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IMPLANT BUCCAL
La pressente invention a pour objet des prothèses dentaires et, plus particulièrement, un implant buccal que l'on peut installer dans la mächoire pour maintenir une prothèse dentaire.
Un implant buccal sert de fondation a une prothese dentaire et il doit donc présenter une résistance et une stabilité suffisante pour résister aux pressions habituelles des mâchoires. La structure de l'implant et la façon dont on l'installe en position dans la mâchoire sont déterminantes dans l'aptitude de l'implant a conserver la position dans laquelle on l'a installé sur des périodes de temps prolongées.
Les systèmes existants d'installation d'un implant comprennent généralement un ajustement par compression de l'implant dans un trou perforé dans la mächoire, un filetage de l'implant dans un trou prati- qué dans la mächoire ou un filetage de l'implant dans un trou perforé évasé pour recevoir un implant de type panier.
Par exemple, le brevet US-A-4 531 916 décrit un implant dentaire enfoncé sous pression dans un trou.
Etant donné que cet ajustement sous pression est dépourvu de fixation rigide, ce qui le rend vulnerable
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au mouvement, il est nécessaire de prévoir des ouvertures dans l'implant pour permettre a la croissance et a la pénétration du tissu osseux d'assurer une fixation rigide. Néanmoins, l'implant tel qu'il est install6 est vulnerable au mouvement et il est susceptible d'empêcher la cicatrisation.
Le brevet US-A-4 259 072 décrit un implant filet qui exige une opération de piquetage dans la mächoire ä la suite de la perforation initiale d'un trou de précision. Bien qu'un vissage de l'implant dans l'os puisse procurer plus de stabilité qu'une fixation
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par enfoncement avec compression, cet implant est encore vulnerable au mouvement. Il est donc habi- tellement necessaire de s'appuyer sur la croissance d'un nouveau tissu osseux et d'un nouveau tissu conjonctif pour poursuivre la stabilisation de l'implant dans la position où on l'a installé.
Le brevet US-A-4 431 416 décrit un implant de type panier comprenant une cage cylindrique ou panier inversée qui s'adapte autour d'un noyau cylindrique de l'os et dans un évidement annulaire form6 par une perforation évasée. L'implant de type panier nécessite la perforation de trous multiples et la rupture de portion de cheville osseuse avant que l'on ne reprenne la perforation. Le piquetage du trou pour recevoir une surface filetée de l'implant de type panier est aussi occasionnellement nécessaire. L'implant de type panier nécessite donc un mode opératoire d'installation extrêmement complexe qui pourrait décourager une utilisation Åa grande échelle de ces implants.
11 est donc souhaitable de réaliser un implant buccal que l'on puisse installer simplement dans un trou perforé et sur lequel ne soit pas nécessaire de faire appel ä un ajustement par compression, à un filetage ou ä une perforation évasée pour procurer un positionnement stable et rigide de l'implant dans la mâchoire.
Parmi les quelques buts de la présente invention, on peut noter la réalisation d'un nouvel implant buccal, qui puisse être verrouillé de façon rigide en position dans la mâchoire sans filetage, ni perforation évasée, d'un nouvel implant que l'on puisse installer facilement tout en le verrouillant de façon rigide en position stable, d'un nouvel implant qui résiste au mouvement ou ä la déstabilisation après son installation, d'un nouvel implant presentant de nouvelles parties en saillie qui se verrouillent dans la mâchoire
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pour former une dépouille dans la mâchoire et d'un nouveau procédé de fixation d'un implant buccal dans la mächoire.
D'autres buts et caractéristiques de la présente invention apparaîtront en parties d'elles-mêmes et seront en parties expliqués ci-après.
L'implant buccal, selon un mode de réalisation de la présente invention, comprend un corps généralement cylindrique comportant des parties en saillie sur des portions prédéterminées de sa surface cylindrique.
Les parties en saillie comprennent des éléments dépassant d'une hauteur prédéterminée à partir de la surface, présentent une extension radiale prédéterminée, et sont disposées par rangées longitudinales radialement espacées suivant des quadrants de la surface cylindrique.
