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Briquet.
Par : Dr. Hans G r o s s m a n n , Z u r i c h (Suisse).
Les allumettes actuelles en hois, en cire et en paraf- fine, sont logées d'ordinaire ans une boîte ou étui'en bois ou en papier. Ces corps d'allumage possèdent une forme allon- gée et portent à une extrémité une tête en matière inflammable, qui peut être allumée en la frottant sur une surface rugueuse quelconque ou sur une surface préparée à cet effet. La flamme produite à la tête est transmise à la tige, qui est en ma- tière combustible,et cette tige continue à brûler pendant un certain temps. La partie donnant la flamme sert non seule- ment à donner la flamme, mais aussi comme support ou porteur.
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Pour transmettre sûrement la flamme de la tête d'allumage au support donnant la flamme, il est d'ordinaire nécessaire de prévoir, dans les supports en bois et en papier, une matière auxiliaire, le bois ou le papier des allumettes étant alors paraffiné. La. fabrication de la boite ou étui pour ces allu- mettes en bois ou en cire exige, de même que la fabrication des allumettes elles-mêmes, des machines très compliquées.
La présente invention a pour objet un briquet, qui est supérieur aux briquets connus, a.ussi bien en ce qui concerne la fabrication qu'en ce qui concerne le nombre des corps d'allumage logés dans une boîte. Le principe de l'invention réside dans la combinaison d'une boîte comme dispositif d'emmagasinage pour les corps d'allumage,complètement revêtus de matière inflammable, sous forme de pastilles, de dés, de petites feuilles, etc., une surface de frottement pour les corps d'a.llumage étant prévue sur ce dispositif ,et de moyens pour maintenir les corps d'allumage pendant leur utilisation, en conséquence de moyens pour enlever un corps d'allumage du dispositif d'emmagasinage, pour allumer ce corps et pour main- tenir ce corps pendant qu'il brûle.
Avec des corps d'allumage d'allumant partout il n'est pas nécessaire de prévoir pour ces corps une surface de frottement sur le dispositif d'emma- gasinage, et cette surface n'est nécessaire que pour des corps d'allumage de sûreté, qui ont besoin d'une surface de frottement de préparation spéciale. Les corps d'allumage sont facilement sortie de la boîte à l'aide du dispositif de prise, et sont ensuite enflammés sur une surface de frottement quel- conque, ou sur une surface spécialement préparée à cet effet.
Après allumage, le corps brûle avec une flamme stable dans le dispositif de prise; il peut être éteint comme une allu- mette ordinaire,ou on peut le laisser brûler jusqu'à extinc-
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tion .Les résidus de la combustion sont jetés comme les allu- mettes ordinaires. Le dispositif de prise est replacé dans le dispositif d'emmagasinage ou dans la boite, pour son uti- lisation ultérieure.
Le dispositif d'emmagasinage et le dis- positif de prise peuvent être de formes diverses .De même que les boîtes d'allumettes connues, la boîte ou dispositif d'emmagasinage doit être conformé de manière à permettre un enlèvement facile des corps d'allumage séparés, età évider que les corps d'allumage ne sortent de la boîte pendant le transport ou lorsqu'on porte la boîte dans la poche. Le dis- positif d'emmagasinage pour les corps d'allumage peut être établi en une matière quelconque, et peut former un creux rigide, de façon à supprimer l'adaptation d'un tiroir dans une enveloppe externe, ce qui représente un inconvénient dans la fabrication des boîtes.
Comme le dispositif d'emmagasinage (boîte) contient en général des corps d'allumage en plus grand nombre que les boîtes d'allumettes usuelles, et comme ce dispositif n'a pas besoin d'être une boîte à tiroir, il est rationnel d'établir sous une forme durable aussi bien la boîte que le dispositif de prise, de sorte que lorsque la boîte est vide, il suffit de remplacer les corps d'allumage usés.
Dans le briquet de la présente invention, le disposi- tif de prise, d.estiné à prendre les corps d'allumage dans la boîte, à les allumer et à les tenir, se compose de préfé- rence de deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre, entre lesquelles on a disposé un ressort qui tend à ramener ces parties à leur position initiale. L'une des parties con- stitue pratiquement une douille,dans laquelle l'autre partie est longitudinalement mobile à l'encontre de l'action d'un ressort, et la douille porte dans le bas une surface d'appui
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pour le corps à saisir, qui est saisi par l'extrémité infé- rieure de l'autre partie, extrémité qui sort de la douille.
