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1 Elément de séparation en forme de panneau pour réaliser des cloisons et présentoirs pour des manifestations temporaires
La présente invention concerne un élément de séparation en forme de panneau placé debout, destiné à être assemblé de manière détachable à d'autres éléments pour former une cloison, en particulier pour des manifestations temporaires.
Les techniques de construction de cloisons pour les manifestations temporaires et plus particulièrement pour les expositions, doivent remplir plusieurs fonctions : * isoler physiquement deux espaces, en constituant des sépa- rations verticales assez difficiles à franchir et suffisam- ment résistantes aux efforts mécaniques résultant habituel- lement de leur utilisation par le public,
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permettre les accrochages d'objets à exposer, * réaliser l'isolement visuel des espaces, * permettre l'accrochage d'objets à exposer sur chacune de leurs faces.
Dans l'état actuel de la technique, les réalisations de cloisons provisoires répondent insuffisamment ou incomplètement à ces exigences. Elles procèdent le plus souvent, par assemblage d'éléments standardisés et préfabriqués suivant deux techniques différentes de construction, ce sont les cloisons réalisées par les systèmes modulables en aluminium extrudé.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et se propose de créer un élément de séparation permettant de réaliser des cloisons unies à une ou deux faces disposées suivant les angles usuels des plans, ou des présentoirs polyvalents à une face, isolés ou intégrés dans les cloisons, qui soit rigide et offre la solidité et la stabilité nécessaires à de telles cloisons, qui soit d'un montage/démontage facile, simple et d'un transport/manutention/stockage très aisé et peu volumineux, permette d'accrocher facilement et simplement des objets à exposer, de modifier ces accrochages sans altérer visiblement les surfaces, de varier la nature et la qualité des écrans visuels et leur polychromie, d'adjoindre facilement d'autres éléments complémentaires aux séparations, tels que porte-étagères, bandeaux, plafonds et système d'éclairage,
de faciliter
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l'installation des câbles électriques intérieurs, les alimentations électriques sur les cloisons, la pose de revêtement ou d'écrans visuels et notamment que les cloisons présentent un aspect impeccable, avec un ou deux écrans tendus sur ses faces, qui soient parfaitement parallèles aux faces de la cloison et ne risquent pas d'être endommagés sous l'effet d'un enfoncement accidentel.
Cet élément doit en outre offrir une grande fiabilité et permettre des économies à l'investissement et à l'utilisation des structures ainsi que pour la maintenance et offrir une résistance au feu satisfaisante et permettre le recyclage des éléments constitutifs.
A cet effet, l'invention concerne un élément de panneau du type défini ci-dessus, caractérisé par la première revendication.
L'élément de panneau selon l'invention est préfabriqué et modulaire. Il est compatible avec les éléments constitutifs des structures modulables en aluminium.
Il constitue une cloison à une ou deux faces ou un présentoir permettant les accrochages usuels.
Ainsi, l'invention combine deux types d'éléments de nature très spécialisée et complémentaire, d'abord des éléments de structure très durables donc facilement amortissables. Il s'agit des panneaux, des traverses et des poteaux.
Ces éléments sont faciles à transporter et à stocker sous un volume restreint et le fait que leur aspect soit altéré par de multiples opérations de montage, démontage et transport, n'a pas d'importance. La deuxième partie est constituée par des écrans minces constitués par des feuilles éphémères ou jetables, de faible coût et de pose facile masquant élégamment les structures qui ont parfois les défauts d'aspect rappelés ci-dessus.
L'élément permet la réalisation de cloisons d'une épaisseur apparente voisine de celle des cloisons en menuiserie (environ 50 mm). Cette épaisseur est intéressante pour la stabilité et la rigidité en position verticale. Elle permet aussi de réaliser des cloisons unies. Néanmoins, les éléments de panneaux selon l'invention peuvent s'empiler très facile-
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ment grâce à l'imbrication des déformations répétitives qui se correspondent d'un panneau à l'autre.
D'autres caractéristiques avantageuses de l'invention font l'objet des revendications dépendantes.
La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un élément de séparation selon l'invention, sans le ou les écrans visuels, - la figure 2 est une vue en coupe horizontale partielle et à échelle différente de l'élément de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe verticale d'un élément de séparation selon la figure 1, avec les deux écrans visuels, - la figure 4 est une vue en coupe verticale d'une variante de réalisation d'éléments de cloison, - la figure 5 est une vue en coupe horizontale d'un élément de cloison selon la coupe V-V de la figure 4, cet élément étant placé entre deux montants tubulaires,
- la figure 6 est une coupe horizontale montrant un premier exemple de réalisation d'une cloison réalisée avec des éléments selon les figures 1, 4 et 5.