Dans un mode préféré de réalisation de la presente invention, les parties en saillie présentent une surface inclinée dont l'inclinaison est orientée vers l'axe longitudinal du corps cylindrique depuis une extrémité proximale du corps vers une extrémité distale du corps. La surface inclinée est pourvue de striés ou rayures qui définissent une rangée de sillons longitudinaux. Si on le souhaite, les sillons peuvent être inclinés par rapport à l'axe longitudinal du corps cylindrique.
A l'extrémité distale du corps, on peut pratiquer un trou latéral qui passe de préférence ä travers les parties en saillie les plus distales situées sur deux quadrants opposes. Un évidement est pratiqué dans 1'extrémité proximale du corps cylindrique ayant de préférence la forme d'un hexagone pour recevoir un outil de serrage, ainsi que la prothese dentaire.
L'implant buccal est installé dans un trou qui correspond sensiblement au diametre du corps cylindrique, ce qui émet un enfoncement par compression
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contre la surface cylindrique. Après l'installation du corps cylindrique dans le trou, une clé male est engagée dans l'orifice hexagonal pour faire tourner le corps cylindrique d'une quantité prédéterminée. Lorsqu'on les fait tourner, les parties en saillie creusent la surface de l'os ä la façon d'un mécanisme de verrouillage ä rupture pour former ainsi une dépouille dans l'os. Etant donné que les surfaces des parties en saillie sont incorporées dans l'os, l'implant peut résister à un déplacement vers l'exterieur ou a un mouvement de torsion qui pourrait être occasionné par la pression des mâchoires.
Un autre mode de réalisation de la présente invention comprend des parties en saillie, telles que décrites ci-dessus, qui sont toutefois dépourvues de surfaces rainurées. En outre, les parties en saillie comprennent des nervures radialement espacées sur des quadrants de la surface cylindrique. Les striés sont alignées longitudinalement avec les parties en saillie inclinées. Les stries présentent des extremities radiales opposées et elles peuvent Atre inclinées d'une extrémité radiale à l'autre et présenter une forme de V ou une forme circulaire en section transversale longitudinale.
L'implant est installé dans un trou perforé et il est soumis ä une torsion, comme décrit ci-dessus. Ce mouvement de torsion permet aux parties en saillie inclinées et aux rainures radiales de se loger dans l'os.
Etant donn6 que les parties en saillie et les nervures ne présentent pas de striés, et sont radialement alignées, il n'y a pas de déviation de l'implant en direction longitudinale pendant l'opération de torsion. Ainsi, l'implant reste ä la profondeur où on l'a amené par torsion et verrouille. Avec cette disposition, l'implant peut etre logé dans un trou perforé qui
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présente une profondeur supérieure à l'extension longitudinale de l'implant sans venir au fond du trou et ceci garantit que l'implant ne migre pas dans des zones telles que, par exemple, les cavités des sinus.
D'autres buts, avantages et caractéristiques apparaitront ä la lecture de la description de divers modes de réalisation de l'invention, faite ä titre limitatif et en regard du dessin anex6 où : - la figure 1 est une vue en perspective de l'implant buccal incorporant un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est une vue en coupe simplifiée de cet implant avant son installa- tion dans une mächoire ; - la figure 3 est une vue semblable ä celle de la figure 2 pendant l'installa- tion de l'implant dans la mâchoire; - la figure 4 est une vue en perspective de l'implant complètement installé dans la mâchoire ; - la figure 5 est une vue en coupe de l'implant en position totalement installée ;
- la figure 6 est une vue en coupe prise selon la ligne 6-6 de la figure 5J - la figure 7 est une vue en perspective de l'implant amené par torsion en
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position verrouillée, - la figure 8 est une vue en coupe semblable ä celle de la figure 6, montrant la facon d'amener l'implant en position verrouillée par torsion ; - la figure 9 est une vue en coupe semblable ä celle de la figure 7, montrant l'implant amen par torsion en position de verrouillage ;
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- la figure 10 est une vue en perspective de cet implant avant l'installation d'une prothèse dentaire dans cet implant ; - la figure 11 est une vue en elevation de cet implant représenté partiellement en coupe, la prothèse dentaire étant installée dans l'implant ;
- la figure 12 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 13 est une vue en coupe de ce mode de réalisation avant installa- tion dans une mâchoire; - la figure 14 est une vue semblable ä celle de la figure 13, montrant l'implant totalement installé dans la mâchoire; - la figure 15 est une vue en coupe prise le long de la ligne 15-15 de la figure 14 ; et - la figure 16 est une vue semblable à celle de la figure 15, montrant l'implant amené par torsion en position de verrouillage.
