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GAUFRETTE FOURREE
La présente invention a pour objet une gaufrette fourrée susceptible d'être conservée à la température d'une pièce d'habitation, ou des rayonnages d'un magasin.
Il est bien connu que lorsqu'une gaufrette fourrée contient un fourrage humide, l'humidité du fourrage tend à migrer vers la gaufrette, ce qui fait que celle-ci devient moins croustillante, voire plus du tout croustillante.
Deux moyens connus permettent d'y remédier, - soit on remplace le fourrage humide par un fourrage gras anhydre, auquel cas le produit est substantiellement modifié, non seulement parce que sa teneur en matières grasses est plus élevée, mais aussi parce qu'il est perçu différemment sur le plan organoleptique. C'est la cas par exemple du produit décrit dans la demande de Brevet Européen EP 86 319 (FERRERO).
- soit on revêt la gaufrette d'une couche barrière qui fait obstacle à la migration de l'humidité, ce qui complique le procédé de fabrication et renchérit le produit. C'est le cas par exemple du produit décrit dans le Brevet Français FR-2 574 251 (HAAS).
L'invention vise à proposer une solution qui évite les problèmes précités.
L'invention concerne ainsi une gaufrette fourrée comportant au moins une cavité dans laquelle est disposé au moins un fourrage humide caractérisé en ce que, au moins dans une zone d'attaque d'une face principale plane par les dents d'un consommateur, au moins une dite cavité présente au moins une région inclinée faisant un angle compris entre 250et 750 avec au moins une dite face principale plane (dans laquelle s'effectue l'attaque de la gaufrette par les dents du
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consommateur), la région inclinée étant reliée à la face principale plane par une ligne de jonction.
On peut ainsi, sans qu'il soit besoin d'une couche barrière entre le fourrage humide et la gaufrette, disposer d'une gaufrette fourrée qui conserve au cours du temps une croustillance qui est perçue comme suffisante par le consommateur, même lorsqu'elle a subi l'effet de la migration de l'eau du fourrage en contact avec elle.
Un fourrage humide peut présenter une humidité au moins égale à 8 %.
Un fourrage humide peut présenter une activité de l'eau AW comprise entre 0,4 et 0,8.
Selon une première variante, au moins une région inclinée est plane et la ligne de jonction est un segment de droite.
Selon une deuxième variante au moins une région inclinée est cylindrique ou tronconique, et la ligne de jonction est un cercle, ou ellipse ou bien un arc de cercle ou d'ellipse.
La région inclinée peut s'étendre entre deux plaques principales planes de la gaufrette, ou bien encore entre une plaque principale plane et une autre région inclinée.
La gaufrette présente avantageusement au moins une cavité formée de deux demi-cavités dont chacune est définie par une face principale plane et au moins une région inclinée.
La gaufrette peut être caractérisée en ce qu'elle comprend une première plaque plane de gaufrette et au moins une plaque alvéolée comprenant au moins une cavité fourrée avec au moins un dit fourrage humide et fermée par ladite première plaque plane, la plaque alvéolée présentant une face principale plane bordée par des faces latérales qui forment avec la première plaque plane un angle compris entre 250 et 750.
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La gaufrette peut présenter une deuxième plaque plane superposée à la première plaque plane, une couche de fourrage, humide ou anhydre, étant interposée entre la première et la deuxième plaque plane.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, en liaison avec les dessins, dans lesquels : les figures la et 1b représentent respectivement en coupe et en perspective un premier mode de réalisation de l'invention, - les figures 2 et 3 représentent deux autres modes de réalisation de l'invention, - la figure 4 illustre une variante multialvéoles de l'invention,
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- la figure 5 illustre une variante mettant en oeuvre des demi-alvéoles tête-bêche, - la figure 6 illustre une variante de l'invention dans laquelle le produit de l'invention présente une base comportant deux gaufrettes superposées, - la figure 7 illustre un produit selon l'invention, pourvu d'un enrobage.