- la figure 7 montre un exemple d'assemblage de trois éléments au droit d'un montant tubulaire, - la figure 8 est une vue en coupe agrandie d'un montant tubulaire et la mise en place de joncs dans ses alvéoles, - la figure 9 est une vue de côté d'une variante de réalisation de montants selon l'invention, - la figure 10 est une vue de dessus correspondant à la figure 9, - la figure 11 montre l'assemblage de deux éléments à l'aide d'un montant selon les figures 9 et 10, - la figure 12 est une vue en perspective d'une cloison réalisée par l'assemblage de trois éléments tels que décrits ci-dessus,
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- la figure 13 montre l'empilage d'éléments démontés sans les profilés et sans les écrans,
- la figure 14 est une vue horizontale de côté d'un mode de réalisation d'une cloison présentant une traverse fixe haute et une traverse mobile basse selon l'invention, - la figure 15 est une vue verticale de dessus en coupe selon II-II de la cloison de la figure 14, - la figure 16 est une vue en coupe verticale selon III-III de la figure 15, - la figure 17 est une vue en perspective de détail d'une extrémité de traverse mobile guidée par un montant selon une variante de réalisation.
Selon les figures 1,2, 3, l'invention concerne un élément de séparation 1, en forme de panneau placé debout. Cet élément est destiné à être assemblé, comme cela sera vu ultérieurement, de manière détachable à d'autres tels éléments avec, le cas échéant, interposition de montants pour former une cloison et/ou un présentoir.
Cet élément 1 est constitué par une structure mince munie de déformations 10, 11 partant du plan principal P du panneau (figure 2). Ces déformations 10, 11 réalisées dans l'épaisseur de l'élément de séparation, ont une forme répétitive dans une direction du plan principal. Selon la figure 1, cette forme est répétitive dans la direction horizontale : la forme globale étant conservée suivant un profil cylindrique dans la direction verticale (selon la figure 1).
La direction horizontale et la direction verticale portent respectivement les références H et V. Les sommets 101,111 des déformations constituent des surfaces élémentaires planes ou voisines de surfaces planes situées dans un ou deux plans auxiliaires parallèles PA1, PA2 de part et d'autre du plan principal P du panneau. Ces plans auxiliaires sont de préférence mais non nécessairement équidistants du plan principal P.
Les plans auxiliaires PA1, PA2 formant la ou les faces du panneau sont munis d'un écran 12 représenté par un trait pointillé.
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L'ossature de l'élément de séparation 1 est formée par un premier groupe de tiges 20,21, parallèles à la première direction (direction verticale V), c'est-à-dire droites et non déformées, et par un second groupe de tiges 30, toutes identiques, situées dans des plans horizontaux (plan de la figure 2). Ces tiges 30 ont une forme ondulée (ou sont mises dans cette forme), par exemple composée des segments 301, inclinés par rapport au plan médian P et des segments intermédiaires 302, parallèles au plan médian P et correspondant aux éléments de surface 101, 111 (fig. 2).
Selon la réalisation représentée aux figures 1 et 2, les tiges 30 de la seconde famille sont pliées suivant un profil polygonal en méandres formés d'une succession de trapèzes symétriques.
L'élément 1 peut être réalisé à partir d'une structure plane, soudée, dont les tiges 20,21, 30 sont réunies à plat, les tiges 20 étant soudées alternativement par groupe de deux, d'un côté et de l'autre du plan principal P dans lequel se trouvent les tiges 30, à ce moment encore droites. Puis, on réalise la déformation ou le façonnage de l'élément 1 pour obtenir le profil ondulé représenté aux figures 1 et 2.
Des ondulations courbes peuvent remplacer les ondulations en lignes brisées. De manière générale, l'élément 1 comporte des déformations ou motifs répétitifs dans une direction ou dans deux directions du plan principal.
Bien que cette répétition n'existe aux figures 1 et 2 que dans la direction horizontale H, on peut également réaliser des déformations répétitives dans la direction V. On aura alors des déformations à motifs répétitifs dans deux directions du plan principal P.
La figure 1 montre également que les extrémités supérieures des tiges 20,21 sont reliées de préférence par une boucle 201,211 et qu'il en est de même des extrémités inférieures reliées par une boucle 202,212. En fait, étant donné le motif répétitif, il n'y a pas de différence entre le haut et le bas du panneau qui est parfaitement réversible.
