Dispositif de conditionnement d'un produit,
en particulier un produit cosmétique
La présente invention concerne un dispositif de conditionnement d'un produit, en particulier un produit cosmétique, le dispositif comprenant un fourreau ayant une extrémité ouverte, un support pour le produit, mobile dans le fourreau entre une position escamotée et une position de dégagement donnant accès au produit par ladite extrémité ouverte, et une pièce de commande apte à être déplacée pour provoquer le déplacement du support de sa position escamotée à sa position de dégagement.
On connaît des dispositifs de ce type, en particulier pour des produits cosmétiques du type rouge à lèvres, crème, ou vaporisateur, par exemple un mini vaporisateur. Ce type de produit doit pouvoir aisément être transporté, par exemple dans un sac ou un sac à main, et être utilisé fréquemment. Ainsi, le dispositif de conditionnement doit être léger et peu encombrant, et permettre une extraction aisée du produit qu'il contient, c'est-à-dire nécessitant peu d'effort et pouvant être réalisée de manière simple, sans que l'utilisateur ne doive prêter une attention particulière à la manœuvre qu'il accomplit. Le dispositif doit également permettre une remise en position escamotée selon une manœuvre simple et ne nécessitant pas non plus de la part de l'utilisateur une attention particulière. De plus, la remise en position escamotée et le maintien dans cette position doivent être fiables, c'est-à-dire qu'un passage intempestif du support dans la position de dégagement doit être évité.
On connaît des dispositifs de ce type, dans lesquels le support est retenu dans sa position escamotée à l'intérieur du fourreau par clipsage ou encliquetage. Ainsi, pour faire passer le support dans sa position de dégagement, la pièce de commande doit être actionnée de manière à faire fléchir une ou plusieurs pièces élastiques de clipsage ou d'endiquetage, jusqu'à les faire échapper aux pièces conjuguées qui les retiennent. A l'inverse, pour replacer le produit dans sa position escamotée, le support doit être remis en place jusqu'à engager à nouveau les moyens de clipsage ou d'endiquetage.
Ce type de dispositif est intéressant en ce qu'il permet un encombrement limité. Toutefois, les manœuvres sont relativement complexes ou, du moins, elles peuvent nécessiter un effort relativement
important pour désengager les moyens de clipsage ou d'encliquetage. A l'inverse, si ces moyens sont réglés pour que cet effort soit peu important, il existe un risque qu'ils se désengagent de manière non désirée provoquant alors une séparation non voulue du produit contenu dans le dispositif et de son fourreau. Par ailleurs, après de multiples manipulations, les risques d'usure notamment liés aux frottements mis en jeu lors de l'engagement et du désengagement des moyens de clipsage ou d'encliquetage nuisent finalement à la fiabilité du dispositif.
L'invention vise à remédier aux inconvénients précités en proposant un dispositif permettant des manipulations simples et fiables, tenant compte des contraintes évoquées précédemment.
Ce but est atteint grâce au fait que le dispositif selon l'invention comporte en outre un premier et un deuxième élément magnétique respectivement solidaires du support et de la pièce de commande, au fait que, lorsque la pièce de commande est dans une première position et que le support est dans sa position escamotée, ces éléments magnétiques génèrent entre eux des forces magnétiques propres à maintenir ledit support dans cette position escamotée, et au fait qu'un déplacement de la pièce de commande écartant cette dernière de sa première position, réduit lesdites forces magnétiques de manière à permettre le déplacement du support vers sa position de dégagement.
Ainsi, avec le dispositif de l'invention, le support est maintenu dans sa position escamotée par les forces magnétiques générées entre les éléments magnétiques. En conséquence, les moyens de retenue ne mettent pas en jeu des forces de frottement ou d'encliquetage. Il n'y a donc pas de risque d'usure par frottement. De plus, pour faire passer le support de sa position escamotée à sa position de dégagement, il suffit d'éloigner l'un de l'autre les deux éléments magnétiques, de telle sorte que les forces magnétiques s'affaiblissent et cessent de retenir le support dans sa position escamotée. L'utilisateur a donc une impression de déplacement continu, sans qu'il soit nécessaire de vaincre un point dur ou analogue pour permettre ce déplacement.
