Colis comprenant des moyens de retenue en position d’un objet
Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication de moyens de transport d’objets.
Plus précisément, l’invention concerne en particulier un colis de transport.
Les colis de transport permettent le transport d’objets en toute sécurité depuis une première destination jusqu’à une deuxième destination.
Ces colis comprennent classiquement une caisse, qui définit une cavité formant un volume de rangement à l’intérieur duquel est logé l’objet à transporter, et un couvercle permettant de fermer la caisse pour protéger l’objet à transporter.
Pour assurer une plus grande protection de l’objet, et notamment éviter son déplacement à l’intérieur de la caisse, certains colis comprennent des moyens de retenue de l’objet dans le colis.
Ces moyens de retenue se présentent par exemple sous la forme d’un plateau tendant à exercer un effort sur l’objet pour le maintenir plaqué contre le fond de la caisse.
Les moyens de retenue comprennent alors un mécanisme de couplage du plateau au colis. Ce mécanisme de couplage intègre des moyens de rappel élastique pour rappeler le plateau dans une position plaquée vers le fond dans laquelle l’objet est calé entre le fond et le plateau.
Le plateau de ces moyens de retenue est par exemple rattaché au couvercle et à l’un des panneaux formant la caisse de manière à déployer le plateau sur un objet positionné sur le fond de la caisse lors de la fermeture du couvercle. Dans ce cas, le mécanisme de couplage intègre également des moyens d’entraînement en mobilité du plateau lors de l’ouverture ou de la fermeture du couvercle.
Lorsqu’un tel colis est ouvert, le plateau est alors positionné en côté du volume de rangement. La fermeture du couvercle rabat le plateau sur l’objet, et les moyens de rappel élastique plaquent l’objet contre le fond en tendant à ramener le plateau contre le fond.
Les moyens de rappel élastique peuvent par exemple prendre la forme de sandows couplés par une de leurs extrémités au plateau, et s’étendant en direction du plateau pour exercer une force de rappel du plateau en direction du fond.
Il est connu deux inconvénients à ce type de moyens de retenue.
Selon un premier type d’inconvénient, un objet peut ne pas être suffisamment bien tenu dans le colis : un choc peut contrer la force de rappel et faire bouger l’objet bien qu’il soit situé entre le fond et le plateau. Ces sandows peuvent alors être considérés comme étant sous-dimensionnés ou à tout le moins insuffisamment efficaces.
Des sandows exerçant une force de rappel plus importante sont à même de contrer le problème rencontré avec des sandows sous-dimensionnés. Un choc n’est ainsi plus, ou moins, susceptible de déloger un objet calé entre le plateau et le fond.
De tels sandows soulèvent un deuxième type d’inconvénient amenant à considérer ces sandows comme étant surdimensionnés : ils provoquent une ouverture brutale du couvercle lorsque l’on souhaite ouvrir le colis.
En effet, du fait que le plateau soit monté sur le colis de telle manière qu’il puisse se relever lorsque le couvercle est ouvert, les moyens d’entraînement en mobilité du plateau sont alors le support des moyens de rappel élastique. La force de rappel est alors supportée par le couvercle et une force de rappel importante provoque ainsi une ouverture brutale du couvercle dès que ce dernier n’est plus verrouillé sur la caisse du colis.
Il peut également être noté que des tendeurs surdimensionnés peuvent rendre moins aisée la fermeture d’un colis comprenant un objet volumineux.
L’invention a notamment pour objectif de pallier aux inconvénients de l’art antérieur. Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un colis comprenant des moyens de rappel aptes à maintenir calé un objet de manière efficace, tout en évitant que ces moyens de rappel provoquent une ouverture brutale du couvercle.
L’invention a également pour objectif de fournir un tel colis dont l’efficacité des moyens de rappel à maintenir un objet calé ne pénalise pas la fermeture du colis.
Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un colis comprenant :
- une caisse définissant une cavité, la caisse étant délimitée par des faces internes ;
- des moyens d’obturation de la cavité comprenant un couvercle, les moyens d’obturation étant montés mobile sur la caisse, entre une position d’ouverture autorisant l’accès à la cavité et une position de fermeture obturant l’accès à la cavité ;
- des moyens de retenue comprenant un plateau destiné à plaquer un objet contre l’une des faces internes de la caisse, dite face support, et un mécanisme de couplage du plateau au couvercle et à la caisse ; dans lequel le mécanisme de couplage comprend :
- des moyens d’entraînement en mobilité du plateau lors d’une ouverture ou d’une fermeture des moyens d’obturation, les moyens d’entraînement étant conçus pour entraîner le plateau en direction du couvercle et autoriser l’accès à la cavité lors d’un passage des moyens d’obturation de leur position de fermeture à leur position d’ouverture ;
- des moyens de rappel élastiques du plateau dans une position plaquée contre la face support ; les moyens d’entraînement et les moyens de rappel élastiques étant conçus pour entraîner ensemble le plateau dans sa position plaquée contre la face support lors d’un passage des moyens d’obturation de leur position d’ouverture à leur position de fermeture, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastiques comprennent au moins un lien élastique s’étendant depuis une extrémité couplée au plateau à une autre extrémité couplée à un point d’attache dans le colis,
et en ce que le mécanisme de couplage comprend des moyens de compression du lien élastique entre ses deux extrémités, les moyens de compression étant actifs dans la position de fermeture des moyens d’obturation et inactifs en dehors de cette position de fermeture.