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L'élément 1 est muni en partie supérieure et en partie inférieure d'un profilé 4,5. Ces profilés peuvent a priori être identiques. Il s'agit de profilés à section en forme de U, à deux branches latérales 41,42 et une âme 43 reliant ces deux branches. Cette âme est de préférence ajourée (jours 44) de manière à être plus légère et à permettre le passage des câbles électriques à l'intérieur des cloisons.
La forme des profilés 5 est identique ou analogue. Ils comportent deux branches latérales 51, 52 et une âme 53 munie de préférence de jours 54.
En partie supérieure et en partie inférieure, il est également prévu un profilé 6,7 correspondant aux traverses des structures modulables du commerce. Ces traversent assurent la liaison entre les profilés 415 et les montants 8 par l'intermédiaire de noeuds d'assemblage du commerce. Suivant une autre disposition, le profilé se termine à chaque extrémité par des pattes 61,71 (figures 4 et 5) permettant la fixation dans des montants 8 formés par des profils tubulaires à rainures autorisant comme le montage de la figure 3 des montages dans différentes positions angulaires (450, 900, 1350, 1800) et les angles complémentaires à 3600.
Selon la figure 4, l'élément 1 comporte également des profilés intermédiaires 9, par exemple en forme de H.
Les bords de l'élément 1 sont munis par exemple d'une languette ou tige verticale 203 qui se glisse dans une alvéole 81 des montants 8.
Un exemple de montant 8 est représenté à échelle plus agrandie à la figure 8.
Les figures 6 et 7 montrent en coupe horizontale, des réalisations de cloisons.
Selon la figure 6, un premier élément de séparation 1 est placé à droite entre deux montants 8 sans recevoir de profilé supérieur ou inférieur, ni d'écran de revêtement pour une meilleure compréhension du dessin. Les deux montants 8 suivants reçoivent un élément 1 muni de ses profilés haut et bas 5,4 et des écrans 12 sur ses deux faces. Le montant de gauche 8 reçoit à l'équerre, un autre élément 1, également muni d'écrans sur ses deux faces comme l'élément précédent.
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La figure 7 montre l'assemblage des trois éléments 1 (avec écrans 12) sur un même montant tubulaire 8.
La figure 8 montre, en coupe, un montant 8 dont les rainures 81 sont munies de deux joncs 82,83 de formes différentes. Ces deux joncs reçoivent, par exemple par accrochage ou collage, les bords verticaux des écrans 12.
Les figures 9 et 10 montrent un autre mode d'assemblage et de stabilisation d'éléments formant une séparation.
Selon les figures 9 et 10, le montant 13 se compose d'une semelle 131 prenant appui sur le sol et du corps du montant 132 formé par un fer plat, vertical, incliné par rapport à la direction longitudinale du patin 131. Les deux faces de ce corps 132 sont munies de consoles 133,134, pour recevoir les tiges horizontales 30 des éléments 1 comme cela est représenté à la figure il.
La figure 12 montre une cloison réalisée avec trois éléments selon l'invention, montrant en perspective la cloison selon la figure 6. L'un des éléments montre par transparence à travers les écrans 12, la structure interne.
Pour la compréhension, on n'a pas figuré sur l'élément de droite les traverses horizontales 4 et 5. Cette figure montre également différents accessoires qui se placent sur la cloison, par exemple un crochet 14 (voir également la figure 4) accroché à une tige horizontale, servant à accrocher un objet 15, par exemple un panneau ou tableau.
Le second élément est équipé d'un crochet 14 et d'un réflecteur électrique 16.
La figure 13 montre un empilage d'éléments 1 dont on a enlevé les écrans. Cette figure laisse apparaître le gain de place considérable d'un tel empilage. Les éléments 8 4 et 5 pouvant de surcroît se placer dans les auges trapézoïdales.
Selon les figures 14,15, 16 représentant un autre exemple de réalisation de l'invention, la cloison temporaire se compose d'une structure formée de deux montants 401, 402 identiques, constitués par un profilé par exemple à gorges pour faciliter l'assemblage des cloisons. En partie
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haute, la cloison comprend une traverse supérieure 403 et en partie basse une traverse inférieure 404. Les traverses 403 et 404 sont reliées solidairement aux montants 401,402 par des moyens de liaison non représentés tels que des moyens à vis agissant sur des cales d'écartement ou de serrage dans les rainures.