Il est bon de prévoir, dans la partie qui constitue la douil- le, une butée qui sert à limiter la course de la partie mo- bile dans la douille.
Les dessins ci-joint représentent, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet de la présente in- vention.
La fig, 1 est une coupe transversale d'une première forme d'exécution.
La fig. 2 est un plan, partie en coupe, de cette forme.
La fig. 3 est une coupe longitudinale d'une deuxième forme d'exécution.
La fig. 4 est un plan, partie en coupe, de cette deuxi- ème forme.
La fig. 5 est une coupe verticale longitudinale d'une troisième forme d'exécution, et,
La fig. 6 est un plan de cette forme.
La fig. 7 est une coupe verticale longitudinale d'une quatrième forme d'exécution.
La fig. 8 est une coupe horizontale suivant la ligne VIII-VIII de la fig. 7.
La fig. 9 est un plan en coupe horizontale d'une cinqui- ème forme d'exécution.
La fig. 10 est une coupe longitudinale, et,
La fig. 11 est une vue de dessus d'un détail ,à savoir d'un dispositif de prise,
La fig. 12 est une coupe d'une variante d'un détail.
La fig. 13 est une coupe, et,
La fig. 14 est une vue de dessus d'une variante d'un détail,à savoir d'un dispositif de prise.
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La fig. 15 est un plan d'une sixième forme d'exécution.
La fig. 16 est une coupe d'une septième forme d'exécu- tion.
La fig. 17 est une coupe longitudinale de la huitième forme d'exécution.
La fig. 18 est une coupe horizontale suivant la. ligne II-II de la fig. 17.
La fig. 19 est également une coupe longitudinale verti- cale, mais dans une autre position.
La fig. 20 est une coupe longitudinale verticale de la neuvième forme d'exécution.
La fig. 21 est une coupe horizontale suivant la ligne V-V de la fig. 20.
La fig. 22 est une coupe verticale suivant la ligne VI-VI de la fig. 20.
La fig. 23 est une variante ce la fig, 22.
La fig. 24 est un plan de la fig. 23.
La fig. 25 représente en perspective une autre forme d'exécution.
La fig. 26 représente, partie en coupe une autre forme d'exécution.
Dans les fig. 1 et 2, les corps d'allumage en forme de pastilles sont logés dans une boite à tiroir 1,2, dans la- quelle le tiroir 2 est mobile dans l'enveloppe 1 ouverte des deux c8tés. Une surface d'appui 3, servant de guide pour une petite pince 4, est fixée dans la boîte 3 le long d'une paroi longitudinale, par exemple par collage. Cette surface d'appui 3 pour la pince 4 est à une distanee telle du fond de la boîte, qu'entre cette surface et la partie 3 de l'enveloppe 1, il reste assez de place pour que la pince puisse être intro- duite commodément, sans que les corps d'allumage, c'est-â-
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dire les pastilles puissent s'y loger.
Dans les fig, 1 et 2, la pince 4 est pourvue àl'une de ses extrémités d'un élar- gissement en forme de bourrelet 6, et ce bourrelet empêche de pousser la pince entièrement à l'intérieur de la boîte.
Lorsque la boîte est fermée, ce bourrelet 6 sort de quel- ques millimètres de la boîte, de façon à pouvoir être saisi facilement sans avoir à le chercher. Après s'être servi de la pince, on peut la remettre facilement en place dans la boîte entre l'enveloppe 1 et la surface d'appui 3. La capa- cité utile de la boîte n'est que faiblement réduite par l'in- tercalation de la surface d'appui 3. Comme à l'ouverture de la boîte, on court le risque que le mouvement du tiroir 2 provoque la chute de corps d'allumage, il est plus ration- nel de donner à la boîte la forme représentée sur les fig.3 et 4.
Dans la forme représentée sur ces figures, on a prévu une seule enveloppe 1, qui est fermée aux deux extrémités au moyen de pattes 7. La surface d'appui 3, servant de guide pour la pince 4, est fixée le long d'une paroi longitudinale.
Dans le couvercle de la boîte 1@ on a prévu une ouverture, qui sert à l'insertion de la pince et à l'enlèvement des pastilles d'allumage. Pour permettre cet enlèvement, le guide 3 est plus court que la boîte 1. Il en résulte qu'un petit creux subsiste entre la paroi frontale 8 et le guide 3; les petites billes peuvent s'accumuler dans ce creux en incli- nant la boîte et peuvent facilement être sorties au moyen de la pince. Ce creux 9 pourrait avoir une profondeur si faible qu'une seule pastille d'allumage trouve place dans ce creux.