Grâce au colis selon l’invention, des moyens de rappel exerçant une force de rappel pouvant être considérée comme « sous-dimensionnée » peuvent être utilisés.
Du fait des moyens de compression, la force de rappel s’exerçant sur le plateau par les moyens de rappel élastiques augmente de manière plus importante lors de la survenue d’un évènement susceptible de déplacer l’objet, qu’une force de rappel qui s’exercerait en l’absence de ces moyens de compression. L’objet est ainsi mieux calé.
L’utilisation de moyens de rappel élastiques considérés comme sous-dimensionnés a pour effet que l’ouverture du colis n’est pas brutale.
Ces effets sont permis grâce aux moyens de compression qui permettent de diminuer la capacité de déformation élastique du ou des liens élastiques dès lors que les moyens d’obturation, et plus spécifiquement le couvercle, atteignent leur position de fermeture.
En d’autres termes, une portion moins longue du ou des liens élastiques est opérante pour maintenir calé un objet, dès que les moyens d’obturation atteignent leur position de fermeture, par rapport à la longueur totale du ou des liens élastiques qui sont opérants en dehors de la position de fermeture.
Selon une caractéristique avantageuse, le couvercle s’étend entre un bord avant et un bord arrière, le couvercle étant monté par son bord arrière sur un bord supérieur d’un panneau arrière du colis, et les moyens d’entraînement comprennent au moins un organe déployable monté mobile sur le couvercle à proximité immédiate de son bord avant, le couvercle, le panneau arrière, le plateau, les moyens de rappel élastiques, et le ou les organes déployables formant un parallélogramme déformable.
Le plateau est ainsi entraîné en côté d’un accès à la cavité lors d’un passage des moyens d’obturation de leur position de fermeture à leur position d’ouverture, par le mécanisme du parallélogramme déformable.
Préférentiellement, le panneau arrière du colis fait également partie des moyens d’obturation, le panneau arrière étant monté mobile en rotation sur un fond de la caisse.
De cette manière la cinématique de déplacement du plateau lors de l’ouverture ou de la fermeture du colis est simplifiée. En effet, dans ce cas, le plateau peut être déplacé complètement en côté de la cavité lors de l’ouverture du colis, et le plateau dispose d’un espace de débattement plus important pour sa mise en position, lors de la fermeture des moyens d’obturation, avec un objet positionné sur la face support du colis.
Selon une caractéristique avantageuse, au moins un lien élastique, dit lien élastique avant, est monté sur l’organe déployable, et les moyens de compression dudit lien élastique avant sont présentés par la caisse.
Le déploiement de l’organe déployable, lors de la fermeture des moyens d’obturation, permet d’amener le lien élastique avant porté par l’organe déployable vers les moyens de compression.
En d’autres termes, le déploiement de l’organe déployable entraîne le lien élastique avant en direction des moyens de compression pour que les moyens de compression puissent être actifs dans la position de fermeture des moyens d’obturation.
Selon une conception avantageuse, la caisse comprend deux panneaux latéraux, chaque panneau latéral comprenant un rail de guidage par lequel le ou l’un des organes déployables est destiné à être guidé lors d’un passage du couvercle de sa position d’ouverture à sa position de fermeture, et le ou chaque organe déployable présente au moins un coulisseau destiné à coulisser dans le rail de guidage destiné à guider l’organe déployable, ledit coulisseau étant engagé dans une portion terminale du rail de guidage lorsque les moyens d’obturation sont dans leur position de fermeture, les moyens de compression du ou des liens élastiques avant montés sur l’organe déployable étant situés à proximité immédiate de la portion terminale de chaque rail de guidage.
De cette manière, lors de la fermeture des moyens d’obturation et notamment du couvercle, un guidage des organes déployables est réalisé. Ce guidage, en phase d’approche de la position de fermeture des moyens d’obturation, assure un bon positionnement des moyens de retenue. Du fait qu’au moins un lien élastique avant est monté sur l’organe déployable, alors l’action de guidage permet également de s’assurer de la coopération du ou des liens élastiques avant avec les moyens de compression qui sont situés à proximité immédiate de la portion terminale de chaque rail de guidage.
Selon une solution préférée, l’organe déployable prend la forme d’un bras s’étendant entre une première extrémité et une seconde extrémité, la première extrémité étant couplée au couvercle et la seconde extrémité présentant le coulisseau, le bras présentant un chemin d’insertion s’étendant depuis sa première extrémité jusqu’à sa seconde extrémité, le lien élastique avant s’étendant librement mobile en extension le long du chemin d’insertion.
