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"Dispositif de blocaqe".
La présente invention concerne un dispositif de blocage d'un vantail, en particulier d'une porte dans un système d'accès sélectif, comportant : - un bloc comprenant au moins un électro-aimant et à fixer notamment à un linteau de la porte,
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une plaque en matériau magnétiquement attiré par une face active de 1 1 électro-aimant mis sous tension, à fixer sur le vantail en vis-à-vis de l'électro- aimant de façon à ce que la plaque soit collée contre la face active de celui-ci par une face correspondante lorsque la porte est fermée et que la tension est mise, et - le cas échéant, des moyens de détection agencés pour détecter et signaler si, en position de blocage du vantail, un champ magnétique produit par l'électro- aimant se ferme dans la plaque.
De tels dispositifs sont connus entre autres sous la dénomination de"ventouse électromagnétique"et sont usuellement utilisés pour bloquer en position fermée le vantail d'une porte, par exemple d'un local protégé par un système d'accès sélectif et contrôlé de locaux accessibles à la suite d'un actionnement à distance par un surveillant, d'une lecture de carte à mémoire, d'une introduction d'un code secret via un clavier numérique, etc. L'utilisation de ces dispositifs est connu notamment dans les centres de recherche, les domaines militaires, les banques ainsi que dans les hôtels (portes de chambres, etc.).
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Un inconvénient important de ces dispositifs est la facilité avec laquelle le système précité peut être faussé par un tiers en appliquant contre le bloc à électro-aimant mis sous tension de blocage une plaque autre mais de même type que celle fixée au vantail. Ainsi le tiers peut faire détecter et signaler par les moyens de détection susdits le fait que le champ magnétique produit par l'électro-aimant se ferme dans une plaque et il peut faire croire ainsi que la porte est fermée alors qu'elle est toujours ouverte et qu'elle permet un accès non autorisé à des lieux qui doivent être protégés en particulier contre le vol, les indiscrétions, etc.
La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient et de procurer un dispositif cidessus qui détecte et signale, de préférence de la façon la plus sûre possible à ce jour, toute tentative de le dérégler de façon à faire croire, par exemple à un surveillant situé à distance, qu'une porte est fermée alors qu'en fait elle est restée ouverte sans autorisation.
A cet effet, suivant l'invention le dispositif ci-dessus comprend de plus : des moyens de contrôle d'une correspondance détermi- née entre le bloc et la plaque qui lui a été asso- ciée, ces moyens de contrôle agissant de préférence lorsque l'électro-aimant est sous tension, et - des moyens de signalisation de ce que, lorsque la porte est considérée fermée, la correspondance est respectée ou non.
Suivant une forme de réalisation préférée de l'invention, la plaque comporte une mémoire, de préférence sous forme de circuit intégré, éventuellement uniquement à lire et dans laquelle est mémorisé un code d'identification et un lecteur de code est de préférence logé dans le bloc précité.
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D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront des revendications secondaires et de la description des dessins qui sont annexés au présent mémoire et qui illustrent, à titre d'exemples non limitatifs des formes de réalisation de dispositifs suivant l'invention.
La figure 1 représente schématiquement, dans une vue en perspective, un dispositif de blocage de l'invention monté sur un type de porte à un vantail, montrée ouverte.
La figure 2 représente à une autre échelle, en perspective et avec brisures, une porte à deux vantaux, en position ouverte, équipée d'un dispositif de blocage de l'invention.
La figure 3 représente à une autre échelle, dans une vue latérale en élévation et en coupe, un dispositif de blocage de l'invention monté sur un autre type de porte, montrée fermée.
La figure 4 représente à une autre échelle, en perspective, un bloc d'un dispositif de blocage de l'invention.
La figure 5 représente dans une vue analogue à celle de la figure 4 une plaque du dispositif de l'invention.
La figure 6 montre, à échelle réduite et dans son ensemble, un exemple de schéma électrique à mettre en oeuvre dans le dispositif de blocage de l'invention.
La figure 7 montre à une échelle supérieure une première partie du schéma électrique de la figure 6.
La figure 8 montre à la même échelle supérieure la seconde partie du schéma électrique de la figure 6.
La figure 9 représente un circuit électronique d'une mémoire électronique qui peut être utilisée, dans une forme de réalisation avantageuse de l'inven-
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tion, pour contenir et donner lorsque nécessaire un code d'identification non renouvelable pour la plaque.
Dans les différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques ou analogues.
