BE1004142A4

BE1004142A4 - Systeme de bardage, notamment pour des facades d'immeubles.

Info

Publication number: BE1004142A4
Application number: BE8900263A
Authority: BE
Inventors: Patrick Blosseville; Claude Dubrac
Original assignee: Mines Fond Zinc Vieille
Priority date: 1989-03-10
Filing date: 1989-03-10
Publication date: 1992-09-29

Abstract

L'invention concerne un système de bardage, notamment pour des façades d'immeubles.Ce système fait intervenir des baguettes rigides profilées et rectilignes (1) de section en forme générale de C, destinées à être fixées horizontalement, régulièrement le long de la paroi ou mur support, les plaquettes (3) étant fixées aux baguettes (1) à l'aide de crochets (13) s'appliquant en pression sur ces dernières.

Description

"Système de bardage, notamment pour des façades d'immeubles".

La présente invention concerne un système de bardage, notamment pour des façades d'immeubles.

On connaît des systèmes de bardage à éléments du type plaquette, tels que ardoises, écailles ou similaires que l'on monte sur les façades d'immeubles essentiellement pour les isoler et les protéger des intempéries.

Ces systèmes nécessitent le montage préalable d'une ossature support en bois, par exemple à chevrons verticaux et liteaux horizontaux, dont les éléments sont répartis régulièrement et avec mise à niveau pour permettre le constitution d'un plan support correct pour la fixation par corchets desdites plaquettes.

Cependant, la pose d'une telle ossature est coûteuse en matériaux et en main-d'oeuvre.

L'invention vise à remédier à cet inconvénient et propose un système de bardage à éléments de type plaquette, notamment pour des façades d'im'11eubles, caractérisé en ce qu'il fait intervenir des baguettes rigides profilées rectilignes de section en forme générale de C, destinées à être fixées horizontalement, régulièrement le long de la paroi ou mur support, lesdites plaquettes étant fixées aux baguettes à l'aide de crochets s'appliquant en pression sur ces dernières.

Les baguettes seront avantageusement issues de pliage de tôles rectilignes ou d'extrusion de matières métalliques ou plastiques, rigides.

Naturellement, les baguettes sont montées distantes l'une de l'autre d'un intervalle régulier permettant l'accrochage de plaquettes rectangulaires sur leur bords horizontaux supérieurs et inférieurs et tenant compte de leur chevauchement vertical. Ainsi, cette distance peut être égale sensiblement à la longueur des plaquettes si on les pose en ligne ou sensiblement à la moitié de cette longueur

si on les pose en claire voie (montage en quinconce).

Les baguettes sont montées avec le segment principal de leur section (en C) tourné vers la paroi support (face arrière) et le nez des crochets (boucle supérieure) vient s'engager sur leur partie haute délimitée par deux segments verticaux et un segment horizontal haut. Les plaquettes sont maintenues en partie haute serrées entre les baguettes par les jambes descendantes des crochets et supportées en partie inférieure, également serrées, par la boucle inférieure des crochets.

Il résulte bien de cette disposition que l'utilisation d'une ossature bois intermédiaire à chevrons et liteaux n'est plus nécessaire et qu'on évite ainsi les exigences correspondantes en matériaux et montage.

Selon des caractéristiques avantageuses de l'invention, les baguettes sont pourvues au niveau de leur partie supérieure, dirigée vers la paroi support, d'une première nervure longitudinale et les crochets d'un pli complémentaire à l'extrémité de leur nez d'accrochage de telle sorte que l'engagement des crochets sur les baguettes soit complété par un clipsage. Grâce à cette particularité, la retenue des crochets sur les baguettes est bien plus ferme et on évite ainsi un éventuel glissement du crochet relativement à la baguette sous les multiples sollicitations de vibrations dues surtout au vent sur la façade.

Cette nervure peut être demi-circulaire ou conformée avec sommet arrondi de manière à faciliter l'engagement en clipsage des crochets.

La baguette est également pourvue sur sa partie centrale d'une seconde nervure longitudinale lui conférant la rigidité nécessaire pour sa confection en grande longueur, par exemple 3 mères.

Les baguettes sont de plus prépercées de trous pour le montage des vis de fixation relativement à la paroi support. Ce préperçage forme gabarit de perçage sur la paroi support pour l'implantation des chevilles desdites vis et évite les opérations de traçage nécessaires lors du montage d'une ossature traditionnelle.

