BE1004482A3 - Contacteur-disjoncteur a double coupure. - Google Patents

Abstract

Pour améliorer la transmission mécanique du mouvement d'ouverture aux points de contact, on associe à chaque pont de contact (23) une pièce d'entraînement individuelle (27) coulissant dans des surfaces de guidage fixes. Sur chaque pièce d'entraînement sont applicables un organe d'ouverture rapide (28) et un coulisseau (29) déplaçable parallèlement au plan médian (P) des ponts de contact. La pièce d'entraînement est, de préférence, désolidarisée du pont de contact.

Description

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  CONTACTEUR-DISJONCTEUR A DOUBLE COUPURE. La présente invention concerne un appareil électrique basse tension du genre contacteur-disjoncteur à double coupure, dans lequel la transmission mécanique du mouvement d'ouverture aux ponts de contact est améliorée. 



  Les documents EP-179 677 et EP-281 443 décrivent des appareils électriques basse tension du genre contacteurdisjoncteur comprenant plusieurs chemins polaires dans lesquels est inséré un pont de contact mobile coopérant avec des contacts fixes pour assurer une double coupure en réponse, soit à l'actionnement d'une serrure suite à la détection d'un défaut de surintensité (mode disjoncteur) ou à une commande manuelle (mode manuel), soit à la commande d'un électro-aimant (mode contacteur). Dans ces appareils, la transmission du mouvement de l'armature de l'électro-aimant au pont de contact est conçue pour ne pas mettre en oeuvre la serrure, de manière que celle-ci ne soit sollicitée qu'en mode disjoncteur ou manuel. 



  Il est souhaitable d'améliorer la conception de tels appareils en ce qui concerne la simplicité, l'encombrement et la fiabilité de la transmission mécanique du mouvement d'ouverture aux ponts de contact, tout en tenant compte des caractéristiques électriques et du volume que doivent nécessairement occuper les autres pièces : déclencheurs magnétiques et/ou thermiques, boutons de commande manuelle, serrure, électro-aimant. 

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  Le document EP-270 158 montre un contacteur-disjoncteur dans lequel un porte-contact loge, dans des évidements, les ponts de contact des chemins polaires respectifs et loge, dans des puits communiquant avec ces évidements, des poussoirs d'ouverture. Les poussoirs sont susceptibles de recevoir l'énergie d'ouverture, d'une part, d'un levierrâteau déplaçable par l'armature de l'électro-aimant, d'autre part, d'un levier individuel associé à un déclencheur magnétique respectif. La forte sollicitation du portecontact, ainsi que le guidage et le nombre des surfaces nécessaires pour les diverses pièces du mécanisme   d'entrai-   nement, ne sont pas mécaniquement satisfaisants. 



  L'invention a notamment pour but d'améliorer l'agencement d'appareils électriques basse tension du genre contacteurdisjoncteur à double coupure pour rendre plus simple et plus fiable la transmission mécanique du mouvement d'ouverture aux ponts de contact, tout en veillant à l'absence de solli- 
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 citation du mécanisme de déclenchement en mode contacteur. s Elle concerne un contacteur-disjoncteur du type à double coupure, comprenant dans un boîtier :

     - au   moins un chemin polaire muni d'un pont de contact mobile, coopérant avec des contacts fixes, - des déclencheurs magnétiques et/ou thermiques disposés sur les chemins polaires et aptes à commander l'ouverture des contacts via un mécanisme de déclenchement lorsqu'ils détectent une surintensité, - au moins un bouton de commande manuelle placé en face avant du boîtier et agissant sur le mécanisme de déclen- chement pour ouvrir et fermer les contacts et réarmer le mécanisme, et comprenant :

   

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 - un électro-aimant qui présente une bobine et une armature mobile à laquelle est attelé un mécanisme de commande, ce mécanisme étant agencé pour ouvrir et fermer les contacts en fonction du courant qui traverse la bobine, - des moyens d'entraînement qui sollicitent à l'ouverture les ponts de contact en réponse au mouvement, d'une part, d'un organe d'ouverture rapide du mécanisme de déclenche- ment et, d'autre part, d'une pièce appartenant au mécanis- me de commande. 



  On désigne   par "avant" et "arrière" les parties   de l'appareil respectivement situées vers l'opérateur et à l'opposé de l'opérateur. 



