EP0271400B1

EP0271400B1 - Revêtement de façade à lame d'air ventilée

Info

Publication number: EP0271400B1
Application number: EP19870402655
Authority: EP
Inventors: Francis Ovaert; Dominique Royer
Original assignee: SMAC SAS
Current assignee: SMAC SAS
Priority date: 1986-11-24
Filing date: 1987-11-24
Publication date: 1991-05-29
Anticipated expiration: 2007-11-24
Also published as: DE3770427D1; FR2607171B1; EP0271400A1; FR2607171A1

Description

Les revêtements de façade ont essentiellement une fonction de protection contre l'eau à laquelle s'ajoute le plus souvent une fonction d'isolation. Il s'agit en fait de protéger la Paroi de façade, et éventuellement l'isolant thermique qui la recouvre, de l'action de la pluie mais en même temps d'éviter les condensations sur les différents constituants du système en raison des dégradations qu'elles peuvent entraîner notamment en période de gel.
Dans ce but tous les procédés existant prévoient systèmatiquement une lame d'air entre la Paroi, ou l'isolant, et le parement extérieur.
Lorsque ce parement est constitué par des plaques de grandes dimensions, ces dernières sont en général fixées sur un seul lit d'ossatures verticales dont l'épaisseur détermine celle de la lame d'air laissée libre entre la paroi de support et le parement sur toute la hauteur de ce dernier.
Lorsque les plaques de parement ont au moins une dimension qui est petite et qu'il est nécessaire de les monter sur des ossatures horizontales, on fixe généralement un second lit d'ossatures sur le lit d'ossatures verticales afin de maintenir la présence de la lame d'air et d'éviter que cette dernière ne soit obstruée par les ossatures horizontales. Cette disposition complique considérablement la structure et la pose du revêtement de façade. Il a bien été Proposé, ainsi pue décrit dans le document DE-A-1-784 477, de n'utiliser que le lit d'ossatures horizontales, en maintenant ces dernières, au moyen de pinces ou analogues fixées à intervalles réguliers à la paroi et traversant éventuellement le matériau isolant. On obtient ainsi entre la Paroi et les ossatures une lame d'air importante mais la mise en place d'un tel ensemble est délicate, demande une grande précision, et s'avère très onéreuse.
Malgré cela le parement extérieur d'un tel revêtement de façade étant étanche, on constate des condensations sur les différents constituants d'autant plus importantes que la lame d'air sera peu ventilée ou discontinue. En outre l'obtention d'un parement réellement étanche à la pluie est difficile et couteux car elle nécessite un assemblage précis et sûr des plaques qui le composent.
On a donc Proposé de munir les revêtements de façade de parements extérieurs non étanches formés de plaques assemblées à joints ouverts ou à recouvrement, ce qui évite les condensations et est nettement plus facile à réaliser. Malheureusement de tels parements permettent la pénétration de l'eau de pluie.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant un revêtement de façade qui assure à la paroi revêtue une protection efficace à la fois contre les condensations et contre l'action de la pluie.
Cette invention a donc pour objet un revêtement de façade comportant une succession d'éléments d'ossatures, ou lisses, disposés horizontalement et espacés les uns des autres, qui comportent chacun une aile verticale d'appui sur la paroi à revêtir et au moins une âme partant de cette aile, terminée par un rebord de' fixation du parement, et comportant des perforations, caractérisé en ce que chaque âme est munie de moyens de guidage et d'évacuation de l'eau de condensation ou de pluie ayant traversé ces perforations en l'éloignant de l'aile d'appui et en ce que les rebords des âmes supportent les plaques d'un parement non étanche à l'eau et délimitent avec ces plaques des espaces de ventilation qui communiquent entre eux par les perforations.
Dans un tel revêtement de façade, un lit d'ossatures unique relie directement le parement à la paroi de support en délimitant une lame d'air ventilée entre eux. En effet, les lisses permettent à la fois la libre circulation verticale de l'air, et la récupération ainsi que la canalisation des eaux de pluie infiltrées par les discontinuités du parement tandis que le parement non étanche supprime le risque de condensation.
La combinaison des lisses et du parement extérieur non étanche formé permet donc d'obtenir un revêtement particulièrement efficace et facile à mettre en place.
Selon un mode de réalisation préféré un matériau isolant rigide est interposé entre les ailes verticales des lisses et la paroi de support et est maintenu contre cette paroi par les lisses elles-mêmes.
Selon une variante de réalisation la lisse comporte une seconde âme sensiblement parallèle à la première et également munie d'un rebord de fixation du parement.
Ce rebord comme celui de la première âme peut être parallèle à l'aile verticale d'appui sur le support ou légèrement incliné par rapport à cette aile, selon les applications.
La description ci-dessous de modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, fera d'ailleurs ressortir les avantages et caractéristiques de l'invention.
Sur ces dessins :

