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La présente inventior concerne un excavateur et plus particu1l6rement une machine du type destiné à l'enlèvement des morts-terrains au cours des opérations minières et a alogues.
.C.'i:-e--tioa co 2rïet particulièrement à l'enlèvement de la découverte recouvrant les dépotes minéraux à exploiter à ciel ouvert, mais peut aussi servir à l'enlèvement des morts-terrains et des dépôts minéraux à exploiter au fond des mines.
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Les excavateurs actuellement en usage et destinés à 1'en1 wement de la découverte des exploitations minières à ciel ouvert comportent une roue tournante de grand diamètre, portant sur sa périphérie plusieurs godets excavateurs destinés à découper et à ramasser une tranche de terrain et à la décharger radialement à l'intérieur de la roue lorsqu'ils arrivent à la partie supérieure de leur trajet.
La roue à godets tourne normalement
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à l'extrémité d'une fiche de support et un transporteur à courroie est disposé le long de cette flèche., et d'une manière générale parallèlement au plan de la roue de façon à transporter la terre excavée par la roue en un point de décharge. Pour faire passer la terre excavée de la roue sur le transporteur, il est nécessaire de disposer une tôle inclinée pénétrant dans la roue au-dessous des positions les plus élevées des godets et faisant passer la terre latéralement sur le transporteur.
Les excavateurs à roue à godets ont l'inconvénient d'obliger à faire monter la terre contenue dans les godets à peu près jusqu'à la partie supérieure de la roue, dans le plan passant par son axe, avant qu'elle tombe par son propre poids sur la tôle inclinée. En conséquence, la terre tonbe à peu près verticalement sur une assez longue distance à peu prs égale au rayon de la roue, d'où il résulte que la tôle inclinée et le traisporteur à courroie subissent des chocs considérables, qui provoquent une usure rapide et une détérioration des éléments précités ainsi que d'autres éléments de la machine.
En raison du temps nécessaire à la chute verticale de la terre et du fait qu'elle doit être transportée dans le sens transversal de la roue, les roues à godets doivent tourner très lentement, par exemple à une vitesse de 3 ou 4 tours par minute. La capacité d'enlèvement de la terre des excavateurs à roue à godets est limitée, car on ne peut augmenter la ca pacité des divers godets ou augmenter le nombre de godets qu'en augmentant
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les dimensiows de la roue, en obligeant ainsi à diminuer sa vitesse de marche. En outre, les roues àOÍ"e 110 tourner à petite vitesse, car la force centrifuge a tendance à retenir la terre dans les godets si la roue tourne à grande vitesse.
Un autre inconvénient des excavateurs à roue à godets consiste dans l'accumulation de la boue ou de la terre à '-'intérieur des godets.
S'il ne se dépose que 0,25 mm d'épaisseur de terre à c.aque tour, cette
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épaisseur atteint environ 25 mm en une demi-heure et l' accumulaiio"- est parfois beaucoup plus rapide que celle qui est indiquée à titre d'exemple.
Il en résulte que la capacité des godets diminue notablement et aussi que la terre restante tombe plus lentement hors des godets et que, par suite, .La roue doit tourner plus lentement. Des dispositifs de chauffage électri- ques et des dispositifs de nettoyage mécaniques compliqués ont servi à maintenir les godets relativement propres. Mais, en général, on nettoie les godets à la main et il en résulte une p?rte de temps considérable.
Etant don é que la corroie transporteuse des excavateurs à
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roue à godets est paral.L' 'e à la roue et qie la terre arrive sur la courroie dans le sens transversai (le a ro';-' *;, de la courroie, celle-ci subit des efforts transversaux et doit aussi accélérer le mouvement de la terre qu' elle transporte, et par suite sa durée utile diminue.
