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BOITE D'ATTENTE, ET PROCEDE DE MAINTIEN
D'UNE BOITE D'ATTENTE ENTRE DEUX BANCHES
La présente invention a pour objet une boîte d'attente pour la réalisation de réservations dans des parois coffrées, comprenant une caisse présentant des parois et un fond.
L'invention a aussi pour objet un procédé de maintien entre deux banches d'une telle boîte d'attente.
Les boîtes d'attentes sont des dispositifs utilisés dans la réalisation d'ouvrages coffrés, notamment de voiles en béton, afin de ménager des réservations dans des parois coffrées ou voiles. Ces réservations peuvent notamment contenir des armatures métalliques repliées pendant le coulage du voile, et destinées à être dépliées après décoffrage. Les boîtes d'attentes sont utilisées par exemple pour disposer dans des voiles verticaux coulés les éléments d'armature métallique nécessaires à la réalisation ultérieure d'une dalle horizontale. Les boîtes d'attentes, avec les armatures métalliques, sont fixées sur une banche du coffrage, avant le coulage du béton. Après séchage, on retire la banche et on déplie les armatures métalliques.
Il existe divers types de boîtes d'attente, en carton, en plastique, en mousse de polyuréthanne ou en métal.
Le document FR-A-2 660 953 décrit un système de boîtes d'attente, et précise différents procédés de
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maintien des boîtes d'attente sur une banche. Il est proposé, dans le cas de banches en bois, de clouer les boîtes d'attente sur la paroi intérieure de la banche ; dans le cas de banches en métal, il est proposé de maintenir la boîte d'attente sur paroi intérieure de la banche, soit à l'aide de systèmes magnétiques coiffant ou pinçant la boîte d'attente, soit munissant le couvercle de la boîte d'attente d'éléments magnétiques.
Le document FR-A-2 669 365 décrit un système de maintien des boîtes d'attente, permettant de ménager aussi une réservation. Dans ce document, il est aussi proposé de maintenir les boîtes d'attente à l'aide de cavalier comprenant des systèmes magnétiques.
Les documents FR-A-2 678 305 et FR-A-2 686 360 décrivent aussi des systèmes de boîtes d'attente, maintenues sur la paroi de la banche à l'aide d'aimants, disposés dans le corps de la boîte ou sur son couvercle.
Les boîtes d'attente connues présentent les inconvénients suivants.
Elles n'assurent pas toujours un maintien efficace sur la banche, en particulier lors du coulage du béton.
La boîte d'attente peut se déplacer le long de la banche, ce qui conduit à un mauvais positionnement des armatures. La boîte d'attente peut aussi se décoller de la banche. Dans ce cas, il sera nécessaire pour enlever le couvercle et mettre à jour les armatures, de détruire une partie du voile qui vient d'être coulé. Ce problème de maintien est particulièrement aigu pour les boîtes d'attente dont la maintien sur les banches est assuré par des systèmes magnétiques.
Une solution à ce problème de maintien a été proposé dans le cas du coffrage de voiles contenant une armature constituée d'un treillis. Elle consiste à mettre en place la boîte d'attente contenant les armatures métalliques, puis à ligaturer les parties des
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armatures métalliques dépassant de la boîte d'attente, pour les fixer au dit treillis soudé. Cette solution implique d'une part de disposer d'un treillis soudé : même dans le cas d'un voile ne nécessitant a priori pas de treillis, il devient nécessaire de prévoir un treillis, uniquement pour le maintien des boîtes d'attente. D'autre part, cette solution n'empêche pas la boîte d'attente de se déplacer, et notamment de se décoller. Enfin, cette solution est longue à mettre en oeuvre.
L'invention propose une solution au problèmes du maintien et de l'étanchéité des boîtes d'attentes.
L'invention a pour objet une boîte d'attente pour la réalisation de réservations dans des parois coffrées, comprenant une caisse présentant des parois et un fond, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une douille montée sur le dit fond et présentant des moyens d'accrochage d'un cône ou d'une entretoise.