  Selon l'invention, les moyens d'entraînement comprennent, pour chaque chemin polaire, une pièce d'entraînement individuelle apte à coulisser dans des surfaces de guidage fixes par rapport au boîtier et associée au pont de contact respectif pour recevoir l'impact de l'organe d'ouverture rapide et entraîner le pont ; le mécanisme comprend un coulisseau déplaçable parallèlement au plan médian des ponts de contact et apte à coulisser dans des surfaces de guidage du boîtier, le coulisseau étant applicable sur les diverses pièces d'entraînement. 



  La conjonction des mouvements en translation du coulisseau et de la pièce individuelle d'entraînement guidés par rapport au boîtier garantit une bonne transmission du mouvement et un fonctionnement fiable. La disposition adoptée est particulièrement intéressante quand le compartiment de déclenchement est plat, le coulisseau étant une pièce plate adjacente au compartiment et munie de pieds en porte-à-faux applicables sur les pièces d'entraînement en des zones d'appui rapprochées du plan médian. 



  De préférence, chaque pont de contact est désolidarisé de la pièce d'entraînement respective et est sollicité par un 

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 ressort de pression de contact et de rappel vers une paroi de la pièce d'entraînement sur laquelle sont applicables l'organe d'ouverture rapide et le coulisseau, la pièce d'entraînement présentant des surfaces de guidage pour le pont de contact. La pièce d'entraînement est avantageusement un étrier, voire une cage, coiffant une partie centrale du pont de contact, conduit dans des surfaces fixes de guidage ménagées dans le boîtier du côté du pont de contact opposé aux contacts fixes et mobiles et offrant un passage pour le ressort de rappel et de pression de contact. 



  L'organe d'ouverture rapide et/ou le coulisseau peut comprendre une traverse reliant entre elles des zones d'appui applicables sur les diverses pièces d'entraînement ; dans ce cas, la traverse peut avantageusement être dotée d'échancrures pour le passage de zones d'appui prévues en porte-à-faux sur le coulisseau et/ou l'organe d'ouverture rapide pour s'appliquer sur les pièces d'entraînement près du plan médian. 



  D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description d'un exemple de réalisation non limitatif, qui va être faite en regard des dessins annexés. 



   La figure 1 est le schéma d'un contacteur-disjoncteur à double coupure conforme à l'invention ; 
La figure 2 représente, en coupe, une pièce d'entraî- nement couplée à un pont de contact ; 
La figure 3 est une vue en élévation d'une forme d'exécution du contacteur-disjoncteur ; 
Les figures 4 et 5 sont les coupes IV-IV et V-V de l'appareil de la figure 3 ; 

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 La figure 6 montre, à plus grande échelle, une partie de la figure 5 ; 
La figure 7 est une vue en coupe selon le plan VII-VII de la figure 3 montrant les pièces applicables sur les pièces d'entraînement ; 
Les figures 8 à 10 montrent un pont de contact de l'appareil dans différentes phases de fonctionne- ment ; 
La figure 11 montre partiellement le schéma d'une variante du contacteur-disjoncteur. 



  Le contacteur-disjoncteur 10 illustré sur la figure 1 est un appareil électrique basse tension. Bien que cet appareil soit multipolaire, certaines dispositions qui vont être décrites sont applicables à un appareil unipolaire. 



  L'appareil comprend un boîtier isolant 11 composé d'un corps 12, d'un couvercle 13 et d'un socle 14. Le boîtier comporte, sur sa face avant, une partie en saillie 15 et, sur sa face arrière, des éléments 16 servant à la fixation de l'appareil par encliquetage sur un profilé normalisé. 



  Chaque chemin de courant polaire est établi entre deux bornes de puissance 17, 18 et comprend des pièces conductrices 19,20 reliées à des contacts fixes respectifs 21, 22, ainsi qu'un pont de contact mobile 23 muni de contacts 24, 25 respectivement associés aux contacts 21, 22. 



  Les ponts de contact 23 présentent un plan de symétrie commun P   i   chacun est sollicité dans le sens de la fermeture des contacts par un ressort 26 de rappel et de pression de contact par ailleurs en appui contre le fond du boîtier   11.   



  Chaque pont de contact 23 est commandable dans le sens de l'ouverture des contacts par une pièce d'entraînement individuelle 27. La pièce 27, dont la constitution et le guidage 

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 seront décrits plus loin, est désolidarisée du pont ; elle est elle-même entraînée, soit en mode disjoncteur ou manuel par un organe d'ouverture rapide 28, soit en mode contacteur par un coulisseau 29, l'organe d'ouverture rapide et le coulisseau se déplaçant parallèlement au plan médian P. On obtient ainsi dans l'un et l'autre modes de fonctionnement une double coupure ; des dispositifs d'extinction d'arc 30 sont associés à chaque chambre de coupure. 