Un autre inconvénient résulte des gros morceaux de roche et des amas de terre pris en avant par les dents des godets et transportés par elles jusqu'à la partie supérieure centrale de la roue, et qui retombent ensuite sur la courroie avec choc violent. Ces chocs accélèrent encore la détério-
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ration de la courroie, qui de plus n'est pas destinée à supporter ces gros morceaux de roche ou amas de terre.
Un des objets de l'invention consiste dans un excavateur qui permet de remédier aux inconvénients des excavateurs à roue à godets et dans lequel les godets sont supprimés.
L'invention porte donc sur un excavateur, qui se nettoie au- tomatiquement, dont la capacité est plus grande pour des dimensions données, qui peut fonctionner sans limite de vitesse, dont la forme de con- struction est plus simple, qui a besoin de moins d'entretien, qui fragmente toutes les matières arrivant sur le transporteur à des dimensions convenant à leur transport par lui et qui fait arriver les matières sur le transporteur dans la direction de son mouvement.
Pour arriver à ces résultats, l'excavateur suivant l'invention comporte une roue de coupe équipée avec deux rangées de couteaux ou lames coupantes qui tournent à la même vitesse et dans le même sens. Les couteaux de chaque rangée est inclinée de dehors en dedans de la roue dans la direction de leur mouvement de rotation. L'intervalle entre les rangées de couteaux délimite l'espace dans lequel la terre s'accumule et est mise en mouvement et détermine en partie la capacité de l'excavateur.
Les couteaux ou lames coupantes viennent s'appliquer, en tournant, latéralement contre une tranche du sol. Les lames inclinées de la rangée qui vient contre le terrain, découpent la terre et la font venir dans l'espace entre les rangées de couteaux. Les couteaux de l'autre rangée sont inclinés dans l'autre sens. Les paires de couteaux espacés des deux rangées transportent donc la terre entre elles. Le terrain contre lequel l'excavateur fonctionne forme une paroi de bout pour les espaces compris entre.les paires de couteaux espacés des deux rangées. La terre détachée est écartée du terrain par les lames coupantes en raison de leur inclinaison et de leur mouvement de rotation.
Une plaque de guidage est disposée dans l'espace compris entre les rangées de couteaux et la terre détachée par les couteaux est amenée sur la plaque qui la dirige sur une courroie transporteuse allant vers les rangées de couteaux. La courroie transporteuse fonctionne à peu près à la même vitesse que les matériaux qui arrivent sur elle, de sorte qu'elle n'a pas besoin d'accélérer leur mouvement.
L'excavateur suivant l'invention présente les avantages suivants le trajet suivi par les matières pour être déchargées n'est égal qu'à la longueur des lames coupantes; la force centrifuge et la vitesse périphérique coopèrent au déchargement des matériaux détachés; la roue peut fonctionner à n'importe quelle vitesse choisie à volonté;la terre détachée nettoie automatiquement les lames coupantes; la terre avance sur la courroie dans le sens de son mouvement; la roue peut recevoir un mouvement latéral à une vitesse suffisante pour fragmenter la terre et la transporter facilement par la courroie transporteuse;
les amas de terre ou les morceaux de roche de grandes dimensions sont retenus automatiquement hors de l'espace compris entre les rangées de couteaux et, pour une capacité d' excavation déterminée, la machine suivant l'invention est beaucoup plus légère et de plus faibles dimensions que la roue du type à godets.
Un autre inconvénient des excavateurs à roue à godets consiste en ce que l'action de coupe s'exerce nécessairement de bas en haut. En conséquence, la flèche de support a à supporter le poids total de la roue des matières qui s'y trouvent, du transporteur et des matières qu'il supporte. Quoique la machine suivant l'invention puisse fonctionner de fa- çon à exercer une action de coupe de bas en haut, le poids du dispositif d'excavation lui-même est plus faible que celui d'une roue du type à godets de capacité comparable.
De plus, un avantage important de la machine suivant l'invention consiste en ce qu'elle est particulièrement destinée à exercer une action de coupe de haut en bas, de sorte qu'une partie du poids de la roue de coupe, du transporteur et des matières peut être supportée
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par le sol et que, par suite, la flèche de support peut 'être plus légère et d'une forme de construction plus économique que jusqu'à présent.