Ainsi, la boîte d'attente peut être maintenue en place par les deux banches du coffrage.
Dans un mode de réalisation, la ou les douilles présentent une longueur sensiblement égale à l'épaisseur de la boîte d'attente.
Elles assurent alors un entretoisement de la boîte d'attente, en évitant que son fond ne se déforme au niveau du cône ou des entretoises.
La ou les douilles peuvent être creuses, les moyens d'accrochage pouvant être constitués par un taraudage de la paroi intérieure de la ou des douilles.
La ou les douilles peuvent être creuses, les moyens d'accrochage pouvant être constitués par des langues ou saillies disposées sur la paroi intérieure de la ou des douilles.
Ces différents modes de réalisation permettent un accrochage simple et rapide des cônes ou des entretoises
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Avantageusement, la ou les douilles peuvent présenter une extrémité libre biseauté.
La ou les douilles peuvent être fixées sur le fond de la caisse par clipsage, par vissage, ou encore par pointage.
L'invention a aussi pour objet un procédé de maintien entre deux banches d'une telle boîte d'attente, comprenant les étapes consistant à : - fixer la boîte d'attente sur une des banches ; - fixer un cône ou une entretoise sur les moyens d'accrochage de la ou des douilles de la boîte d'attente, l'épaisseur de l'ensemble constitué de la boîte d'attente et du cône ou de l'entretoise correspondant sensiblement à la distance prévue entre les deux banches ; - disposer la deuxième banche.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple et en référence aux figures annexées, qui montrent : - figure 1, une vue en coupe d'un premier mode de réalisation de l'invention ; - figure 2, une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation de l'invention.
La figure 1 montre une vue en coupe d'un premier mode de réalisation de l'invention. On a représenté sur la figure 1 les parois intérieures 1 et 2 des deux banches constituant un coffrage. Sur une des parois 1, il est prévu de couler une dalle perpendiculaire au coffrage 1, 2. A cet effet, il est nécessaire de disposer d'une armature métallique ancrée dans le voile coulé dans le coffrage 1,2, et saillante à l'extérieur de celle-ci. Cette armature est constituée par des éléments métalliques 3. Une boîte d'attente, constituée d'une caisse 4 et d'un couvercle 5 est disposée contre la banche 2. La caisse 4 présente des parois 6, 7 et un
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fond 8. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le fond 8 de la caisse 4 présente des orifices pour le passage des éléments métalliques 3.
Une partie 3a des éléments métalliques 3 dépasse du fond 8 de la caisse 4 dans l'intervalle entre les banches 1 et 2. Le reste 3b des éléments métalliques se trouve à l'intérieur de la caisse 4 de la boîte d'attente. Avantageusement, le couvercle 5 de la boîte d'attente présente, de façon connue en soi, des moyens de fixation magnétique sur une banche métallique, par exemple une bande magnétique.
Après coulage, et décoffrage, le couvercle 5 de la boîte d'attente est apparent sur le voile coulé. Il peut être enlevé ; la partie 3b des éléments métalliques 3 est ensuite dépliée.
Selon l'invention, la boîte d'attente présente un système assurant son maintien contre la banche 1.
Une douille 9 est montée sur le fond 8 de la caisse 5. Chaque douille présente une longueur sensiblement égale à l'épaisseur de la caisse 4, de telle sorte que l'extrémité libre de la douille se trouve au voisinage du couvercle 5 lorsque celui-ci est disposé sur la caisse 4. La douille 9 est creuse et l'intérieur de la douille 9 débouche, du côté du fond 8 de la caisse 4, dans l'espace entre les banches 1, 2. Dans le mode de réalisation de la figure 1, l'intérieur de la douille 9 présente une forme cylindrique de révolution. La douille 9 est montée sur le fond 8 de la caisse 4 par tout moyen approprié. Elle peut être montée par clipsage sur le fond 8, par exemple dans le cas où la boîte d'attente est en plastique. Elle peut être fixée sur le fond 8 par pointage, dans le cas où la boîte d'attente est en métal.
