BE1007584A3 - Facade de batiment comportant des baies vitrees a ouvrant coulissant. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne les façades à double paroi munies de baies vitrées, notamment fenêtres, portes-fenêtres, mezzanines, etc. L'invention s'applique plus particulièrement à des façades légères ventilées pour bâtiments à ossature (2). Dans les façades suivant l'invention, le dormant (19,20,21,22) comporte des moyens de guidage (21,22) qui s'étendent latéralement dans une lame d'air (10) séparant la paroi intérieure (1) et la paroi extérieure (9) de la façade, de façon telle que l'ouvrant (16,31,32) puisse être escamoté au moins en partie entre ces parois (1,9).

Description

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  Facade de bâtiment comportant des baies vitrées à ouvrant coulissant. 



   L'invention concerne les façades à double paroi comportant des baies vitrées, notamment les façades munies de fenêtres, mezzanines ou de porte-fenêtres. 



   L'invention concerne plus particulièrement les façades légères ventilées pour bâtiments à'ossatures. 



   Un souci constant des concepteurs de bâtiments actuels est la recherche de techniques de constructions plus rapides, à qualité de construction équivalente. Un autre souci est l'allégement général des charges financières par une meilleure conception de l'ensemble de la construction ; on cherche également à gagner de la surface habitable sans sacrifier pour autant le confort des usagers. 



   Le recours à une construction modulaire, appliquée notamment dans les bâtiments à ossature et à façade légère fournit déjà une réponse partielle à certains de ces problèmes. Certains composants entraînent malheureusement des frais incompressibles, on songe notamment à la menuiserie en général, car ils continuent à faire appel, sous une variété apparente de modes d'exécution à une technique traditionnelle non spécifique. 



   La présente invention est précisément orientée vers le développement de solutions techniques adaptées à des méthodes de construction modulaires. 



   Les huisseries à ouvrant coulissant présentent par rapport aux ouvrants pivotants, traditionnellement les plus employés, des avantages bien connus, tel qu'un gain de place important, aucun volume ne devant être réservé pour permettre un pivotement de l'ouvrant. Un autre avantage des ouvrants coulissants réside dans les sollicitations réduites qui sont imposées tant aux dormants qu'aux ouvrants (pas de porte-à-faux, pas de localisation du soutien à hauteur des gonds, pas d'affaissement en diagonale) ce qui permet d'alléger considérablement la fonction des châssis. 



   En dépit des avantages énoncés ci-dessus, la 

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 construction traditionnelle limite l'usage d'ouvrants coulissants à des applications spécifiques (larges portes-fenêtres, par exemple) du fait, notamment, de la limitation des dimensions de l'ouvrant à la moitié de la largeur de l'embrasure et de problèmes d'accessibilité dû au recouvrement mutuel des panneaux, qui peut rendre le nettoyage difficile. 



   Un but de l'invention est de réduire l'importance de l'huisserie dans les ouvertures de façade, de façon à réduire les frais à la construction et à obtenir, à ouverture égale un gain de luminosité. 



   Un autre but est de rendre possible l'escamotage d'ouvrants transparents, d'où la possibilité d'une ouverture complète d'une embrasure de porte ou de fenêtre. 



   Un autre but est de faciliter l'actionnement automatique des ouvrants. 



   L'objet de l'invention est une façade de bâtiment constituée d'une paroi intérieure et d'une paroi extérieure séparées par une lame d'air, ladite façade comportant au moins une baie en substance rectangulaire délimitée par des bords horizontaux inférieur et supérieur et par deux bords latéraux verticaux, ladite baie étant fermée par au moins un ouvrant coulissant latéralement.