Alors qu'il a été question ci-dessus d'une roue de coupe comportant deux rangées espacées de lames coupantes, la forme de réalisation choisie de préférence de l'invention comporte deux roues relativement étroites, équipées chacune avec une seule rangée de lames, espacées l'une de l'autre de façon à loger entre elles un mécanisme de commande des roues, de la plaque de guidage et du transporteur. Cette forme de construction a l'avantage d'être plus légère et de forme plus ramassée, et d'augmenter le volume de l'espace entreles rangées de couteaux.
D"autres caractéristiques et avantages de l'invention appa- raîtront au cours de la description détaillée qui en est donnée ci-après avec le dessin ci-joint à l'appui sur lequel : la fig. 1 est une vue en élévation latérale d'un excavateur suivant l'invention dont l'action de coupe s'exerce de haut en bas et qui est représenté dans une position dans laquelle il pénètre dans une tranche de terrain à enlever, la fig. 2 est une vue en plan de la machine de la fig..1, et la fig. 3 est une élévation latérale semblable à la fig. 1 d'une machine exerçant une action de coupe de bas en haut
Suivant les fig. 1 et 2, la machine suivant l'invention comporte un bâti, ou flèche d'excavation, désigné d'une manière générale par 10, et pivotant dans le sens vertical et horizontal.
Le mode de support du bâti ou flèche 10 est connu et n'est pas représenté. De plus, le bâti ou flèche 10 est destiné, en particulier, à être monté sur un véhicule d' une manière connue, de façon à le transporter d'un point à un autre. Ces véhicules sont d'un type connu et portent les dispositifs de commande mécaniques qui impriment les mouvements nécessaires à tous les éléments mobiles de la machine suivant l'invention.
Le bâti ou flèche d'excavation 10 forme un châssis ou enveloppe dans lequel est disposée une courroie transporteuse 12; Une poulie ou rou-
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leau supportant la courroie transporteuse 12. tourne sur un arbre l6. porté d'une manière appropriée par le bâti ,3,. Un carter la est fixé d'une manière connue sur le châssis ou enveloppe formée par le bâti 10 et ren-
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ferme un arbre de commande 20. une transmission 22, et un arbre transversal 2. L'arbre de commande 20. traverse le bâti ,,.0, sur lequel il tourne et son extrémité non représentée est accouplée à un dispositif de commande qui le fait tourner.
L'arbre 20 est accouplé, à son extrémité libre, à l'arbre
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transversal 2, par l'intermédiaire de la transmission 2g de façon à éta- blir un accouplement de commande entre les arbres ± et ±. La transmission 22 peut être d'une forme de construction quelconque, mais telle qu' elle est représentée, elle comporte une vis sans fin 26 calée sur l'extré-
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mité libre de l'arbre de commande 20 et une roue à vis sans fin 2$ calée sur l'arbre transversal 2 et engrenant avec la vis 2.
L'arbre transversal 2 tourne dans le carter 18, et se prolonge jusqu'aux extrémités opposées de celui-ci. Des roues 30. et U sont calées sur chaque extrémité de l'arbre ± de façon à tourner avec lui, au moyen
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d'une clavette 3Z.. Chacune des roues 3P et comporte une portion de moyeu 36 et plusieurs couteaux ou lames coupantes 38 fixées sur le moyeu et se dirigeant radialement à partir de ce moyeu. Les portions de moyeu ont la forme de tambours octogonaux à la surface de chacun desquels, est fixée
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une lame 38. par exemple par soudure ou de toute autre manière. Il est cas- mode de donner aux portions de moyeu % une forme polygonale, car les tambours comportent ainsi des surfaces planes sur lesquelles les lames 38 sont faciles à fixer.