De cette façon, le bras permet de loger une longueur importante du lien élastique avant. La capacité totale de déformation élastique du lien élastique est ainsi particulièrement importante, ce qui entraîne le plateau à ne pas présenter une force de rappel trop importante dans sa position plaquée contre la face support en dehors de la position de fermeture des moyens d’obturation. En effet, en dehors de la position de fermeture des moyens d’obturation, l’ensemble de la longueur du ou des liens élastiques avant, entre ses deux extrémités, est librement mobile et peut ainsi s’étirer de manière homogène.
Avantageusement, les moyens de compression du lien élastique avant montés sur l’organe déployable comprennent deux mâchoires élastiquement déformables entre une position ouverte autorisant l’insertion et le déplacement du lien élastique avant entre les mâchoires, et une position de pincement du lien élastique.
Ces deux mâchoires peuvent notamment être conçues pour renforcer leur action de pincement dès lors que le lien élastique avant est tracté lors d’un déplacement du plateau dans une direction opposée à la face support.
Selon un mode de réalisation préféré, un lien élastique, dit lien élastique arrière, s’étend entre deux extrémités chacune couplée à un bord arrière du plateau, le lien élastique arrière présentant une portion centrale s’étendant dans un passage délimité par deux guides couplés sur la caisse, le long d’un bord inférieur du panneau arrière, et traversé par le lien élastique arrière, chaque guide faisant partie des moyens de compression.
Dans cette configuration, le plateau présente deux points d’attache pour les extrémités du lien élastique arrière.
Le lien élastique arrière participe ainsi à la formation du parallélogramme déformable. Il permet au plateau de présenter un débattement par rapport au panneau arrière, et notamment pour permettre un pivotement relatif du plateau par rapport au panneau arrière et/ou une remontée du bord arrière du plateau le long du panneau arrière. De plus, cette liaison élastique permet, par l’intermédiaire d’un seul lien élastique arrière, de réaliser une variation de la force de rappel par le fait que les guides forment des moyens de compression.
Selon une conception préférée, chaque guide comprend :
- un corps principal délimitant un espace central le long duquel le lien élastique arrière s’étend ;
- un taquet mobile par rapport au corps principal entre une position éloignée dans laquelle le lien élastique arrière est libre en translation dans l’espace central, et une position comprimée contre le corps principal dans laquelle le lien élastique arrière est comprimé entre le corps principal et le taquet, et le passage des moyens d’obturation de leur position d’ouverture à leur position de fermeture entraîne le passage du taquet de sa position éloignée à sa position comprimée.
La fermeture des moyens d’obturation permet d’activer les moyens de compression formés par les guides.
De cette manière, les portions du lien élastique arrière s’étendant entre chaque guide et le plateau est limité dès lors que les moyens d’obturation et ainsi le couvercle sont passés dans la position de fermeture.
Ceci limite la capacité de déformation élastique du lien élastique arrière pour ces portions.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de différents modes de réalisation préférentiels de l’invention, donnés à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels :
[Fig. 1] la figure 1 est une représentation simplifiée d’un premier mode de réalisation du colis selon l’invention, le colis comprenant une caisse définissant une cavité et des
moyens d’obturation de la cavité, le colis étant dans une configuration ouverte où la cavité est accessible, un couvercle étant dans une position relevée ;
[Fig. 2] la figure 2 est une représentation schématique en perspective d’une partie du colis selon un deuxième mode de réalisation, dans lequel les moyens d’obturation comprennent également un panneau arrière, un objet étant inséré dans la cavité et les moyens d’obturation étant dans une position d’ouverture totale ;
[Fig. 3] la figure 3 est une représentation schématique partielle du colis de la figure 2 sur laquelle les moyens d’obturation sont en transition entre une position d’ouverture totale et une position de fermeture illustrée sur la figure 4 ;
[Fig. 4] la figure 4 est une représentation schématique d’une partie du colis des figures 2 et 3 avec les moyens d’obturation en position de fermeture, le colis comprenant des moyens de retenue de l’objet dans une position plaqué contre une face interne de la caisse, les moyens de retenue comprenant un plateau et un mécanisme de couplage du plateau au couvercle et à la caisse ;
[Fig. 5] la figure 5 est une représentation schématique en perspective d’une partie du mécanisme de couplage ;
[Fig. 6] la figure 6 est une représentation schématique illustrant une autre partie du mécanisme de couplage coopérant avec le plateau ;
[Fig. 7] la figure 7 est une représentation schématique illustrant la partie du mécanisme de couplage et le plateau de la figure 6, le plateau adoptant une position relevée correspondant par exemple à celle que le plateau adopte sur la figure 4 ;
[Fig. 8] la figure 8 est une représentation schématique illustrant l’implémentation des moyens de retenue de la figure 7 sur le colis 1, un coulisseau présenté par un organe déployable du mécanisme de couplage coopérant avec des moyens de compression d’un lien élastique du mécanisme de couplage ;
[Fig. 9] la figure 9 est une représentation schématique en perspective centrée sur les moyens de compression destinés à coopérer avec le coulisseau et le lien élastique ;
[Fig. 10] la figure 10 est une représentation schématique illustrant la coopération du lien élastique avec les moyens de compression, selon une vue en coupe transversale ;
[Fig. 11] la figure 11 est une représentation schématique de moyens de rappel élastiques du mécanisme de couplage mis en œuvre à proximité d’un panneau arrière du colis ;
[Fig. 12] la figure 12 est une vue éclatée des moyens de retenue illustrés sur la figure
11 ;
[Fig. 13] la figure 13 est une vue de détails centrée sur les moyens de retenue des figures 11 et 12, mis en situation dans le colis dans la position d’ouverture totale des moyens d’obturation illustrée par la figure 2 ;
[Fig. 14] la figure 14 est une représentation schématique des moyens de retenue de la figure 13 dans laquelle les moyens d’obturation sont partiellement rabattus dans leur position de fermeture ;
[Fig. 15] la figure 15 est une représentation schématique d’un guide des moyens de rappel élastiques ;
[Fig. 16] la figure 16 est une représentation schématique du guide selon la figure 15 dans lequel une compression sur le lien élastique est réalisée ;
[Fig. 17] la figure 17 est une représentation schématique des moyens de compression des figures 9 et 10, dans laquelle les moyens de compression sont dans un état inactif, selon une coupe transversale perpendiculaire à la coupe représentée sur la figure 10 ;
[Fig. 18] la figure 18 est une représentation schématique des moyens de compression des figures 9 et 10, dans laquelle les moyens de compression sont dans un état actif, selon une coupe transversale perpendiculaire à la coupe représentée sur la figure 10
En référence aux figures 1 à 4, un colis 1 selon l’invention est représenté.