la Fig. 1 est une vue en coupe verticale d'une portion d'un revêtement de façade selon l'invention ;
la Fig. 2 est une vue en perspective de l'extrémité de la lisse de la Fig. 1 et des moyens d'accrochage du parement ;
les Figs 3 à 8 sont des vues analogues à la Fig. 1 de variantes de réalisation de l'invention ;
les Figs 9 et 10 sont des vues partielles en perspective montrant l'utilisation de lisses selon l'invention avec un panneau isolant nervuré.
la Fig. 11 est une vue analogue à celles des Fig. 9 et 10, dans le cas d'un panneau isolant muni de bossages 8;
la Fig. 12 est une vue en coupe verticale de l'ensemble de la Fig. 11 ;
les Figs 13 et 14 sont des vues analogues à la Fig. 12 de variantes de réalisation.

Le revêtement de façade selon l'invention comporte un lit d'ossatures horizontales, ou lisses, comportant chacun une aile verticale 2 qui constitue une surface d'appui sur une paroi, par exemple un mur 4 à revêtir ou un panneau de matériau isolant 6 appliqué sur un tel mur, à laquelle elle peut être fixée au moyen d'un ensemble vis-cheville expansée 5, comme le montre notamment la Fig. 1. De l'aile 2 part une âme 8 qui est sensiblement perpendiculaire à cette aile et est terminée par un rebord 10 de reception d'un parement extérieur. L'âme 8 comporte des perforations 12 régulièrement espacées sur toute sa longueur. Comme le montre la Fig. 2 ces perforations ont de préférence une forme oblongue, leur grand côté étant parallèle à l'aile verticale 2, et sont bordées le long de leur côté proche de l'aile verticale 2 par une nervure 14 jouant le rôle de goutte d'eau, qui fait saillie sous l'âme 8 et est sensiblement parallèle à l'aile 2.
Les perforations ou évidements 12 peuvent bien entendu être arrondis ou avoir toute autre forme. Leurs dimensions et leur nombre sont toutefois dans tous les cas tels que leur surface globale est suffisante pour permettre un libre passage de l'air d'un côté à l'autre de l'âme 8.
Dans le mode de réalisation représenté sur les Figs 1 et 2, le rebord 10 se prolonge de part et d'autre de l'âme 8 et est légèrement incliné par rapport à l'aile verticale 2 de façon à permettre le montage de plaques de parement 24, 26 disposées à recouvrement. Ces plaques sont maintenues au moyen d'une agrafe 16 en forme d'étrier munie à chacune de ses extrémités d'un crochet respectivement 18 et 20. L'agrafe 16 est d'abord placée parallèlement à l'aile verticale 2, le petit crochet 20 de l'une de ses extémités au-dessus d'une perforations 12, puis elle est basculée de sorte que le crochet 20 pénêtre dans la perforation, et rabattue perpendiculairement à l'aile 2, ce qui permet d'emboiter le crochet 20 sur la nervure 14 tandis que la partie centrale de l'agrafe 16 coiffe la partie supérieure du rebord 10 et celle de la plaque de parement inférieure 24. Le crochet 18 est alors prêt à recevoir le plaque de parement supérieure 26.
Pour former un revêtement de façade, il suffit de fixer sur le mur à revêtir une succesion de lisses 1, parallèles entre elles et espacées d'une distance fonction de la dimension des plaques de parement choisies, puis de monter ces plaques. Les âmes 8 des lisses maintienent alors ces dernières à une distance bien déterminée du mur de support 4, ou de l'isolant 6, et ménagent ainsi des espaces libres successifs entre le parement et le support. Toutefois les perforations 12 ayant des surfaces d'ouverture relativement importantes, qui peuvent par exemple occuper de 5 à 150 cm² par mètre de lisse, l'air circule librement entre ces espaces qui par suite, constituent une lame d'air ventilée verticalement sur toute la hauteur de la façade. Par ailleurs, de l'eau de pluie se trouvant dans ces espaces est récupérée par l'âme 8 et canalisée et évacuée grâce aux perforations 12 et à la goutte d'eau 14 qui la dirige vers l'extérieur et interdit son retour vers le support 4. On obtient ainsi, avec un montage extrèmement simple, une protection efficace de la façade contre l'eau, complétée éventuellement par une isolation thermique.
La lisse horizontale peut toutefois encore être simplifiée en remplaçant l'âme 8 sensiblement perpendiculaire à l'aile verticale 2 par une âme 28 inclinée vers le bas à partir de l'aile verticale de fixation 2, comme le montre les Figs. 3 et 4. Les perforations 12 ont également dans ce cas une surface globale suffisamment importante pour assurer une ventilation de la lame d'air mais la nervure 14 peut être supprimée, si désiré. L'inclination de l'âme 28 est choisie de façon à assurer une canalisation efficace de l'eau de pluie et son guidage vers l'extérieur. L'agrafe 16 est alors remplacée par un crochet en S, 30 (Fig. 3).
