BE1027284B1 - Dispositif de mesure - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de mesure comportant une surface plane munie d'une graduation selon deux axes perpendiculaires, et marquée d'au moins un axe incliné d'un angle déterminé par rapport auxdits deux axes perpendiculaires.

Description

DISPOSITIF DE MESURE

[1] La présente invention est relative à un dispositif de mesure, notamment destiné à la mesure de longueurs d’éléments tubulaires, ou autres profilés.

[2] Il est bien connu de mesurer des longueurs ou distances entre deux points à l’aide d’une règle graduée. D’autres instruments de mesure de longueur existent, comme le pied à coulisse, des instruments qui font appel à des phénomènes ondulatoires, comme des lasers ou autres. Toutefois, dans la pratique et notamment sur chantier de construction, l’instrument de mesure le plus communément utilisé est toujours la règle graduée. Cette règle graduée prend généralement la forme d’une règle pliable, aussi appelée mètre pliant, ou d’un mètre ruban, de préférence rétractable.

[3] Notamment sur chantier de construction ou installation, tout opérateur porte généralement sur lui un « mètre », c’est-à-dire une règle pliable ou un mètre ruban rétractable. Il peut ainsi effectuer une mesure de longueur à tout moment. Bien que généralement aisée, la détermination d’une longueur à prévoir pour un élément tubulaire ou autre profilé peut s’avérer plus compliquée plus particulièrement dans le cas de l’installation de conduites de tout genre ou de profilés de support ou autres, lorsqu’il s’agit de déterminer la longueur à prévoir pour un élément incliné par rapport à l’un et/ou l’autre tronçon ou élément rectiligne. Dans ce cas, il est généralement nécessaire d’effectuer un calcul de la longueur précise à prévoir, en fonction des données de l’installation. Cette opération prend du temps et est susceptible d’être entachée d’erreurs. Les opérateurs préfèreront alors de travailler par approximation. Il est bien évident que ces opérations prennent du temps et que le résultat n’est pas précis.

[4] L'invention vise à faciliter ces opérations. Elle vise notamment à faciliter et accélérer les opérations de détermination d’une longueur à prévoir pour un élément tubulaire ou autre profilé incliné par rapport à l’un et/ou l’autre tronçon rectiligne, afin de contourner un obstacle par exemple, tel une poutre ou conduite ou autre.

[5] Elle vise encore à améliorer la précision de ce genre d'opération.

[6] Le dispositif de mesure de l’invention comporte une surface plane munie d’une graduation selon deux axes perpendiculaires, et marquée de plusieurs axes inclinés d’un angle déterminé par rapport auxdits deux axes perpendiculaires, lesdits axes inclinés étant décalés les uns par rapport aux autres.

[7] De préférence, ladite surface peut comporter des axes inclinés à 20°, 30°, 45° et/ou 60° et/ou 67,5 ° par rapport à l’un des axes gradués.

[8] Selon une forme d’exécution préférée, les axes inclinés d’un angle déterminé par rapport à l’un ou l’autre desdits axes perpendiculaires sont également gradués.

[9] Afin de ne pas encombrer la surface plane ou du moins une zone de celle-ci, les axes inclinés démarrent de points de départs différents répartis sur la surface plane.

[10] On comprendra aisément que lorsqu’il s’agit par exemple d'installer des conduites et notamment de contourner un obstacle, par exemple une poutre ou une autre conduite, moyennant une partie de conduite inclinée par rapport à un premier tronçon de conduite ou profilé rectiligne pour rejoindre un deuxième tronçon de conduite ou profilé rectiligne, généralement parallèle au premier, il est difficile de déterminer avec une bonne précision la longueur à donner à ladite partie inclinée. Le dispositif de l’invention permet de faciliter de manière significative cette opération. En effet, l’opérateur détermine de quelle distance doit être écartée le deuxième tronçon du premier. Ensuite, il dessine les troncons sur ladite surface plane du dispositif de l’invention ou dépose des tronçons sur ladite surface plane, selon deux directions parallèles écartées de la distance de contournement voulue et il détermine soit par mesure avec son mètre ou par lecture sur l’axe incliné gradué correspondant marqué sur ladite surface plane la longueur du tronçon incliné. Cette détermination est assez simple à effectuer et rapide à exercer. Il peut ensuite couper un tronçon de conduite/profilé à la longueur voulue et l’installer.

[11] Il est bien entendu avantageux de faire correspondre le tronçon incliné à un axe incliné marqué sur la surface plane du dispositif de mesure. S’il s’agit d’un angle d’inclinaison particulier, non marqué sur ladite surface, on peut tracer un axe incliné dudit angle d’inclinaison particulier par rapport aux axes perpendiculaires et ensuite procéder comme ci- dessus. Afin de faciliter cette opération, on peut encore prévoir le marquage sur ladite surface plane d’un rapporteur d’angle, notamment sur l’un au moins des axes perpendiculaires.