   Dans cette façade, l'au moins un ouvrant est disposé dans un plan passant dans la lame d'air, entre la paroi intérieure et la paroi extérieure ; ladite façade comporte des moyens de guidage aptes à guider le coulissement latéral dudit au moins un ouvrant, de manière telle qu'il puisse être escamoté sur au moins une partie de sa largeur dans l'espace entre les parois intérieure et extérieure de la façade et des moyens d'étanchéité aptes à assurer une étanchéité le long des bords de la baie entre la paroi intérieure de la façade et ledit au moins un ouvrant lorsque ledit au moins ouvrant est en position de fermeture. 



   Suivant une forme de réalisation préférée, les 

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 moyens de guidage comportent une coulisse dormante supérieure disposée le long du bord horizontal supérieur de la baie et une coulisse dormante inférieure disposée le long du bord horizontal inférieur de la baie, ces deux coulisses dormantes se prolongeant sur au moins un côté de la baie entre la paroi inférieure et la paroi extérieure de la façade. 



   Ces coulisses dormantes inférieure et supérieure sont, de préférence, solidaires de deux montants dormants disposés le long des deux bords latéraux verticaux de la baie. 



   Suivant une forme de réalisation avantageuse, ledit au moins un ouvrant repose sur la coulisse dormante inférieure, la partie inférieure de cet au moins un ouvrant étant munie de moyens coulissants inférieurs adaptés pour le déplacement de cet au moins un ouvrant le long de cette coulisse dormante inférieure, la coulisse dormante supérieure étant munie de moyens coulissants supérieurs également adaptés par le déplacement de cet au moins un ouvrant le long de cette coulisse dormante supérieure. 



   La coulisse dormante inférieure est avantageusement constituée d'un profilé en U comportant une rainure de guidage et les moyens coulissants inférieurs comportent au moins un coulisseau de section correspondante à celle de cette rainure de guidage. 



   Suivant une autre forme de réalisation, ledit au moins un ouvrant est maintenu par des moyens coulissants supérieurs fixés à sa partie supérieure dans la coulisse dormante supérieure, ces moyens coulissants supérieurs coopérant avec la coulisse dormante supérieure pour assurer le déplacement latéral de cet au moins un ouvrant le long de cette coulisse dormante supérieure, la coulisse dormante inférieure étant munie de moyens coulissants inférieurs adaptés pour le déplacement de cet au moins un ouvrant le long de cette coulisse dormante inférieure. 



   La façade à ouvrant coulissant suivant 

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 l'invention peut être utilisée dans tous les types de bâtiments comportant des façades constituées de deux parois séparées par une lame d'air ; cette lame d'air peut être, suivant la conception architecturale du bâtiment, une lame d'air ventilée ou non. Un type de bâtiment où il est particulièrement avantageux d'utiliser ce genre'de façade est le bâtiment à ossature comportant des façades légères, non porteuses ; ce type de façade est constitué de deux panneaux, en l'occurence un panneau intérieure et un panneau extérieur, le panneau extérieur étant éventuellement un simple revêtement de façade. 



   De façon avantageuse, la baie est fermée par un seul ouvrant, les moyens de guidage se prolongeant dans la lame d'air latéralement de part et d'autre de la baie. 



   Suivant une autre forme avantageuse de l'invention, la baie est fermée par deux ouvrants, les moyens de guidage de ces ouvrants se prolongeant dans la lame d'air de part et d'autre de la baie. 



   Dans ce cas, les deux ouvrants sont de préférence situés dans un même plan, les côtés proximaux de ces deux ouvrants étant aboutés lorsqu'ils sont en position fermée, des moyens de calfeutrage étant disposés le long de ces côtés proximaux de façon à assurer une jonction étanche de ces deux ouvrants, lorsqu'ils sont en position fermée. 



   Suivant un autre mode de réalisation, la façade comporte en outre au moins un vitrage fixe, en substance rectangulaire, une partie de la surface de la baie étant fermée de façon permanente par cet au moins un vitrage fixe, des moyens d'étanchéité supplémentaires étant disposés entre ledit au moins un vitrage fixe et l'au moins un ouvrant correspondant. 