L'introduction de la pince dans l'ouverture 10 du couvercle ferme la boîte, de sorte que les pastilles d'allumage ne peuvent plus sortir de la boîte, ni en magasin, ni au trans-
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port, ni dans la poche. Cette forme d'exécution offre l'avan- tage que la boîte n'a pas besoin de comporter des parties mobiles.
La forme d'exécution des fig. 5 et 6 montre que la pince n'as besoin d'être établie dans la boîte elle-même, mais peut s'adapter sur cette boîte en la serrant et en re- couvrant en même temps l'ouverture d'enlèvement 11.
Les fig. 7 et 8 montrent une forme d'exécution dans laquelle la boîte pour les pastilles d'allumage est établie en deux parties, ces parties 12 et 13 étant fixées l'une à l'autre par exemple par collage. Les deux parties 12 et 13 sont absolument symétriques, mais elles peuvent aussi être asymétriques. La fabrication de la boîte en deux parties, permet de choisir les formes les plus variées pour cette boîte. La boîte 12,13 comporte uneouverture 14 pour l'intro- duction d'une pince 15, qui en raison de son action élastique se retient d'elle-même dans l'ouverture 14. Pour que la pince 15 ne soit pas poussée trop loin dans le creux de la boîte 12,13, on a prévu des butées 16, qui laissent subsister entre-elles juste assez d'espace pour recevoir une pastille d'allumage et pour lui permettre d'être saisie par la pince.
Lorsque la boîte n'est remplie qu'en partie de corps d'allu- mage, on peut, en secouant cette boîte, amener facilement une.pastille entre les griffes de la pince.
Ainsi que représenté sur la fig. 9, on peut aussi pré- voir à l'intérieur de la boîte pour les pastilles d'allu- mage un dispositif collecteur 17, qui est disposé près de l'entrée pour le dispositif de prise 18, en face de l'ouver- ture d'entrée 19. Le dispositif collecteur permet de séparer une seule pastille d'allumage et cette pastille se trouve en face de l'ouverture d'entrée pour le dispositif de prise 18,
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de sorte qu'à l'introduction du dispositif de prise la pa- stille peut être saisie par ce dispositif. Le dispositif 18 se compose d'une douille à griffes 20, qui peuvent saisir la pstille. Un éjecteur 21 est longitudinalement mobile dans cette douille pour pouvoir expulser des griffes la pastille brûlée.
Cet éjecteur pourrait aussi coopérer avec un ressort établi à l'intérieur de la douille, de façon qu'à l'éjection de la pastille brûlée, il faille vaincre la résistance du ressort et que le ressort ramène automatiquement l'éjecteur à sa position de repos.
Ainsi que représenté sur les fig. 10 et 11, le disposi- tif de prise peut être en forme de pince 22 avec griffes 23.
La pince tend à se refermer élastiquement. Entre les griffes 23 de chaque branche de la pince se trouve une fente 24 ser- vant de dispositif d'aération pour que l'air puisse pénétrer de tous côtés sur la pastille, et que la combustion de la pa- stille ne soit pas gênée.
Les dispositifs de prise peuvent aussi être pour.wus d'une butée 25, formés en courbant les branches de la pince, ainsi que représenté sur la fig, 12, afin qu'à l'introduction du dispositif de prise dans l'ouverture de la boîte 26, ce dispositif ne pénètre pas trop loin à l'intérieur de la boîte.
Comme arrêt coopérant avec cette butée, on peut se servir de l'embouchure de la boîte, ou bien, ainsi que représenté,d'un saillant prévu dans cette embouchure.
Dans le but de ne pas être obligé après avoir saisi une pastille d'allumage, de comprimer constamment la pince, on peut ainsi que représenté sur la fig. 12, disposer sur les deux branches un couliesseau 27. Lorsque ce coulisseau est poussé vers les griffes de la pince, la légère conicité
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de la pince assure une compression des deux branches et on peut remettre à une autre personne la pince avec la pastille allumée, sans être obligé de s'occuper de la compression des deux branches.