Les chiffres de reference correspondants indiquent des pièces correspondantes ä travers toutes les vues des dessins.
Un implant buccal comprenant un mode de réalisation de la présente invention est généralement indiqué par le chiffre de référence 10 sur la figure 1.
L'implant buccal 10 comprend un corps 12 présentant une surface généralement cylindrique 14 et un axe longitudinal 15 (figure 2). Le corps 12 qui est formé d'un matériau biocompatible convenable, tel que par exemple de titane, présente la forme d'une balle de
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fusil présentant une extrémité proximale plate 16 et une extrémité distale arrondie et sphérique 18.
La surface cylindrique du corps 12 est pourvue de parties en saillie 20 comprenant des parties en saillie en forme de tuile 22. Les parties en saillie 22 présentent chacune une extrémiste proximale 24, une extrémité distale 26 et une surface inclinée 28 dont l'inclinaison est orientée vers l'axe longitudinal depuis l'extrémiste proximale 24 vers l'extrémité distale 26. La surface inclinée 28 est rainurbe par des stries sillons 30 présentant une orientation longitudinale ou, si on le souhaite, une orientation prédéter- minée en biais par rapport à l'axe longitudinal 15.
Les parties en saillie 22 sont de préférence disposées suivant quatre rangées longitudinales 32,34, 36 et 38 butant longitudinalement l'une contre l'autre.
Les rangées 32,34, 36 et 38 sont radialement espacées de 90 par rapport ä l'axe longitudinal 15.
Un trou latéral 40, pratiqué dans le corps 12, passe ä travers l'extrémité distale 26 de la parties en saillie 22 la plus distale dans les rangées 32 et 36 (figure 7). L'extrémité proximale 16 du corps 12 comporte un évidement 41 présentant une portion hexagonale 42 et un canal annulaire intermédiaire agrandi 44 fonctionnant comme un trou présentant du jeu pour faciliter la fabrication (l'embrochement) de la portion hexagonale 42. Si on le souhaite, la portion inferieure 46 de 1'évidement 41 peut présenter une section transversale circulaire.
Les dimensions précises de l'implant 10 peuvent varier puisqu'elles sont basées sur les caractéristiques dimensionnelles des mâchoires individuelles.
Néanmoins, à titre d'exemple des dimensions pratiquées, la longueur d'ensemble du corps 12 depuis l'extrémité proximale 16 jusqu'à l'extremiste distale 26 peut être comprise entre 7 et 16 mm. Le diametre de la surface cylindrique 14 peut être compris entre 3, 5 et 5 mm.
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L'extension radiale des parties en saillie 22 est inférieure à 45 et elle est de préférence approximativement égale a 360. L'angle de c8ne des parties en saillie 22 est approximativement égal à 80 et la distance entre l'extrémité proximale 24 et l'extrémité distale 26 de la parties en saillie 22 est approximativement de 1, 8 mm. Le diamètre du trou latéral 40 est
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approximativement égal ä 1, mm.
211 est a noter que, lorsque la longueur d'ensemble du corps 12 est de 7 mm, il est préférable d'utiliser deux parties en saillie 22 dans chacune des rangées 32,34, 36 et 38. L'utilisation de trois parties en saillie 22 dans une rangée longitudinale 32,
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34, 36 et 38 devient plus facile a pratiquer lorsque la longueur d'ensemble du corps est au moins égale à 10 mm.
En accord avec les dimensions précédentes, la partie en saillie 22 fai saillie d'approximativement
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0, 25 mm à partir de la surface cylindrique 14 ä l'extré- mité proximale 24.