   Les moyens d'étanchéité comprennent avantageusement au moins un joint disposé entre un bord de la baie et un bord correspondant de l'au moins un ouvrant lorsque ledit au moins un ouvrant est en position fermée. 



   Ce joint est de préférence un joint pneumatique 

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 à dépression constitué d'au moins une enveloppe tubulaire souple, chacune de ces au moins une enveloppe étant traversée par un canal longitudinal, ledit canal longitudinal étant relié à un circuit pneumatique de mise sous dépression, ledit circuit étant relié à un organe de commande apte à commander la mise en dépression dudit canal. 



   La façade suivant l'invention peut comporter des moyens d'actionnement mécaniques dudit au moins un ouvrant, ces moyens étant reliés à un organe de commande d'ouverture. 



   L'organe de commande d'ouverture est de préférence également relié au circuit pneumatique de mise sous dépression de joint pneumatique à dépression cité plus haut. 



   Ledit au moins un ouvant peut être constitué d'une seule feuille de matériau transparent ou d'au moins deux feuilles de matériau transparent (tel que le verre) séparées par au moins une lame d'air scellée. 



   Les moyens d'étanchéité comprennent notamment un joint constitué d'au moins une barette en matériau élastomère, disposé entre les coulisses dormantes et la face extérieure de l'au moins un ouvrant. 



   Un profilé formant larmier est de préférence fixé sur la face extérieure dudit au moins un ouvrant parallèlement à son bord horizontal inférieur. 



   Un profilé formant rejet d'eau est généralement fixé solidairement à la paroi intérieure de la façade à hauteur du bord horizontal inférieur de la baie, ledit profilé s'étendant en pente douce depuis ladite paroi intérieure, par dessus la lame d'air et au-delà de la face externe de la paroi extérieure ladite face externe les eaux ruisselant le long de l'au moins un ouvrant. 



   Un avantage de la façade suivant l'invention réside dans le fait que, lorsqu'ils sont en position d'ouverture complète, les ouvrants peuvent être escamotés complètement dans la lame d'air séparant les parois sans la moindre perte de place à l'intérieur du local et sans qu'il 

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 faille craindre de rabattement brusque d'un battant en cas de courant d'air. 



   Un autre avantage est que, dans tous les modes de réalisation ici décrits, les ouvrants restent accessibles intégralement sur chaque face depuis l'intérieur du bâtiment, d'où il résulte une grande facilité d'entretien et le nettoyage des vitrages. 



   D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description ci-après d'un mode de réalisation particulier appliqué ici aux façades légères pour bâtiments à ossature, référence étant faite aux dessins annexés dans lesquels
La Fig. 1 est une vue en coupe suivant un plan horizontal d'une façade avec baie à ouvrant coulissant suivant l'invention ;
La Fig. 2 est une vue éclatée schématique avec interruption du dormant de la baie suivant la Fig. 1 ;
La Fig. 3 est une vue en coupe, avec arrachement, suivant un plan horizontal d'une façade avec ouvrant en deux parties ;
La Fig. 4 est une vue en coupe avec interruption suivant le plan IV-IV de la Fig. 1 ;
La Fig. 5 est une vue agrandie d'un détail de la Fig. 1 ;
La Fig. 6 est une vue agrandie d'un détail de la Fig. 3 ;

  
La Fig. 7 est une vue en coupe avec arrachement partiel d'un autre mode de réalisation d'une façade suivant l'invention. 



   La Fig. 1 montre, en coupe, une forme de façade suivant l'invention pour un bâtiment à ossature. 



   La façade est, en l'occurrence, une façade légère et elle comporte un panneau intérieur (désigné de façon générale sous la référence 1) qui est solidarisé à une ossature en béton armé dont deux montants 2 sont représentés. 

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   Le panneau intérieur 1 est soutenu par des éléments raidisseurs 3, et fermé par deux pans 4, 5. 