Ainsi que représenté sur les fig. 13 et 14, le disposi- tif de prise 28 peut aussi posséder deux griffes sur une branche,tandis qu'une griffe de l'autre branche s'engage entre ces deux griffes, de façon que les griffes se croisent. en comprimant les deux branches, on obtient l'ouverture des deux extrémités et on peut saisir un corps d'allumage, qui dès que la pression cesse, est serré entre les trois griffes 29. Dans cette forme l'arrivée d'air à la pastille est éga- lement assurée.
Dans les formes d'exécution ci-dessus décrites, les corps d'allumage sont toujours librement mobiles dans une boîte.
On peut aussi fixer les corps d'allumage sur un disposi- tif porteur, ainsi que représenté sur la fig. 15. Pour ob- tenir l'allumage de ces corps, le support 29 des pastilles 30 comporte une échancrure 31, dans laquelle pénètre un dis- positif de frottoir 32 avec surface de frottement. Lorsqu'on sort cette surface de frottement 32 et qu'on la frotte le long d'une pastille 30, on obtient l'allumage de cette pa- stille. La disposition est telle que la pastille d'allumage voisine ne peut pas être enflammée. La forme du support peut être quelconque.
Ainsi que représenté sur la fig. 16, on peut aussi dis- poser les diverses pastilles 33 dans un support 34, qui dans ce but est pourvu d'autant de creux 35 que le support doit porter de pastilles. Le support possède en outre une échan- crure 36 qui sert à recevoir le dispositif de prise 37 pour
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les pastilles d'allumage. Cette échancrure a une forme telle que le,$ dispositif de prise est coincé et retenu simplement en le rabattant. En conséquence chaque corps d'allumage se trouve dans un compartiment distinct, et peut être facilement saisi par le dispositif de prise 36 et sorti du compartiment.
@ais il est aussi possible de disposer les corps d'allu- mage dans une boîte de manière à ce qu'ils soient mobiles et puissent être arrêtes en un point particulier de cette boîte, pour être allumé en ce point au moyen d'une surface de frottement mobile. Cette surface de frottement peut être établie sur la boîte ou être logée dans cette boîte en un point convenable.
Les dispositifs de prise sont rationnellement recouverts d'une matière réfractaire, soit en y collant du papier,du carton,de l'amiante, soit en les enduisant d'un corps non conducteur.
Les dispositifs de prise en matière rigide, tel que re- présenté par exemple sur la fig. 9, peuvent également être revêtus d'une matière calorifuge. La pince et le dispositif de prise peuvent aussi être en une matière kigide et être com- posés de deux parties, qui sont reliées l'une à l'autre au moyen d'une articulation et par l'intermédiaire d'un ressort auxiliaire. Lorsqu'on a prévu un$ dispositif éjectsur pour la.pastille brûlée, c'est-à-dire pour les résidus, ce dispo- sitif peut être en métal ou en une autre matière. L'éjecteur peut être retenu dans le dispositif de prise simplement par friction,et peut être actionné par la pression du doigt.
Lorsque le dispositif de prise est pourvu d'un coulisseau disposé sur les deux branches, ce coulisseau peut aussi agir sur un renflement des branches pour maintenir ces branches en
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position de compression, de sorte que le corps d'allumage est serré entre les griffes du dispositif de piise. Lorsqu'on ouvre, c'est-à-dire qu'on repousse le coulisseau, le corps d'allumage brûlé peut directement tomber des gaffes du dis- positif.
Les dispositifs de prise peuvent aussi être établis sur l'extérieur du dispositif d'emmagasinage ou de la boîte, par exemple en les insérant dans un guide, dans une rainure etc.
Cette disposition permet de gagner de la place dans la boîte pour les corps d'allumage ou pastilles.
Pour la fabrication des dispositifs d'emmagasinage, on peut employer de simples presses qui servent à obtenir les formes requises de boîtes avec des matériaux peu coûteux, tels que l'argile, le ciment, le sable, les scories, les déchets de papier etc. On peut aussi employer pour la fabrication de boîtes ou dispositifs d'emmagasinage pour les corps d'allu- mage, des mélanges d'argile et de ciment, des mélanges de ciment et de sable, de l'amiante, de la sciure de bois, de la tourbe, et des mélanges de ces corps, avec des liants, par exemple du verre soluble. On dispose ensuite en des points convenables de ces boîtes les surfaces de frottement ou la masse servant à l'allumage des corps ou pastilles.