Ce colis 1 comprend une caisse 2 définissant une cavité, et des moyens d’obturation de la cavité.
La cavité 2 est délimitée par des faces internes 24 de la caisse 2.
Plus précisément, la caisse 2 comprend un fond 20, un panneau avant 21 , un panneau arrière 22, et deux panneaux latéraux 23.
Les moyens d’obturation sont quant à eux montés mobile sur la caisse 2. Ces moyens d’obturation comprennent un couvercle 3.
Le colis 1 comprend également un panneau arrière 22. Selon les modes de réalisation, le panneau arrière 22 fait soit partie de la caisse 2, soit des moyens d’obturation.
En référence au premier mode de réalisation illustré par la figure 1, les moyens d’obturation comprennent uniquement le couvercle 3, et le couvercle 3 est monté mobile en rotation sur le panneau arrière 22.
Selon le second mode de réalisation illustré par les figures 2 à 4, les moyens d’obturation comprennent également le panneau arrière 22. Dans ce cas, et tel que cela est détaillé par la suite, le panneau arrière 22 est impérativement monté mobile en rotation sur le fond 20.
Le colis 1 selon les présents modes de réalisation est du type pliable.
En référence à la figure 1 , le colis 1 est dans une configuration d’utilisation. Dans cette configuration d’utilisation, la caisse 2 définit une cavité de forme essentiellement parallélépipédique rectangle.
Tel qu’illustré par les figures 2 à 4, dans cette configuration d’utilisation, le colis 1 est apte à recevoir un objet O.
Le colis 1 est également susceptible d’adopter une configuration à plat, dans laquelle, les panneaux latéraux 23, le panneau avant 21, et le panneau arrière 22 sont rabattus sur le fond 20, ou dans le prolongement du fond 20.
A cet effet, le panneau avant 21 , le panneau arrière 22 et les panneaux latéraux 23 sont couplés mobiles en rotation sur le fond 20.
Plus précisément, le panneau arrière 22 s’étend entre un bord supérieur 221 et un bord inférieur 222. Ce panneau arrière 22 est couplé mobile en rotation au fond 20 par l’intermédiaire de son bord inférieur 222.
De plus, le couvercle 3 est monté mobile en rotation sur le panneau arrière 22.
Le couvercle 3 s’étend entre un bord avant 31 et un bord arrière 32. Ce couvercle 3 est monté mobile à rotation au bord supérieur 221 du panneau arrière 22 par l’intermédiaire de son bord arrière 32.
Dans la configuration à plat du colis 1 , les panneaux latéraux 23 sont d’abord rabattus sur le fond 20.
Ensuite, le panneau arrière 2 est rabattu en arrière dans le prolongement du fond 20 tel que cela est illustré par la figure 2.
Par la suite, le panneau avant 21 est rabattu sur le fond 20 en recouvrement des panneaux latéraux 23.
Enfin, le couvercle 3 est rabattu complètement sur les autres éléments du colis 1 en configuration à plat, en recouvrement du panneau arrière 22, et des panneaux latéraux 23, sur le fond 20, dans le prolongement du panneau avant 21.
En référence à la figure 2, les moyens d’obturation sont dans une position d’ouverture qui autorise l’accès à la cavité. Le couvercle 3 et le panneau arrière 22 sont pivotés en arrière de la caisse 2.
En référence à la figure 4, les moyens d’obturation sont dans une position de fermeture. Le panneau arrière 22 et le couvercle 3 adoptent alors une position qui obture l’accès à la cavité.