   Le pan 4, tourné vers l'intérieur du bâtiment, assure une fonction décorative. Entre les deux pans 4,5 est disposée une couche de matériau isolant 6 ainsi qu'un amortissant acoustique 7. 



   Des moyens d'accrochage 8, sont fixés sur le pan externe 5 du panneau intérieur 1. Ils soutiennent la paroi extérieure 9, constituée ici par des plaques de revêtement qui confèrent à la façade son aspect extérieur et la protègent des intempéries. 



   Entre les plaques de revêtement 9 et le panneau intérieur 1 s'étend une lame d'air ventilée 10. 



   La façade est percée d'une baie 11 délimitée latéralement par des bords latéraux verticaux 12,13 et verticalement (comme on peut le voir à la Fig. 2) par un bord horizontal inférieur (seuil) 14 et un bord horizontal supérieur 15 (ou linteau). 



   Un ouvrant coulissant 16, dont la largeur est légèrement supérieure à celle de la baie 11, est placé dans l'embrasure de la baie 11, qu'il obture complètement lorsqu'il est en position fermée. 



   Lorsqu'on ouvre la baie 11, l'ouvrant 16 peut coulisser latéralement le long du pan interne 5 du panneau intérieur 1 de la façade dans la lame d'air 10, où on lui a ménagé des zones de dégagement latéral 17,18 exemptes d'obstacles tels que les moyens d'accrochage 8. 



   Ces dégagements latéraux 17,18 bénéficient d'une extension latérale (mesurée à partir des bords latéraux verticaux 12,13 respectifs) sensiblement égale à la largeur de l'ouvrant 16, ce qui permet d'y escamoter la totalité de l'ouvrant 16 en position d'ouverture complète (figurée en pointillé sous la référence 16a). 



   L'embrasure de la baie 11 est alors totalement dégagée d'où il résulte un gain important de luminosité et un élargissement de l'angle de vision depuis l'intérieur du 

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 bâtiment (qui peut encore être accentué par l'ébrasement des bords latéraux verticaux 12,13). 



   En cas de déménagement, toute la largeur de la baie est disponible pour y faire passer des pièces de mobilier ; l'ouvrant (16) étant totalement escamoté ne gêne en aucune façon les manoeuvres et ne court lui-même aucun danger de bris. 



   Le mobilier lui-même peut être mis en place très près de la baie puisqu'il   n'y   a pas de battant dont ils puissent gêner le mouvement, d'où il résulte une meilleure gestion de l'espace intérieur du bâtiment. 



   La Fig. 2 montre, en éclaté et de façon schématique, l'aspect particulier du dormant 19,20, 21,22 de la baie 11. 



   Ce dormant est formé ici de deux montants 19,20 fixés le long des bords latéraux verticaux 12,13 de la baie 11 et de deux moyens de guidage dormants horizontaux 21,22 solidaires de ces montants 19,20, placés respectivement à hauteur du bord horizontal inférieur 14 et du bord horizontal supérieur 15 de la baie 11. 



   Il est bien sûr possible, en fonction du mode de construction de la façade, de fixer les moyens de guidage dormants 21,22 directement sur la paroi intérieure 1. 



   Les moyens de guidage 21,22 utilisés ici comportent deux coulisses fixes, respectivement une coulisse inférieure 23 et une coulisse supérieure 24. On pourrait également utiliser, au lieu de ces coulisses 23,24, des guides telescopiques (non représentés). 



   Ces deux coulisses 23,24 se prolongent de part et d'autre de la baie 11 dans la lame d'air 10 sur une distance suffisante pour que l'ouvrant 16 puisse être partiellement ou totalement escamoté dans la lame d'air 10. 



   L'ouvrant 16 est à même de coulisser le long des coulisses dormantes 23,24 (comme on le verra ci-après). Il est entraîné par un mécanisme à crémaillère 23 figuré schématiquement avec son dispositif d'actionnement. 

