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RECIPIENT COMPRENANT UN COL ET UNE CAPSULE MANOEUVRABLE AVEC UNE SEULE MAIN
La présente invention est relative à un récipient comprenant un corps surmonté d'un col et une capsule, qui est disposée sur ce col afin d'obturer ce récipient, et qui peut être manoeuvrée avec une seule main pour supprimer l'obturation.
Les récipients comportant un corps surmonté d'un col sont munis de dispositifs de fermeture les plus divers : ceux-ci sont notamment déterminés par le type du produit contenu dans le récipient, l'étanchéité nécessaire et/ou recherchée, le coût de fabrication et/ou le temps de conservation souhaités.
La plupart des dispositifs de fermeture actuellement utilisés, si ce n'est la quasi-totalité, nécessitent que l'utilisateur ait les deux mains libres pour provoquer l'ouverture.
Dans la demande de brevet français n 86-00612, on a proposé un récipient comprenant un corps et un capuchon amovible, que l'utilisateur peut retirer et remettre d'une seule main. Ce récipient comprend un corps surmonté d'un col, qui comporte une collerette d'accrochage ou une saignée circulaire coopérant avec deux ergots portés par une bague sensiblement ovale et élastique ; cette bague comporte deux poussoirs, qui font saillie au travers de deux orifices ménagés dans la jupe latérale du capuchon, dont ladite bague est ainsi solidaire ; les ergots précités sont disposés au voisinage des extrémités du petit axe de l'ovale que constitue la bague, et les poussoirs sont disposés au voisinage des extrémités du grand axe de ce même ovale.
Le capuchon est réalisé en un matériau rigide et ne comporte pas lui-même les moyens pour le désolidariser du récipient puisque ceux-ci sont constitués par la bague. Un tel dispositif, certes intéressant, n'est pas toujours . satisfaisant et ne peut pas être utilisé pour tout type de
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récipient, notamment ceux pour lesquels l'ouverture doit être seulement dégagée sans que le capuchon ne soit retiré.
Un des buts de la présente invention est de proposer un récipient comportant un corps muni d'un col avec une capsule que l'utilisateur manoeuvre d'une seule main, soit pour la retirer, soit pour seulement dégager l'ouverture du récipient.
Un autre but de la présente invention est. de proposer un récipient du type ci-dessus indiqué qui évite à l'utilisateur de provoquer des éclaboussures lors de l'ouverture.
Un but supplémentaire de l'invention est de proposer un tel récipient, dont le coût de fabrication reste compétitif par rapport aux récipients connus, par le fait même qu'il ne comporte plus de moyens de dévissage ;
Encore un autre but de la présente invention est de proposer un récipient du type précité, susceptible d'être utilisé, non seulement pour un récipient sensiblement cylindrique à orifice sensiblement axial, mais encore pour un récipient non cylindrique, et/ou un récipient à orifice latéral.
Encore un autre but de la présente invention est de proposer un récipient du type ci-dessus indiqué, qui offre des conditions hygiéniques d'utilisation.
Ces buts, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints par un récipient comprenant, en premier lieu, un corps délimité par une paroi, en deuxième lieu, un col surmontant ce corps et terminé par un goulot sensiblement cylindrique, qui est muni d'au moins une collerette d'accrochage, et, en troisième lieu, une capsule manoeuvrable avec une seule main, constituée d'un fond portant une extension latérale, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de retenue de la capsule sur le récipient, lesquels comportent des moyens de fixation coopérant avec la collerette d'accrochage du col, et que l'extension latérale comporte des premiers moyens capables
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de coopérer avec des seconds moyens portés par le goulot pour assurer le déplacement de la capsule par rapport au col et l'ouverture du récipient,
les uns parmi ces premiers et seconds moyens étant constitués par deux moyens de pression, accessibles de l'extérieur, sensiblement symétriques par rapport au goulot, mobiles par rapport à un axe de flexion sensiblement parallèle au fond de ladite capsule, alors que les autres moyens sont constitués par au moins une rampe inclinée servant d'appui pour les moyens de pression précités lors de leur manoeuvre.
Selon un premier aspect de l'invention, les moyens de retenue de la capsule sont portés par le fond, sensiblement perpendiculairement audit fond et avec une symétrie par rapport à l'axe de la capsule, les moyens de fixation étant constitués au moins par un renflement terminal dudit fond, et l'extension latérale est constituée par une jupe latérale comportant les deux moyens de pression, et le col comporte une couronne sensiblement de même axe que le goulot, dont la section droite diminue en direction du.
sommet du goulot et dont la section par un plan passant par l'axe est une courbe dont au moins un tronçon comporte une tangente inclinée par rapport à l'axe, de manière à constituer la < ou les) rampe (s) destinée (s) à coopérer avec les moyens de pression, afin de faire passer le (ou les) renflement (s) précité (s) par dessus ladite collerette d'accrochage avec laquelle il (s) coopère (nt) lorque la capsule est enfoncée sur le col afin d'obturer le goulot.
Avantageusement, cette couronne est de révolution autour de l'axe du goulot et, plus particulièrement, sensiblement tronconique. De préférence, la couronne est située sur le col au-dessous de la (ou des > collerette < s) d'accrochage ; dans ce cas, la couronne peut être constituée par l'épaulement, qui relie le corps au goulot. Selon une variante de réalisation, la couronne est située sur le goulot au-dessus de la < ou des) collerette (s) d'accrochage.
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Le moyen de fixation, que comporte le fond. de la capsule est, de préférence, constitué, selon un premier exemple de réalisation, par deux pattes terminées chacune par un renflement terminal. Selon un second exemple de réalisation, il est avantageusement constitué par la jupe latérale de la capsule dont le bord libre comporte sur sa face interne un renflement annulaire.
Dans un premier mode de réalisation de l'invention selon le premier aspect précité, chaque moyen de pression est constitué par une languette flexible, découpée dans la jupe, dont elle est solidaire par un de ses côtés, ou axes de flexion, le côté opposé à cet axe de flexion, dit extrémité libre, coopérant avec la couronne.
Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, selon le premier aspect précité, chaque moyen de pression est constitué par une languette solidaire, par son axe de flexion, d'un élément circulaire qui est rendu lui-même solidaire de la capsule, dont la jupe latérale comporte des ouvertures au niveau de l'extrémité libre de chaque languette. Ces ouvertures pratiquées dans la jupe latérale de la capsule, selon une première variante, contiennent entièrement les languettes, dont l'extrémité libre est constituée par une palette, qui comporte, sur sa face tournée vers le goulot, un ergot coopérant avec la couronne ; l'élément circulaire est avantageusement encliqueté sur le bord libre de la jupe latérale de la capsule ou recouvrant le fond de la capsule.
Selon une seconde variante, les languettes, dont l'extrémité libre est constituée par une palette, sont disposées à l'intérieur de la capsule ; l'élément circulaire est, dans ce cas, une bague encliquetée au droit de la jupe latérale, à la périphérie du fond de la capsule ;'chaque languette, sur sa face opposée au goulot, comporte une surépaisseur afin d'être au moins coplanaire avec la jupe latérale de la capsule.
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Selon un mode particulier de réalisation de, l'invention, le goulot comporte deux collerettes d'accrochage qui délimitent entre elles une rainure, les renflements du moyen de fixation étant disposés sous celle de la plus éloignée du sommet du goulot, lorsque la capsule obture le goulot, et dans la rainure après action, sur les moyens de pression.
Avantageusement, le fond de la capsule comprend des moyens d'étanchéité coopérant avec le goulot. Ces moyens d'étanchéité sont, par exemple, constitués par une jupe d'étanchéité.
De préférence, le récipient comprend, dans ce mode de réalisation. un obturateur rendu solidaire du sommet du goulot par tout moyen convenable et coopérant avec ces moyens d'étanchéité.
Avantageusement, l'obturateur comprend à son sommet une pluralité d'orifices ordonnés autour d'un pointeau, le fond de la capsule comportant une ouverture dans laquelle vient se loger ce pointeau, lorsque la capsule est enfoncée sur le goulot.
De préférence, les moyens de pression et les renflements du moyen de retenue sont disposés, par rapport au goulot, selon un même diamètre. Ceux-ci peuvent également être disposés, par rapport au goulot, selon deux diamètres sensiblement perpendiculaires.
Enfin, le récipient selon ce premier aspect de l'invention peut également comporter un capot recouvrant la capsule et muni d'ouvertures permettant d'agir sur les moyens de pression.
Selon un deuxième aspect de l'invention, les moyens de retenue maintenant la capsule sur le récipient étant constitués par un élément qui entoure la capsule, la paroi dudit élément étant traversée par les moyens de pression, le fond de la capsule comportant des moyens d'étanchéité du
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goulot qui peuvent coulisser le long des parois dudit goulot, un orifice étant ménagé dans les moyens d'étanchéité et étant obturé par la paroi du goulot lorsque la capsule est enfoncée sur le col en position de fermeture, ledit orifice étant libéré par une translation de la capsule sous l'action des moyens de pression pour alimenter un conduit latéral qui assure la sortie du produit contenu dans le récipient.
Conformément à un premier mode de réalisation, selon ce second aspect de l'invention, l'extension est constituée par une jupe latérale du fond, laquelle comporte les deux moyens de pression, deux rampes inclinées étant associées à chacun de ceux-ci, lesquelles sont formées dans un épaulement reliant le goulot au corps.
Conformément à un second mode de réalisation, selon ce second aspect de l'invention, les moyens de pression sont portés par l'élément assurant la retenue de la capsule sur le corps, deux rampes inclinées étant associées à chacun de ceux-ci, lesquelles sont formées dans un élément d'extension latérale porté par le fond de la capsule.
Avantageusement, chaque moyen de pression est constitué par une patte flexible rattachée à l'élément dont elle est solidaire par son axe de flexion, le cote opposé à cet axe de flexion constituant une extrémité libre qui coopère avec une rampe correspondante. Les rampes sont notamment des plans inclinés.
Selon une première variante, les moyens d'étanchéité du goulot sont constitués par deux jupes coaxiales, une jupe interne disposée sensiblement contre la paroi interne du goulot et une jupe externe disposée sensiblement le long de la paroi externe du goulot, ladite jupe externe comportant l'orifice raccordé au conduit latéral. Ce conduit est avantageusement adjacent au fond de la capsule.
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Selon une deuxième variante, les moyens d'étanchéité du goulot sont constitués par une jupe axiale comportant l'orifice raccordé au conduit latéral disposé entre la cheminée d'un adaptateur, dont la bordure libre est repliée deux fois sur elle-même pour constituer une zone annulaire intermédiaire de réception de ladite jupe et une zone annulaire externe d'accrochage sur le goulot.
Des moyens sont avantageusement prévus pour limiter la course de la capsule par rapport au récipient dans le sens de l'ouverture.
Conformément au premier mode de réalisation susindiqué l'élément de retenue de la capsule peut être constitué par un capot qui comporte une jupe latérale munie de moyens d'accrochage sur le col de façon à l'en rendre solidaire, la bordure supérieure de la jupe latérale portant
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'borc un rebord formant une butée, pour limiter la course de ladite capsule, par rapport au capot dans le sens de l'ouverture, ladite jupe latérale comportant un orifice en regard de chaque patte, de telle sorte que chacune de celles-ci puisse faire saillie hors de l'orifice correspondant. La capsule peut comprendre un épaulement venant en butée contre le rebord du capot, lorsque la capsule est en position d'ouverture.
Conformément au second mode de réalisation susindiqué, l'élément de retenue de la capsule peut être constitué par une bague munie de moyens d'accrochage sur le col de façon à l'en rendre solidaire, ladite bague entourant une jupe périphérique de la capsule, ladite jupe comportant des moyens d'accrochage de la capsule sur la bague en position de fermeture du récipient ; on peut alors prévoir sur le goulot un adaptateur tel que défini ci-dessus dont la cheminée comporte un bourrelet externe servant de butée à un bourrelet interne de la jupe d'étanchéité de la capsule, pour limiter la course de cette dernière par rapport au récipient.