Le dispositif de blocage 1 de l'invention est représenté à la figure 1 dans le cas d'une porte 2 à un vantail 3. Le dispositif de blocage 1 comporte usuellement un bloc 4 équipé d'au moins un électroaimant 5 dont les deux pôles magnétiques présentent une face active 6 tournée vers le vantail 3. Le bloc 4 est à fixer usuellement à un linteau 7 de la porte 2, par exemple comme cela est représenté à la figure 1, en tenant compte entre autres du sens d'ouverture 8 du vantail 3 et par exemple du côté intérieur d'un local 9 dont l'accès est réservé à des individus sélectionnés et est protégé par la porte 2 par rapport à un couloir 10 accessible à tout tiers autorisé à y circuler pour avoir accès à d'autres locaux qui s'y ouvrent.
Tel que cela est représenté à la figure 1, le dispositif de blocage 1 se trouve ainsi protégé par lui-même lorsque le vantail 3 est fermé et que la tension est appliquée à l'électro-aimant 5. Il en est de même dans le cas de la figure 3 où le vantail 3 s'ouvre dans le local 9 suivant le sens de la flèche 8.
Le dispositif de blocage 1 comporte de plus une plaque 11 en matériau magnétiquement attiré par la face active 6 des pôles magnétiques lorsque l'électroaimant est mis sous tension. La plaque 11 est à fixer sur le vantail 3 en vis-à-vis de ladite face active 6 de façon à ce que la plaque 11 soit collée contre cette face active 6, par l'intermédiaire d'une face 12 correspondante, lorsque la porte 2 est fermée et que la tension est appliquée à l'électro-aimant 5.
Le dispositif 1 peut comporter de préférence, comme cela est connu, des moyens de détection 13
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(figures 6 et 7) agencés pour détecter qu'un champ magnétique est bien produit en temps opportun par les électro-aimants 5 et se ferme sur lui-même dans la plaque 11. Ces moyens de détection 13 peuvent être un circuit intégré à effet Hall ou, comme cela est représenté aux figures 6 et 7, un relais à lamelles dans une ampoule de verre (connu sous le nom de relais reed).
Suivant l'invention, le dispositif de blocage 1 comprend en outre des moyens de contrôle 14 d'une correspondance déterminée entre le bloc 4 et la plaque 11 qui lui a été associée, et des moyens de signalisation 14A (figure 6) de ce que la correspondance est respectée ou non lorsque la porte 2 est considérée fermée.
De préférence, les moyens de contrôle 13
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sont agencés pour n'agir que lorsque l'électro-aimant 5 est sous tension, c'est-à-dire lorsqu'il est supposé que la porte 2 est fermée. Ceci sera expliqué plus loin.
Dans une première forme de réalisation non représentée en détail, la plaque 11 peut comporter, par exemple, en saillie sur sa face correspondante 12 et perpendiculairement à celle-ci, une forme prismatique à section transversale particulière. Le bloc 4 peut présenter alors en regard de la plaque 11, dans la position fermée du vantail 3, un trou dont le contour est assorti à la section transversale particulière de la forme prismatique et dans lequel cette dernière pénètre, en position fermée du vantail 3, pour actionner dans le bloc 4 un commutateur qui peut faire partie de moyens de signalisation agencés pour signaler par une fermeture de ses contacts que la plaque 11 et le bloc 4 correspondent régulièrement l'une à l'autre et que la porte 2 est correctement fermée.
Le contact commun du commutateur peut être alimenté en même temps que l'électro-aimant 5 de façon à ce que le contrôle ne soit effectué qu'à la mise sous tension de celui-ci. Un tiers voulant fausser
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le système de surveillance dans lequel sont mis en oeuvre le bloc 4 et la plaque 11 ainsi équipés devra réaliser une plaque 11 munie de cette forme prismatique qui peut être rendue suffisamment complexe pour décourager un tel agissement.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, les moyens de contrôle 14 peuvent comporter soit du côté du bloc 4, soit de préférence du côté de la plaque 11 un élément d'identification (non représenté), par exemple un code à barres. Alors respectivement soit du côté de la plaque 11 soit du côté du bloc 4, les moyens de contrôle 14 comportent un détecteur de présence de l'élément d'identification correspondant. Dans le cas de cet exemple, il s'agira d'un lecteur de code à barres et de moyens de comparaison de ce dernier à un code à barres mémorisé en tant que référence.