Par ailleurs, des cales intermédiaires peuvent être interposées entre les baguettes et la paroi support, afin d'améliorer éventuellement la planéité de surface de pose des plaquettes et le rendu esthétique correspondant.

Enfin, les baguettes peuvent'être appliquées directement sur les panneaux d'isolation de type rigide (polystyrène par exemple) recouvrant la paroi support. Les baguettes sont fixées serrées sur les panneaux et les maintiennent fermement en position.

L'invention est à présent décrite à l'aide d'exemples de réalisation et en référence aux dessins annexés sur lesquels ; - La Figure 1 est une vue en élévation partielle d'un panneau de bardage obtenu selon le système de bardage de l'invention ;
EMI3.1
- La Figure 2 est une vue en coupe de ce panneau ; - La Figure 3 est une vue en perspective partielle d'une baguette de ce panneau ; - La Figure 4 est une vue en coupe de cette baguette ; - La Figure 5 est une vue d'un crochet servant à la fixation des plaquettes sur les baguettes ; - La Figure 6 est une vue en perspective montrant le traitement d'un angle de mur, et - La Figure 7 est une vue montrant un départ bas.

Comme représenté sur les figures 1 et 2, le panneau de bardage de l'invention est réalisé à partir de baguettes profilées rectilignes 1 (longueur 3 mètres) disposées horizontalement et de plaquettes rectangulaires 3 (470 x 600 mm) dites écailles fixées en recouvrement sur ces dernières. Les baguettes 1 sont fixées au mur porteur 5 par l'intermédiaire de vis 7 et de chevilles 9 et sont appliquées serrées sur un panneau isolant 11 de type rigide (épaisseur 80 mm) le maintenant en place. Les écailles 3 sont fixées aux baguettes par des crochets 13 disposés régulièrement à leurs bords inférieurs et supérieurs selon les techniques classiques de pose.

Dans

l'exemple, les écailles sont montées à claire voie, les baguettes étant distantes l'une de l'autre sensiblement de la moitié de la longueur des écailles. Comme mentionné précédemment, les baguettes ont une section en forme générale de C, dont le segment principal vertical 19 est tourné vers l'isolant (vers l'arrière). Leur tête est conformée avec deux segments verticaux 18 et 20 et un segment horizontal 16. Elles sont pliées longitudinalement vers l'avant à leur pratie inférieure 15 (figures 3,4).

Leur partie haute est conformée avec une nervure longitudinale 17 à sommet arrondi tourné vers l'arrière permettant le clipsage des crochets 13 dont l'extrémité du nez d'accrochage 14 est coudée à cet effet (figure 5). Cette nervure 17 se prolonge vers le segment central 19 servant à l'appui de la baguette 1 sur l'isolant 11. Ce segment est légèrement à l'arrière du somì1et de la nervure 17, afin de laisser un espace libre pour l'engagement en clipsage de l'extrémité du nez 14-des crochets.

Le segment d'appui 19 est pourvu d'une nervure demi-circulaire 23 assurant la rigidité longitudinale de la baguette.

La pose du bardage selon le système de l'invention est très simple.

Pour un montage des écailles à claire-voie (très utilisé), on définit la quantité de baguettes en tenant compte de leur longueur et de la distance de l'une à l'autre (sensiblement la moitié de la longueur des écailles). On définit également un niveau qui servira de référence au montage parallèle des baguettes. Les panneaux isolants Il sont provisoirement appliqués sur le mur porteur 5, par exemple, à l'aide de plots de colle déposés ponctuellement.

Les baguettes étant prépercées, on effectue le perçage à travers l'isolant et le mur porteur en se guidant des trous de baguettes, puis on procède à la mise en place des chevilles 9 et des vis 7 de fixation sur les baguettes. Le montage s'effectue de proche en proche et les baguettes se trouvent ainsi serrées sur l'isolant. Selon l'effet de dépression maximal prévu engendré au droit de la façade par les conditions climatiques existantes, on déterminera le nombre de points de fixation à implanter (par exemple tous les 0, 425 : n).

Des cales peuvent être éventuellement interposées

entre les baguettes et l'isolant pour améliorer la planéité de l'ei1- semble du bardage.

Les écailles sont ensuite posées avec recouvrement vertical et horizontal, fixées grâce aux crochets dont le nez d'accrochage est clipsé sur les baguettes. Six crochets peuvent être utilisés pour chaque écaille dont les dimensions sont 470 x 600 mm.