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   Une crémaillère 25 est fixée à la base de l'ouvrant 16. Une série de pignons 26 vient s'engrener sur cette crémaillère par une découpe ménagée dans la coulisse dormante inférieure 23. Ces pignons 26 peuvent être actionnés soit par une manivelle 27 soit par un moteur 28 via un réducteur de vitesse 29. Le moteur 28 est lui-même asservi à un circuit de commande 30 qui peut être un circuit centralisé régissant automatiquement une série de fonctions au sein du logement (chauffage, etc). 



   L'ouvrant 16 ne faisant jamais que coulisser entre les deux moyens de guidage 21,22, les sollicitations auxquelles il est soumis sont donc extrêmement réduites. 



   En conséquence, le châssis d'ouvrant peut être réduit à sa plus simple expression. Dans le cas d'une glace épaisse ou d'un vitrage double, les propriétés mécaniques du vitrage sont suffisantes pour que l'on puisse virtuellement se passer de tout encadrement supplémentaire. 



   La Fig. 3 montre un autre mode de réalisation de la façade suivant l'invention dans lequel la baie est fermée par deux ouvrants 31 et 32. Ces deux ouvrants 31,32 coulissent dans un même plan et leurs bords proximaux sont donc aboutés lorsqu'ils sont en position fermée ; ils coulissent soit indépendamment l'une de l'autre, soit simultanément le long des mêmes coulisses dormantes 23,24. 



   Chaque dégagement latéral 17,18 dans la lame d'air 10 a ici une extension latérale suffisante pour que la partie d'ouvrant 31,32 correspondante puisse y être complètement escamotée. 



   L'avantage de ce mode d'exécution est que l'extension latérale des dégagements 17,18 est limitée à près de la moitié de la largeur de l'ouverture 11, d'où il résulte un bon maintien des plaques de revêtement 9, malgré que des moyens d'accrochage 8 sont absents dans la partie du vide ventilé 10 correspondant à chaque dégagement latéral 17,18. 



   La Fig. 4 montre, de façon détaillée, une coupe 

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 verticale de la façade près d'un des bords latéraux verticaux 12 de la baie 11. 



   Les moyens de guidage 21, 22 comportent les coulisses dormantes inférieure 23 et supérieure 24 formées chacune d'un profilé en U 33,34 tourné, respectivement, vers le haut et vers le bas. 



   Deux nervures font saillie à la base de la section en U de la coulisse inférieure 21 ; elles déterminent une rainure 35 le long de laquelle peut se déplacer, avec un faible coefficient de frottement, un coulisseau 36. 



   L'ouvrant 16, qui est constitué de deux feuilles de verre 37,38 séparées par une lame d'air scellée 39, est fixé sur ce coulisseau 36 et se déplace avec lui. 



   La hauteur des branches 40,41 du profilé en U renversé de la coulisse supérieure 24 est sensiblement plus grande que celles 42,43 du profilé en U 33 de la coulisse dormante inférieure 23. Ceci permet d'insérer l'ouvrant 16 obliquement dans la coulisse supérieure 24 lors du montage. 



   Le bord supérieur de l'ouvrant 16 est garni d'un second coulisseau 44 qui se déplace le long d'un rail suspendu 45 lequel maintient l'ouvant 16 elastiquement en place grâce à un dispositif à ressort 46 disposé dans la coulisse dormante supérieure 22. 



   Les coulisseaux 36 et 44 peuvent être au choix munis de patins, en nylon par exemple, ou être munis de roulettes ou de rouleaux (non représentés). 



   Des joints à dépression 47, constitués de segments de boyaux plats déformables entourant un canal longitudinal 48 sont disposés sur tout le pourtour de la baie 11, en l'occurrence le long des montants 19,20 et sur la face externe des branches internes 40,43 des profilés en U des coulisses dormantes 23 et 24. 