Elle peut aussi être vissée sur le fond 8 de la boîte. Avantageusement la douille 9 est bloquée en rotation par rapport au fond 8 de la boîte d'attente. On dispose des douilles 9 dans le fond de la
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caisse 4, aussi nombreuses que nécessaire. On peut disposer des douilles 9 à chaque extrémité de la boîte d'attente, par exemple à une distance de l'ordre de 5 à 25 cm de chaque extrémité. Le cas échéant, on peut prévoir d'autres douilles le long de la boîte d'attente.
L'intérieur de la douille 9 peut présenter des dispositifs anti-retour, permettant le passage depuis le fond 8 de la caisse 4 vers le couvercle 5, mais pas dans le sens inverse ; dans le mode de réalisation de la figure 1, ces dispositifs anti-retour sont constitués d'un taraudage de l'intérieur de la douille 9. Les dispositifs anti-retour pourraient être constitués de langues ou godrons, ou de saillies, dirigés vers l'intérieur de la douille 9.
Un dispositif de maintien peut être monté sur le fond de la boîte d'attente, à l'aide de la douille 9.
Dans le mode de réalisation de la figure 1, ce dispositif est constitué d'un cône 10, présentant une tige filetée 11. Celle-ci est susceptible d'être disposée à l'intérieur de la douille 9, et reste en place du fait des dispositifs anti-retour. Le cône 10 présente une longueur adaptée à la largeur du voile à couler, de sorte que l'ensemble de la boîte d'attente et du cône 10 présente une taille telle qu'il soit maintenu en place entre les deux banches 1,2 lors de la mise en place de la deuxième banche 2. Le cas échéant, le cône 10 peut être muni à son extrémité libre d'un tampon en matériau élastique, permettant d'absorber des jeux éventuels et de mieux maintenir la boîte d'attente. On peut pour mettre en oeuvre l'invention utiliser des cônes vendus dans le commerce, comprenant une tige filetée, et adaptés aux différentes épaisseurs de voiles.
La méthode d'utilisation de la boîte d'attente selon l'invention est la suivante. La première banche
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est mise en place, et les réservations sont tracées. Les éléments métalliques 3 sont disposés dans la caisse 4 et repliés. La boîte d'attente avec son couvercle 5 est disposée sur la première banche 1, en correspondance avec les réservations tracées sur la banche, et est maintenue par clouage ou à l'aide de la bande magnétique du couvercle 5. On dispose ensuite un cône 10 au niveau de chaque douille 9, en introduisant dans la douille 9 la tige filetée 11 du cône. Le cône 10 peut être monté sur la douille 9 par vissage, si l'intérieur de la douille est taraudé ; le cône peut aussi être enfoncé dans la douille, par exemple dans le cas où les dispositifs anti-retour sont constitués de saillies ou de godrons.
On met ensuite en place la deuxième banche 2, et on procède au coulage du béton.
La boîte d'attente est maintenue contre la deuxième banche, et ne peut pas se déplacer. Après séchage, on enlève les banches. Les cônes peuvent être récupérés, par un simple coup sur la tige filetée 11, du côté de la boîte d'attente, qui décolle le cône du voile. On peut ensuite dévisser le cône, depuis le côté opposé à la boîte d'attente. On peut ensuite, comme dans les dispositifs connus, enlever le couvercle 5, et déplier les éléments métalliques 3.
La présence des douilles 9 permet de maintenir les cônes 10 avant la mise en place de la deuxième banche 2. Les douilles 9 assurent aussi l'étanchéité de la boîte d'attente, même si un des cônes n'est pas mis en place avant le coulage du béton : la douille présente une longueur sensiblement égale à l'épaisseur de la caisse 5 ; elle peut présenter une extrémité ouverte qui s'appuie sur le couvercle 5. Elle peut aussi présenter une extrémité fermée, au niveau du couvercle 5. En tout état de cause, le béton de coulage qui pénétrerait dans une douille 9 ne peut pas pénétrer dans la boîte d'attente.