Bien entendu, l'aile verticale 2 de la lisse peut être prolongée en dessous de l'âme par une aile inférieure 42 (Fig. 4), ce qui accroît la surface d'appui et éventuellement le pincement de l'isolant 6. Le rebord de fixation du parement 44 peut également être double et se prolonger de part et d'autre de l'âme 28 parallèlement à l'aile 2, 42 de façon à permettre la fixation à joints ouverts, par exemple au moyen de vis, de deux plaques de parement 38, 40 dans le prolongement l'une de l'autre. Ce maintien par vis est éventuellement remplacé par la présence d'un prolongement 46 horizontal de l'âme 28 et d'un rebord 48 d'extrémité de ce prolongement comme indiqué en trait mixte sur la Fig. 4. La distance entre les rebords 48 et 44, c'est-à-dire la longueur du prolongement 46 est très légèrement supérieure à l'épaisseur des plaques de parement 38 et 40 de sorte que celles-ci sont maintenues avec sécurité entre ces deux rebords.
Le rebord 44 peut également supporter seul les deux plaques 38 et 40 placées dans le prolongement l'une de l'autre, de préférence à joints ouverts.
Selon une autre variante (Fig. 5), les perforations 12 de l'âme 50 sont ménagées à proximité de l'aile verticale d'appui 2 de la lisse, tandis que cette dernière est prolongée en dessous de l'âme 50 par un paroi déflectrice 52. La paroi déflectrice est légèrement espacée de l'âme 50 et est inclinée vers le bas de façon à s'éloigner de cette âme pour être terminée par un rebord sensiblement vertical 54 proche du plan médian de l'âme de sorte que l'eau de pluie qui a traversé les perforations 12 est automatiquement guidée vers le bas et vers l'extérieur et éloignée du support et de l'isolant. L'âme 50 a de préférence dans ce cas une pente descendante en direction des perforations 12, c'est-à-dire de l'aile verticale 2 pour assurer une récupération totale de l'eau. Cette âme 50 est terminée par un rebord dirigé vers le haut 55 permettant la fixation d'une plaque de parement supérieure 38. Elle est en outre solidaire d'une branche 56 terminée par un rebord 57 dirigé vers le bas en vue de la fixation d'une plaque de parement inférieure 40.
La lisse selon l'invention peut en outre être renforcée grâce à une seconde âme 58 également perforée et sensiblement parallèle à la première. Les perforations 60 de cette seconde âme sont de forme analogue à celles de la première et occupent comme elles une surface relativement importante de façon à permettre une libre circulation de l'air et surtout de l'eau. Ces perforations 60 sont bien entendu associées à des moyens de guidage et de canalisation de l'eau qui les traversent. Comme décrit, ces moyens peuvent être constitués par une pente de l'âme correspondante donnant aux deux âmes 28 et 58 (Fig. 6) une direction inclinée vers l'extérieur , c'est-à-dire vers leurs rebords 62, 64 de fixation du parement.
Lorsque les plaques de parement doivent comme les plaques 24 et 26 être montées à recouvrement les deux âmes 28 et 58 ont des longueurs différentes tandis que leurs rebords d'extrémité 62 et 64 sont inclinés d'un angle correspondant à celui que devra recevoir la plaque de parement, la fixation étant assurée, par exemple au moyen de vis indiquées schématiquement sur la Fig. 6. De préférence la différence entre les longueurs des deux âmes correspond à l'épaisseur d'une plaque de parement augmentée du jeu désiré pour permettre une entrée d'air de ventilation entre les deux plaques.
Bien entendu les rebords 62 et 64 des deux âmes 28 et 61 peuvent également avoir une direction verticale pour permettre la fixation de plaques de parement 38, 40 placées dans le prolongement l'une de l'autre. Dans ce cas les deux âmes 28 et 61 ont la même longueur, comme représenté sur la Fig. 7.
La lisse peut également comporter deux âmes 65, 66 perpendiculaires à l'aile d'appui 2 comme représenté sur la Fig. 9. Dans ce dernier cas chacune des âmes 65,66 comporte à sa partie inférieure le long des perforations 12, une nervure 14 formant goutte d'eau. Cette nervure de même que celle de la Fig. 1, peut être associée à une nervure supérieure 68 qui supprime tout risque de retour de l'eau en direction de l'isolant. Les rebords 70 qui terminent les ailes 65, 66 peuvent être fixées sur les plaques de parement correspondantes au moyen de vis, mais lorsque ces plaques 38, 40 doivent être séparées par un joint ouvert, comme représenté, il est souvent préférable de les fixer au moyen de crochets en S 72 ou d'autres agrafes.
