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TIMON POUR LA MANOEUVRE D'UN TRANSPALETTE MANUEL
La présente invention concerne un timon pour la manoeuvre d'un transpalette manuel, du type comprenant une barre dont l'extrémité inférieure est accouplée à pivotement à un support de roue avant directrice du transpalette, une poignée fixée rigidement à la barre, dans la région de son extrémité supérieure, et ayant la forme d'une boucle admettant l'axe longitudinal de la barre pour axe de symétrie, et un levier de commande qui est monté pivotant sur la barre autour d'un axe de pivotement perpendiculaire à l'axe longitudinal de la barre et s'étend à l'intérieur de la boucle formée par la poignée de façon à pouvoir être actionné manuellement par un opérateur tenant la poignée, sans lâcher celleci.
Les timons du type sus-indiqué sont bien connus. Ils sont utilisés pour manoeuvrer par exemple les transpalettes fabriqués par la Demanderesse et commercialisés sous la dénomination TM 2000 ou encore pour manoeuvrer des chariots de manutention du genre de celui décrit dans le brevet FR-2 718 093 de la
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demanderesse. Dans ces timons connus, la barre du timon -. et la poignée sont fixées l'une à l'autre en deux points opposés de la boucle formée par la poignée, la barre divisant l'espace intérieur de la boucle en deux demiespaces complètement séparés l'un de l'autre. Le levier de commande s'étend latéralement à partir d'un côté de la barre dans l'un des deux demi-espaces précités et peut pivoter autour d'un axe perpendiculaire au plan de la boucle formée par la poignée.
La partie supérieure de ladite boucle est approximativement horizontale et
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perpendiculaire à la barre du timon. Le levier de commande, qui sert à actionner un distributeur de fluide hydraulique associé à un ensemble pompe et vérin hydraulique du transpalette, a usuellement trois positions, à savoir une position neutre dans laquelle le levier de commande s'étend à peu près parallèlement à la partie supérieure horizontale de la poignée, et deux positions de travail situées respectivement de part et d'autre de la position neutre.
En service, l'opérateur du transpalette tient habituellement la poignée à deux mains, les deux mains étant placées sur la partie supérieure de la poignée, respectivement de part et d'autre de la barre du timon. Avec la disposition décrite plus haut du levier de commande, l'opérateur ne peut actionner le levier de commande que d'une seule main, la main droite ou la main gauche selon que le levier de commande s'étend dans l'un ou l'autre des deux demi-espaces susmentionnés de la boucle formée par la poignée. Ceci constitue une limitation qui peut être parfois gênante pour manoeuvrer le transpalette.
La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en procurant un timon de manoeuvre pour transpalette ou chariot similaire, dont le levier de commande peut être actionné indifféremment par l'une ou l'autre des deux mains de l'opérateur ou éventuellement par les deux mains à la fois.
A cet effet, Je timon selon la présente invention est caractérisé en ce que la poignée en forme de boucle est fixée à la barre en un unique premier point de la boucle, de telle sorte qu'un espace libre subsiste entre l'extrémité supérieure de la barre et un second point de la boucle opposé au premier point, et en ce que le levier de commande est monté pivotant à l'extrémité supérieure de la barre et s'étend longitudinalement dans
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ledit espace libre depuis l'extrémité supérieure de la barre vers le second point de la boucle.
De préférence, l'axe de pivotement du levier de commande est situé dans ou sensiblement dans le plan de la boucle formée par la poignée, ledit levier de commande étant situé dans ledit plan seulement lorsqu'il est dans sa position neutre de repos.
De préférence, le levier de commande a une forme en T, la barre horizontale du T étant parallèle à la partie supérieure horizontale de la boucle formée par la poignée.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux au cours de la description qui va suivre de deux formes de réalisation de l'invention données à titre d'exemple en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective montrant un transpalette équipé d'un timon selon une première forme de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue de face montrant la partie supérieure du timon de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 2, à plus grande échelle, montrant un levier de commande incorporé dans le timon ; la figure 4 est une vue semblable à la la figure 2 montrant schématiquement une seconde forme de
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réalisation de l'invention.