Dans une forme de réalisation avantageuse de l'invention, la plaque 11 comporte une mémoire électronique 15, par exemple celle de la figure 9 qui se présente de préférence sous la forme d'un circuit intégré et dans laquelle est mémorisé le code d'identification. Cette mémoire 15 peut être avantageusement du type qui ne peut être que lue et dans laquelle il n'est pas possible de modifier le code. Un type de mémoire de ce genre est la DS2401 proposée par DALLAS SEMICONDUCTOR dans une publication portant la référence 031093. La mémoire DS2401 comporte une code d'identification unique qui y est inscrit au laser lors de la fabrication.
Le code d'identification lu par un détecteur de présence ou lecteur de code 15A approprié des moyens de contrôle 14 peut être envoyé pour comparaison à un ordinateur de contrôle d'un ensemble de surveillance d'un bâtiment. Il en est de même du signal provenant du relais à lamelles ou du circuit intégré à effet Hall. Le même ordinateur de contrôle peut gérer l'accès de la
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porte 2 en fonction d'une reconnaissance d'une carte magnétique portée par un tiers qui demande cet accès.
Une gestion du code d'identification et/ou du signal du relais à lamelles 13 peut cependant être effectué à l'endroit de la porte 2, par exemple dans un circuit électronique implanté dans le bloc 4.
Le schéma électrique d'un tel circuit électronique 16, représenté dans les figure 6 à 8, n'est donné qu'à titre d'exemple et, en ce sens, n'est pas expliqué en détail dans le présent document. L'homme de métier pourra cependant en comprendre aisément le fonctionnement, éventuellement après avoir pris connaissance de la publication ci-dessus et des explications succinctes ci-après. On notera dans ces figures 6 à 8 la différence des polices de caractères utilisées pour les références du présent texte et pour celles figurant par exemple sur des composants du circuit ou données pour information par le concepteur du circuit et mises alors entre parenthèses lorsqu'elles sont reproduites cidessous.
Le circuit 16 peut être alimenté en 12 ou 24 volts en courant continu à des bornes 17 et 18 pour mettre sous tension les deux électro-aimants 5 représentés et en même temps des moyens de contrôle, de comparaison et de signalisation. Dans un élément (JP1) 19, des bornes (1) et (2) sont reliées entre elles d'une part et des bornes (3) et (4) sont reliées entre elles d'autre part dans le cas de 12 volts alors que dans le cas de 24 volts, seules lesdites bornes (2) et (3) sont reliées entre elles.
Un élément (JP2) 20 comporte quatre bornes de pontage qui permettent de régler une durée d'alarme de la façon suivante. Si seules la borne (2) et celle en vis-à-vis sont reliées l'une à l'autre, un signal d'alarme durera 15 secondes. Si seules la borne (1) et celle en vis-à-vis sont reliées l'une à l'autre, un
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signal d'alarme durera 30 secondes. Si aucune des bornes (1) et (2) n'est reliée à celle en vis-à-vis, un signal d'alarme durera 60 secondes. Si, d'une part la borne (1) est reliée à celle en vis-à-vis et, d'autre part, la borne (2) est reliée à celle en vis-à-vis, une alarme durera jusqu'à ce qu'un préposé l'arrête.
Le code d'identification, ou son absence lorsque la porte 2 est fermée, est détecté entre deux bornes 141 et 142 du lecteur de code 15A des moyens de contrôle 14 schématisés aux figures 6 et 8 et expliqués ci-après.
Un retard de réaction de moyens de signalisation 14B à destination d'un surveillant situé à distance peut être réglé entre 0 et 90 secondes au moyen d'une résistance variable 21.
Un microprocesseur 22 gère le circuit 16 dans son ensemble sur base d'un programme qui ne fait pas partie en tant que tel de l'invention.
Une mémoire"non volatile"23 du type EEPROM mémorise le code d'identification de la plaque 11 associée au bloc 4 d'une porte 2 et conserve ce code, même en cas de coupure de courant, pour effectuer à chaque fermeture de la porte 2 la comparaison avec le code d'identification de la plaque 11 lu à cette occasion. Un code d'identification qui est mémorisé dans la mémoire 23 peut être renouvelé après effacement du précédent.
Une diode électroluminescente verte 24 et une rouge 25 permettent de visualiser, par exemple directement sur le bloc 4, le résultat d'un contrôle de correspondance. A titre d'exemple, si la rouge 25 clignote lentement alors que la porte 2 est fermée et que la plaque 11 est détectée, cela signifie qu'aucun code d'identification n'est enregistré dans la mémoire 23. Lorsque la porte 2 est ouverte, donc lorsqu'aucune plaque 11 n'est détectée, la rouge 25 reste allumée.