Le départ bas (figure 7) est protégé par une bande d'égout 25 rivetée en partie haute sur les baguettes et percée en partie basse (trous 27) pour le passage de l'humidité. L'accrochage des écailles en partie basse, dont certaines seront coupées pour la nécessité de la pose à claire-voie ou pour s'adapter à la configuration du sol, sera effectué par des crochets un peu plus longs 13' (figure 2) de manière à ce que la partie inférieure des écailles puisse venir légèrement sous les baguettes.

Le traitement des éléments de finition, par exemple des retours d'angle ou des tableaux s'effectue également très simplement par pliage sur le chantier des écailles d'angle 3 comme il apparaît à la figure 6. Il est notamment possible de fixer les écailles sur les baguettes par rivetage lorsque la pose de crochets n'est pas possible.

On notera à titre de variante que les baguettes peuvent être fixées directement sur des poteaux porteurs, par exemple en l'absence de paroi support. On réalise alors un bardage simple qui peut convenir à certains bâtiments tels que des hangars.

En outre, le système de bardage de l'invention convient, particulièrement bien à la réfection des façades, notamment d'immeubles déjà isolés, comportant une couche isolante avec peau de surface. Pour ce faire, il suffit d'appliquer le bardage sur l'isolant sans dépose de ce dernier.

L'invention apporte ainsi un système de bardage simple, fiable et économique.

Claims

REVENDICATIONS 1. Système de bardage à éléments de type plaquette (3), notamment pour des façades d'immeuble, caractérisé en ce qu'il fait intervenir des baguettes rigides profilées et rectilignes (1) de section en forme générale de C, destinées à être fixées horizontalement, régulièrement le long de la paroi ou-nur support (5), lesdites plaquettes (3) étant fixées aux baguettes (1) à l'aide de crochets (13) s'appliquant en pression sur ces dernières.

2. Système de bardage selon la revendication 1, caratérisé en ce que les baguettes (1) sont montées distantes l'une de l'autre d'un intervalle régulier permettant l'accrochage de plaquettes rectangulaires (3) sur leurs bords horizontaux supérieurs et inférieurs et tenant compte de leur chevauchement vertical.

3. Système de bardage selon la revendication 2, caractérisé en ce que la distance entre deux baguettes adjacentes (1) est égale sensiblement à la longueur des plaquettes (3) pour leur pose en ligne.

4. Système de bardage selon la revendication 2, caractérisé en ce que la distance entre deux baguettes adjacentes (1) est égale sensiblement à la moitié de la longueur des plaquettes (3) pour leur pose en claire-voie (en quinconce).

5. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les baguettes (1) sont montées avec le segment principal (19) de leur section (en C) tourné vers la paroi support (5) (face arrière) et le nez (14) des crochets (13) (boucle supérieure) vient s'engager sur leur partie haute délimitée par deux segments verticaux (18,20) et un segment horizontal haut (16).

6. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les baguettes (1) sont pourvues au niveau de leur partie supérieure, dirigée vers la paroi support, d'une première nervure longitudinale (17) et les crochets (13) d'un pli complémentaire (21) à l'extrémité de leur nez d'accrochage (14) de telle sorte que l'engagement des crochets sur les baguettes soit complété par un clipsage. <Desc/Clms Page number 7>

7. Système de bardage selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite nervure (17) a un sommet arrondi.

8. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la baguette (1) est pourvue sur sa partie centrale (19) d'une seconde nervure longitudinale (23) lui conférant la rigidité nécessaire pour sa confection en grande longueur, par exemple 3 mètres.

9. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les baguettes (1) sont prépercées de trous pour le montage des vis (7) et chevilles (9) de fixation sur la paroi support (5).

10. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que des cales sont interposées entre les baguettes (1) et la paroi support (5), en vue par exemple d'améliorer la planéité du bardage obtenu.

Il. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le départ bas est effectué à l'aide d'une bande d'égoût (25) rivetée en partie haute sur les baguettes et percée en partie basse pour le passage de l'humidité.

12. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le traitement des angles ou tableaux est effectué par pliage sur le chantier des plaquettes (3).

13. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les baguettes (1) sont appliquées directement sur les panneaux d'isolation de type rigide (11) (polystyrène par exemple) recouvrant la paroi support et les maintiennent en place sur cette dernière.

14. Système de bardage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les plaquettes (3) sont fixées aux baguettes (1) par rivetage, notamment dans le traitement des éléments de finition (angles, tableaux, etc...).