[12] Afin de faciliter l’immobilisation notamment du tuyau ou du profilé à sectionner, on peut encore prévoir un profilé ou un rail ajouré, qui épouse généralement la forme d’un U qui repose par son âme sur la surface plane.

[13] Afin de faciliter la découpe à longueur dudit tronçon de conduite, on peut encore prévoir un étrier qui épouse essentiellement la forme d’un oméga (M) et qui est adapté aux dimensions et à la forme extérieurs de ladite conduite ou dudit profilé et qui comporte une extension de chaque côté de l’étrier, les deux extensions étant orientées selon un même axe longitudinal et ledit étrier comportant au moins un chant ou une arête extérieure s’étendant selon un plan perpendiculaire à l’axe transversal. Il est entendu qu’en utilisation ledit axe transversal de l’étrier correspond à l’axe longitudinal de la conduite ou du profilé à sectionner ou est orienté essentiellement parallèlement à l’axe longitudinal de la conduite ou du profilé à sectionner.

[14] Par ailleurs, on peut encore prévoir une butée, de préférence réglable selon l’un des axes de la surface plane, afin de faciliter les mesures ou lectures sur la surface plane.

[15] L’utilisation du dispositif de l’invention réduit sensiblement le temps nécessaire à effectuer par exemple un contournement d’obstacle et permet ainsi de réduire les coûts de chantier qui sont un facteur essentiel dans le coût des installations techniques.

[16] Selon une forme d'exécution préférée, la surface plane consiste en une feuille imprimée qui peut être agencée sur un support plan, comme un sol, une table ou autre surface dure et plane. Cette feuille peut consister en une feuille en papier résistant, éventuellement plastifié ou traité pour être résistant aux déchirures et/ou salissures propre à des chantiers de construction. Ladite feuille peut aussi consister en une feuille en matière synthétique éventuellement renforcée par des fibres.

[17] L’avantage en est que ladite feuille peut être enroulée et aisément transportée et stockée, par exemple dans un tube en carton ou autre. Elle est peu onéreuse et peut être remplacée aisément à faible coût lorsqu’elle est abîmée ou lorsqu’elle comporte tellement de salissures ou de marquages dessinés qu’elle devient difficilement lisible.

[18] Il est bien entendu que dans le cas d’une feuille 5 transportable, il y a lieu de veiller au choix d’un matériau qui résiste aux dilatations et rétractions, notamment thermiques, afin de ne pas fausser les mesures.

[19] Avantageusement, la feuille peut comporter une graduation du type papier millimétré.

[20] Avantageusement, afin d’encore faciliter le travail des opérateurs, les axes inclinés peuvent être marqués sur la surface plane en des couleurs différentes. On peut ainsi attribuer un code de couleur aux divers angles d’inclinaison.

[21] Selon une autre forme d’exécution, la surface plane peut encore consister en matériau rigide, comme une plaque en bois, en matière synthétique, un matériau métallique ou autre.

[22] Il est bien entendu que le dispositif de l’invention peut aussi être utilisée pour effectuer des mesures et/ou faciliter la coupe ou découpe d’éléments utilisées en menuiserie intérieure ou extérieure, ou de pièces planes, comme des carrelages ou panneaux de revêtement comme des panneaux de papier-plâtre ou autres.

[23] L’invention sera décrite plus en détails ci-dessous, à l’appui des figures dans lesquelles :

[24] La figure 1 est une vue d’un exemple de dispositif de mesure selon l’invention;

[25] La figure 2 est une vue en perspective d’un étrier destiné à faciliter le sectionnement à dimension d’une conduite ; et

[26] La figure 3 est une vue en perspective d’un rail support du profilé ou de la conduite à mesurer.

[27] Dans les figures, les repères de références identiques se réfèrent à des éléments identiques ou similaires.

[28] A la figure 1, on distingue une feuille imprimée comme un papier millimétré 1 qui peut être constituée d’un papier renforcé, plastifié ou autrement traité pour résister aux salissures et déchirures. Ladite feuille 1 est déroulée sur une surface plane, comme une table par exemple. Elle est graduée selon deux axes perpendiculaires 3 et 5. Par ailleurs, ladite feuille est munie de quatre axes inclinés 7, 9, 11, 13 et 15. L’axe 7 est incliné de 45° par rapport à l’axe 3; l’axe 9 est incliné de 30° par rapport à l’axe 3 ; l’axe 11 est incliné de 30° par rapport à l’axe 3 ; l’axe 13 est incliné de 20° par rapport à l’axe 3 et l’axe 15 est incliné de 60° par rapport à l’axe 3. On peut, bien entendu encore prévoir d’autres axes inclinés d’autres angles d’inclinaison par rapport à l’axe 3, notamment par exemple d’un angle de 67,5) qui est un angle courant en plomberie.