Cependant, il est évident que les portions de moyeu 36 peuvent avoir toute autre forme choisie à volonté, par exemple celle de cylindres au lieu de tambours polygonaux. De même, les couteaux 38 sont
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de préférence indépendants des portions de moyeu .:i6. et son fixés sur les
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surfaces périphériques de la portion de moyeu 36, mais il est évident que les lames peuvent être fixées d'une manière quelconque sur les portions de moyeu 3± et même faire corps avec elles.
Chaque lame, fig. 1 et 2, comporte une arête antérieure 40, de préférence affûtée de façon à former une arête coupante mobile contre une tranche de terrain. Chaque lame 38 consiste en une plaque métallique fixée sur la surface périphérique plane du tambour octogonal 36 et dirigée en diagonale par rapport à ce tambour. Mais il est facile de voir que les lames 38 peuvent avoir n'importe quel profil choisi à volonté, pourvu que chacune d'elles comporte, suivant l'invention, une surface inclinée 42 partant de l'arête antérieure 40, voisine du coté extérieur du moyeu 36 de la roue, et se dirigeant en dedans vers l'intérieur du moyeu de la roue.
Les lames 38 comportent aussi de préférence, fige 1, un bord périphérique incliné se dirigeant vers le bas, de l'arête antérieure à l'arête postérieure de la lame.
Les lames coupantes 38, fig. 1, exercent une action de coupe de haut en bas sur la tranche de terrain représentée et les roues 30 et 32 tournent en sens inverse des aiguilles d'une montre. Suivant la fig. 2, la machine suivant l'invention reçoit un mouvement transversale c'est-à- dire se déplace le long de la surface de la tranche de terrain dont il s'agit de détacher une couche de terre et les lames 38 d'une des roues exercent l'action de coupe. Ainsi qu'il est facile de le voir sur la fig. 2, l'action de coupe exercée de haut en bas par les lames 38 de la roue 32 a pour effet de refouler la terre détachée dans l'espace compris entre les roues de coupe 30 et 32 et de la refouler de haut en bas dans le sens de rotation des roues de coupe de la manière décrite en détail plus loin.
Une plaque de guidage 44 est fixée, par exemple par soudure, sur les portions inférieures du bâti 10 et elle se prolonge dans l'espace compris entre les roues de coupe 30 et 32. dans leurs portions inférieures. La plaque de guidage 44, fig. 1, se trouve au voisinage de la périphérie des roues 30 et 32 et a une forme en arc de cercle suivant un trajet correspondant d'une manière générale à la périphérie des roues. La plaque 44 se termine, à son extrémité postérieure, au voisinage du brin supérieur ou surface portante de la courroie transporteuse 12. La plaque se prolonge en avant à partir de son point de support dans l'espace compris entre les roues, de façon à y recevoir les matières et à les amener sur la courroie transporteuse 12.
La plaque 44 peut se terminer, à son extrémité antérieure, au point 45 à la partie inférieure de la machine, ou se prolonger, comme l'indique le tracé en pointillé 47, jusqu'en un point voisin de l'extrémité antérieure de la machine. Dans ce dernier cas, la plaque est portée de préférence par une console ou plaque 48, en pointillé, disposée entre l'extrémité antérieure de la plaque 44 et le carter 18. Le transporteur 12 va vers les roues 30 et 32 et se termine au voisinage de leur périphérie, son axe longitudinal étant parallèle aux plans des deux roues et situé au mi- lieu de l'intervalle entre les deux roues.
Le transporteur 12 est actionné d'une manière quelconque et il aboutit directement à un point de décharge ou sur d'autres transporteurs ou organes analogues aboutissant éventuellement à un point de décharge.