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Avantageusement, le col comprend une première collerette d'accrochage qui coopère avec un adaptateur prolongeant le goulot, par exemple tel que celui défini cidessus, et une seconde collerette d'accrochage qui coopère avec les moyens de fixation du capot ou de la bague. De préférence, les moyens de fixation du capot sont situés au voisinage du bord de sa jupe latérale, qui, est proche du corps du récipient.
Selon un mode de réalisation préféré, le récipient présente une section droite non-circulaire, par exemple, sensiblement elliptique ; avantageusement, les moyens de pression et les rampes sont sensiblement disposés au droit des extrémités du grand axe de l'ellipse, et les moyens de fixation du capot ou de la bague, sensiblement au droit des extrémités du petit axe de l'ellipse.
Le capot ou la bague comporte, au niveau des moyens de fixation et de part et d'autre de ceux-ci, des butées qui s'appuient sur des platines ménagées sur le col.
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Pour mieux faire comprendre l'objet de la présente invention, on va en décrire maintenant, à titre d'exemples, purement illustratifs et non limitatifs, quatre modes de réalisation représentés sur le dessin annexé.
Sur ce dessin ; - la figure 1 est une coupe verticale, selon la ligne 1-1 de la figure 2, d'un récipient selon un premier mode de réalisation de la présente invention, lorsque la capsule qu'il comporte obture son corps ;
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- la figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure 1 i - la figure 3 correspond à la figure 1, quand on manoeuvre la capsule afin de la retirer ; - la figure 4 est une vue extérieure d'une capsule selon une variante de ce premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 5 représente, en coupe verticale, le positionnement de cette capsule, lorsqu'elle obture le corps de récipient ; - la figure 6 correspond à. la. figure 5, quand on manoeuvre la capsule afin de la retirer ;
- la figure 7 représente, en coupe verticale, une capsule identique à celle de la figure 4, mais pour un récipient comportant une ouverture à pointeau - la figure 8 correspond à la figure 7, lorsque l'on manoeuvre cette capsule afin de dégager l'ouverture à pointeau ; - la figure 9 est une coupe verticale, selon la ligne IX-
IX de la figure 10, d'une première variante d'un second mode de réalisation de l'invention ; la figure 10 est une coupe verticale selon la ligne X-X de la figure 9 i - la figure 11 est une coupe verticale d'une seconde variante de ce second mode de réalisation de la présente invention ;
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- la figure 12 est une vue éclatée de la capsule selon la figure 11 ;
la figure 13 est une vue en coupe d'un récipient conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention, dont la section droite est une ellipse, selon le grand axe de cette ellipse, ledit récipient étant en position fermée ; la figure 14 est une vue en coupe du récipient de la figure 13, selon la ligne XIV-XIV de la figure 13 j la figure 15 représente la coupe de la figure 14, lorsque l'ouverture du récipient est dégagée ; - la figure 16 est une vue agrandie du détail A de la figure 14 ;
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- la figure 17 est une vue en perspective de la partie supérieure du récipient de la figure 13 ; - la figure 18 est une coupe du capot pris isolément, selon le même plan de coupe que pour la figure 13 ; - la figure 19 est une vue selon la ligne XIX-XIX de la figure 18 ;
la figure 20 est une vue selon la ligne XX-XX de la figure 18 ; la figure 21 est une vue selon la ligne XXI-XXI de la figure 18 ; - la figure 22 est une vue en coupe de la capsule selon le même plan de coupe que pour la figure 13 ; la figure 23 est une vue selon la ligne XXIII-XXIII de la figure 22 ; la figure 24 est une vue selon la ligne XXIV-XXIV de la figure 22 ; la figure 25 est une vue en coupe selon la ligne XXV-
XXV de la figure 22 ;
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la figure 26 est une vue selon la ligne XXVI-XXVI de la figure 24 ; la figure 27 est une vue en coupe d'un récipient conforme à un quatrième mode de réalisation de la présente invention, dont la section droite est une
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ellipse, selon le grand axe de cette ellipse, le. récipient étant en position fermée ;
- la figure 28 est une vue en coupe du récipient de la figure 27 selon la ligne XXVIII-XXVIII de la figure 27 ; - la figure 29 est une vue en perspective de la partie supérieure du récipient de la figure 27 ; - la figure 30 est une vue en coupe transversale selon
XXX-XXX de la figure 27 ; et - les figures 31 et 32 sont des vues analogues aux parties supérieures des figures respectivement 27 et
28, dans la position où l'ouverture du récipient est dégagée.
Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1 à 3, qui sont relatives à un premier mode de réalisation de la présente invention, un récipient comprend, selon la. présente invention, en premier lieu, un corps 1 délimité par une paroi, en deuxième lieu, un col 2 surmontant ce corps 1 et constitué d'un goulot 3 sensiblement cylindrique, qui est muni d'une collerette d'accrochage 4, et d'un épaulement 5 reliant ce goulot 3 au corps 1, et, en troisième lieu, une capsule 6 manoeuvrable avec une seule main, qui est disposée sur le goulot 3 de façon amovible. Cette capsule 6 est constituée par un fond 7 prolongé par une jupe latérale 8.
Le fond 7 de la capsule 6 comporte généralement une jupe d'étanchéité 9, qui coopère avec l'intérieur du goulot 3, afin que le produit contenu dans le corps 1 ne s'en échappe pas lorsque la capsule 6 est en position de fermeture, c'est-à-dire enfoncée sur le goulot 3. La capsule 6 comporte deux moyens de pression qui sont constitués par deux languettes 10 flexibles, découpées dans sa jupe latérale 6 ; ces languettes 10 restent solidaires de la jupe latérale par un coté dit axe de flexion 11, qui est parallèle au fond 7 de cette capsule 6 et est situé près de ce fond 7.