Oh n'est plus lié à des matériaux déterminés et on peut s'adapter aux conditions locales et utiliser des matières résiduelles.La. matière peut être choisie de manière à être insensible à 1'humidité. Cette liberté de choix a une grande importance en raison de la diminution des risques d'incendie dans l'emma- gasinage et dans le transport.Les boîtes peuvent être munies d'empreintes de la raison sociale et de marques de fabrique directement dans la presse lors de la fabrication même. En ce
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qui concerne la forme donnée aux boites, on n'est pas tenu à une forme déterminée, et par changement des étampes et des matrices, on peut obtenir les formes les plus variées.
Le briquet de la présente invention peut être établi aussi bien comme briquet de poche, que comme briquet de table et briquet de luxe,
Au lieu du dispositif de la forme d'exécution représen- tée sur la fig. 9, les boîtes pour les corps d'allumage peu- vent aussi être pourvus d'un guide qui conduit les pastilles automatiquement au dispositif de prise à l'aide d'un simple mouvement, et qui en raison de cette disposition ne laisse passer toujours qu'une pastille à la fois.Le dispositif-guide pour les pastilles d'allumage sert en même temps de logement pour le dispositif de prise.
La surface de frottement peut être en une matière de sûreté ou elle peut être constituée par une surface rugueuse quelconque.
La forme d'exécution représentée sur les fig, 17, 18 et 19 comprend une boîte pour recevoir les divers corps d'allu- mage 30 et de la paroi supérieure de la boîte part une cloi- son 43, qui ne descend pas jusqu'au fond de la boîte 41.
Entre l'extrémité inférieure de la paroi 43 et le fond 44 de la boîte, existe un espace à travers lequel peut passer un corps d'allumage, ce passage étant toutefois empêché par l'action d'un ressort 45, établi sur le fond, ce ressort étant recourbé vers l'extrémité inférieure de la cloison 43.La cloi- son 43 sépare de la boîte un conduit 46, qui est ouvert dans le haut et dans lequel un dispositif de prise est inséré.
Ce dispositif comprend une douille 47, dans laquelle une partie 48 est longitudinalement molile, en surmontant la ré-
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sistanc d'un ressort 49. L'extrémité inférieure de la douille
47 est recourbée en forme de crochet et cette extrémité 50 sert d'appui pour un corps d'allumage à saisir. La partie 48 sort de la douille 47 par son extrémité inférieure et forme une griffe double 51 ; disposition est telle qu'il subsiste entre les deux griffes suffisamment d'espace pour l'arrivée d'air nécessaire à la combustion du corps d'allu- mage.
T,a. partie 48 est formée d'une bande métallique courbée et l'autre extrémité libre de cette bande est recourbée en forne de crochet 52, qui sert à limiter le mouvement longi- tudinal de la partie 48 dans la douille 47, entre l'extré- mité supérieure du ressort 49 et une butée 53 prévue dans la douille. Cette butée 53 peut être constituée par une goupil- le ou par une bosse de la douille, ou par un organe équiva- lent.
La boîte 41 peut être en métal, en carton ou en papier, en une seule pièce, ou bien elle peut être en métal avec un couvercle mobile, ainsi que représenté sur la fig. 18, dans laquelle le couvercle est monté à charnière. Ce cou- vercle maintient une surface de frottement dans un évidement 56 des parois latérales de la boîte 41.
Lorsque des corps d'allumage se trouvent dans la boîte 41 et qu'on veut allumer un de ces corps, on presse la partie 48 du dispositif de prise dans le conduit 46, c'est-à-dire dans la douille 47, mouvement dans lequel le ressort 45 est pressé sur le fond de la boîte 41. Ceci fait qu'un corps d'allumage peut rouler et passer sous le bord inférieur de la cloison 43 et s'appliquer dans la griffe double 51.Lors- qu'on retire la douille 47 du conduit 46, le corps d'allumage reste serré entre l'appui 50 et la griffe 51.
Le ressort de sûreté 45 ferme, immédiatement après cessation de la pression
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exercée par la partie 48, l'ouverture au-dessus de l'extré- mité inf érieure de la cloison 43, Lors de la cessation de la pression sur la partie 48 du dispositif de prise, le corps d'allumage est retenu entre les éléments de prise (griffe double 51 et appui 50), car la position de ces éléments est réglée de façon à être adaptée à la grandeur des corps d'allu- mage en forme de pastilles. Lorsqu'on retire le dispositif de prise, le ressort 49 exerce sur la pastille une pression en direction longitudinale du dispositif de prise, de sorte que cette pastille ne peut pas échapper aux éléments de prise.