  L'organe d'ouverture rapide 28 est déplaçable par un mécanisme de déclenchement à serrure 31 disposé dans un compartiment central 32 de forme plate, c'est-à-dire d'épaisseur relativement faible perpendiculairement au plan médian. La serrure 31 est actionnable à partir de déclencheurs magnétiques 33 et thermiques 34 montés électriquement en série sur chaque chemin polaire entre le contact fixe 22 et la borne 18. La serrure 31 est aussi actionnable à partir d'un bouton-poussoir de réarmement et de fermeture ou bouton   "marche"35   et d'un bouton-poussoir d'ouverture ou bouton   "arrêt"36   disposés dans le compartiment 32 de manière à pouvoir faire saillie à l'avant du boîtier 11. En variante, on peut prévoir une seule manette rotative de réarmement, fermeture et ouverture. 



  L'organe d'ouverture rapide est en position haute (figures 1 et 3) dans les conditions de marche normale, le boutonpoussoir marche 35 étant enfoncé. Il est en position basse lorsqu'un défaut électrique a été détecté par l'un des déclencheurs 33,34 ou lorsqu'on a enfoncé le boutonpoussoir arrêt 36. 



  Le coulisseau 29 est adjacent au compartiment 32 et déplaçable par un électro-aimant 40. Le coulisseau 29 est plat et rectiligne   i   sa forme détaillée et son guidage seront décrits en regard des figures 4,6 et 7. 



  L'électro-aimant 40 comprend une bobine 41 enroulée autour d'une carcasse isolante 42, ainsi qu'une culasse fixe 43 et 

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 une armature mobile 44. Un mécanisme de transmission est prévu entre l'armature et le coulisseau ; ce mécanisme comprend un levier 45 attelé à l'armature, pivotant sur un palier fixe 46 de la carcasse ou du boîtier et présentant, à son extrémité libre 47, un nez qui coopère avec un évidement 48 du cculisseau pour entraîner ce dernier. 



  Le levier 45 est assujetti à un ressort de traction 49 prenant, par ailleurs, appui en un point fixe ; le ressort   49 sert à   rappeler l'ensemble armature 44-levier 45-coulisseau 29 vers sa position de repos correspondant à   l'ouvertu-   re des contacts. Un élément saillant ou un bossage 50 est associé au levier pour apparaître en regard d'une fenêtre 51 de la face avant du boîtier, afin de signaler l'état fermé des contacts en mode contacteur. Le bossage de signalisation peut être prévu à l'avant du coulisseau 29. On peut, bien entendu, prévoir un autre mécanisme de transmission entre l'armature 44 et le coulisseau 29, ainsi qu'un autre système de rappel pour l'armature, le levier et le système de transmission. 



  Au lieu d'être inclus dans le boîtier   11,   l'ensemble formé par l'électro-aimant 40 et le levier 45 peut être logé dans un boîtier fixé de manière séparable du boîtier   11.   



  La constitution détaillée d'un mode préféré de réalisation de la pièce d'entraînement 27 est illustrée par la figure 2. 



  La pièce 27 est un étrier partiellement refermé en forme de cage. L'étrier 27 présente une paroi avant 52, deux parois latérales 53,54 munies de surfaces de guidage 55 pour le pont de contact 23 et une paroi arrière 56 munie d'un passage 57 pour le ressort 26. L'organe d'ouverture rapide 28 et le coulisseau 29 s'appliquent à l'ouverture sur une première face 52a de la paroi 52, tandis que le ressort 26 exerce son effort via le pont 23 sur une deuxième face 52b de la paroi 52. Les côtés de l'étrier 27 sont conduits dans des surfaces fixes de guidage 58 prévues dans le boîtier. Pour réduire 

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 l'encombrement, les surfaces 58 sont situées du côté du pont de contact qui est à l'opposé des contacts fixes 21, 22.

   On assure ainsi une transmission satisfaisante au boîtier des efforts reçus par la pièce d'entraînement   27   et dus à sa sollicitation sélective par l'organe d'ouverture rapide 28 et le coulisseau 29. 



  On notera que la paroi avant 52 de la cage est avantageusement d'épaisseur réduite pour contribuer au faible encombrement du dispsitif de transmission. 