" Le transpalette 1 montré dans la figure 1 comprend essentiellement un châssis 2, un tablier 3 mobile en translation verticale par rapport au châssis 2, deux bras de fourche 4, qui s'étendent à partir du bas du tablier 3 vers l'arrière du transpalette et dont les extrémités libres reposent sur le sol par l'intermédiaire de galets 5, une paire de roues avant directrices jumelées 6 et un support 7 pour les deux roues 6, qui est monté dans le châssis 2 de façon à
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pouvoir tourner autour d'un axe vertical 8. Le support de roue 7 porte, au dessus du châssis 2, un groupe hydraulique 9 composé d'un reservoir de fluide hydraulique 11, d'une pompe à piston 12, d'un vérin hydraulique à simple effet 13, au moyen duquel le tablier 3 et les bras de fourche 4 peuvent être soulevés, et d'un distributeur de fluide hydraulique (non montré).
Le transpalette 1 comprend en outre un timon de manoeuvre 14, constitué par une barre 15 et une poignée 16 fixée rigidement, par exemple par soudage, à la barre 15 dans la région de son extrémité supérieure. A son extrémité inférieure, la barre 15 est munie d'une pièce d'accouplement 17, en forme de fourche, au moyen de laquelle elle est accouplée par un axe horizontal 18 au carter du groupe hydraulique 9. Ce carter est fixé rigidement ou formé d'un seul tenant avec le support de roue 7. Ainsi, les roues directrices 6 du transpalette peuvent être orientées à l'aide du timon 14. La pièce d'accouplement 17 porte une came ou un petit galet 19 excentré par rapport à l'axe 18, qui prend appui sur l'extrémité supérieure de la tige de piston de la pompe à piston 12.
Ainsi, la pompe 12 peut être actionnée lorsque l'on fait osciller le timon 14 autour de l'axe 18.
La poignée 16 a la forme d'une boucle. A l'intérieur de la boucle formée par la poignée 16 se trouve un
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levier de commande 21 qui est monté pivotant sur la rs. barre 15 autour, d'un axe 22 (figures 2 et 3) qui est perpendiculaire à l'axe longitudinal de ladite barre. Le levier de commande 21 est relié au distributeur de fluide hydraulique susmentionné par un élément de transmission de force 23 (figure 3), tel que par exemple un câble ou une chaîne. Comme montré, la barre 15 peut être constituée par un profilé tubulaire, ayant par exemple une section carrée ou rectangulaire, et l'élément de transmission de force 23 s'étend
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longitudinalement à l'intérieur de la barre 15 jusqu'au groupe hydraulique 9 où il est relié au tiroir du distributeur de fluide hydraulique susmentionné.
Le levier de commande 21 peut occuper trois positions qui sont désignées respectivement par N, P et E dans la figure 3 et auxquelles correspondent respectivement trois positions du tiroir du distributeur de fluide hydraulique. Dans la position N ou position neutre, le distributeur de fluide hydraulique établit un circuit en boucle fermée entre le réservoir 11 et la pompe 12 et toute oscillation du timon 14 autour de l'axe 18 n'a aucun effet sur le vérin 13. Dans la position P ou position pompage, le distributeur de fluide hydraulique établit une communication entre la pompe 12 et la chambre de travail du vérin 13, de sorte que, lorsqu'on fait osciller le timon 14 autour de l'axe 18, la pompe 12 aspire du fluide hydraulique dans le réservoir 11 et le refoule dans la chambre de travail du vérin 13 afin de soulever le tablier 3 et les bras de fourche 4.
Dans la position E ou position échappement, le distributeur de fluide hydraulique établit une communication entre la chambre de travail du vérin 13 et le réservoir 11, de sorte que le tablier 3 et les bras de fourche 4 s'abaissent sous l'effet de leur propre poids et du poids de la charge éventuellement présente sur les bras de fourche 4. Le transpalette 1 qui a été décrit jusqu'à présent est d'un genre bien connu et il est donc pas jugé utile de la. décrire plus en détail.
Alors que dans les transpalettes connus la barre 15 traverse complètement l'espace intérieur de la boucle formée par la poignée 16 et est fixée à celle-ci en deux points opposés de la boucle, dans le timon 14 selon la présente invention, la poignée 16 est fixée à la barre 15 en un seul point 16a de la boucle. La barre 15 peut s'étendre dans l'espace intérieur de la boucle jusque'à un point situé à peu près au milieu de celle-ci, de
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sorte qu'un espace libre subsiste entre l'extrémité supérieure 15a de la barre 15 et le point 16b de la boucle qui est à l'opposé du point 16a.