Selon le mode de réalisation des figures 2 à 4, le passage du couvercle 3 dans sa position d’ouverture maximale, par rapport à la caisse 2, entraîne également le passage du panneau arrière 22 dans une position rabattue en arrière par rapport au fond 20, dans le prolongement du fond 20.
En référence aux figures 1 à 8, ainsi qu’aux figures 13 et 14, le colis 1 comprend également des moyens de retenue 4.
Ces moyens de retenue 4 comprennent un plateau 41 qui est destiné à plaquer un objet O contre l’une des faces internes 24 de la caisse 2, cette face interne 24 étant alors qualifiée de « face support ».
Les moyens de retenue 4 comprennent également un mécanisme de couplage du plateau 41 au couvercle 3 et à la caisse 2.
Selon le présent mode de réalisation, l’objet O est destiné à être plaqué par les moyens de retenue 4 contre la face interne 24 du fond 20 de la caisse 2.
A cet effet, le plateau 41 présente, quand les moyens d’obturation sont dans leur position de fermeture illustrée par la figure 4, un débattement selon une direction transversale au fond 20.
Le mécanisme de couplage comprend quant à lui :
- des moyens d’entraînement 5 du plateau 41 lors d’une ouverture ou d’une fermeture du couvercle 3, et ainsi plus généralement lors d’une ouverture ou d’une fermeture des moyens d’obturation ;
- des moyens de rappel élastiques 6 du plateau 41 dans une position plaquée contre la face support.
Les moyens d’entraînement 5 et les moyens de rappel élastiques 6, sont conçus pour entraîner ensemble le plateau 41 dans sa position plaquée contre la face support lors d’un passage des moyens d’obturation de leur position d’ouverture à leur position de fermeture.
Les moyens d’entraînement 5 sont également conçus pour entraîner le plateau 41 en direction du couvercle 3 et autoriser l’accès à la cavité lors d’un passage des moyens d’obturation de leur position de fermeture à leur position d’ouverture.
Ces moyens d’entraînement 5, et ces moyens de rappel élastiques 6 permettent, lors de la fermeture des moyens d’obturation, avec un objet O positionné sur la face interne 24 du fond 20, de maintenir cet objet O contre la face support en appliquant une pression dessus. Cette pression est appliquée par le plateau 41 qui transmet la traction produite par les moyens de rappel élastiques 6.
Une fois que le couvercle 3 est fermé, c’est-à-dire que les moyens d’obturation adoptent leur position de fermeture, les moyens de rappel élastiques 6 du plateau 41 dans sa position plaquée contre la face support, permettent de rappeler le plateau 41 en direction du fond 20.
Selon le présent mode de réalisation, et en référence aux figures 1 à 9, les moyens d’entraînement 5 comprennent deux organes déployables 51 qui sont montés mobiles sur le couvercle 3 à proximité immédiate de son bord avant 31. Les deux organes déployables 51 sont plus précisément situés chacun à proximité immédiate d’un panneau latéral 23 dans la position de fermeture du couvercle 3.
Le couvercle 3, le panneau arrière 22, le plateau 41, les moyens de rappel élastiques 6, et les organes déployables 51 forment ensemble un parallélogramme déformable. Les moyens de rappel élastiques 6 participent à former le parallélogramme déformable en ce qu’ils couplent le plateau 41 aux organes déployables 51 et au panneau arrière 22. Ce mécanisme de parallélogramme déformable permet d’escamoter le plateau 41 de l’accès à la cavité lorsque les moyens d’obturation sont dans leur position d’ouverture, et de rabattre
le plateau 41 en direction du fond 20, lors du passage des moyens d’obturation de leur position d’ouverture à leur position de fermeture.
Tel que cela est détaillé par la suite, les organes déployables 51 prennent la forme de bras couplés mobiles à une extrémité au couvercle 3.
En référence aux figures 2 à 8, et 10 à 16, les moyens de rappel élastiques 6 comprennent au moins un lien élastique.
En l’occurrence, les moyens de rappel élastiques 6 comprennent des liens élastiques avant 61 destinés à être situés dans une partie avant du colis 1 , et un lien élastique arrière 62 destiné à être situé dans une partie arrière du colis.
Ces liens élastiques sont notamment formés par des tendeurs.
Tel que cela est détaillé par la suite, en référence aux figures 2 à 4, 8 à 10, et 13 à 16, le mécanisme de couplage comprend des moyens de compression 7 d’au moins un des liens élastiques entre ses extrémités.
Les moyens de compression 7 sont actifs dans la position de fermeture des moyens d’obturation et inactifs en dehors de cette position de fermeture.
L’implémentation et la coopération des liens élastiques avant 61 et des moyens de compression 7 relatifs à ces liens élastiques avant 61 est décrite en détail dans un premier temps ci-après. L’implémentation et la coopération du lien élastique arrière 62 et des moyens de compression 7 relatifs à ce lien élastique arrière 62 est décrite en détail dans un second temps par la suite.
En référence aux figures 5 à 8, chaque lien élastique avant 61 s’étend depuis une première extrémité 611 jusqu’à une seconde extrémité 612.