  La figure 3 représente, de manière plus détaillée que sur la figure 1, une forme d'exécution du contacteur-disjoncteur selon l'invention. On peut noter en particulier que des bornes 59 sont prévues, d'une part, pour la connexion de conducteurs destinés à l'alimentation de la bobine, d'autre part, pour la connexion d'un circuit de signalisation avec des contacts auxiliaires non représentés, ces contacts étant associés à l'ensemble mobile 44,45 pour indiquer l'état de celui-ci. Un volume 60 est dégagé entre le socle du boîtier 11 et l'électro-aimant 40 pour loger, le cas échéant, un dispositif limiteur à répulsion électrodynamique ; un tel dispositif peut, par exemple, utiliser un levier de contact pivotant à simple coupure interposé sur le chemin de courant entre la borne 17 et le contact fixe 21. 



  On voit sur la figure 4 que le coulisseau plat 29 comprend une partie 29a en forme de réglette munie de l'évidement 48 avec lequel coopère le nez du levier 45, une partie intermédiaire 29b et une partie arrière 29c composée de trois pattes 62 se terminant par un pied en porte-à-faux 63 (voir figures 1 et 3). On parvient ainsi à ce que le coulisseau 29 s'applique sur les pièces d'entraînement 27 aussi près que possible du plan médian P. Chaque patte 62 est fendue en 64 pour être maintenue sur un tenon fixe 65 du boîtier qui est engagé dans la fente.

   Des éléments de forme autres que fentes 64 et tenons 65 peuvent être prévus pour guider les pattes 62. 

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 On peut noter que la partie avant 29a du coulisseau est guidée contre des surfaces de guidage 66 prévues de préférence dans une saillie 67 de la carcasse 42 de la bobine 41, tandis que la partie arrière 29c du coulisseau est guidée, d'une part, sur les tenons 65, d'autre part, contre des surfaces fixes 68 du boîtier. 



  La figure 5 montre l'organe d'ouverture rapide 28 du mécanisme de déclenchement. Cet organe se présente sous forme de traverse munie de nervures de guidage 70 conduites dans des rainures 71 qui sont ménagées dans des cloisons interpolaires 72. A l'arrière des rainures 71 se trouvent des nervures 73 contribuant à l'isolement électrique interpolaire au niveau du socle 14. On tire ainsi parti du caractère multipolaire de l'appareil ; les rainures 71 et les nervures 70, 73 procurent le guidage souhaité tout en allongeant les lignes de fuite entre pièces conductrices de pôles adjacents. L'organe d'ouverture rapide 28 est soumis à des ressorts 74 dont l'effort s'ajoute à celui d'un ressort non indiqué situé dans la serrure 31 pour accélérer l'ouverture des contacts. 



  La figure 6 montre, à plus grande échelle, l'organe d'ouverture rapide 28 et les cages d'entraînement 27. Dans un but de protection, on associe aux extrémités des ressorts une coiffe 75 appliquée contre le pont de contact 23 et un doigt axial 76 venu de moulage avec le fond du boîtier. La partie 1 de la figure 6 montre la position des pièces en cas de coupure commandée par l'électro-aimant 40 ; la partie II de la figure 6 montre la position des pièces lorsque les contacts sont fermés. 



  On voit sur la figure 7 un exemple de réalisation de la traverse d'ouverture rapide 28 et du coulisseau 29. En particulier, la traverse 28 comprend des zones d'appui 77 applicables sur les pièces 27 et est dotée d'échancrures 78 pour le passage de zones d'appui 79 en porte-à-faux des 

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 pieds du coulisseau 29. Les échancrures peuvent, bien entendu, être prévues sur le coulisseau et les zones d'appui en porte-à-faux sur la traverse, l'essentiel étant d'obtenir, avec un coulisseau plat guidé en translation le long du compartiment 32, une prise d'appui proche du plan P sur la pièce d'entraînement 27 guidée en translation. 



  La figure 8 montre un pont de contact 23 en position d'ouverture en mode contacteur. La bobine 41 de l'électroaimant 40 étant alors non alimentée, l'armature 44 est en position levée vis-à-vis de la culasse 43 ; le levier 45 ayant pivoté en sens horaire, le coulisseau 29 occupe une position basse dans laquelle il s'applique sur la pièce d'entraînement 27 et la force à s'appliquer sur le pont 23, celui-ci comprimant le ressort 26. 