La machine représentée et décrite ci-dessus étant en marche est portée et commandée de la manière décrite ci-dessus. De plus, le bâti 10 et les éléments qui l'accompagnent peuvent être portés d'une manière appropriée par un châssis à poutres de support ou analogue. On amène la machine en place de fagon que les surfaces périphériques des lames coupantes 38 attaquent la surface de la tranche de terrain à enlever. Pendant que les roues tournent, on fait osciller le châssis de support et les roues suivant un arc de cercle horizontal pour amener les lames coupantes 38 d'une des roues, par exemple la roue 32, en contact avec la tranche de terrain pour commencer la coupe.
Pendant que les roues de coupe, tournant, avancent le long de la surface de la tranche de terrain, les bords antérieurs 40 des lames coupantes 38 de la roue 32 en détachent une couche. Les lames 38
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sont disposées l'une par rapport à l'autre de telle sorte et la vitesse d' avancement de la roue dans le terrain de la tranche choisie est telle que le terrain est coupé en morceaux relativement petits, qui sont refoulés par les surfaces inclinées 42 des lames dans l'espace compris entre les roues
30 et 32. Les morceaux de roche ou analogues de grandes dimensions ne pas- sent pas entre les lames à cause de la distance qui les sépare et de leur disposition. Les surfaces inclinées 42 des lames 38 de la roue 30 empê- chent les matières détachées de sortir de l'espace compris entre les roues, dans une direction transversale à celles-ci.
La paroi de la tranche de ter- rain en cours d'enlèvement forme une paroi de bout qui, avec les deux roues, délimite une chambre dans laquelle les matières détachées par une des roues sont retenues. La pesanteur, la force centrifuge, la vitesse périphérique des lames coupantes 38 et l'action de propulsion exercée par les surfaces inclinées 42 des lames 38 ont pour effet de refouler les matières dans la chambre précitée, de haut en bas et vers les portions postérieures des roues de coupe. Lorsque la plaque de guidage est de courte longueur., c'est-à-dire se termine au point 45, les matières détachées et refoulées de haut en bas et en arrière sont refoulées sur la plaque de guidage 44 et, sous l'effet des matières qui continuent à arriver sur la plaque de guidage, elles arrivent sur le brin supérieur ou surface portante de la courroie transporteuse 12.
On utilise, de préférence, la plaque de guidage plus longue, qui se termine au point 47, en cas d'excavation dans l'argile et matières analogues qui par suite tombent directement sur la plaque de guidage et sont refoulées en arrière sur cette plaque, de façon à atténuer leur tendance à rester collées dans l'espace compris entre les roues. A ce propos, la console 48 consiste, de préférence, en une plaque métallique, de forme générale triangulaire, qui pénètre dans l'espace compris entre les roues, de façon à fragmenter les mottes ou masses de terre avançant sur la plaque de guidage. Si on le désire, on peut utiliser plusieurs consoles espacées ou plaques de rupture.
La courroie transporteuse 12 est actionnée d'une manière appropriée et, de préférence, sensiblement à la même vitesse que celle à laquelle les matières arrivent sur la courroie, qui par suite n'a pas besoin d'accélérer leur mouvement. La surface portante de la courroie 12 avance dans la même direction que celle des matières qui arrivent sur elle et, par suite, ne subit pas d'effort transversal et,par conséquent, elle peut assurer un service continu et prolongé dans la machine.
Dans la machine suivant l'invention représentée sur les fig.
1 et 2 et décrite ci-dessus, la pesanteur, la force centrifuge et la vitesse périphérique coopèrent de façon à refouler les matériaux détachés par les lames coupantes sur le transporteur. Les boues n'ont pas un long trajet à parcourir en se déchargeant de l'intervalLe entre les roues ou en quittant les lames coupantes et, par conséquent, il n'est pas nécessaire de prévoir un délai permettant aux matières de prendre leur vitesse. On peut donc faire fonctionner les roues à la vitesse qu'on désire, et la machine ne subit pas de chocs violents comme l'excavateur à roue à godets, décrit antérieurement.