Le côté de cette languette 10, qui est opposé à l'axe de flexion 11, est appelé extrémité libre 12 : dans
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cet exemple de réalisation, l'axe de flexion 11 est situé au-dessus de l'extrémité libre 12 des languettes 10.
Le fond 7 de la capsule 6 comporte un moyen de fixation qui est constitué par deux pattes 13 sensiblement perpendiculaires audit fond et symétriques par rapport à l'axe de la capsule 6 : ces pattes 13 sont terminées chacune par un renflement 14 coopérant avec la collerette d'accrochage 4. Lorsque la capsule 6 est en position de fermeture, chaque renflement 14 est situé sous cette collerette d'accrochage 4.
Le col 2 comporte une couronne tronconique de même axe que le goulot 3 et dont le diamètre diminue en direction du sommet du goulot : cette couronne est, dans ce premier exemple de réalisation, constituée par l'épaulement 5 qui relie le corps 1 au goulot 3.
Quand on veut ouvrir un tel récipient, c'est-àdire retirer la capsule 6, il suffit que l'utilisateur presse, par les deux doigts d'une même main, les languettes 10 : les extrémités libres 12 de celles-ci viennent au contact de l'épaulement 5, formant rampe, incliné en direction du sommet du goulot 3. De ce fait, il est créé par l'utilisateur une force F, comme représenté sur la figure 3, suffisante pour que les renflements 14 des pattes 13 passent par-dessus la collerette 4 : la capsule 6 peut alors être enlevée.
Pour remettre en place la capsule 6, il suffit de l'enfoncer à force sur le col 2, jusqu'à ce que les renflements 14 des pattes 13 passent par-dessous la collerette 4.
Le récipient, selon ce mode de réalisation, comporte un capot 15 qui recouvre la capsule 6 et qui comporte des ouvertures 16 par lesquelles font saillie une surépaisseur 17 des languettes 10 prévues à ce niveau : l'utilisateur, en appuyant sur ces surépaisseurs 17, peut ainsi agir sur les languettes 10.
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Les figures 4 à 6 sont relatives à une variante de ce premier mode de réalisation ; les éléments homologues de ceux représentés aux figures 1 à 3 portent les mêmes numéros de référence augmentés de 100.
La capsule 106 comporte deux languettes 110 flexibles, découpées dans sa jupe latérale 108 : ces languettes 110 restent solidaires de la jupe latérale 108 par un côté dudit axe de flexion 111, qui est parallèle au fond 107 de cette capsule 106 et qui est situé au-dessous des extrémités libres 112 des languettes 110. En d'autres termes, l'extrémité libre 112 de chaque languette 110 est située au plus près du fond 107, tandis que l'axe de flexion 111 est proche de l'épaulement 105, reliant le goulot 103 au corps 101 du récipient.
Le col 102 comporte une couronne tronconique 118, de même axe que le goulot 103, et dont le diamètre diminue en direction du sommet de ce goulot 103 : cette couronne 118 est située sur le goulot 103 à hauteur des extrémités libres 112, de façon à pouvoir coopérer avec elles. La collerette d'accrochage 104 est située entre la couronne 118 et le sommet du goulot 103.
Tout comme précédemment, l'utilisateur, en appuyant sur les languettes 110 au niveau des extrémités libres 112, fait déplacer celles-ci sur la couronne 118, faisant rampe, en direction du sommet du goulot, ce qui créé une force F suffisante pour que les renflements 114 des pattes 113 passent par-dessus la collerette 104 : la capsule 106 peut ainsi être enlevée.
Comme représenté sur les figures 5 et 6, le récipient comporte un obturateur 119, qui est rendu solidaire du sommet du goulot 103, par tout moyen convenable : l'orifice central 120 de cet obturateur 119 est obturé par la jupe d'étanchéité 109 de la capsule 106.
Sur les figures 7 et 8, est représenté une troisième variante de ce premier mode de réalisation : les
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éléments homologues de ceux des figures 1 à 3 portent les mêmes numéros de référence augmentés de 200.
Le récipient, dans cette troisième variante, comprend un obturateur 219, coopérant avec la jupe d'étanchéité 209, dont le sommet comporte une pluralité d'orifices 220 ordonnés autour d'un plateau 221 ou pointeau.
Dans ce cas, le fond 207 de la capsule 206 comporte une ouverture 222 dans laquelle vient se loger ce pointeau 221 lorsque la capsule 206 est enfoncée sur le goulot 203. Dans cette réalisation, il suffit de dégager les orifices 220, ce qui ne nécessite nullement de retirer la capsule 206.
Le col 202, dans cette variante, comporte deux collerettes d'accrochage 204aL et 204h. qui sont situées près de la base du goulot 203 : les deux collerettes d'accrochage 204a. et 204t. délimitent entre elles une rainure 223. Quant à la couronne 218, elle est de forme tronconique et située sur le goulot 203 entre les collerettes d'accrochage 204aet 204Q et le sommet du goulot 203. Les languettes 210 ont leur axe de flexion 211 situé en-dessous de leur extrémité 212, tout comme dans l'exemple de réalisation représenté aux figures 5 et 6.
Quant au moyen de fixation que comporte le fond, il est constitué par la jupe latérale 208, dont l'intérieur de son bord libre est muni d'un renflement annulaire 214.
Lorsque la capsule 206 est enfoncée sur le goulot 203, de telle sorte que les orifices 220 soient obturés par la jupe d'étanchéité 209, le renflement annulaire 214 est situé sous la collerette d'accrochage 204a., c'est-à-dire celle la plus éloignée par rapport au sommet du goulot 203.