La première extrémité 611 est couplée au plateau 41, et plus spécifiquement à un bord avant 411 du plateau 41.
La seconde extrémité 612 est quant à elle couplée à un point d’attache 60.
Tel que cela est détaillé par la suite, le point d’attache 60 est porté par l’organe déployable 51.
La première extrémité 611 du lien élastique avant 61 présente une barre qui est sertie sur le lien élastique avant 61 , et la seconde extrémité 612 présente une agrafe sertie sur le lien élastique avant 61.
L’agrafe est destinée à coopérer avec le point d’attache 60 pour maintenir la seconde extrémité 612 fixe et solidaire du point d’attache 60.
La barre est quant à elle insérée au travers d’un trou traversant 410 situé sur le plateau 41 et déployée après son passage au travers du trou traversant 410 pour permettre au lien élastique avant 61 de rappeler le plateau 41 dans sa position plaquée contre le fond 20.
Tout autre type de fixation qu’une barre ou une agrafe peut être envisagé. La barre et/ou l’agrafe peuvent être avantageusement remplacées par un surmoulage d’une extrémité du lien élastique avant formant une butée.
Tel que cela est illustré par les figures 5 à 8, et 10, un lien élastique avant 61 est monté sur chaque organe déployable 51.
Les moyens de compression 7 relatifs à chaque lien élastique avant 61 sont solidarisés à la caisse 2.
En référence aux figures 8 et 9, l’organe déployable 51 permet d’amener le lien élastique avant 61, monté sur ledit organe déployable 51 , vers les moyens de compression 7 dans la position de fermeture des moyens d’obturation.
Plus précisément en référence aux figures 2, 3, 8, 9 et 10, chacun des panneaux latéraux 23 comprend un rail de guidage 231.
Chaque rail de guidage 231 est destiné à guider un organe déployable 51 lors du passage des moyens d’obturation de leur position d’ouverture à leur position de fermeture.
En effet, chaque rail de guidage 231 comprend une extrémité supérieure, formant une ouverture évasée, et une extrémité inférieure proche du fond 20.
Cette extrémité inférieure forme une portion terminale 2310 du rail de guidage 231.
De manière complémentaire à chaque rail de guidage 231 , chaque organe déployable 51 présente un coulisseau 513 qui est destiné à coulisser dans le rail de guidage 231.
En référence aux figures 2 à 8, et tel qu’expliqué précédemment, chaque organe déployable 51 prend la forme d’un bras.
Le bras s’étend entre une première extrémité 511 et une seconde extrémité 512.
La première extrémité 511 est couplée au couvercle 3 par le biais d’une liaison pivot.
La seconde extrémité 512 présente quant à elle le coulisseau 513.
Tel qu’illustré par la figure 8, ainsi que par la figure 10, le coulisseau 513 est engagé dans la portion terminale 2310 du rail de guidage 231 quand les moyens d’obturation sont dans leur position de fermeture.
La portion terminale 2310 peut être ouverte et permettre au coulisseau 513 de dépasser de cette portion terminale 2310, tout en restant engagé et guidé dans le rail de guidage 231.
En effet, selon le présent mode de réalisation illustré par les figures 8 et 9, du fait que le colis 1 est un colis pliable et que les parois latérales 23 sont conçues pour se rabattre sur le fond 20, chaque portion terminale 2310 est ouverte pour permettre au coulisseau 513 d’atteindre les moyens de compression 7 qui sont situés sur le fond 20, dans le prolongement du rail de guidage 231 quand le colis est en configuration d’utilisation.
En référence aux figures 2 à 9, le coulisseau 513 est conçu pour s’engager dans l’ouverture évasée du rail de guidage 231 lors du passage des moyens d’obturation de leur position d’ouverture à leur position de fermeture.
En référence à la figure 3, les coulisseaux 513 ne sont pas engagés dans les rails de guidage 231 mais sont en phase d’approche de ces rails de guidage 231.
En procédant à un mouvement de fermeture des moyens d’obturation, les coulisseaux 513 s’engagent dans les ouvertures évasées de chaque rail de guidage 231 puis sont guidés à l’intérieur de ces rails de guidage 231 jusque dans les portions terminales 2310.
Tel qu’illustré par les figures 8 à 10, les moyens de compression 7 de chaque lien élastique avant 61 sont situés à proximité immédiate de la portion terminale 2310 de chaque rail de guidage 231.
En conséquence, la fermeture des moyens d’obturation permet d’amener les coulisseaux 513 dans les portions terminales 2310 de chaque rail de guidage 231 où les liens élastiques avant 61 coopèrent alors avec les moyens de compression 7 qui sont alors actifs.
En dehors de la position de fermeture, on comprend que les moyens de compression 7 sont inactifs, les élastiques n’étant alors pas engagés dans les moyens de compression.
En référence à la figure 5 plus précisément, le bras formant chaque organe déployable 51 présente un chemin d’insertion s’étendant depuis sa première extrémité 511 jusqu’à sa seconde extrémité 512.
Ce chemin d’insertion est matérialisé par des évidements ou des espaces dans lesquels le lien élastique avant 61 peut s’étendre.