De plus étant donné que la terre est découpée en passant sur les lames , elle exerce automatiquement une action de nettoyage sur elles et, par suite, il est rarement nécessaire d'arrêter l'excavateur pour le nettoyer La courroie transporteuse ne subit pas de chocs ni d'effort transversal, et elle n'a pas besoin d'accélérer le mouvement des matériaux qui y arrivent.
Il en résulte que la durée utile de la courroie transporteuse est beaucoup plus longue que celle des transporteurs des excavateurs à roue à godets.
D'après ce qui précède, il est facile de voir que la capacité d'excavation de l'excavateur suivant l'invention est plus grande au point de vue de la quantité de matériaux excavés et enlevés pour des dimensions données que celle de toute autre machine à roue à godets de dimensions comparables et qu'elle est même plus grande que celle d'excavateurs à roue à godets de dimensions sensiblement plus grandes. la machine continue à fonctionner de la manière décrite ci-dessus jusqu'à ce que le bâti 10 soit arrivé à une extrémité de son mouvement de pivotement horizontal, ou que les lames coupantes 38 de la roue 32 aient
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quitté la surface de la tranche de terrain à détacher.
On fait alors avancer le bâti 10 et les roues de coupe 30 et 32 vers la tranche de terrain ou on les y fait pénétrer, de façon à amener les lames coupantes :la de la roue 30 en position de coupe d'une couche de la paroi de la tranche de terrain. Puis on fait avancer le bâti 10¯ et les roues 30 et 32 dans l'autre sens, de façon à faire exécuter par les lames 38 de la roue 30 les opérations de coupe décrites ci-dessus à propos des lames 38 de la roue 32, et la roue 32 contribue aux opérations de propulsion de la terre décrites ci-dessus à propos des lames 33 de la roue 30. La machine fonctionnant d'une manière continue, le bâti 10 et les roues 03 et 32 oscillent dans un plan horizontal par rapport à la tranche de terrain à enlever et les roues avancent vers cette tranche à la fin de chaque course de va et vient.
On peut évidemment faire descendre le bâti 10 pour amener les roues 30 et 32 à un niveau inférieur et leur faire exécuter une série de mouvements horizontaux du même type que le mouvement d'oscillation décrit cidessus .
Lorsque les roues de coupe 30 et 32 tournent de façon à exercer une action de coupe de haut en bas,telle qu'elle est décrite ci-dessus, le bâti 10 et le châssis qui le porte, ainsi que les roues 30 et 32 peuvent être de section et de poids moindres, étant donné qu'une portion notable du poids de la machine et le poids de la terre enlevée par elle peuvent être supportés directement par le sol. Ce support peut être réalisé simplement par le contact des surfaces périphériques des lames 38 avec le sol, ou en supportant la machine sur le sol par l'intermédiaire du bâti 10 ou par ces deux moyens.
Il est facile de voir d'après ce qui précède que l'invention permet d'arriver aux résultats énumérés au commencement et d'obtenir pour une capacité d'excavation donnée, une machine de dimensions beaucoup plus faibles que celles des machines antérieures. Cette machine permet de réaliser une économie de construction considérable par rapport aux excavateurs à roue à godets actuellement en usage dans l'industrie. La machine se nettoie automatiquement, la force centrifuge et l'action de la pesanteur coopèrent au déchargement de la terre, au lieu de s'opposer l'une à l'autre comme dans les machines du type à roue à godets, dans lesquelles les matériaux se déchargent latéralement à l'intérieur de la roue.
La machine permet donc de réaliser des économies considérables de temps et de dépense de construction ainsi que de fonctionnement, et sa capacité totale d'excavation pendant une période de durée donnée est beaucoup plus grande que celle des excavateurs à roue à godets de plus grandes dimensions que l'exca- vateur suivant l'invention.