[29] Lorsque la surface plane est constituée d’une surface qui permet le dessin au crayon ou autre, l'opérateur peut dessiner des axes inclinés par rapport à l’axe 3 selon ses besoins. A cet effet, la surface plane peut encore être munie d’un rapporteur d’angle imprimé facilitant ainsi le dessin d’axes supplémentaires.

[30] Avantageusement, lesdits axes sont également gradués afin de faciliter la prise de mesures. On peut aussi imprimer lesdits axes selon un code de couleur facilitant ainsi le choix par l’opérateur de l’axe d’inclinaison voulue.

[31] Le dispositif de mesure de l’invention peut encore comporter un étrier 19 tel que représenté à la figure 2 qui prend essentiellement la forme d’un oméga. Comme on peut le voir à la figure, l’étrier comporte une partie 21 qui s’adapte au profilé à sectionner, dans ce cas une conduite tubulaire, en l’enveloppant partiellement par le dessus, et deux extensions 23 et 25, dans l’alignement l’une de l’autre.

L’étrier comporte un chant ou une arête 27 qui se situe dans un plan lui-même essentiellement perpendiculaire à l’axe transversal 29. On comprendra aisément que cet axe transversal correspond à ou est parallèle à l’axe du profilé à mesurer en vue de le sectionner.

[32] On peut aussi prévoir un profilé support qui facilite l’immobilisation du tuyau ou profilé à sectionner. On a représenté un tel profilé à la figure 3. Comme on peut le voir, il est avantageusement ajouré afin de faciliter la lecture de graduations sur le support.

[33] Exemple :

[34] Prenons l’exemple d’une installation de conduites suspendues à un plafond, dans laquelle il y a lieu de décaler un premier tronçon de conduite d’une distance déterminée pour contourner une poutre, et rejoindre ainsi moyennant un tronçon d’angle un deuxième tronçon essentiellement parallèle au premier.

[35] La difficulté consiste à déterminer la longueur à donner au tronçon d’angle pour joindre correctement le premier tronçon de conduite au second. La distance du décalage de la conduite est déterminé par la hauteur de la poutre à contourner.

[36] L’opérateur place un premier bout de conduite 31 selon un axe ou parallèlement à un axe de la feuille millimétrée et place un deuxième bout de conduite 35 de façon décalée par rapport au premier 31, parallèlement à ce dernier et ce de la distance de décalage 39 voulue dans l’installation. De préférence, les extrémités des premier 31 et deuxième 35 tronçons en contact avec le tronçon d’angle 41, sont munis d’un élément angulaire, respectivement 33 et 37. L'opérateur peut, à présent, déterminer à l’aide d’un mètre ou par lecture sur l’axe incliné gradué correspondant imprimé 7 (ou le cas échéant dessiné) sur la feuille 1, la longueur à donner au tronçon d’angle 41.

[37] Afin de faciliter le positionnement du premier bout de conduite, on peut prévoir une butée, de préférence réglable.

[38] Afin de faciliter le sectionnement de la conduite à bonne longueur, l’opérateur peut placer l’étrier 19 décrit ci-dessus sur la conduite à sectionner 41 et le positionner de telle sorte qu’il puisse marquer d’un trait la section de découpe. Pour ce faire, il suffit de faire correspondre l’arête 27 sur la feuille millimétrée à la longueur voulue du tronçon de conduite et suivre l’arête 27 avec un crayon ou autre marqueur pour indiquer la section de coupe sur le tronçon de conduite 41. Si nécessaire, il peut encore faire pivoter la conduite sur elle-même afin de permettre le marquage de tout le pourtour de la conduite et ainsi augmenter la précision du sectionnement. L’opérateur peut à présent sectionner le tronçon d’angle 41 à la longueur voulue et le placer.

[39] Notamment dans le cas de tuyaux, on sait que ceux-ci ont tendance à rouler en pivotant sur leur axe, rendant ainsi toute mesure ou sectionnement difficile. Afin de faciliter l’immobilisation de cette conduite, on peut prévoir un profilé de préférence en U reposant par son âme sur la surface plane. On peut alors déposer la conduite longitudinalement sur ce profilé sans qu’il ne se déplace transversalement. Ce profilé est de préférence ajouré afin de l’alléger mais aussi afin de permettre la lecture de graduations éventuelles à travers l’âme.