    Lorsqu 1 un   courant traverse la bobine 41, le coulisseau 29 revient en position haute sous l'effet du ressort 49, de sorte que les contacts se ferment. Si l'un des déclencheurs 32,33 détecte alors un défaut de surintensité, la serrure 31 est actionnée de sorte que l'organe d'ouverture rapide 28 descende pour percuter la pièce 27 qui entraîne le pont 23 et provoque l'ouverture (figure 9). 



  Sur la figure   10,   on voit que les pièces conductrices 19,20 des chemins polaires de puissance présentent une forme de C près des contacts fixes 21, 22, de façon qu'une forte surintensité génère à cet endroit un effet de répulsion électrodynamique. Dans ce cas, une répulsion particulièrement forte peut déterminer un déplacement relatif du pont 23 par rapport à la pièce d'entraînement 27 jusqu'à une butée formée par la paroi 56 (figure 2). 



  Dans la variante de réalisation illustrée figure ll, un système limiteur spécifique est associé aux ponts de contact 23. Ce système comprend un percuteur 80 agissant en un point décentré du pont de contact,   c'est-à-dire   en un point décalé par rapport au plan P. Le percuteur 80 est actionné par le 

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   déclencheur magnétique   33 ou par un déclencheur magnétique supplémentaire et il est rappelé par un ressort   81.   
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 Lorsqu'un fort courant de court-circuit se manifeste entre les bornes 17, 18, le percuteur 80 percute le pont de -es--ornes 17, 18, le contact 23, de sorte que celui-ci bascule et que le contact mobile 25 se sépare brièvement du contact fixe 22.

   Cette action de simple coupure est relayée par la descente de l'organe mobile de commande 28 qui sépare le contact mobile 24 du contact fixe 21, en produisant une double coupure   maintenue   alors que le percuteur 80 est remonté.

Claims (1)

1. Revendications 1. Contacteur-disjoncteur à double coupure, comprenant dans un boîtier (11) : - au moins un chemin polaire muni d'un pont de contact mobile (23), coopérant avec des contacts fixes (21, 22), les ponts de contact présentant un plan médian commun (P), - des déclencheurs magnétiques (33) et/ou thermiques (34) disposés sur les chemins polaires et aptes à commander l'ouverture des contacts via un mécanisme de déclenchement (31) lorsqu'ils détectent une surintensité, - au moins un bouton de commande manuelle (35,36) placé en face avant du boîtier et agissant sur le mécanisme de déclenchement pour ouvrir et fermer les contacts et réarmer le mécanisme, et comprenant :

   - un électro-aimant (40) qui présente une bobine et une armature mobile (44) à laquelle est attelé un mécanisme de commande, ce mécanisme étant agencé pour ouvrir et fermer les contacts en fonction du courant qui traverse la bobi- ne, - des moyens d'entraînement qui sollicitent à l'ouverture les ponts de contact (23) en réponse au mouvement, d'une part, d'un organe d'ouverture rapide (28) du mécanisme de déclenchement et, d'autre part, d'une pièce appartenant au mécanisme de commande, caractérisé par le fait que :

   - les moyens d'entraînement comprennent, pour chaque chemin polaire, une pièce d'entraînement individuelle (27) apte à coulisser dans des surfaces de guidage (58) fixes par <Desc/Clms Page number 13> rapport au boîtier et associée au pont de contact (23) respectif pour recevoir l'impact de l'organe d'ouverture rapide (28) et entraîner le pont, - le mécanisme comprend un coulisseau (29) déplaçable paral- lèlement au plan médian (P) et apte à coulisser dans des surfaces de guidage du boîtier, le coulisseau étant appli- cable sur les diverses pièces d'entraînement (27).

   '. Contacteur-disjoncteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque pont de contact (23) est désolidarisé de la pièce d'entraînement respective (27) et est sollicité par un ressort (26) de pression de contact et de rappel vers une paroi (52) de la pièce d'entraînement sur laquelle sont applicables l'organe d'ouverture rapide (28) et le coulisseau (29), la pièce d'entraînement présentant des surfaces de guidage (55) pour le pont de contact.

   3. Contacteur-disjoncteur selon la revendication 1 ou EMI13.1 2, caractérisé par le fait que chaque pièce d'entraînement (27) a la forme d'un étrier coiffant une partie centrale du pont de contact respectif (23), l'étrier étant conduit contre des surfaces fixes (58) de guidage ménagées dans le boîtier (11) du côté du pont de contact qui est à l'opposé des contacts fixes et mobiles.

   4. Contacteur-disjoncteur selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'étrier (27) coiffe le pont de contact (23) au moyen d'une paroi mince (52).