La fige 3 représente une forme de réalisation de l'invention dans laquelle les lames coupantes des roues de coupe exercent une action de coupe de bas en haut. Les divers éléments de la forme de réalisation de la fig. 3 sont sensiblement identiques à ceux de la forme de réalisation des fig. 1 et 2 et, par suite, les éléments semblables ou identiques sont désignés par les mêmes références accompagnées du suffixe a. Quoique les éléments soient sensiblement identiques, ils sont disposés en sens inverse par rapport à ceux des fige 1 et 2. En fait la machine de la fig. 3 peut être construite simplement en renversant l'ensemble de la machine des fig.
1 et 2, à l'exception de la plaque de guidage 44a. Par conséquent, il est facile de voir que la fig. 2 peut être considérée comme une vue en plan par dessus de la machine de la fig. 1 et comme une vue en plan par dessous de celle de la fig. 3. Mais pour exercer l'action de coupe de bas en haut, il est nécessaire de changer la position de la plaque de guidage, fige 3, en la prolongeant complètement dans l'intervalle compris entre les roues de coupe et en la faisant pénétrer dans cet intervalle, de façon que les matiè- res, refoulées dans la direction de rotation par les roues, refoulent celles qui se trouvent devant elles sur la partie supérieure de la plaque de guidage 44a et, de cette plaque, sur la partie supérieure ou surface de support du transporteur 12a.
Dans tous les cas, la plaque de guidage se pro-
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longe entreles rangées de lames et vers les arêtes des lames.
Lorsque la coupe se fait en montant, l'action de propulsion des surfaces inclinées des lames 38a, la force centrifuge et la vitesse périphérique des lames doivent coopérer de façon à surmonter la pesan- teur qui a tendance à empêcher le mouvement des matières dans le sens de rotation des roues. Les roues doivent donc tourner à une vitesse suf- fisante pour surmonter l'effort exercé par la pesanteur sur les maté- riaux. En faisant tourner les roues un peu plus vite que ce qui est né- cessaire pour faire avancer les matières, celles-ci avancent à peu près de la même manière que précédemment autour et sur la plaque de guidage
44a.
Mais, si les roues tournent à une vitesse sensiblement supérieure à celle qui est nécessaire pour surmonter l'effort de la pesanteur, la for- ce centrifuge et la vitesse périphérique peuvent coopérer de façon à pro- jeter les matières de bas en haut à une assez grande distance, de sorte qu'elles n'arrivent pas sur le transporteur 12a ou tombent sur lui sans passer sur la plaque de guidage 44a avec choc notable. Pour remédier à cet inconvénient, la machine peut comporter comme d'habitude une hotte ou plaque de garde portée par le bâti 10a et se prolongeant au-dessus de la portion supérieure des roues au voisinage de la périphérie des la- mes coupantes de façon à retenir les matériaux dans l'intervalle compris entre les roues de coupe et à les refouler sur la plaque de guidage 44a et sur le transporteur 12a.
Ainsi qu'il a déjà été dit, il est préférable de faire fonctionner la machine suivant l'invention de façon à exécuter une action de coupe descendante, et à faire supporter ainsi une portion du poids de la machine par le sol. La machine est parfaitement en état d'exécution une action de coupe montante, comme l'indique la fige 3, mais le châssis de support des roues de coupe doit alors être plus robuste que lorsque la roue exécute une action de coupe descendante, car ce châssis doit supporter la totalité du poids de la machine plus le poids des matières à soulever.
Il est facile de voir d'après ce qui précède que l'excavateur perfectionné des deux formes de réalisation de l'invention est d'une forme de construction simplifiée, résistant mieux à l'usure et supportant moins de chocs, exigeant moins de réparations et d'entretien, et de capacité plus grande, pour des dimensions données, que celle des excavateurs à roue à godets en usage dans l'industrie. La forme de réalisation des fig. 1 et 2 présente certains avantages par rapport à celle de la fig. 3, mais les deux remédient à peu près complètement à tous les inconvénients des excavateurs à roue à godets ainsi qu'il a été dit plus haut.
Bien entendu l'invention ne doit pas être considérée comme limitée aux formes de réalisation représentées et décrites qui n'ont été choisies qu'à titre d'exemple.