Lorsque l'on veut ouvrir un tel récipient, c'est- à-dire dégager les orifices 220 afin de permettre au produit contenu dans le corps 201 de s'échapper vers l'extérieur, on appuie sur les languettes 210 : les extrémités 212 de celles-ci glissent sur la surface inclinée de la couronne 218 en direction du sommet du goulot 203, créant ainsi une
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force qui entraîne le renflement annulaire 214 à passer pardessus la collerette zu
Du fait de la faible longueur de la couronne 218, le renflement annulaire 214 reste coincé entre les deux collerettes 204 et 204b dans la rainure 223 ; ceci permet de dégager les orifices 220, mais ne permet nullement de retirer la capsule 206.
Les figures 9 et 10 sont relatives à un second mode de réalisation de la présente invention, dans lequel les moyens de pression sont indépendants de la capsule ellemême.
Un récipient selon ce second mode de réalisation, comprend, en premier lieu, un corps 301 délimité par une paroi, deuxièmement, un col 302 surmontant ce corps 301 et constitué d'un goulot 303 sensiblement cylindrique,. muni d'une collerette d'accrochage 304 et d'un épaulement 305 reliant la base du goulot 303 à la paroi du corps 301, et, en troisième lieu, une capsule 306 manoeuvrable avec une seule main, qui est disposée sur le col 302 de façon amovible. Cette capsule 306 est constituée par un fond 307 prolongé par une jupe latérale 308.
Le fond 307 de la capsule 306 comporte une jupe d'étanchéité 309, qui coopère avec l'intérieur du goulot 303, afin que le produit contenu dans le corps 301 ne s'en échappe pas lorsque la capsule 306 est en position de fermeture, c'est-à-dire enfoncée sur le goulot 303.
Les moyens de pression sont, selon ce mode de réalisation, constitués chacun par une languette 310, solidaire par son axe de flexion 311 d'un élément circulaire 325, qui est une bague dans cet exemple de réalisation. Ce dernier est lui-même rendu solidaire de la capsule 306, dont la jupe latérale 308 comporte des ouvertures 326 au niveau de l'extrémité libre 312 de chaque languette 310.
Le fond 307 de la capsule 306 comporte également deux pattes 313 sensiblement perpendiculaires audit fond et qui sont disposées de part et d'autre du goulot 303. Chaque
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patte 313 est terminée par un renflement 314, qui coopère avec la collerette d'accrochage 304. Lorsque la capsule 306 est en position de fermeture, chaque renflement 314 est situé sous la collerette d'accrochage 304.
Comme représenté aux figures 9 et 10, l'élément circulaire 325 est encliqueté sur le bord libre de la jupe latérale 308 et les languettes 310 sont situées à l'intérieur de la capsule 306. Chaque languette 310 comporte, vers son extrémité libre 312, une palette 327 dont la face tournée vers le goulot 303 comporte un ergot 328, qui coopère avec la couronne 318 ; chaque palette 327 fait saillie par sa surépaisseur 317 au travers de l'ouverture 326 correspondante, de telle sorte que l'utilisateur en appuyant dessus permet de dégager, comme indiqué ci-avant, les renflements 314 des pattes 313 de la collerette. d'accrochage 304.
L'élément circulaire 325 peut être aussi disposé contre le fond 307 de la capsule 306.
Une variante de ce second mode de réalisation est représentée aux figures 11 et 12, les éléments homologues aux figures 9 et 10 portent les mêmes numéros de référence augmentés de 100.
Dans cet exemple de réalisation, chaque moyen de pression est constitué par une languette 410 solidaire par son axe de flexion 411 d'un élément circulaire 425. Cet élément circulaire est situé à l'extérieur de la capsule 406 : il est encliqueté au droit de la jupe 408, à la périphérie du fond 407 de la capsule 406, comme représenté sur la figure 11. Une fente 429 est ménagée dans la jupe latérale 408 en face de chaque languette 410 afin de permettre le débattement de celle-ci. Les ergots 428, situés aux extrémités libres 412 des languettes 410 tournés vers le goulot 403, coopèrent avec la couronne 418 au travers des orifices 426, qui sont ménagés à leur niveau dans la jupe latérale 408, dans le prolongement des fentes 429. Le mode de fonctionnement est identique à celui des
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réalisations précédentes.
Tout comme dans l'exemple précédent, le moyen de fixation que comporte le fond 407 de la capsule 406, est constitué par-deux pattes 413 terminées chacune par un renflement 414 coopérant avec la collerette d'accrochage 404 située sur le goulot 403.
Il a été observé que, lorsque la forme générale du récipient est un ovale, il est avantageux de disposer les pattes 13 selon le même diamètre que les languettes 10, c'est-à-dire selon le grand diamètre de l'ovale, comme représenté à la figure 3. En revanche, lorsque la forme générale du récipient est cylindrique, il a été trouvé avantageux de disposer ces pattes selon un axe sensiblement perpendiculaire à celui des languettes comme représenté sur les autres figures.
Si l'on se réfère maintenant aux figures 13 à 26, on voit que le récipient représenté, conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention comprend, en premier lieu, un corps 501 délimité par une paroi, en deuxième lieu, un col 502 surmontant ce corps 501 et comportant un goulot 503 sensiblement cylindrique et, en troisième lieu, une capsule 506 manoeuvrable avec une seule main, qui est maintenue sur le goulot 503 grâce à un capot 515.
Le corps 501 présente une section droite sensiblement elliptique ; le goulot 503 est muni d'une collerette d'accrochage 504 pour la fixation d'un adaptateur 532 qui prolonge le goulot et a la forme d'une cheminée parfaitement cylindrique portée par une embase qui vient s'encliqueter sur la collerette 504. Cet adaptateur 532 sera considéré, pour la suite de la description, comme ne formant qu'une seule pièce avec le goulot 503 proprement dit : cet ensemble sera désigné par goulot 503 dans la suite de la présente description. Le col 502 porte une seconde collerette d'accrochage 504L, pour le maintien du capot 515 en position sur le col 502.
