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"MODE D'OBTENTION DE PRODUITS NOUVEAU* CuMPHENANT DES DERI- VES DE LA LIGNOSE ET PRODUITS RESULTANTS"
L'invention est relative à l'obtention de nouveaux produits, comprenant des dérivés de la lignose qui peuvent s'obtenir comme sous-produits de la fabrication de la pul- pe de bois en partant de bois.
Dans les procédés de transformation de bois en pulpe, basés sur l'action de l'acide sulfureux aqueux, ou de bisulfites, sur le bois, les éléments de la lignose se présentent dans la liqueur sous forme soluble dans l'eau (conditionnée par le groupe acide HSO3 eu combinaison avec la lignose complexe); cette liqueur, après avoir été sépa- rée de la pulpe de bois, peut être traitée de différentes manières pour en extraire des produits utiles dans l'indus. trie, et par exemple, dans le tannage.
La liqueur peut être concentrée, avec ou sans accompagnement de pareil traitement, et avec ou sans neutralisation, jusqu'à obte- nir une teneur relativement élevée en matière solide, sans perte appréciable de fluidité; par conséquent, la liqueur
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résultante du procédé a bisulfize peut être concentrée jusqu'à obtenir au delà de 50% ae matière solide, tout en restant plus ou moins fluide.
On a constaté que ces formes plus ou moins concentrées des dérivés solubles de la lignose possèdent un pouvoir dissolvant, émulsifiant ou dispersif élevé et qu'elles peuvent être utilisées concurremment à un certain nombre de corps pour donner des produits susceptibles de diverses applications industrielles. Cette propriété s'affirme en particulier pour les corps à haute teneur en carbone qui sont normalement insolubles dans l'eau.
Ainsi, en mélangeant en toutes proportions voulues, les solutions les plus concentrées des dérivés de lignose auxquellesil a été fait allusion ci-dessus avec des hydro.. carbures de poids moléculaire élevé,ou avec des mélanges de ceux-ci, tels les goudrons résultants de la distillation destructive du bois, du charbon ou de l'équivalent, ou des résidus de la distillation d'huiles minérales, ou encore des produits naturels de même nature, on obtient des pro- duits qui possèdent l'apparence de vraiessolutions et que l'on peut diluer par addition de quantités modérées d'eau sans qu'il en résulte de séparation appréciable. Lorsqu'on augmente le aegré de dilution, il arrive un moment ou le produit se transforme en émulsion stable.
Les mélanges peuvent également être associés à plusieurs sous-produits de nature analogue, tels que les bitumes, la poix de graines de coton, de même que des huiles et des graisses telle que l'huile de graines de lin, le suif etc.. Comme les mélanges que le procédé de l'invention permet d'obte- nir, peuvent contenir une quantité considérable d'eau, on peut également les mélanger avec un certain nombre de composés solubles dans l'eau, par exemple avec un grand nombre de ceintures, ou des sels inorganiques appropriés, afin de transformer les dits mélanges en vue d'applications particulières.
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Lorsque, conformément à l'invention, on fait @mploi de certains mélanges d'hydrocarbures peu fluides, tels les bitumes, l'asphalte ou l'équivalent, ces corps sont tout d'abord amenés à l'état fluide par addition d'une certaine quantité d'un solvant approprié, de préférence un hydrocarbure, avant d'être mélangés à la solution des dérivés de la lignose.
On améliore les propriétés dissolvantes et émulsifin- tes des dérivés de la lignose en les soumettant, sous forme de solution relativement diluée et préalablement à leur mélange avec l'hydrocarbure ou l'équivalent, à un traitement préliminaire, avec une substance propre à dé- terminer une certaine condensation, telle de l'acide chlorhydrique ou du chlorure ferrique, sprès quoi la solu- tion est évaporée jusqu'à atteindre une consistance pâteuse, et le résidu est repris par l'eau. La solution ainsi obte- nue est, de plus, capable de dissoudre des quantités appré- ciables de certains oxydes minéraux, tel de l'oxyde ferri- que hydraté.