Entre les montants 401,402 et les traverses 403, 404, la structure de la cloison comprend un élément 405, par exemple en forme de treillis à tiges verticale 451 et horizontale 452. Les tiges horizontales ont un profil en méandre ondulé courbe ou polygonal, allant d'un côté à l'autre de l'épaisseur E de la cloison (figure 15). Ces éléments horizontaux 452 de la structure 405 constituent des points de fixation pour des moyens d'accrochage tels que des crochets 461 et anneaux 462.
La structure est complétée par une traverse inférieure 407, mobile verticalement de façon guidée. Cette traverse comporte des moyens de guidage verticaux 408 constitués par des manchons 481 fixés à la traverse inférieure 404 et des tiges de guidage 482 fixées à la traverse mobile 407. Les tiges de guidage 482 sont par exemple terminées par une butée 4821 qui limite la longueur de la tige 482 c'est-à-dire la course verticale de la traverse mobile 407 par rapport à la traverse inférieure 404 fixe. Selon l'exemple représenté, la traverse mobile 407 est placée sous la traverse inférieure 404. Elle pourrait également être placée au-dessus de celleci si des raisons de conception de la cloison l'imposent.
La forme des moyens de guidage 408 apparaît clairement dans la vue en coupe verticale de la figure 16.
La traverse mobile 407 a de préférence une section en forme de U, renversé, avec deux côtés 471,472 situés séparément dans chacun des deux plans verticaux des faces de la cloison et un fond 473 portant les tiges 482. La traverse inférieure 404 a également une section de préférence en forme de U, comme la traverse supérieure 403. Cette section est intéressante pour les deux traverses 403,404, fixes non seulement pour uniformiser la réalisation et les moyens nécessaires à la constitution de la cloison mais également
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dans l'exemple représenté, à cause de l'élément de la structure 405 dont les bords inférieur et supérieur, horizontaux, s'encastrent dans la traverse inférieure fixe 404 et la traverse supérieure fixe 403.
Les côtés 431,432, verticaux de la traverse supérieure 403 reçoivent le bord supérieur d'un écran 409 ou 410 constituant l'une ou l'autre face de la cloison. Les écrans 409,410 peuvent être collés à la traverse 403.
Le bord inférieur des écrans 409, 410 est fixé de la même manière, par exemple par collage, aux côtés 471,472 de la traverse mobile 407. La traverse mobile 407 agit ainsi par son poids pour tendre le ou les écrans 409,410. On peut également prévoir des ressorts ou des plots élastiques non représentés entre d'une part un point fixe de la structure, par exemple la traverse inférieure 404 et d'autre part la traverse mobile 407 pour pousser sur la traverse mobile 407 dans le sens de la tension des écrans 409,410.
Enfin, la traverse supérieure 403 et la traverse inférieure 404 peuvent comporter des manchons supplémentaires 434 analogues aux manchons de guidage 481 de la traverse inférieure 404 pour recevoir des accessoires, par exemple des spots lumineux non représentés, engagés par le dessus, par une extrémité de tige dans les manchons 434 de la traverse supérieure 404, le câble électrique d'alimentation passant à l'intérieur de la cloison. Les manchons 434 des traverses 403 et 404 peuvent aussi servir à placer d'autres éléments, par exemple des supports en équerre (non représentés) pour fixer des câbles devant la cloison.
Pour uniformiser la fabrication et le stockage des cloisons, il est intéressant que les traverses haute et basse 403,404 soient identiques, y compris pour les moyens de guidage, ce qui permet d'utiliser les manchons de la traverse haute par exemple comme cela a été indiqué.
La figure 17 montre un autre mode de réalisation des moyens de guidage. Cette figure en perspective ne montre qu'une partie de la cloison. Ainsi le montant 402, identique au montant des figures précédentes, sert au guidage de la traverse mobile 407. Les moyens de guidage sont constitués
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dans ce cas par l'une des gorges verticales 421 du montant 402, gorge tournée vers l'intérieur de la cloison. La traverse 407 comporte à chacune de ses extrémités une lame 475, verticale, par exemple soudée par un cordon de soudure 476 à la traverse mobile 407. Cette lame 475 d'épaisseur correspondant sensiblement à l'épaisseur (ou plus exactement de l'ouverture) de la gorge 421, est ainsi guidée verticalement dans la gorge ; du fait de la lame 475, la traverse 407 ne peut pas pivoter autour d'un axe horizontal.
L'autre extrémité de la traverse inférieure 407 comporte une lame identique coulissant dans la gorge correspondante du montant associé.