De préférence les deux âmes de la lisse sont situées à chacune des extrémités respectivement supérieure et inférieure, de l'aile verticale 2 et cette aile est fixée dans sa partie médiane au moyen d'un ensemble vis-cheville expansée 5 dans le support 4.
Lorsque le revêtement doit être associé à une isolation thermique, un panneau rigide isolant 6 est interposé entre le support ou mur 4 et les lisses horizontales de telle sorte que l'aile verticale 2 de ces lisses appuie sur la panneau isolant et que les vis 5 de fixation traversent ce panneau. En conséquence, le panneau 6 est maintenu par les lisses elles-mêmes qui le pincent localement et l'appliquent contre le support ou plus exactement contre le mur à revêtir, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des moyens de fixation complémentaires tandis que la lame d'air reste délimitée par la dimension des lisses et tout particulièrement celle de leurs âmes. Le panneau isolant peut donc être un simple panneau de section rectangulaire en tout matériau appropié, c'est-à-dire constituer un élément peu couteux et facile à mettre en place.
Ce panneau isolant 6 peut toutefois dans certain cas être un panneau spécial muni de rainures horizontales et/ou verticales ainsi que représenté sur les Fig. 9 et 10. Lorsque le panneau isolant 76 comporte des rainures horizontales celles-ci peuvent être utilisées comme gabarit d'écartement pour le montage des lisses horizontales, l'aile verticale 2 de la lisse étant emboitée dans ces rainures tandis que son âme perforée fait saillie vers l'extérieur pour supporter les plaques du parement et délimiter la lame d'air, les perforations 12 se trouvant bien entendu à l'extérieur des rainures.
Lorsque le panneau 78 comporte des rainures verticales 80 les lisses horizontales 1 sont fixées sur les portions du panneau qui séparent les rainures 80 et ces rainures assurent un accroissement du volume de la lame d'air, ce qui facilite la ventilation de cette lame.
Le panneau isolant 81 peut également être muni soit entre les rainures soit à la place de celles-ci, comme connu en soi, de saillies ponctuelles 83 de forme quelconque et d'épaisseur telle qu'elles puissent servir d'appui intermédiaire pour les plaques de parement et limiter ainsi la portée entre les lisses. Ces saillies, ou bossages 83 sont de préférence disposés selon des rangées horizontales. Ils sont toutefois espacés les uns des autres de manière à laisser libre entre eux une section de ventilation au moins égale à celle déterminée par la densité des perforations 12 des lisses (Fig. 11).
Ces bossages 83 seront généralement d'une seule pièce avec le panneau isolant 81 (Fig. 12) mais ils peuvent également être réalisés à partir d'une pièce rapportée 85 insérée dans une réservation 84 pratiquée dans le panneau isolant 82 (Fig. 14) ou simplement d'une pièce rapportée 87 solidarisée, par exemple par collage, au panneau isolant 86 (Fig. 13). Les pièces rapportées 85 ou 87 constituant des cales d'appui intermédiaire pour les plaques de parement peuvent être constituées de la même matière que le panneau isolant, ou d'une toute autre matière.
De tels bossages peuvent bien entendu, si désiré, servir de supports complémentaires sur lesquels les plaques de parement sont fixées, par exemple par collage.
La géométrie de la face extérieure, côté parement, de ces bossages 83, 85, 87 sera telle que cette face soit toujours en contact avec la plaque de parement, ce qui conduira quand les plaques de parement sont posées à recouvrement, donc avec une légère pente par rapport à la verticale, à retrouver cette pente sur la face extérieure des bossages.
Le revêtement de façade peut donc avoir des aspects très divers et comporter un parement non étanche à l'eau, dont les plaques de parement peuvent être reliées, à joints ouverts ou même à recouvrement, qu'il s'agisse d'un revêtement thermiquement isolant ou non. Il permet ainsi d'assurer une protection efficace contre l'eau et une ventilation verticale de la lame d'air comprise entre le support et le parement.
La forme particulière des lisses facilite en outre la réalisation du revêtement en permettant à ces lisses d'assurer elles-même à la fois la fixation de l'isolant, s'il existe, l'écartement du parement ainsi que son support et la canalisation des eaux à évacuer Ces lisses peuvent en outre être réalisées en métal ou en matière plastique selon les besoins.