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La capsule 506 est constituée par un fond 507 prolongé par une jupe latérale 508. Le fond 507 de la capsule 506 porte vers l'intérieur de la capsule deux jupes cylindriques coaxiales destinées à coopérer avec le goulot 503 : une jupe interne 509, dite jupe d'étanchéité, et une jupe externe 530, dite jupe de guidage, disposée sensiblement le long de la paroi externe du goulot 503. La jupe d'étanchéité 509 s'enfonce dans le goulot 503, afin que le produit contenu dans le corps 501 ne s'en échappe pas lorsque la capsule 506 est en position de fermeture, c'est- à-dire enfoncée sur le goulot 503. La jupe externe 530 comporte, à sa partie supérieure, un orifice latéral qui communique vers l'extérieur par un conduit 531 tangent au fond 507 de la capsule 506.
Le fond 507 a une forme générale elliptique correspondant sensiblement à la section droite du corps 501, et le conduit 531 est orienté selon le petit axe de l'ellipse.
La capsule 506 comporte, dans chacune des zones d'extrémité du grand axe de l'ellipse constituée par le fond 507, un moyen de pression qui est constitué par une patte 510 raccordée de façon flexible à la base de la jupe 508 : ces pattes 510 sont solidaires de la jupe latérale par la zone de leur axe de flexion 511 ; l'axe 511 est parallèle au fond 507 et est situé à la base de la jupe 508. Le côté de la patte 510, qui est opposé à l'axe de flexion 511, forme une extrémité libre 512 située au-dessous de l'axe de flexion 511. Les extrémités des pattes 510 portent, vers l'intérieur de la capsule, un renflement 514 destiné à s'appuyer sur un plan incliné formant une rampe 513 portée par le col 502 symétriquement de part et d'autre du goulot 503.
Les axes des rampes 513 sont dans le plan P défini par l'axe du goulot 503 et par le grand axe de la section droite elliptique du corps 501. Dans les zones situées, de part et d'autre du goulot 503, au voisinage du plan Q passant par l'axe du goulot et perpendiculaire à P, le col 502 comporte des bossages 550 délimités chacun par un secteur de cône
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elliptique ayant son sommet vers le haut du goulot. A leurs bases, ces bossages 550 comportent une rainure 551 située dans un plan perpendiculaire à l'axe du goulot 503 j la bordure supérieure de la rainure 551 forme la seconde collerette d'accrochage 504h. Les extrémités des rainures 551 sont fermées à leur partie basse par des parois 552 et sont ouvertes à leur partie haute. Les parois 552 forment la bordure d'une platine d'appui 553.
Le col 502 comporte ainsi quatre platines 553 disposées symétriquement de part et d'autre des rampes 513 et de part et d'autre des bossages 550.
Le capot 515 est constitué par une jupe 533
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cylindrique, dont la section droite est sensiblement 1 elliptique pour que sa base puisse venir coopérer avec la base du col 502. L'extrémité supérieure de cette jupe 533 est destinée à venir entourer le fond 507 de la capsule 506.
Au voisinage des extrémités du grand axe de l'ellipse, la jupe du capot 515 porte, le long de sa bordure supérieure, des rebords 535 destinés à coopérer avec des épaulements 536 portés par la capsule 506 juste au-dessus de chacun des deux axes de flexion 511. A sa base, la jupe 533 du capot 515 porte deux ergots d'accrochage 534 ayant une longueur légèrement inférieure à celle des rainures 551 ; ces ergots 534 sont symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe du capot et situés dans un plan perpendiculaire à cet axe i chaque ergot 534 est, en outre, disposé symétriquement par rapport au plan axial passant par le petit axe de l'ellipse de section droite.
De part et d'autre de chaque ergot 534, sont disposées des butées 560 qui sont dans le même plan que les ergots 534 et qui viennent en appui sur les platines 553 du col 502 lorsqu'on met en place le capot 515 sur le col 502. Entre deux butées 560 non séparées par un ergot 534, la jupe 533 comporte des ouvertures 561 permettant le passage des pattes 510.
Le montage de cet ensemble s'effectue en fixant d'abord l'adaptateur 532 sur le col 502 ; on met ensuite en
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place la capsule 506, la partie haute de la cheminée de l'adaptateur 532 venant s'engager entre les deux jupes 509 et 530 : dans cette position, les renflements 514 sont disposés au droit des rampes 513. On met enfin en place le capot 515 en faisant passer les pattes 510 dans les ouvertures 561 ; il suffit alors d'enfoncer le capot 515 vers le corps 501 pour provoquer sa fixation sur le récipient par encliquetage des ergots 534 sous la collerette 504L définie par les rainures 551. Il est à noter que la capsule 506 n'est pas fixée sur le col 502 ; elle est dépla- çable par rapport au capot 515.
Bien entendu, il faut que les positions relatives du capot 515 de la capsule 506 soient fixées précisément pour permettre le débattement désiré des deux pièces. C'est pourquoi l'enfoncement du capot 515 pour son encliquetage est limité par la mise en appui des butées 560 sur les platines 553 du col 502 ; dans cette position, la bordure supérieure de l'adaptateur 532 est au voisinage du fond 507, les renflements 514 sont au voisinage immédiat des rampes 513, et les rebords 535 sont distants des épaulement 536.
Quand on veut ouvrir un tel récipient, c'est-àdire mettre en relation l'intérieur de ce répicient avec le conduit latéral 531, il suffit que l'utilisateur presse par les deux doigts d'une même main les pattes 510 ; les renflements 514 des extrémités libres 512 de ces pattes 510 viennent au contact des rampes 513.
La capsule 506 est ainsi poussée vers le haut en raison de l'inclinaison des rampes 513 et elle se déplace par rapport au capot 515 jusqu'à ce que les épaulements 536 viennent en butée contre les rebords 535. De ce fait, le conduit latéral 531 est mis en communication avec l'intérieur du récipient, car l'orifice latéral de la jupe 530 n'est plus obturé par la cheminée de l'adaptateur 532 et la jupe 509 est dégagée du goulot 503 : l'utilisateur peut ainsi recueillir le produit contenu dans le récipient.