   Lorsque l'ouvrant 16 est en position fermée, ces joints à dépression 47 s'appliquent du fait de leur élasticité propre sur le pourtour de la feuille de verre 37, réalisant un contact continu entre la paroi interne 1 de la 

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 façade et l'ouvrant 16. Le canal longitudinal 48 de chaque joint 47 est relié en série à un circuit pneumatique 49 (représenté schématiquement à la Fig. 5). Une commande 50 (éventuellement couplée au circuit de commande automatique 30) met le conduit 48 à pression ambiante lorsque l'ouvrant 16 est en position fermée (ce qui peut être signalé par des capteurs, non représentés). La forme et   ltélasticité   des boyaux déformables 47 assure alors une fermeture hermétique de l'ouvrant 16 par rapport à la paroi intérieure 1. 



   A l'inverse, lorsque le mécanisme d'ouverture de l'ouvrant (25-30) est actionné, la pression dans le conduit est amenée instantanément au-dessous de la pression ambiante, amenant les boyaux 47 à se rétracter, de façon à laisser l'ouvrant 16 se déplacer librement sur ses coulisseaux 36,44 le long des coulisses dormantes 23,24. 



   Chaque joint 47 peut être relié en série avec le joint 47 contigu de façon à former un seul joint 47 continu autour de la baie 11. 



   Deux joints à bavettes souples 51,52 sont disposés le long des branches externes 40,42 de la section en U 33,34 des coulisses dormantes 23,24 sur toute la largeur de l'embrasure de la baie 11, de façon à limiter l'encrassement de ces coulisses 23,24 quelle que soit la position de l'ouvrant 16. 



   Un profilé formant larmier 53 est fixé dans le bas de l'ouvrant 16, en l'occurrence par collage directement sur la vitre externe 38, de façon à ce que les eaux ruisselant sur la vitre 38 suite aux intempéries ou à la condensation soient écartées de la coulisse inférieure 23. 



  Un profilé déflecteur 54, formant rejet d'eau, descend en pente douce depuis la coulisse inférieure 23 par-dessus la paroi extérieure 9, de façon à ramener les eaux de ruissellement à l'extérieur des plaques de revêtement 9 de la façade. 



   Comme on peut le voir à la Fig. 5, un montant d'encadrement léger 55, jouant davantage un rôle de 

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 protection que de reprise des sollicitations, est disposé le long du bord vertical du double vitrage 37,38, 39. 



   Toutes les particularités décrites ici relativement au mode de réalisation de la Fig. 1 s'appliquent également lorsque la baie 11 est fermée par deux ouvrants 31,32 comme montré à la Fig. 3. 



   La Fig. 6 reprend un détail particulier au mode de réalisation suivant la Fig. 3, à savoir la façon dont les deux ouvrants 31,32 sont aboutés lorsqu'ils sont en position fermée. 



   Deux profilés de calfeutrage 56,57 sont fixés sur les tranches aboutées des vitrages doubles 37a, 38a, 39a et 37b, 38b, 39b formant les deux ouvrants 31 et 32. 



   Les faces venant en contact avec ces profilés de calfeutrage 56,57 présentent des profils en chicane complémentaires qui s'interpénètrent lorsque les deux parties d'ouvrant sont en position fermée, formant une barrière efficace contre les vents coulis. 



   La Fig. 7 montre un autre mode de réalisation d'une façade avec baie 11 suivant l'invention, plus appropriée lorsque la baie 11 occupe la plus grande partie d'un panneau de façade et que l'extension latérale des dégagements latéraux 17,18 est dont limitée. 



   Dans ce cas, une partie de la largeur du panneau intérieur 1 est constituée par des vitrages dormants 58,59. 



   Tout ce qui a été dit pour les précédents modes de réalisation s'applique à ce mode de réalisation particulier, si ce n'est que des joints 50,60 sont ici placé le long des bords libres 62,63 des vitrages fixes 58,59 et non plus le long des bords verticaux 12,13 de la baie 11. 