En effet, le lien élastique avant 61 monté sur l’organe déployable 51 s’étend, librement mobile en extension, le long du chemin d’insertion.
Le lien élastique avant 61 s’étend même librement mobile en extension au niveau de coulisseau 513 en dehors de la position de fermeture du couvercle 3.
C’est-à-dire que, une fois que le lien élastique avant 61 est monté dans l’organe déployable 51 en suivant le chemin d’insertion indiqué sur la figure 5 par une flèche, une traction exercée sur la première extrémité 611 du lien élastique avant 61 permet une extension élastique dudit lien élastique sur toute sa longueur, et notamment sur sa longueur qui est initialement incluse dans le chemin d’insertion de l’organe déployable 51.
Pour résumer, un lien élastique avant 61 peut être inséré librement dans l’organe déployable 51 selon le chemin d’insertion, et, une fois l’une des extrémités du lien élastique avant 61 solidarisée à l’une des extrémités du chemin d’insertion, étiré à l’intérieur du chemin d’insertion par le biais d’une traction réalisée sur l’autre extrémité du lien élastique avant 61.
En conséquence, lorsque les moyens de compression 7 sont actifs et agissent au niveau du coulisseau 513, seule la portion du lien élastique avant 61 qui émerge du coulisseau 513 (c’est-à-dire la portion du lien élastique avant 61 située entre le plateau 41 et le coulisseau 513) peut se déformer de manière élastique. La portion du lien élastique avant 61 logée dans le chemin d’insertion ne peut alors pas être tractée en dehors de l’organe déployable 51.
Les moyens de compression 7 diminuent la capacité totale de déformation élastique du lien élastique avant 61 dans la position de fermeture du couvercle 3.
Les moyens de compression 7 du lien élastique avant 61 monté sur l’organe déployable 51, comprennent deux mâchoires 71.
Ces mâchoires 71 sont élastiquement déformables entre :
- une position ouverte, notamment illustrée par les figures 9 et 17, qui autorise l’insertion et le déplacement du lien élastique avant 61 ;
- au moins une position de pincement, notamment illustrée par la figure 18, dans laquelle un lien élastique avant 61 inséré entre les mâchoires 71 est comprimé.
La position ouverte des mâchoires 71 est adoptée par les moyens de compression 7 quand les moyens d’obturation ne sont pas encore dans leur position de fermeture. En effet, le lien élastique avant 61 n’est alors pas encore inséré entre les deux mâchoires 71.
Une fois que les moyens d’obturation arrivent dans leur position de fermeture, et qu’en conséquence le coulisseau 513 atteint sa position finale dans la portion terminale 2310 du rail de guidage 231 , alors le lien élastique avant 61 s’insère entre les mâchoires 71.
Dans le cas où un objet O est situé entre le plateau 41 et le fond 20, une tension, ou un déplacement du lien élastique avant 61 peut être observé dans la direction D illustrée sur la figure 10.
Cette action du lien élastique avant 61 se répercute sur les mâchoires 71 , qui passent alors dans la position de pincement du lien élastique avant 61.
Le lien élastique avant 61 est alors comprimé et ne peut plus librement se déplacer entre les mâchoires 71.
En référence aux figures 7 et 9, le coulisseau 513 est complémentaire en forme des mâchoires 71. En effet, le coulisseau 513 présente un profil en H avec deux plats et une âme reliant les deux plats. Lorsque le coulisseau 513 atteint les mâchoires 71, les deux plats sont destinés à encadrer les mâchoires 71 , tandis que le lien élastique avant 61 s’étend entre les deux plats entre les mâchoires 71 , au travers d’un évidement présenté par l’âme du profil. De cette manière, la coopération des mâchoires 71 avec le lien élastique avant 61 est assurée dans la position de fermeture des moyens d’obturation.
De plus, les mâchoires 71 présentent des faces supérieures 710 inclinées vers l’extérieur du colis. Des guides extérieurs encadrant les mâchoires 71 présentent également des pentes 711 similaires aux faces supérieures 710 des mâchoires 71.
Ces faces supérieures 710 et ces pentes 711 permettent, dans le cas où un objet O de fortes dimensions est introduit dans le colis et où les organes déployables 51 ont tendance à être tirés vers l’intérieur du colis, de ramener ces organes déployables 51 vers l’extérieur du colis pour que les coulisseaux 513 se positionnent parfaitement vis-à-vis des mâchoires 71.
En référence aux figures 2 à 4, et 11 à 16, l’implémentation et le fonctionnement du lien élastique arrière 62 et des moyens de compression 7 ad hoc est à présent décrite plus en détail.
Les moyens de rappel élastiques 6 comprennent ainsi un lien élastique arrière 62 qui s’étend entre deux extrémités 621, 622.
Chacune des deux extrémités 621, 622 du lien élastique arrière 62 est couplée à un bord arrière 412 du plateau 41, au travers de trous 413. Les deux extrémités 621, 622 du lien élastique arrière présentent des barres serties sur le lien élastique arrière. Ces barres sont introduites au travers des trous 413 puis déployées. Chacun de ces trous 413 forme ainsi un point d’attache 60 de l’une des extrémités du lien élastique arrière 62.