Dans ie brevet belge No 316.471, on a décrit un trai- tement des dérivés de la lignose par de l'acide chromique, réalisable en faisant digérer du bois avec de l'acide sul- fureux, ce traitement donnant un produit colloïdal insolu- ble dans l'eau, accompagné de la formation de gels. On a constaté que la présence d'hydrocarbures, de goudrons, ou de l'équivalent, comme mentionné précédemment, prévient la formation de gels. Il s'en suit qu'un mélange d'une solution de dérivés de la lignose, traitée par de l'acide chromique, et de goudron, d'hydrocarbure ou de l'équivalent, peut, être appliqué comme peinture sur des surfaces de bois ou de fer, Après application et séchage spontané, le mélange se fixe et devient plus ou moins insoluble, et il constitue .un recouvrement protecteur plus ou moins résistant à l'eau.
Les hydrocarbures, goudrons,ou l'équivalente peuvent
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être ajoutés à la solution des dérivés de la lignose, soit avant soit après, mais de préférence après l'addition d'acide chronique. Des mélanges des produits réalisables conformément au brevet N 316.471. et d'hydrocarbures, spécialement d'hydrocarbures de poids spécifique et de visco- sité élevés, sont particulièrement apprppriés également à la fabrication des encres d'impression. En raison du pou- voir dispersif élevé des dérivés de la lignose, de carbone finement divisé,que l'on introduit dans le mélange, est réparti de telle manière que le produit constitue une bonne encre d'impression.
Des dérivés de la lignose qui peuvent se préparer par concentration des liqueurs perdues des procédés au Lisulfite, sont susceptibles d'être traités d'une manière analogue par l'acide chromique,après mélange avec un goudron ou un hydrocarbure. De l'acide sulfureux combiné se trouvant en présence dans ces sous-produits, il est avantageux de l'éliminer autanu que possible, pour viter une consom- mation exagérée d'acide chromique.
L'invention s'applique en particulier aux dérivés de la lignose qui peuvent se préparer par les procédés décrits dans les brevets belges N s 312.169 e 320.959. Les solu- tions des produits solubles de lignose ainsi obtenues, pré- sentent 1'-avantage d'être relativement exemptes de composée inorganiques, et l'on constate que les solutions concentrées se mélangent plus librement aux hydrocarbures précédemment mentionné!* @ @ que les solutions de concentra- tion analogues résultant du traitement au bisulfite.
En outre, en raison de l'absence plus ou moins complète de sels inorganiques (dont la présence caractérise les ex- traits au bisulfite), ces mélanges, obtenus conformément à l'invention, en partant de ces solutions de la lignose, peuvent s'appliquer comme peinture ou enduit avec ou sans traitement préliminaire tel que précédemment, décrit.
Le pouvoir dispersif élevé des formes concentrées des
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dérivés de la lignose peut également être utilisé pour obtenir la dispersion de solides sous forme finement di- visé*. En particulier, les dérivés de la lignose, de marne que les produits auxquels ils donnent naissanoe par seule condensation, ou aveo d'autres substances, sont d'applioa- tion utile dans le cas de solutions dont des dépôts insolu- bles tendent à se séparer.
L'ajoute à pareille solution de dérivés de la lignose @ prévient dans beaucoup de cas le dépôt de matière insoluble,
Les exemples diaprés illustrent l'invention; (1) Une liqueur provenant du traitement du bois par le procédé au bisulfite ou à l'aoide sulfureux, est concentrée jusqu'à tenir 50% de matière solide, A 50 parties en poids de cette solution oonoentrée, on ajoute 50 parties de goudron de bois, Le mélange ainsi obtenu, qui présente l'apparenoe d'une vraie solution, peut être dilué à l'eau , et s'emploie utilement comme insecticide.
(2) 10 parties en poids de résidus de bitume sous forme de poudre (provenant par exemple de la distillation d'huiles minérales) , sont mélangées à 10 parties d'un liquide hy- drooarbure à point d'abullition élevé, par exemple de l'hui- le de paraffine. Le mélange est alors ajouté, tandis qu'on agite, à 10 parties de l'extrait concentré de lignose tel qu'employé dans l'exemple N 1.
(3) La liqueur provenant du traitement du bois par l'aoide sulfureux ou le bisulfite, est concentrée jusqu'au moment ou sa teneur en matière solide est d'environ 37%.