Claims

Revêtement de façade comportant une succession d'éléments d'ossatures, ou lisses (1), disposés horizontalement et espacés les uns des autres, qui comportent chacun une aile verticale (2) d'appui sur la paroi à revêtir et au moins une âme (8, 28, 32) partant de cette aile, terminée par un rebord (10, 44) de fixation du parement, et comportant des perforations (12), caractérisé en ce que chaque âme (8, 28, 32) est munie de moyens (14, 52) de guidage et d'évacuation de l'eau de condensation ou de pluie ayant traversé ces perforations en l'éloignant de l'aile d'appui et en ce que les rebords (10, 44) des âmes supportent des plaques (38, 40) d'un parement non étanche à l'eau et délimitant avec ces plaques des espaces de ventilation qui communiquent entre eux par les perforations.
Revêtement suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de guidage et d'évacuation de l'eau comprennent une inclinaison de l'âme (8) vers le bas et vers l'extérieur à partir de l'aile verticale (2).
Revêtement suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage et d'évacuation de l'eau comportent une nervure (14) formant goutte d'eau, en saillie à la partie inférieure de l'âme parallèlement à l'aile verticale d'appui.
Revêtement suivant la revendication 1, caractérisé en ce que chaque lisse comporte une âme (50) inclinée vers le haut et vers l'extérieur et munie de perforations (12) au voisinage de l'aile verticale d'appui, et une paroi déflectrice (52) à une certaine distance en-dessous des perforations (12).
Revêtement suivant l'une des revendication 1 à 5, caractérisé en ce que l'âme de la lisse comporte une nervure (68) en saillie le long du bord des perforations (12).
Revêtement suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque lisse comporte une seconde âme (58, 61, 66) sensiblement parallèle à la première et terminée comme elle par un rebord (64, 70) de fixation du parement.
Revêtement suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les perforations des âmes des lisses occupent environ 5 à 150cm² par mètre de longueur de lisse.
Revêtement suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des plaques de parement montées à recouvrement et fixées à des rebords inclinés (10, 62, 64) des lisses horizontales.
Revêtement suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des plaques de parement montées à joints ouverts et fixées sur deux rebords verticaux (55, 57, 70, 72) des lisses.
Revêtement suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des plaques de parement (38, 40) montées dans le prolongement les unes des autres sur un seul rebord (44) de chaque lisse.
Revêtement selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un panneau en matériau isolant, rigide (6, 76, 78) est appliqué contre le mur de support (4) et maintenu par pincement entre les ailes verticales (2) des lisses horizontales et ce mur.
Revêtement suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le panneau isolant (76) comporte des rainures horizontales formant gabarit d'écartement des lisses (1).
Revêtement suivant l'une des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que le panneau isolant (78) comporte des rainures verticales (80), les lisses (1) étant fixées sur les portions de panneau séparant les rainures.
Revêtement suivant l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que le panneau isolant (81) comporte des bossages espacés (83, 85, 87) formant appui ou support intermédiaire pour le parement, et ménageant entre eux des passages de ventilation dont la section globale est au moins égale à celle des perforations (12) des lisses.