L'allumage des patilles dans le dispositif de prise se fait en frottant sur la surface de frottement 55 la calotte sphé- rique sortant des éléments de prise. Avec cette disposition on peut également employer des corps d'allumage qui se ramol- lissnt en brûlant, La pastille n'est pas écrasée, mais est cependant maintenue par la pression initiale. Après uti- lisation, on presse sur la partie mobile 48 du dispositif de prise, et les résidus de combustion tombent d'eux-mêmes, ou à l'aide d'un léger coup sur le dispositif de prise. Ce dispositif maintient des pastilles qui se ramollissent à la combustion, mais il ne les écrase pas, ce qui est important pour l'enlèvement facile des résidus de ce dispositif.
La fig. 20 représente un dispositif de prise, dans le- quel une partie 58 en forme de pince est longitudinalement mobile dans la douille 57, en antagonisme du ressort 59. Une butée 60 est prévue dans la douille 57 et le ressort 59 s'applique sur cette butée 60. L'extrémité inférieure de la douille 57 porte une traverse d'arrêt 61 qui empêche les corps d'allumage saisie de rouler à l'intérieur de la douille 57, mais cette traverse laisse subsister sur le côté assez de place pour le passage des branches de pince 62. Ces bran-
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ches de pince s'ouvrent lorsqu'une pression est exercée dans le haut sur la partie 58, le ressort 59 étant simultanément comprimé.
Lorsque la pression exercée sur la partie 58 cesse, ce ressort fait remonter la partie en forme de pince 58, Pour que le dispositif de prise ne tombe pas de la boite 41, les bords supérieurs de la douille 5@ sont recourbés et sont Elastiques, de façon à pouvoir se coincer sur la paroi la- térale de la boîte 41. En inclinant légèrement la boite 41, on peut arriver à ce qu'un corps d'allumage se trouve juste sous le dispositif de prise et peut être saisi par la pince 62 lors de l'abaissement de la partie 58. L'allumage du corps d'allumage saisi se fait par frottement sur la surface de frottement, qui dans cet exemple est serrée entre le cou- vercle et les parois latérales de la boîte 41. Dans cette forme, le dispositif de prise est également logé dans un conduit séparé par une cloison 43.
La grandeur et la posi- tion des éléments de prise et l'action du ressort sont égale- ment réglés de manière à obtenir une prise sûre des pastilles d'allumage, mais à éviter leur écrasement lors de la combu- stion.
Le réglage est beaucoup plus simple avec des pastilles dont le noyau reste dur pendant la combu:tion.
Après allumage et combustion de la pastille, les bran- ches de pince, sont, par suite de leur construction écartées l'une de l'autre en exerçant une pression sur la partie 58, et la pastille brûlée tombe d'elle-même des griffes 62. Dans cette forme les griffes saisissent aussi la pastille de ma- nière que la calotte inférieure de cette pastille resteà découvert et qu'il est possible de frotter cette calotte sur une surface d'allumage ou de frottement. La boîte peut égale-
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ment affecter une forme très simple et peut être fabriquée avec un morceau de bois, de carton, de papier etc.
Pour évi- ter la chute du dispositif de prise hors de la boîte et pour éviter une construction de précision de la boîte, on a prévu, à l'extrémité supérieure de la douille du dispositif de prise, deux pattes rabattues 64, ou même une seule de ces pattes, et ces pattes 64 s'engagent élastiquement sur la paroi de la boîte. Cette forme de dispositif de prise peut aussi être utilisée avec la boîte de la fig. 17.
,Au lieu de donner au dispositif de prise une largeur égale à celle de la boîte 41, on peut, dans les grandes boî- tes, disposer dans un coin une cloison 65 courbée à angle droit ainsi que représenté sur la fig. 24. Quant au reste, la con- struction du dispositif de prise des fig. 23 et 24 est la même que dans les fig. 20,21 et 22.
Il n'est pas nécessaire que le dispositif de prise soit logé dans la boîte elle-même, et ce dispositif peut être conservé séparément de la boîte contenant les corps d'allu- mage. Cette disposition est à recommander pour les cas dans lesquels l'allumage se fait toujours au même endroit, par exemple dans une cuisine. Les pastilles d'allumage sont con- servées dans une boîte 66 (fig.25) et sur cette boîte se trouvent plusieurs surfaces de frottement en forme d'un bloc avec feuilles séparées qui peuvent être enlevées comme les feuilles d'un calendrier; ce bloc 67 est établi sur le coté de la botte, mais il peut aussi être suspendu indépen- damment de cette boîte.
