaison avec la courroie de transport des tamis, des palettes ou des godets, le rouleau de tension doit être établi en deux parties de façon à permettre aux palettes, aux godets, etc..., de passer au centre . Le transporteur peut être
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actionné par un moteur indépendant ou par un moteur séparé .
Les arc-boutants servant à maintenir le vérin hydrau- lique peuvent être engagés oontre le toit et le sol du chantier, aussi bien que oontre les murs , Les pompes hydrauliques peuvent être entraînées par des moteurs séparés aussi bien que par le moteur de la machine et sa transmission , Les arc-boutants appuyés contre les côtés ou contre le toit et le sol peuvent être ramenés en arrière dans leur position initiale après la poussée vers l'avant du vérin, en renversant la pression dans le cylindre du vérin, au moyen d'un robinet à trois voies et, comme la machine est plus lourde que les aro-boutants, ces derniers reviennent à leur position initiale et sont prêts pour une autre poussée vers l'avant .
Lorsqu'on désire repousser la machine vers l'arrière par rapport au front de taille, les aro-boutants latéraux sont placés en sens inverse et repoussent alors la machine vers l'arrière ,
Il est préférable que le transporteur puisse marcher à des angles d'inclinaison variables suivant les condi- tions et suivant ce qu'on veut faire de la matière déli- vrée à l'extrémité postérieure .
Le transporteur peut s'étendre seulement jusqu'à l'extrémité arrière du bâti et* en oe point, délivrer le charbon sur un autre trans- porteur à courroie, qui peut pivoter d'un/angle quelconque et amener la matière à das berlines ou à un autre trans- porteur, etc...; ou bien il peut s'étendre depuis la partie supérieure du bâti directement vers l'arrière de la machine assez haut pour que les berlines puissent être garées au-dessous de lui et être prêtes au charge- ment à mesure que la machine s'avanoe vers l'avant .
Des aro-boutants ou jambes de force légères, dispo-
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sées transversalement et s'étendant au-dessous du bâti du transporteur, à l'extrémité postérieure, peuvent être également utilisées .
Ces jambes de force transversales portent des rou- leaux sur lesquels les bâtis se déplacent vers l'avant et sont maintenus à une position de niveau à mesure que la maohine s'avance. A l'extrémité de chaque course du vérin, on déplace ces jambes de force transversales vers l'avant .
Le bâti formé de fers à U, qui porte la courroie en arrière de la machine, doit être suffisamment au-dessus de la courroie pour éviter que la matière ne tombe de la courroie. Aux figures 16 et 17, on peut employer des embrayages différents sur chacun des arbres verti- caux, de façon à actionner l'un ou l'autre de ceux-ci .
En se référant au dispositif aspirateur représenté aux figures 21,22 et 23, un capot ou hotte réglable peut être disposée en avant et au-dessus de la machine, cette hotte pouvant être reliée également à l'arrière au tuyau d'aspiration; elle pourrait être ouverte et fermée à volonté pour faciliter l'évacuation des gaz, poussières, etc...
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