Du fait de sa Icngueui, la douille 9 assure
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le bon maintien de la boîte d'attente, en évitant que le fond 8 de la boîte d'attente ne s'incurve vers le couvercle 5, sous la pression du béton : ceci conduirait à un décollement du cône 10 et de la deuxième banche 2, et nuirait au bon maintien de la boîte d'attente.
Dans un mode de réalisation, la douille 9 présente une extrémité biseautée au niveau du couvercle 5. Lors de la mise en place de la deuxième banche, cette extrémité biseauté marque le couvercle 5. Il est alors possible, au décoffrage, sans enlever le couvercle 5, de voir la position des tiges filetées 11. Ceci permet la récupération rapide des cônes, sans qu'il soit nécessaire de déposer le couvercle 5, en frappant un coup de marteau.
A titre d'exemple, on peut utiliser pour réaliser la caisse 4 une tôle d'acier d'une épaisseur de 0,4 à 0,8 mm, repliée en forme de U. Le fond 8 peut présenter une largeur comprise entre 6 et 16 cm, et une longueur de l'ordre de 2,50 m. L'épaisseur de la caisse (longueur des parois 5,6) peut être de l'ordre de 3 cm. La douille présente alors une longueur de l'ordre de 2,8 cm.
La figure 2 illustre une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans le mode de réalisation de la figure 2, les éléments identiques à ceux décrits en référence à la figure 1 portent les mêmes références numériques, et ne sont pas décrits plus en détail.
Dans le mode de réalisation de la figure 2, on utilise à la place du cône 10 de la figure 1 une entretoise perforée 12, présentant des ouvertures 13, qui se remplit de béton lors du coulage dans le coffrage. L'entretoise 12 est fixée sur la douille 9 à l'aide d'une tige filetée 11.
La mise en oeuvre du mode de réalisation de la figure 2 est la même que celle de la figure 1.
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Toutefois, comme l'entretoise 12 se remplit de béton, il n'est pas possible ni nécessaire de chercher à la récupérer, et il n'y a donc pas d'étape de démontage.
Il n'est pas non plus nécessaire que la douille 9 poinçonne le couvercle 5.
Dans les deux modes de réalisation de l'invention, le système de tige filetée utilisé pour fixer le cône 10 ou l'entretoise 12 sur la douille 9 pourrait être remplacé par un autre système. Ainsi, la tige filetée et l'entretoise peuvent ne constituer qu'une pièce unique, par exemple en plastique injecté. La douille 9 pourrait présenter, sur son extrémité saillant hors de la caisse 4, un dispositif d'accrochage, par exemple par clipsage. On pourrait utiliser aussi tout système d'accrochage permettant d'assurer que le cône 10 ou l'entretoise 12 reste en place jusqu'au moment où la deuxième banche 2 vient assurer le maintien de la boîte d'attente. Dans les modes de réalisation décrits, la partie mâle du système d'accrochage est portée par l'entretoise, et la douille comporte une partie femelle.
Inversement, la partie femelle du système d'accrochage pourrait être portée par l'entretoise, et la douille comporterait une partie mâle.
Le montage de la douille sur le fond de la caisse peut être réalisé, comme décrit plus haut, par vissage, clipsage, ou par pointage. Bien évidemment, d'autres systèmes de montage peuvent être utilisés.
Les entretoises peuvent être de dimension unique et être prémarquées, par exemple cm par cm pour être coupées sur chantier, à la dimension des diverses épaisseurs de murs à réaliser
Dans la présente description, on a décrit l'utilisation des boîtes d'attente de l'invention pour la réalisation de voiles en béton. L'invention n'est pas limitée à l'utilisation du béton, comme le comprend aisément l'homme de l'art. Par ailleurs, l'invention
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s'applique aussi au maintien des boîtes d'attente ne comportant pas d'armatures métalliques.