Dans ce dernier cas, la surface de frottement peut aussi être prévue sous forme de rouleau disposé à proximité commode, de sorte qu'après usure d'une bande de surface de frottement,
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cette bande peut être arrachée, la partie suivante du rouleau étant ensuite prête à l'usage comme surface de frottement neu- ve.
Le mode d'utilisation du nouveau briquet permet de fabri- quer des dispositifs de prise et des boîtes en matière du- rable, de manière à s'en servir longtemps. Il suffit de re- nouveler les corps d'allumage, ce qui se fait par simple remplissage de la.'boite, et de remplacer de temps en temps la surface de frottement usée. Dans les deux premiers exem- ples d'exécution,ce remplacement se fait facilement en ouvrant le couvercle. Mais on peut aussi fabriquer des boîtes dans lesquelles la boîte et le couvercle forment un tout, auquel cas le couvercle laisse subsister, sur une surface de bout, une fente pour pouvoir insérer et enlever la surface de frottement.
Dans la fig. 20, la surface de frottement est maintenue entre le couvercle et la boîte par simple serrage et est en- levée en ouvrant le couvercle, ce qui permet de procéder en même temps à un remplissage de la boîte avec des corps d'allu- mage. Ainsi que représenté sur la fig. 18, on peut aussi in- tercaler sous la surface de frottement une feuille métallique 63 pour renforcer cette surface.
Les dispositifs de prise représentés possèdent les pro- priétés suivantes : permettent de saisir sûrement et facilement les divers corps d'allumage; la chute des pastil- les en train de brûler n'est possible, à l'allumage et à la combustion, que dans des conditions extraordinaires; l'en- lèvement de$corps d'allumage éteints ou brûlés se fait, après utilisation, aisément et sûrement au moyen d'un simple mouvement; la pastille suivante est saisie en même temps par' un simple mouvement dans la boîte et est ainsi préparée pour l'allumage suivant.
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On a trouvé à l'usage que le dispositif de prise glisse facilement hors de son conduit et que les pastilles roulent hors de la boîte par le conduit lorsque le dispositif de prise ne se trouve pas dans ce conduit, c'est-à-dire lorsque une pastille brûle à l'extrémité du dispositif de prise, ou que ce dispositif est retiré du conduit de la boite,
La fig. 26 montre une botte 70, de section rectangu- laire qui contient des corps d'allumage 71, en forme de billes, corps qui.sont appelés des pastilles d'allumage.
Dans cette boîte, on a monté un ressort 72 de manière à former un conduit longitudinal pour recevoir un dispositif de prise 74. Ce ressort est fixé par une de ces extrémités au moyen de feuillures 73 sur un petit cté de la boite,
L'autre extrémité de ce ressort est recourbée de manière que lorsque le dispositif de prise 74 est enlevé, en partie ou en totalité, le conduit est fermé par l'extrémité du res- sort, ainsi que représenté sur la figure. Une petite partie de la paroi arrière de la boite 70 est repoussée dans l'in- térieur de la boîte et cette partie 79 forme une butée pour le ressort 72, La boite est fermée au moyen d'un cou- vercle coulissant 75 dont le bord supérieur 78 porte une feuillure, dans laquelle est insérée une surface de frottement 76 pour l'allumage de pastilles de sûreté.
A la, feuillure 78 se raccorde sur chacun des trois autres cotés une feuillure 77 pour guider le couvercle 75 et pour porter la surface de frottement 76.
Le dispositif de prise 74 se compose d'une douille à section carrée, qui comporte dans le bas une partie conique 84, partie obtenue en disposant quatre entailles longitudi- nales dont les extrémités libres sont rapprochées. Mais ce rapprochement laisse subsister quatre ouvertures 85, qui,
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avec l'extrémité conique, peuvent agir comme une cheminée, A l'intérieur de la douille se trouvent deux fils d'acier 20 en U, qui sont disposés en croix, sortent de la douille dans le haut et sont reliés l'un à l'autre au point de croisement au dessus de cette douille, par exemple par soudage. Les quatre extrémités libres des fils d'acier dépassent dans le bas la partie conique 84 du dispositif de prise 74 et servent à saisir une pastille d'allumage, ainsi que représenté au dessin.