Comme montré dans la figure 3, l'axe de pivotement 22 du levier de commande 21 se trouve à proximité immédiate de l'extrémité supérieure 15a de la barre 15 et le levier de commande 21 s'étend longitudinalement depuis l'axe 22 vers le point 16b. L'élément de transmission de force 23 est attaché au levier de commande 21 en un point 21a de celui-ci qui est situé à peu près à la même hauteur que l'axe de pivotement 22 lorsque le levier de commande se trouve dans sa position neutre N.
De préférence, l'axe de pivotement 22 du levier de commande 21 est situé dans le plan de la boucle formée par la poignée 16, comme montré dans la figure 2, ou il s'étend parallèlement à ce plan à proximité de celui-ci comme montré dans la figure 3. Dans ces conditions, le levier de commande 21 se trouve dans le plan 24 de la boucle formée par la poignée 16 seulement lorsqu'il est dans sa position neutre N.
Le levier de commande 21 peut être maintenu dans l'une et l'autre de ses deux positions N et P par un dispositif de maintien 25 à encliquetage élastique.
Comme montré dans la figure 3, le dispositif de maintien 25 peut être constitué par un petit galet 26, qui peut rouler sur une came 27 portée par l'une des extrémités d'une lame de ressort 28 dont l'autre extrémité est fixée rigidement à la barre 15, à l'extérieur de celleci. Le galet 26 est monté rotatif dans une chape 29 fixée au levier de commande 21 dans la région de son extrémité inférieure, et il fait saillie à l'extérieur de la barre 15 à travers une encoche 31 formée dans le bord d'extrémité de la barre 15, sur un côté de celleci. La came 27 comporte, dans sa face qui est en contact avec le galet 26, deux empreintes 27a et 27b qui définissent respectivement les positions N et P du
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levier de commande 21.
Ainsi, lorsqu'on fait pivoter manuellement ce levier autour de l'axe 22 et que le galet 26 vient s'engager dans l'une ou l'autre des deux empreintes 27a et 27b, et que l'on relâche ensuite le levier 21, celui-ci reste dans la position N ou P correspondant à l'empreinte 27a ou 27b. Par contre, lorsque le levier de commande 21 est amené dans la position E par pivotement autour de l'axe 22, le galet 26 s'échappe de la came 27 et, lorsque le levier 21 est relâché, il est ramené automatiquement dans sa position N par un ressort de rappel (non montré) associé au tiroir du distributeur de fluide hydraulique.
De préférence, le levier de commande 21 a, dans la région de son extrémité libre opposée à son axe de pivotement 22, une largeur telle qu'un opérateur tenant la poignée 16 à deux mains puisse actionner le levier de commande 21 à l'aide d'au moins un doigt, par exemple le pouce, de l'une quelconque de ses deux mains ou des deux mains à la fois. A cet effet, comme montré dans les figures 1 et 2, le levier de commande 21 peut avoir par exemple une forme en T, la barre horizontale du T étant parallèle aux deux parties 16c et 16d de la poignée 16 qui sont situées respectivement de part et d'autre du point 16b et qui, en service, sont habituellement tenues par l'opérateur. Ces deux parties 16c et 16d s'étendent en gros perpendiculairement à l'axe longitudinal de la barre 15.
Un cache z (non montré dans la figure 3, mais visible dans les figures 1 et 2) est fixé à l'extrémité supérieure de la barre 15 de manière à cacher l'extrémité supérieure de celle-ci, le dispositif de maintien 25 et l'extrémité inférieure du levier de commande 21. Le cache 32 peut être constitué par un petit boîtier ayant par exemple la forme d'une lentille biconvexe comme montré dans les figures 1 et 2.
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La figure 4 montre une variante de réalisation de l'invention, qui diffère de celle montrée dans les figures 1 à 3 en ce que l'axe de pivotement 22 du levier de commande 21 est ici perpendiculaire au plan de la boucle formée par la poignée 16. Là encore, un opérateur tenant la poignée 16 à deux mains peut actionner le levier de commande 21 au moyen de l'une ou l'autre de ses deux mains, sans lâcher la poignée 16.
Il va de soi que les formes de réalisation de l'invention qui ont été décrites ci-dessus ont été données à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Par exemple, au lieu d'avoir la forme d'un coeur, la boucle formée par la poignée 16 pourrait avoir d'autres formes comme cela est connu dans l'état de la technique. D'autre part, au lieu d'être relié à un distributeur de fluide hydraulique, le levier de commande 21 pourrait être relié à un dispositif de freinage pour les roues 6.