   L'extension latérale des dégagements latéraux 17,18 est ici limitée à la différence de largeur entre les ouvrants 31,32 et les vitrages dormants 58,59.

Claims (1)

1. EMI13.1

   R E V E N D I C A T 1 0 N S REVENDICATIONS 1. - Façade de bâtiment constituée d'une paroi intérieure (1) et d'une paroi extérieure (9) séparées par une lame d'air (10), ladite façade comportant au moins une baie (11) en substance rectangulaire délimitée par des bords horizontaux inférieur (14) et supérieur (15) et par deux bords latéraux verticaux (12,13), ladite baie étant fermée par au moins un ouvrant (16,31, 32) coulissant latéralement caractérisée en ce que cet au moins un ouvrant (16,31, 32) est disposé dans un plan passant dans la lame d'air (10), entre la paroi intérieure (1) et la paroi extérieure (9), ladite façade comportant des moyens de guidage (21,22) aptes à guider le coulissement latéral dudit au moins un ouvrant (16,31, 32),

   de manière telle qu'il puisse être escamoté sur au moins une partie de sa largeur dans la lame d'air (10) entre les parois intérieure (1) et extérieure (9) de la façade et des moyens d'étanchéité (47,51, 52) aptes à assurer une étanchéité le long des bords de la baie (12,13, 14,15) entre la paroi intérieure (1) de la façade et ledit au moins un ouvrant (16,31, 32) lorsque ledit au moins un ouvrant (16,30, 32) est en position de fermeture.

   2.-Façade suivant la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens de guidage (21,22) comportent une coulisse dormante supérieure (24) disposée le long du bord horizontal supérieur (15) de la baie (ll) et une coulisse dormante inférieure (23) disposée le long du bord horizontal inférieur (14) de la baie (11), ces deux coulisses dormantes (23,24) se prolongeant sur au moins un côté de la baie dans la lame d'air (10) entre la paroi inférieure (1) et la paroi extérieure (9) de la façade.

   3.-Façade suivant la revendication 2, caractérisée en ce que les coulisses dormantes inférieure <Desc/Clms Page number 14> (21) et supérieure (22) sont, solidaires de deux montants dormants (19,20) disposés le long des deux bords latéraux verticaux (12,13) de la baie.

   4.-Façade suivant l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que ledit au moins un ouvrant (16, 31, 32) repose sur la coulisse dormante inférieure (23), la partie inférieure et la partie supérieure de cet au moins un ouvrant (16, 31, 32) étant munies respectivement de moyens coulissants inférieurs (36) et supérieurs (44) adaptés pour le déplacement de cet au moins un ouvrant (16, 31, 32) le long de ces coulisses dormantes inférieure (23) et supérieure (24).

   5.-Façade suivant la revendication 4, caractérisée en ce que la coulisse dormante inférieure (23) est constituée d'un profilé en U (33) comportant une rainure de guidage (35) et en ce que les moyens coulissants inférieurs (36) comportent au moins un coulisseau (36) de section correspondant à celle de cette rainure de guidage (35).

   6.-Façade suivant l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que ledit au moins un ouvrant (16,29, 30) est maintenu par des moyens coulissants supérieurs fixés à sa partie supérieure dans la coulisse dormante supérieure (24), ces moyens coulissants supérieurs coopérant avec la coulisse dormante supérieure (24) pour assurer le déplacement latéral de cet au moins un ouvrant (16, 31, 32) le long de cette coulisse dormante supérieure, la coulisse dormante inférieure étant munie de moyens coulissants inférieurs adaptés pour le déplacement de cet au moins un ouvrant (16, 31,32) le long de cette coulisse dormante inférieure (23).

   7.-Façade suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la façade est une façade légère, les parois intérieure (1) et extérieure (9) consistant en des panneaux (1,9).