La douille du dispositif de prise 74 est traversée par une goupille 82, sur laquelle repose un ressort 81, qui presse les deux fils d'acier 80 vers le haut, et tend en conséquence à tirer les extrémités en forme de griffes dans la partie conique 84 de la douille. En exerçant une pression en haut sur les fils d'acier sortant de la douille, on com- prime le ressort 81 et les extrémités libres des fils d'acier sortent de la partie conique 84 et s'écartent pour pouvoir saisir une pastille d'allumage en bas dans le conduit formé dans la boîte par le ressort 78 :
Lorsque le dispositif 74 est introduit dans le conduit, il frotte sur le ressort 72. Ce frottement empêche une chute de ce dispositif hors du conduit.
Lorsque le dispositif de prise est poussé dans le conduit jusqu'à ce que les pattes 83 reposent sur le bord supérieur de la boîte, la partie co- nique 84 du dispositif de prise pousse sur le côté l'extrémité inférieure du ressort 73, de sorte que le conduit est ouvert dans le bas et qu'une pastille peut être saisie dans le coin de la boîte par le dispositif de prise 74.
Si dans cette position du dispositif de prise, on presse en haut sur les fils d'acier sortant de la douille (en sur- montant la résistance du ressort 81), les extrémités libres
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des fils d'acier sortent encore davantage, comme des griffes, de la partie conique 84 et saisissent la pastille d'allumage située à leur portée. Lorsque la pression exercée sur le dispositif de prise cesse, les griffes reculent quelque peu et maintiennent la pastille. Si on retire maintenant le dis- positif de prise hors du conduit, ce dispositif tient par son extrémité inférieure., une pastille d'allumage.
Cet enlèvement du dispositif de prise est facilité par les pattes 83 pré- vues sur 'le dispositif de prise 74, Le conduit est fermé automatiquement dans le bas par le ressort 72, de sorte que lorsque le dispositif de prise est enlevé de la boîte, au- cune pastille d'allumage ne peut tomber de cette boîte.
La pastille d'allumage saisie peut être allumée sur la surface de frottement 76. Si on tient le dispositif de prise de manière que la pastille en combustion se trouve en haut, la partie conique 84 assure en combinaison avec les ouver- tures 85, un tirage, qui provoque une amenée d'air abondante pour la pastille en combustion. Comme les fils d'acier 80 sont minces, ils absorbent une faible quantité de chaleur, et n'ont qu'un très petit contact avec la surface de la pastille, de sorte que l'allumage n'est pas gené. La pastille d'allu- mage brûle tranquillement.
L'extrémité conique du dispositif de prise permet une introduction facile de ce dispositif dans le conduit même à l'obscurité. En enlevant le couvercle coulissant 75 on peut facilement remplir la boîte, et on peut remplacer la surface de frottement 76 par une nouvellesurface. La boîte 70 peut être fabriquée en une seule pièce. Au lieu d'être en métal, cette uboîte pourrait aussi être obtenue en pliant un morceau de carton. On peut prévoir dans le bas de la paroi de la boîte un regard pour pouvoir contrôler le contenu de
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la boîte. La butée 79 de la paroi arrière pourrait être plus longue, de façon à obtenir une fente longitudinale dans cette paroi, fente à travers laquelle on peut contrôler le contenu de la boîte.
L'extrémité inférieure du ressort 72 peut être recour- bée de manière à constituer un conduit d'amenée pour quel- ques pastilles ; le ressort ferme l'extrémité infé- rieure du conduit contenant le dispositif de prise, cette partie recourbée du ressort est parallèle à la paroi infé- rieure de la boîte 70. Avec cette disposition on est encore plus sûr qu'une pastille d'allumage se trouve dans le coin de la boîte sous le dispositif de pgse.
L'extrémité conique 84 aide encore au guidage sur des deux fils 80 du dispositif de prise.
Revendications.
--------------------------------- 1. Briquet comprenant en combinaison une boîte comme dis- positif d'emmagasinage pour des corps d'allumage, qui sont enveloppés d'une masse inflammable, et sont par exemple en forme de pastilles, de dés, de petites feuilles, etc, une surface de frottement disposée sur le dispositif d'emmagasi- nage en cas d'allumage de sûreté, un moyen pour maintenir les corps d'allumage pendant leur combustion, ainsi que des moyens pour enlever un corps d'allumage du dispositif d'emma- gasinage, pour enflammer ce corps d'allumage et pour le tenir pendant la combustion,et des corps d'allumage du genre men- tionné, contenus dans le dispositif d'emmagasinage.