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Lorsque la porte 2 est fermée et qu'une plaque 11 à code d'identification correspondant à celui enregistré dans la mémoire 23 est détectée, la verte 24 s'allume et le reste.
Si une plaque 11 sans code d'identification ou avec un code ne correspondant pas à celui enregistré dans la mémoire 23 est détectée lorsque la porte 2 est fermée, la rouge 25 clignote rapidement.
Le circuit 16 est agencé de façon à ce que, lorsque la mémoire 23 est vide c'est-à-dire lorsque la diode électroluminescente 25 clignote lentement alors que la porte 2 est fermée, il suffit de fermer le vantail 3 muni de sa plaque 11 présentant un code conforme au dispositif 1 et de laisser enregistrer ce code par la mémoire 23. L'extinction de la diode rouge 25 annonce que le code est enregistré.
La communication du code d'identification entre la mémoire 15 de code d'identification, de la figure 9 et portée par la plaque 11, et le circuit des figures 6 à 8 peut avoir avantageusement lieu comme suit. La plaque 11 peut porter deux plots de contact isolés 30 et 31 (figure 5), éventuellement fixes, montés sur la face 12 à tourner vers le bloc 4 en position montée et de fermeture de la porte 2. Alors le bloc 4 peut porter (figure 4) deux éléments de contact 32 et 33 isolés, associés aux plots 30 et 31 respectifs et montés, par exemple sur ressorts, sur ou dans la face 6 du bloc 4 à tourner, lors de son installation, vers la plaque 11 dans la même position de fermeture de la porte 2.
Les plots 30,31 et éléments de contacts 32,33 sont en contact respectif lorsque la porte est fermée et que la plaque 11 est attirée contre la face active 6 des électro-aimants 5 (voir la correspondance des figures 4 et 5 mises en vis-à-vis).
Les plots 30,31 sont reliés chacun à une des deux bornes actives 35 et 36 respectivement (figure 9) de la mémoire 15. Les éléments de contact 32,33 sont
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reliés chacun à une des deux bornes 141 et 142 respectivement (figures 6 et 8), pour obtenir au moment voulu, d'un côté, une liaison de la borne 35, par le plot 30 et l'élément de contact 32, à la borne 141 et, de l'autre côté, une liaison de la borne 36, par le plot 31 et l'élément de contact 33, à la borne 142.
Il va de soi que dans certains cas d'espèces, il pourrait y avoir une inversion et que les plots fixes seraient portés par le bloc 4 et les éléments de contact à ressorts par la plaque 11.
Aux figures 6 et 7, il est représenté, comme moyens de signalisation 14B en 38 un relais (RL1) et ses contacts qui servent à indiquer à distance un état fermé de la porte 2, les contacts (COM) et (NO) de ce relais (RL1) étant en liaison dans cet état, suite à la mise sous tension de sa bobine. Il est également représenté, comme moyens de signalisation 14B, en 39 un relais (RL2) et ses contacts qui servent à indiquer à distance un état d'alarme à la suite d'une détection de, par exemple, une plaque 11 qui ne correspond pas au bloc 4. Les contacts (COM) et (NO) de ce relais (RL2) sont en liaison lorsque l'alarme est donnée par le circuit 16.
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée aux formes de réalisation décrites et que bien des modifications peuvent être apportées à ces dernières sans sortir du cadre de la présente invention et des revendication annexées.
Ainsi, l'invention peut être aisément adaptée par l'homme de métier pour être appliquée à des portes 2 à deux vantaux 3 (figure 2).
Dans les figures, il apparaît que tous les éléments constitutifs peuvent être regroupés dans la plaque 11 et dans le bloc 4. L'homme de métier pourrait cependant être amené par exemple à agencer séparément du bloc 4 les moyens de contrôle 14 et/ou de signalisation 14A, 14B qui y sont associés et il serait alors amené à
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aménager la plaque 11 en conséquence pour que celle-ci coopère avec le bloc 4 et avec ces moyens.
L'invention a été décrite ici dans le cas d'un contrôle de fermeture d'une porte 2. Il va de soi qu'elle peut être aménagée pour contrôler le fait qu'une porte est bien ouverte et tenue correctement ouverte à des moments souhaités-
L'invention peut être appliquée également à un contrôle de position adéquate de portes dites"coupefeu".