La gaufrette fourrée représentée aux figures la et 1b présente une première gaufrette 1 formant un toit à trois pans, à savoir une face principale 11 et deux faces inclinées 12 formant avec la face 11 un angle a compris entre 250 et 750, et plus particulièrement entre 300 et 450 et des faces d'extrémité 6. Une ligne de séparation 14 sépare les faces 11 et 12. La gaufrette 1 définit ainsi une alvéole 3 qui est remplie d'un fourrage humide 5 (humidité 8 %, activité de l'eau AW comprise entre 0, 4 et 0, 8) et qui est refermée par une deuxième gaufrette 2 qui est plane et généralement parallèle à la face principale 11, et qui forme avec les faces inclinées 12 un angle a compris entre 250 et 750.
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- les figures 8a et 8b illustrent l'attaque d'une gaufrette plane et d'une gaufrette selon l'invention, par les dents d'un consommateur.
Le produit fourré représenté en perspective à la figure lb présente une forme allongé selon une direction longitudinale.
La forme des faces d'extrémité 6 peut être quelconque, car du fait qu'elles sont situées loin de tout plan d'attaque 15 du produit par les dents d'un consommateur, elles ne participent pratiquement pas à la perception de la croustillance du produit.
L'angle a d'inclinaison entre les faces 11 et 12 permet de maintenir pour le consommateur une sensation de croustillant même lorsque de l'eau du fourrage 5 a migré dans les gaufrette (1,2). Ceci est dû à l'existence des faces inclinées 12 qui d'une part contribuent à renforcer la résistance de la structure et d'autre part imposent une direction d'attaque de la gaufrette pour les dents du consommateur. De la sorte, l'angle d'attaque entre les dents et la gaufrette dans le plan d'attaque 15 n'est pas un angle droit comme dans le cas d'une gaufrette plane, car le consommateur mord dans le produit en étant plus ou moins guidé par la direction de la gaufrette. Ceci tend à augmenter la résistance du produit et contribue à la sensation de croustillant.
Il est ainsi possible de réaliser des gaufrettes dont le fourrage est du type humide, sans utiliser de barrière spéciale entre le fourrage et la gaufrette, même pour un produit conservé à température ambiante (autour de 200C).
Le fourrage peut être tout fourrage humide, par exemple un caramel, dont l'humidité est supérieure à 8 %, avec notamment une activité de l'eau AW comprise entre 0,4 et 0,8. Un exemple est un caramel dont le taux d'humidité est de 10 % et dont l'activité de l'eau est d'environ 0,55 (AW entre 0,5 et 0,6). Le produit peut être ou non enrobé
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généralement par un enrobage contenant des matières grasses, par exemple du chocolat.
La figure 2 représente une variante d'alvéole dans laquelle la face principale 21 est en forme de disque de contour 24 qui est bordée par une face latérale 22 tronconique ou cylindrique.
A la figure 3, la face principale 31 est polygonale de contour 34 et est bordée par des facettes inclinées 32.
Suivant la figure 4, la gaufrette présente plusieurs alvéoles du type représenté aux figures la et Ib et qui sont jointives, ou bien, comme représenté, séparées par des régions 42. Ces alvéoles pouvant être également du type représenté aux figures 2 et 3.
La figure 5 représente une gaufrette qui présente une alvéole formée de deux demi-alvéoles 1 et 1' du type représenté aux figures la et lb, et disposées tête-bêche. Ce concept peut être également appliqué aux alvéoles représentées aux figures 2 et 3, et/ou à la gaufrette multi-alvéoles de la figure 4.
La figure 6 représente une variante dans laquelle la plaque de base 2 est constituée de deux gaufrettes planes 61 et 62 superposées, et entre lesquelles est éventuellement interposé un fourrage humide, ou de préférence anhydre.
Enfin, la figure 7 illustre une gaufrette qui est enrobée par un enrobage 71, notamment un enrobage contenant de la matière grasse, par exemple un enrobage de chocolat.
Comme le montre la figure 8a, l'attaque d'une gaufrette plane 80 par les dents d'un consommateur s'effectue avec une certaine perception de la croustillance, dans l'épaisseur d.
Dans les régions inclinées (12,22, 32), l'inclinaison d'un angle a a pour effet que la croustillance est perçue comme plus élevée en raison de
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l'inclinaison (l'attaque n'est plus perpendiculaire au plan de la gaufrette (12,22, 32) ), d'où une valeur plus élevée de l'épaisseur apparente dl, et une augmentation de la croustillance perçue.
En outre, la ligne de séparation 14 crée une résistance supplémentaire à la mastication.