Dans l'utilisation de l'implant buccal 10, la surface cylindrique du corps 12 est de preference revêtue d'hydroxylapatite sauf l'extremit proximale 16. Un trou d'installation 50 est perforée dans la mächoire 52 passant ä travers la gencive 54. Le trou 50 presente un diamètre qui permet l'adaptation par compression de la surface cylindrique 14 contre la surface de l'os 56 qui définit le trou 50. Par conséquent, les parties en saillie 22 peuvent creuser des canaux 58, 60, 62 et 64 (figure 6) dans la surface de l'os 56 lorsque l'on enfonce le corps 12 dans le trou 50. La profondeur du trou 50 dans la mâchoire 52 doit avoir des dimensions suffisantes pour permettre une insertion complète du corps 12 en-dessous de la couche 54 de la gencive, tel que représenté sur les figures 4 et 7.
Le corps 12 peut être enfoncé dans le
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trou 50 ä l'aide d'un outil 66 de maintien et d'enfoncement.
L'outil 66 comprend une partie agrandie 67, une portion de base 69 et une tige d'engagement 71 s'éten- dant depuis la portion de base 69 et représentant un complément hexagonal de l'évidement hexagonal 42. La tige d'engagement 71 a des dimensions qui permettent une légère détente de l'implant buccal 10 lorsque l'on recoit la tige 71 dans l'évidement hexagonal 42. Ainsi, l'outil 66 peut être utilise pour maintenir et transporter l'implant 10 vers son trou d'installation 50.
Une fois que l'implant 10 est aligne avec le trou d'installation 50, on utilise l'outil 66 pour pousser le corps 12 dans le trou 50 et, si on le souhaite, un maillet (non représenté) peut être utilise pour piqueter la portion agrandie 67 et enfoncer la portion de base 69 contre l'extrémiste proximale 16 de l'implant buccal 10 et chasser ainsi le corps 12 dans le trou d'installation 50, tel que représenté sur la figure 11.
Lorsque le corps 12 est enfoncé dans la machore 52, le trou latéral 40 peut accumuler des rognures d'os dues au grattage du tissu osseux par les parties en saillie 22.
Après l'insertion complète de l'implant buccal 10 dans la mächoire 52, on enlève l'outil d'enfoncement 66 et l'on fait tourner le corps 12 d'approximativement 10 à 450 à l'aide d'un outil de rotation convenable, tel que par exemple une clé hexagonale 73 (figure 9), ce qui verrouille ainsi de facon rigide l'implant 10 à sa place de façon semblable ä celle d'un mécanisme de verrouillage avec rupture.
La torsion du corps 12 inséré permet aux stries 30 sur la surface inclinée des parties en saillie 22 de découper la surface de l'os 56 ä partir des canaux 58,60, 62 et 64 pour former des dépoli1-
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les 68,70, 72 et 74 (figure 8) qui verrouillent de facon rigide le corps 12 dans sa position.
L'implant buccal 10 est alors prêt à recevoir un bouchon de cicatrisation 76 représenté en pointilles sur la figure 5, et ä permettre la suture de la gencive 54. Le bouchon de cicatrisation 76 est un bouchon en silicone inséré dans l'évidement 42 recouvrant l'extrémité proximale 16 de l'implant 10, ce qui empêche la croissance de l'os au-dessus de l'implant.
La gencive 54 est alors suturée par-dessus le bouchon de cicatrisation 76 pendant une période de cicatri-
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sation prédéterminée.
Après achèvement du processus de cicatrisation, on installe une prothèse dentaire dans l'évidement 41 de facon connue en soi.
Un autre mode de réalisation de l'implant buccal est généralement indiqué par le chiffre de référence 80 sur la figure 12.
L'implant buccal 80 comprend un corps 82 présentant une surface cylindrique 84 et des parties en saillie 86. Les parties en saillie 86 sont disposées selon des quadrants de la surface cylindrique 84 et comprennent quatre rangées longitudinales 88, 90, 92 et 94.
Les parties en saillie 86 comprennent des elements en saillie en forme de tuile 96 formés ä l'extrémité distale de chaque rangée 88,90, 92 et 94.
La partie en saillie 96 a une structure semblable ä celle de la partie en saillie 22 mais ne comprend pas de rainurage de la surface inclinée ou conique 28.