A 100 parties en volume de cet extrait concentré, on-.ajoute 10 parties d'aoide ohlorhydrique concentré, et le mélange est soumis à évaporation au bain-marie jusqu'à aoquérir la oonaâstanoe pâteuse, voisinant l'état seo, Le résidu est repria par l'eau, et la solution est amenée à son volume initial de 100 parties par addition d'eau, comparée à la so- lution concentrée initiale, la solution obtenue montre un accroissement marqué de viscosité, et se mélange rapidement
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avec son volume de goudron ou d'autres hydrocarbures, en formant un liquide homogène qui, dilué à l'eau, donne une émulsion stable.
(4) A 130 parties en poids d'extrait concentré de lignose (dont la teneur en matière solide est de 37%) tel qu'il est employé dans l'exemple 3, on ajoute 4 parties de chlorure ferrique, et le mélange est évaporé au bain-mrie jusqu'à atteindre la consistance pâteuse, voisine de l'état sec. Le résidu,lorsqu'il est dissout dans l'eau et ramené au Volume initial de l'extrait concentré de la lignose, réprésentant la matière de départ, peut être rapidement mélangé à 10 parties d'oxyde ferrique sous forme d'hydrate, qui se dissout en chauffant le mélange. Le produit obtenu en mélangeant cette solution à des goudrons (par exemple avec 10 parties de goudron de houille ou de gou- dron de bois) comme décrit précédemment, peut être utile- ment appliqué à des surfaces à titre d'enduit protecteur.
(5)A 130 parties en poids de l'extrait concentré de la lignose, tel qu'utilisé dans l'exemple N 3, et conte- nant 37% de matières solide on ajoute, en agitant conti- nuellement, 6 à 8 parties d'acide chromique sous la forme d'une solution aqueuse à 20% de concentration. Lorsque le mélange commence à s'épaissir, on ajoute 50 parties d'eau, par portions d'environ 10 parties. On introduit alors 50 parties de goudron de houille, tout en agitant, et le mélange est finalement dilué à l'eau jusqu'à ce que son volume représente environ 300 parties.
Le produit est con- stitué d'une pâte mince, qui peut être appliquée à la brosse, comme peinture; il peut également s'utiliser, pari,exemple dans la fabrication d'un feutre de recouvrement ou d'un tissu analogue résistant aux intempéries, par application sur le carton ou le feutre, ordinairement employés dans cette fabrication.
(6) A 130 parties en poids de l'extrait concentré de la lignose, tel qu'il est employé dans l'exemple 3, et con-
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tenant 37% de matières solide on ajoute, tout en agitant continuellement, 6 à 8 parties d'acide chromique sous forme d'une solution aqueuse à 20% de concentration. Avant que la formation de gel ne se produise, le mélange est amené,tout en agitant, dans environ 130 parties d'une huile d'hydrocap- bure, de préférence une huile présentant une densité (par
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exemple 0,95..098) et une viscosité élevées, telle que l'huile résiduaire provenant de la distillation d'une huile minérale, comme celles ordinairement employées au graissage.
On obtient ainsi une émulsion fortement visqueuse, dans laquelle on introduit, tout on agitant, une certaine quantité de carbone finement, divisé, représentante de 6 à 7% en poids du mélange total. Il en résulte un mélange dans lequel le carbone est réparti dans un état de fine division. Ce mélange peut être employé comme encre d'impression, en particulier dans les machines à grande vitesse, et peut être additionné d'une matière colorante appropriée pour corriger le ton brun du carbone.
En raison de la proportion importante d'eau que retient le mélange, on pourra ajouter des composée solubles dans l'eau afin d'obtenir certaines modifications particulières,
REVENDICATIONS
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1. - Une méthode d'obtention de solutions, d'émul- sions ou de suspensions, de substances normalement immis- cibles dans l'eau, méthode qui consiste à mélanger la /1J . substance avec une solution concentrée des dérivés solu- <C \UAvW s'obtiennent z¯* bles de la lignose qui par -traitement du bois à lgacide Sulfureux ou au bisulfite, ou avec une solu- tion concentrée de produits de condensation des dits dé- rivés de la lignose.
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