   8. - Façade suivant l'une quelconque des <Desc/Clms Page number 15> revendications précédentes, caractérisée en ce que la baie est fermée par un seul ouvrant (16), les moyens de guidage (21,22) se prolongeant dans la lame d'air (10) latéralement de part et d'autre de la baie (11).

   9.-Façade suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la baie est fermée par deux ouvrants (31, 32), les moyens de guidage (21, 22) de ces ouvrants (31, 32) se prolongeant dans la lame d'air (10) de part et d'autre de la baie (11).

   10.-Façade suivant la revendication 9, caractérisée en ce que les deux ouvrants (31, 32) sont situés dans un même plan, les côtés proximaux de ces deux ouvrants (31, 32) étant aboutés lorsqu'ils sont en position fermée, des moyens de calfeutrage (56,57) étant disposés le long de ces côtés proximaux de façon à assurer une jonction étanche de ces deux ouvrants (31, 32), lorsqu'ils sont en position fermée.

   11. - Façade suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un vitrage fixe (58, 59) en substance rectangulaire, une partie de la surface de la baie (11) étant fermée de façon permanente par cet au moins un vitrage fixe (58, 59), des moyens d'étanchéité supplémentaires (60,61) étant disposés entre ledit au moins un vitrage fixe (58,59) et l'au moins un ouvrant correspondant (16,31, 32).

   12.-Façade suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que que les moyens d'étanchéité (47, 51, 52) comprennent au moins un joint (47) disposé entre un bord (12, 13, 14, 15) de la baie (11) et un bord correspondant dudit au moins un ouvrant (16,31, 32) lorsque ledit au moins un ouvrant (16, 31, 32) est en position fermée.

   13.-Façade suivant la revendication 12, caractérisée en ce que ce joint (47) est un joint pneumatique à dépression (47) constituée d'au moins une enveloppe tubulaire souple (47), chacune de ces au moins une <Desc/Clms Page number 16> enveloppe (47) étant traversée par un canal longitudinal (48), ledit canal longitudinal (48) étant relié à un circuit pneumatique (49) de mise sous dépression, ledit circuit étant relié à un organe de commande (50) apte à commander la mise en dépression dudit canal (48).

   14.-Façade suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée, en ce qu'elle comporte des moyens d'actionnement mécaniques (25,26, 27,28, 29) dudit au moins un ouvrant (16,31, 32), ces moyens (25,26, 27,28, 29) étant reliés à un organe de commande d'ouverture (27,30).

   15.-Façade suivant la revendication 14, caractérisée en ce que l'organe de commande d'ouverture (27,30) est également relié à un circuit pneumatique de mise sous dépression (49) de joints pneumatiques à dépression (47).

   16.-Façade suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit au moins un ouvrant (16,31, 32) est constitué d'une seule feuille de matériau transparent 17.-Façade suivant l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisée en ce que ledit au moins un ouvrant (16,29, 30), est constitué d'un vitrage double.

   18.-Façade suivant l'une quelconque des revendications 2 à 17, caractérisée en ce que les moyens d'étanchéité (47,51, 52) comprennent notamment un joint (51,52) constitué d'au moins une barette (51,52) en matériau élastomère, disposé entre les coulisses dormantes (23,24) et la face extérieure dudit au moins un ouvrant (16,31, 32).

   19.-Façade suivant l'une quelconque des revendications 2 à 20, caractérisée en ce qu'un profilé formant larmier (53) est fixé sur la face extérieure dudit au moins un ouvrant (16,31, 32) parallèlement à son bord horizontal inférieur.

   20.-Façade suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un profilé <Desc/Clms Page number 17> formant rejet d'eau (54) est fixé solidairement à la paroi intérieure (1) de la façade à hauteur du bord horizontal inférieur (14) de la baie (11), ledit profilé (54) s'étendant en pente douce depuis ladite paroi intérieure (1), par dessus la lame d'air (10) et au-delà de la face externe de la paroi extérieure (9).