Les rangées longitudinales 88, 90, 92 et 94 comprennent encore des nervures 98 longitudinalement espacées, présentant la même extension radiale que les parties en saillie 96 et une épaisseur longitudinale de moindre dimension que celle de l'extension radiale.
Les nervures 98 d'une rangée longitudinale telle que la rangée 88 sont radialement alignées avec les
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rainures correspondantes 98 dans les autres rangées longitudinales 90,92 et 94. Ainsi, par exemple, la nervure 98 la plus proximale de la rangée 88 est au meine niveau longitudinal que la nervure 98 la plus proximale des rangées 90,92 et 94. Les nervures 98 peuvent, en section transversale longitudinale, présenter toute forme choisie telle que par exemple une forme en"V"ou une forme arrondie. En outre, les nervures 98 peuvent être inclinées d'une extrémité radiale telle que 100 sur la figure 12 vers l'autre extrémité radiale 102, les inclinaisons de toutes les nervures 98 évoluant dans la meme direction radiale.
Bien qu'on ne l'ait pas représenté, l'implant 80 peut comprendre un trou latéral (non représenté) identique au trou latéral 40 de l'implant buccal 10, ä
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l'extrémiste distale des parties en saillie 96 dans les rangées 88 et 92.
L'implant buccal 80 est installé de façon semblable ä celle décrite ci-dessus pour l'implant buccal 10. Ainsi, on utilise la clé 66 pour exercer une torsion sur l'implant 80 après qu'il ait été totalement inséré dans un trou d'installation 104 pratiqué dans la mâchoire 52. Etant donné qu'il n'y a ni rainure, ni sillon sur les parties en saillie 96 des nervures 98, l'implant 80 n'est pas dévié de facon ä se déplacer en direction longitudinale pendant l'opération de verrouillage par torsion. Ainsi, lorsque l'on exerce une torsion sur l'implant 80 après son insertion dans la mächoire 52, il n'y a pas de mouvement longitudinal vers le haut ou vers le bas de cet implant 80.
La torsion exercée sur l'implant 80 amène les parties en saillie 98 à former des dépouilles dans l'os et ces dépouilles verrouillent l'implant 80 en position dans le trou 104. Etant donné que les nervures inclinées 98 se verrouillent également dans la paroi 56 de
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l'os en formant des dépouilles 106,108, 110 et 112 (figure 16), le sens de la torsion exercée dans le présent mode de réalisation est prédéterminé et il va de l'extrémité inclinée 102 la plus grande de la nervure 98 vers la plus petite extrémité 100.
L'implant 80 peut donc ainsi être amené par torsion et verrouillé en position dans le trou 104 ä la profondeur ä laquelle l'implant 80 est évidé. Si l'implant 80 est placé dans un trou perforé 104 plus profond que l'extension longitudinale de l'implant, l'aptitude au verrouillage par torsion sans mouvement longitudinal assure que l'implant 80 ne peut pas migré dans d'autres zones, telles que par exemple les cavités des sinus.
11 est donc évident d'apyres la description qui precede que l'invention présente l'avantage de procurer un implant buccal que l'on peut facilement installer dans un trou perforé dans une mâchoire. Une fois amené en position par torsion, l'implant est verrouillé en position rigide gräce ä la formation d'une dépouille dans l'os par les parties en saillie formées sur l'implant. Il n'y a pas besoin de pratiquer un piquetage, un filetage ou une perforation évasée du trou pratiquée dans la mâchoire et l'on a besoin que de pratiquer un seul trou d'une seule dimension dans la mächoire.
Le trou latéral 40 pratiquE ä l'extrémité distale de l'implant, outre qu'il offre la possibilité de recevoir des rognures d'os, permet également à la croissance de l'os de pénétrer dans le trou et d'amé- liorer encore la prise de la mâchoire sur l'implant.
En vue de ce qui est indiquE ci-dessus, on voit que les nombreux buts de la présente invention sont bien obtenus et que l'on obtient aussi d'autres avantages.
Bien entendu, la présente invention n'est pas 1imitée aux modes de réalisation décrits et représentés
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et elle est susceptible de nombreuses variantes accessi-
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bles ä l'homme de l'art sans que l'on ne s'écarte de l'esprit de l'invention.