   5. Contacteur-disjoncteur selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que l'étrier (27) est partiellement refermé en forme de cage par une paroi (56) munie d'un passage (57) pour le ressort (26) de rappel et de pression de contact. <Desc/Clms Page number 14>

   6. Contacteur-disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que : - le mécanisme de déclenchement est logé dans un compati- ment plat (32) dont le plan moyen coincide sensiblement avec le plan médian (P) des ponts de contact, - le coulisseau (29) est une pièce plate située entre une carcasse (42) de l'électro-aimant (40) et le compartiment (32), - le coulisseau (29) est muni, à son extrémité proche des pièces d'entraînement (27), de pieds (63) en porte-à-faux applicables sur lesdites pièces en des zones d'appui rapprochées du plan médian.

   7. Contacteur-disjoncteur à double coupure, comprenant dans un boîtier (11) : - au moins un chemin polaire muni d'un pont de contact mobi- le (23) à plan médian (P), coopérant avec des contacts fixes (21, 22), - des déclencheurs magnétiques (33) et/ou thermiques (34) disposés sur les chemins polaires et aptes à commander l'ouverture des contacts via un mécanisme de déclenchement (31) lorsqu'ils détectent une surintensité, - au moins un bouton de commande manuelle (35,36) placé en face avant du boîtier et agissant sur le mécanisme de déclenchement pour ouvrir et fermer les contacts et réarmer le mécanisme, et comprenant :

   - un électro-aimant (40) qui présente une bobine et une armature mobile (44) à laquelle est attelé un mécanisme de <Desc/Clms Page number 15> commande, ce mécanisme étant agencé pour ouvrir et fermer les contacts en fonction du courant qui traverse la bobi- ne, - des moyens d'entraînement qui sollicitent à l'ouverture les ponts de contact (23) en réponse au mouvement, d'une part, d'un organe d'ouverture rapide (28) du mécanisme de déclenchement et, d'autre part, d'une pièce appartenant au mécanisme de commande, caractérisé par le fait que :

   - les moyens d'entraînement comprennent, pour chaque chemin polaire, une pièce d'entraînement individuelle (27) asso- ciée au pont de contact respectif (23) pour recevoir l'impact de l'organe d'ouverture rapide (28) et entraîner le pont, - le mécanisme de commande comprend un coulisseau (29) déplaçable parallèlement au plan médian (P), - le coulisseau est une pièce de forme générale plate s'étendant dans un plan parallèle au plan médian (P) et située entre une carcasse (42) de l'électro-aimant et un compartiment plat (32) qui loge le mécanisme de déclenche- ment, pour former un ensemble de commande de faible épais- seur, - le coulisseau présentant des pattes (62) en nombre égal à celui des pôles, ces pattes se terminant par des pieds (63) en porte-à-faux,

   applicables sur les pièces d'entraî- nement (27) respectives en des zones d'appui rapprochées du plan médian (P).

   8. Contacteur-disjoncteur selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le coulisseau (29) est guidé par des éléments de guidage (66) prévus sur la carcasse (42) de l'électro-aimant (40). <Desc/Clms Page number 16>

   9. Contacteur-disjoncteur selon la revendication 7 ou 8, caractérisé par le fait que les pattes (62) du coulisseau (29) présentent des éléments de forme (64) guidés par des éléments de forme (65) venus de moulage avec le boîtier (11).

   10. Contacteur-disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que l'organe d'ouverture rapide (28) présente des nervures de guidage (70) prévues pour coulisser dans des rainures (71) qui sont ménagées dans des cloisons interpolaires (72), de manière à contribuer à l'isolement électrique entre pôles.

   11. Contacteur-disjoncteur selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé par le fait que, dans chaque chemin polaire, il est prévu un déclencheur électromagnétique associé à un percuteur (80) susceptible de faire basculer le pont de contact (23) par rapport à la pièce d'entraînement (27) en réponse à un courant de court-circuit, pour produire une limitation de ce courant par simple coupure.

   12. Contacteur-disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que : - l'organe d'ouverture rapide (28) et/ou le coulisseau (29) comprend une traverse reliant entre elles des zones d'appui (77) applicables sur les diverses pièces d'entraî- nement (27), - la traverse est dotée d'échancrures (78) pour le passage de zones d'appui (79) prévues en porte-à-faux sur le coulisseau et/ou l'organe d'ouverture rapide pour s'appliquer sur les pièces d'entraînement près du plan médian.