Ce lien élastique arrière 62 présente une portion centrale 620 qui s’étend dans un passage délimité par deux guides 63 couplés sur la caisse 2. Ce passage s’étend le long d’un bord inférieur 222 du panneau arrière 22.
Le lien élastique arrière 62 traverse les deux guides 63 et peut s’étendre de part et d’autre de la portion centrale 620 pour présenter des portions résiduelles s’étendant jusqu’aux extrémités 621, 622 pour coupler le plateau 41 à la caisse 2.
En référence aux figures 11 à 16, chaque guide 63 comprend :
- un corps principal 631 ;
- un taquet 632 mobile par rapport au corps principal 631.
Tel qu’illustré par la figure 15, le corps principal 631 délimite un espace central le long duquel le lien élastique arrière 62 s’étend.
Le taquet 632 est monté mobile par rapport au corps principal 631 entre une position éloignée (figures 13 et 15) du corps principal 631 dans laquelle le lien élastique arrière 62 est libre en translation dans l’espace central, et une position comprimée (figure 16) contre le corps principal 631 dans laquelle le lien élastique arrière 62 est comprimé entre le corps principal 631 et le taquet 632.
En référence à cette figure 16, le lien élastique 62 s’étend alors à l’intérieur du guide 63 selon un trajet en chicane imposé par des reliefs en vis-à-vis du taquet 632 et du corps principal 631.
Tel qu’illustré par les figures 13 et 14, le passage des moyens d’obturation de leur position d’ouverture à leur position de fermeture entraîne le passage de chaque taquet 632 de sa position éloignée à sa position comprimée.
En effet, des surfaces d’appui 200 du fond 20 exercent un appui contre chaque taquet 632 lorsque les moyens d’obturation sont passés dans leur position de fermeture, et notamment, selon le présent mode de réalisation, lorsque le panneau arrière 22 est relevé par le passage de couvercle 3 de sa position d’ouverture à sa position de fermeture.
En référence aux figures 11, 12 et 14, chaque guide 63 présente une lame de guidage 633. Chaque lame de guidage 633 est destinée à s’étendre le long du panneau arrière 22,
depuis son bord inférieure 222 jusqu’à son bord supérieur 221. Ces lames de guidage 633 sont destinées à guider un coulissement du plateau 41 lors de la fermeture ou de l’ouverture des moyens d’obturation, et éviter qu’il ne soit bloqué contre un relief du panneau arrière 22.
Chaque lame de guidage 633 s’étend depuis le corps principal 631 du guide 63.
Pour assembler les guides 63 sur le panneau arrière 22, les lames de guidage 633 présentent des pions d’assemblage 634 qui, par exemple, s’emboîtent dans le panneau arrière 22.
Selon le présent mode de réalisation, les moyens de rappel 6 comprennent un unique lien élastique arrière 62 et deux guides 63.
Il est toutefois envisageable un mode de réalisation dans lequel les moyens de rappel 6 comprendraient deux liens élastiques arrière 62, selon une conception similaire à celle des liens élastiques avant 61.
De même, il est également envisageable que les deux liens élastiques avant 61 soient remplacés par un unique lien élastique avant qui s’étendrait par exemple dans le couvercle.
En présence d’un objet O sur la face support, tel que cela est illustré par les figures 2 à 4, la fermeture des moyens d’obturation entraîne une remontée du plateau 41 le long du panneau arrière 22.
Cette remontée du plateau 41 , forcée par la présence de l’objet O, entraîne l’étirement du lien élastique arrière 62.
L’étirement se produit de manière homogène tout le long du lien élastique arrière 62, et la portion centrale 620 ainsi que les portions résiduelles s’étirent de manière similaire.
La portion centrale 620 du lien élastique arrière 62, située entre les deux guides 63 préalablement au début de la fermeture, voit ses extrémités s’engager et passer au travers des guides 63 lors de l’étirement.
A l’approche de la position de fermeture des moyens d’obturation, les surfaces d’appui 200 du fond 20 sont mises en contact contre les taquets 632, et provoquent le rapprochement des taquets 632 vers les corps principaux 631 , les guides 63 pinçant alors le lien élastique arrière 62. Le lien élastique arrière adopte alors une forme en zig-zag dans les guides 63, guides qui exercent alors une compression, au moins sensible.
En position de fermeture des moyens d’obturation, les guides 63 compriment fermement le lien élastique arrière 62, et alors seules les portions résiduelles exercent une force de rappel du plateau 41 vers la face support. Ces portions résiduelles présentent une longueur réduite par rapport à la longueur totale du lien élastique arrière 62 et, lors de la survenue d’un évènement (chute, manipulation brutale du colis 1, ...), la force de maintien d’un objet O en position contre la face support est augmentée par rapport à la force de maintien qui s’exercerait en l’absence des moyens de compression. Les effets des moyens de rappel 6 et des moyens de compression 7 au niveau de la partie avant du colis 1 sont semblables à ceux décrits ci-dessus pour la partie arrière du colis 1.