[40] Il est bien entendu qu’au lieu de placer des éléments de conduite sur la feuille millimétrée, on peut aussi les dessiner sur ladite feuille (voir 35). [4I] On notera que les axes inclinés marqués sur la surface plane ou la feuille imprimée millimétrée sont agencés afin d’ éviter que les divers axes ne se rencontrent dans une zone trop étroite; ce qui peut rendre la lecture difficile. On prendra soin de décaler suffisamment les divers axes les uns par rapport aux autres.

[42] On notera tout particulièrement que l’utilisation du dispositif de l’invention réduit sensiblement le temps nécessaire à effectuer par exemple un contournement d’obstacle. Ceci permet de réduire significativement les coûts de chantier qui sont un facteur de coût essentiel dans le cas d’installations techniques.

[43] On a constaté sur chantier que l’utilisation du dispositif de mesure selon l’invention permet en effet de mesurer les longueurs de tubes ou autre profilé avec plus de précision et ce très rapidement, notamment dans le cas d’une longueur de tube ou profilé inclinée par rapport à une autre.

[44] Par ailleurs, le dispositif de l’invention peut aussi servir à vérifier l’angle d’un tube cintré par exemple. En effet, lorsqu’il y a lieu de cintrer un tube sur chantier, on est souvent limité dans le type d’appareillage disponible et bien souvent, l’angle de cintrage ne peut être vérifié aisément.

Le dispositif de l’invention permet de facilement vérifier l’angle de cintrage simplement par lecture sur la surface plane.

L'opérateur peut alors corriger le cintrage selon les besoins.

Claims (11)

Revendications (modifiées en date du 30 octobre 2019)

1. Dispositif de mesure comportant une surface plane (1) munie d’une graduation selon deux axes perpendiculaires (3,5), et marquée de plusieurs axes inclinés (7,9,11,13,15) d’un angle déterminé par rapport auxdits deux axes perpendiculaires, lesdits axes inclinés étant décalés les uns par rapport aux autres.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite surface plane (1) comporte des axes inclinés à 20°, 30°, 45° et/ou 60° et/ou 67,5° par rapport à l’un des axes gradués.

3. Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que lesdits axes inclinés (7,9,11,13,15) d’un angle déterminé par rapport à l’un ou l’autre desdits axes perpendiculaires (3,5) sont également gradués.

4. Dispositif selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte un marquage sur ladite surface plane d’un rapporteur d’angle (17), notamment sur l’un au moins des axes perpendiculaires.

5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte un étrier (19) qui épouse essentiellement la forme d’un oméga (M) et qui est adapté aux dimensions et à la forme extérieurs de ladite conduite ou dudit profilé à sectionner et qui comporte une extension (23,25) de chaque côté de l’étrier, les deux extensions (23,25) étant orientées selon un même axe longitudinal et ledit étrier comportant au moins un chant ou une arête extérieure (27) s’étendant selon un plan perpendiculaire à l’axe transversal (29).

6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte un rail de support (Fig.3), de préférence ajouré, pour faciliter l’immobilisation de ladite conduite ou dudit profilé à sectionner.

7. Dispositif selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la surface plane (1) consiste en une feuille imprimée qui peut être agencée sur un support plan.

8. Dispositif selon la revendication 7 caractérisé en ce que ladite feuille peut consister en une feuille en papier résistant, éventuellement plastifié ou traité pour être résistant aux déchirures et/ou salissures propre à des chantiers de construction, ou en une feuille en matière synthétique éventuellement renforcée par des fibres naturelles ou synthétiques.

9. Dispositif selon des revendication précédentes caractérisé en ce ladite surface plane (1) comporte une graduation du type papier millimétré.

10. Dispositif selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que les axes inclinés (7,9,11,13, 15) sont marqués sur la surface plane (1) en des couleurs différentes.

11. Procédé destiné à déterminer la longueur à donner à des éléments tubulaires ou autres profilés inclinés par rapport à un premier tronçon d’élément tubulaire (31)ou autre profilé rectiligne, pour rejoindre un deuxième tronçon (35) parallèle au premier troncon (31), caractérisé en ce qu’on détermine de quelle distance (39) doit être écartée le deuxième troncon (35) du premier (31), en ce qu’on dessine les tronçons (31,35) sur ladite surface plane (1) du dispositif de l’une des revendications précédentes ou on dépose des tronçons (31,35) sur ladite surface plane (1), selon deux directions parallèles écartées de ladite distance voulue (39) et on détermine soit par mesure avec un mètre ou par lecture sur l’axe incliné gradué correspondant (7,9,11,13, 15) marqué sur ladite surface plane (1) la longueur de tronçon incliné (41) ; et en ce qu’on coupe un élément tubulaire (41) ou autre profilé à la longueur voulue pour l’installer de manière inclinée entre les premier (31) et deuxième (35) tronçons.