Selon cet exemple de réalisation, les moyens pour retenir la
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capsule 506 en position ouverte sont donc constitués par le capot 515.
Pour obturer le récipient, c'est-à-dire remettre la capsule 506 en place, il suffit de l'enfoncer en force sur l'adaptateur 532 jusqu'à ce que le haut de l'adaptateur vienne en butée contre le fond 507 i le fond 507 de la capsule 506 est alors sensiblement dans le même plan que le rebord 535 du capot 515 et le dispositif est ainsi ramené à l'état fermé initial.
Ainsi qu'on aura pu le remarquer, le capot 515 reste solidaire du récipient et ne gêne en rien la manoeuvre de la capsule 506.
Si l'on se réfère aux figures 27 à 32, on voit que le récipient représenté, conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention, comprend, en premier lieu, un corps 601 délimité par une paroi, en deuxième lieu, un col 602 surmontant ce corps 601 et comportant un goulot 603 sensiblement cylindrique, et, en troisième lieu, une capsule 606 manoeuvrable avec une seule main, qui est maintenue, en position de fermeture du récipient 601, sur le goulot 603 grAce à une bague 615, laquelle comporte les moyens de commande de la manoeuvre de ladite capsule 606.
Le corps 601 présente une section droite sensiblement elliptique i le goulot 603 est muni d'une collerette d'accrochage 604apour la fixation d'un adaptateur 632 qui comprend une cheminée parfaitement cylindrique 632a, destinée à être partiellement introduite dans l'axe du goulot 603, ladite cheminée 632a.
étant, sur sa bordure inférieure, repliée deux fois sur elle-même vers l'extérieur pour constituer une paroi annulaire intermédiaire 632b et une jupe externe zu La paroi annulaire 632h vient, en position de montage de l'adaptateur 632 sur le goulot 603, contre la paroi supérieure interne du goulot 603, dont le bord est reçu dans l'espace annulaire entre la paroi 632Q et la jupe zu laquelle comporte intérieurement une gorge annulaire 632d destinée à recevoir la collerette d'accrochage zu
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Le col 602 porte une seconde collerette d'accrochage 604h pour le maintien de la bague 615 en position sur le col 602.
La capsule 606 est constituée par un fond 607 prolongé par une jupe latérale 670. Le fond 607 de la capsule 606 porte, vers l'intérieur de la capsule, une jupe cylindrique axiale 609, assurant à la fois les fonctions d'étanchéité et de guidage qui étaient assurées séparément par les jupes 509 et 530 de la capsule 506 du mode de réalisation décrit précédemment.
En effet, la jupe 609 est disposée sensiblement le long de la paroi externe de la cheminée 632a en étant reçue, par sa base, dans l'espace annulaire entre la cheminée 632a et la paroi 632h ; elle comporte intérieurement, au voisinage de sa jonction avec le fond 607, un décrochement annulaire tronconique 609a destiné à venir en appui sur la bordure supérieure externe biseautée 632 de la cheminée zu en position de fermeture du - récipient 601 ;
l'étanchéité entre la cheminée 632a et la capsule, nécessaire notamment lorsque l'ouverture dudit récipient 601 est dégagée, est obtenue grâce à un bourrelet périphérique 632L porté extérieurement par la cheminée 632, dans sa région supérieure, et se trouvant constamment en appui contre la paroi interne de la jupe 609. Celle-ci porte également, au voisinage de sa bordure libre, un bourrelet périphérique interne 609h également constamment en appui contre la paroi externe de la cheminée 632a.. Ce bourrelet 609h venant en butée contre le bourrelet 632f. en fin de manoeuvre de la capsule 606, a également pour fonction d'empêcher une extraction complète de la capsule
606.
La jupe 609 comporte également à sa partie supérieure, sous le décrochement zu un orifice latéral qui communique vers l'extérieur par un conduit 631 tangent au fond 607 de la capsule 606. Le fond 607 a une forme générale elliptique correspondant sensiblement à la section droite du corps 601 et le conduit 631 est orienté selon le
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petit axe de l'ellipse, en étant dirigé légèrement en, oblique vers le haut.
Le fond 607 porte également deux extensions 608 se présentant sous la forme de deux plaquettes de section rectangulaire dont le plan longitudinal moyen se confond avec le plan défini P par l'axe du goulot 603 et par le grand axe de la section droite elliptique du fond 607, ces extensions 608 venant, en position d'assemblage de la capsule 606, se placer de part et d'autre du goulot 603.
Les deux parois latérales externes opposées des extensions
608 sont inclinées sur une distance allant sensiblement de la moitié de leur hauteur jusqu'au voisinage de leur bordure inférieure, de manière à constituer des rampes 613 dont les axes se trouvent dans le plan P précité.
La jupe 670 comporte, dans chacune de ses deux parois d'extrémité zu qui sont situées en regard des extensions 608, et qui sont parallèles entre elles, comme on peut le voir sur la figure 30, une échancrure en U 661 dont le rôle est indiqué plus loin. Au-dessus de la bordure supérieure délimitant chaque échancrure 661 et parallèlement à celle-ci, est prévu un ergot d'accrochage 670Q dont le rôle est également indiqué plus loin.
La bague 615 présente une section droite sensible- ment elliptique pour que sa base puisse venir coopérer avec la base du col 602. Sa bordure inférieure interne 615 est biseautée. En position d'assemblage, la bordure libre supérieure de la bague 615 vient affleurer le fond 607 de la capsule 606.
La bague 615 comporte, dans chacune des zones d'extrémité du grand axe de l'ellipse qu'elle forme en section droite, un moyen de pression 610 constitué par une patte découpée dans celle-ci. Les pattes 610 restent donc solidaires de la bague 615 par la zone de leur axe de flexion 611 ; les axes 611 sont situés dans un plan perpendiculaire à l'axe de la bague 615, dans la région inférieure de ladite bague 615. Le côté de chaque patte 610, qui est
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opposé à l'axe de flexion 611, forme une extrémité libre 612 située au-dessus de l'axe de flexion 611. Les pattes 610 portent, vers l'intérieur de la capsule, un renflement 614, traversant l'échancrure 661 de la jupe 670 et destiné à s'appuyer sur la rampe 613 portée par l'extension associée 608 de la capsule 606.