Dans l'exemple représenté à la figure 17, la traverse 407 a une section en forme de U retourné par rapport à la disposition utilisée dans le mode de réalisation précédent.
Dans ce cas, les bords latéraux 471,472 de la traverse mobile 407 reçoivent également par adhésivage ou autre moyen, les bords inférieurs des écrans latéraux 410,411.
En conclusion, l'élément de panneau selon l'invention remplit les fonctions générales de séparation physique et visuelle. Il constitue une cloison et/ou un présentoir à une face. Il permet l'accrochage tant lorsqu'il est en forme de cloison qu'en forme de présentoir. Cet élément permet de réaliser des cloisons présentant des surfaces unies comme cela apparaît à la figure 13. L'élément de panneau est préfabriqué. Il a une structure modulaire, compatible avec les éléments de structure modulable en aluminium et peut remplacer les panneaux minces ou les panneaux rigides en menuiserie comme ceux utilisés actuellement.
Pour réaliser l'élément de panneau, on peut partir d'une structure plane, formée de tiges soudées, réparties en fonction du motif répétitif à réaliser. Puis, on procède par un pliage alternatif décalé à partir du plan principal. Le profil donné à ce façonnage peut être très différent, passant d'une section polygonale à une section mixtiligne ou une section courbe et notamment une courbe sinusoïdale. Les déformations données à la structure initiale plane, font que
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l'élément de panneau a une épaisseur apparente concrétisée par les écrans recouvrant les faces de l'élément.
L'élément de panneau selon l'invention est très rigide grâce aux déformations. Lorsqu'il est dégarni des écrans, il permet un empilage peu encombrant et stable, notamment pendant le transport. Vis-à-vis des réalisations traditionnelles, il permet une économie considérable.
L'utilisation de l'élément de panneau comme support pour l'accrochage est très simple. Il suffit de faire une entaille verticale dans l'écran et de fixer un crochet 14 comme cela a été décrit ci-dessus, à une tige horizontale. De telles tiges horizontales sont assez nombreuses sur toute la hauteur pour permettre l'accrochage à l'emplacement voulu.
Selon un mode de réalisation, l'élément est formé d'une structure composée d'une nappe de fils d'acier soudés, cette nappe étant alors pliée et traitée par exemple par électro-zingage. Les fils peuvent également être remplacés par de petits profilés métalliques, laminés, utilisés pour les fils verticaux et les fils horizontaux ou seulement l'un de ces groupes de façon totale ou partielle. Dans le cas le plus simple, lorsque le motif des déformations est seulement répétitif dans la direction horizontale, l'élément de panneau est rigidifié dans le sens de sa longueur.
On peut également le rigidifier dans le sens de sa largeur.
Selon une autre variante, la structure est constituée d'une plaque métallique perforée ou déployée, dans laquelle on réalise les déformations par profilage, pliage ou emboutissage. La structure peut également être constituée par un matériau composite ou plastique rigide façonné per thermoformage/extrusion. La nappe peut être perforée et l'accrochage se fera alors dans les trous préfabriqués, ou par clouage ou vissage à travers l'écran. Les bords verticaux des ossatures sont de préférence inclinés à 450 ou parallèles au plan principal pour favoriser la fixation des éléments sur les poteaux. Ces poteaux sont de préférence octogonaux pour permettre la disposition ou la jonction des panneaux suivant une grande diversité d'angles multiples de 450.
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Les éléments sont renforcés par un profilé en U pour le bord supérieur et le bord inférieur. Ce profilé est simplement engagé sur le bord supérieur ou inférieur de l'ossature. Il s'enlève pour l'empilage des éléments de panneau.
Enfin, les profilés inférieurs en forme de U sont surélevés pour laisser une certaine distance par rapport au sol lorsque les éléments de panneau sont accrochés au poteau.
Ce dégagement au sol permet le passage de câbles électriques en général indispensables.
La mise en place des écrans sur une face ou sur deux faces ne présente pas de difficulté particulière. Ces écrans très minces sont fixés par collage ou autre moyen de liaison, sur des surfaces éventuellement préparées ou sur des joncs placés dans les rainures des poteaux.
De manière avantageuse, les extrémités supérieures des tiges verticales sont légèrement en retrait pour que la cote extérieure des profilés supérieurs et inférieurs venant coiffer les extrémités supérieurs et inférieures des ossatures, reste exactement dans le plan des éléments les plus saillants, pour obtenir une surface homogène (plan auxiliaire PA1, PA2).