Le renflement intérieur 614 ne s'étend pas tout à fait jusqu'à la bordure supérieure de la patte 610, de sorte-que la partie supérieure de celle-ci vienne en regard de la région de la jupe 670 située entre la bordure supérieure délimitant l'échancrure 661 et l'ergot 670h. Celui-ci vient, en position d'assemblage de la capsule 606 sur la bague 615, s'accrocher sous la bordure précitée de la patte 610. Par ailleurs, en position fermée du récipient, le renflement 614 vient en regard de la région supérieure de la rampe 613 associée. En outre, les pattes
610 font saillie sur toute leur surface vers l'extérieur de la bague 615 ; grâce à ces surépaisseurs 617, la manoeuvre d'ouverture du récipient 601 par action sur les pattes 610, comme cela est décrit plus loin, est facilitée.
La bague 615 porte également, dans sa région destinée à venir en regard du canal 631, une protubérance semi-sphérique 615h, pénétrant dans ledit canal 631, en position de fermeture du récipient 601, pour assurer, si nécessaire, une étanchéité.
On décrira maintenant l'accrochage de la bague 615 sur le récipient 601, qui est sensiblement du même type que pour le mode de réalisation décrit précédemment.
Dans les zones situées, de part et d'autre du goulot 603, au voisinage du plan Q passant par l'axe dudit goulot et perpendicuaire au plan P défini ci-dessus, le col
602 comporte des bossages 650 délimités chacun par un secteur de cône elliptique ayant son sommet vers le haut du goulot 603. A leurs bases, ces bossages 650 comportent une rainure 651 située dans un plan perpendiculaire à l'axe du goulot 603 ; la bordure supérieure de la rainure 651 forme la seconde collerette d'accrochage 604h. Les extrémités des
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rainures 651 sont fermées à leur partie basse par des parois 652 et sont ouvertes à leur partie haute. Les parois 652 forment la bordure d'une platine d'appui 653. Le col 602 comporte ainsi deux platines d'appui 653 disposées de part et d'autre des bossages 650.
A sa base, la bague 615 porte deux ergots d'accrochage 634 ayant une longueur légèrement inférieure à celle des rainures 651 ; ces ergots 634 sont symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe de la bague 615 et situés dans un plan perpendiculaire à cet axe i chaque ergot 634 est, en outre, disposé symétriquement par rapport au plan axial passant par le petit axe de l'ellipse de section droite. De part et d'autre de chaque ergot 634, sont disposées des butées 660 qui sont dans le même plan que les ergots 634 et qui viennent en appui sur les platines 653 du col 602 lorsqu'on met en place la bague 615 sur le col 602.
C'est entre les deux butées 660 non séparées par un ergot 634 que la bague 615 comporte les ouvertures 661 autorisant le passage des pattes 610.
Le montage de l'ensemble conforme à ce quatrième mode de réalisation s'effectue en fixant d'abord l'adaptateur 632 sur le col 602 i on met ensuite en place la bague 615 sur le corps 601 en provoquant sa fixation sur le récipient par encliquetage des ergots 634 sous les collerettes 604h définies par les rainures 651. Ensuite, on met en place la capsule 606, dont la jupe 609 vient s'engager dans l'espace annulaire compris entre la cheminée 532 et la paroi annulaire 632L entourant ladite cheminée. La capsule 606 est enfoncée jusqu'à ce que les ergots 670L viennent s'accrocher sur la bague 615, comme représenté sur la figure 27. Il est à noter que la capsule 606 n'est pas fixée sur le col 602 ; elle est déplaçable par rapport à la bague 615.
Bien entendu, il faut que les positions relatives de la bague 615 et de la capsule 606 soient fixées précisément pour permettre le débattement désiré des deux pièces. C'est pourquoi, comme dans le mode de réalisation précédent,
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l'enfoncement de la bague 615 pour son encliquetage est limité par la mise en appui des butées 660 sur les platines 653 du col 602.
Dans la position précitée, la bordure supérieure de l'adaptateur 632 est au voisinage du fond 607, les renflements 614 sont au voisinage immédiat des régions supérieures des rampes 613 et le bourrelet 609 : Q. est distant du bourrelet dz
Quand on veut ouvrir un tel récipient, c'est-àdire mettre en relation l'intérieur de ce récipient avec le conduit latéral 631, il suffit que l'utilisateur presse, par les deux doigts d'une même main, les pattes 610, ce qui est symbolisé par les flèches F sur la figure 31, les renflements 614 de ces pattes 610 viennent au contact des rampes 613.
La capsule 606 est ainsi poussée vers le haut en raison de l'inclinaison des rampes 613, après que les ergots 670b se soient dégagés de la bordure correspondante de la bague 615, et elle peut se déplacer par rapport à la bague 615 jusqu'à ce que le. bourrelet 609 : Q. vient en butée contre le bourrelet zu De ce fait, le conduit latéral 631 est mis en communication avec l'extérieur du récipient, car l'orifice latéral de la jupe 609 n'est plus obturé par la cheminée de l'adaptateur 632 et la jupe 609 est dégagée du goulot 603 : l'utilisateur peut ainsi recueillir le produit contenu dans le récipient.
Pour obturer le récipient, c'est-à-dire remettre la capsule 606 en place, il suffit de l'enfoncer en force sur l'adaptateur 632 jusqu'à ce que le haut de l'adaptateur vienne en butée contre le fond 607 ; le fond 607 de la capsule 606 est alors sensiblement dans le même plan que la bordure supérieure de la bague 615 et le dispositif est ainsi ramené à l'état fermé initial.
Il est bien entendu que les modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus ont été donnés à titre indicatif et que des modifications peuvent être apportées sans que l'on s'écarte pour autant du cadre de la présente invention.