Lorsque le produit est remis en place et que le support est ramené dans sa position escamotée à partir de sa position de dégagement, ce déplacement du support atteint un point à partir duquel les forces magnétiques redeviennent suffisamment importantes pour attirer le
support dans sa position escamotée. Ainsi, même si l'utilisateur ne prête pas attention à la manipulation et déplace le support vers sa position escamotée sans tout à fait le pousser jusqu'à cette position escamotée, le support atteint de lui-même sa position escamotée du fait des forces magnétiques mises en jeu. Le système est donc particulièrement fiable. On notera en outre que les éléments magnétiques peuvent être réalisés dans de très petites dimensions sans par conséquent affecter l'encombrement général du dispositif. Par exemple, les deux éléments magnétiques peuvent être des aimants. On peut également prévoir que seul l'un des éléments magnétiques soit un aimant, l'autre élément étant alors une pièce réalisée dans un matériau sensible au champ magnétique généré par l'aimant, par exemple un matériau contenant du fer. Chacun des éléments magnétiques peut être constitué par une seule pièce, ou bien par plusieurs petites pièces disposées de manière à favoriser une répartition homogène des forces magnétiques et des masses.
Avantageusement, le déplacement du support entre sa position escamotée et sa position de dégagement est essentiellement ou uniquement un coulissement de translation.
Avantageusement, le dispositif comporte, en outre, des moyens de sollicitation aptes, lorsque la pièce de commande est écartée de sa première position, à solliciter le déplacement du support vers sa position de dégagement.
Ces moyens de sollicitation facilitent encore la manipulation du dispositif pour le passage du support de sa position escamotée à sa position de dégagement. En effet, dès lors que les forces magnétiques sont suffisamment réduites, les moyens de sollicitation surmontent ces forces et amènent d'eux-mêmes le support dans sa position de dégagement.
Avantageusement, les moyens de sollicitation comprennent un ressort. Il est également avantageux que le ressort soit disposé entre le support et le fond du fourreau, opposé à l'extrémité ouverte de ce dernier.
Il peut s'agir d'un ressort hélicoïdal simple à fabriquer et peu coûteux.
Avantageusement, la pièce de commande est solidaire d'un actionneur, disposé à l'extérieur du fourreau et apte à être manipulé pour déplacer ladite pièce de commande.
L'actionneur peut être réalisé sous une forme esthétiquement convenable, et faire légèrement saillie sur la périphérie externe du fourreau. C'est sa manipulation qui provoque le déplacement de la pièce de commande. On peut prévoir que l'actionneur et la pièce de commande soient réalisés en une seule pièce. On doit également prévoir que l'actionneur soit une partie de décor fixée sur la pièce de commande et solidaire de son déplacement. On peut encore prévoir, entre l'actionneur et la pièce de commande, des moyens de transmission du mouvement, utilisant par exemple d'une languette ou analogue.
De préférence, l'actionneur est prévu pour être déplacé sur une course limitée.
Avantageusement, l'actionneur est une bague disposée autour du fourreau.
Généralement, la course du support entre sa position escamotée et sa position de dégagement est relativement importante, puisqu'elle doit donner un accès aisé au produit logé dans le support. En général, cette course est de l'ordre d'au moins 1 ou 2 cm. Cependant, il est intéressant de prévoir que l'actionneur ne soit déplacé que sur une course limitée. Par exemple, lorsque les moyens de sollicitation sont présents, on peut prévoir que le déplacement de l'actionneur soit juste suffisant pour provoquer une diminution des forces d'attraction magnétiques entre le premier et le deuxième élément permettant que l'effort exercé par les moyens de sollicitation dépasse l'amplitude de cette force d'attraction magnétique et permette donc, dès lors que ce seuil est dépassé, de faire passer le support de sa position escamotée à sa position de dégagement. Si l'actionneur est réalisé sous la forme d'une bague entourant le fourreau, il peut être manipulé sans aucune précaution, pratiquement selon une manipulation de réflexe.
Selon une possibilité, l'actionneur est apte à être déplacé en translation.
On peut prévoir que le support et l'actionneur se déplacent en translation dans la même direction, ce qui permet une cinématique particulièrement simple.
Selon une autre possibilité, l'actionneur, dont il est rappelé qu'il peut s'agir d'une bague, est apte à être déplacé en rotation.
Cette possibilité est en particulier valable dans le cas où les premier et deuxième éléments magnétiques sont positionnés angulairement l'un par rapport à l'autre de manière à pouvoir être en regard dans une première position de l'actionneur et à être décalés après une rotation de l'actionneur. La variante est également simple à mettre en œuvre et peut l'être dans un encombrement réduit.
Avantageusement, lorsque la pièce de commande est dans sa première position et que le support est dans sa position escamotée, les premier et deuxième éléments magnétiques sont en regard l'un de l'autre dans une tranche du dispositif transversale à la direction de déplacement du support, ce déplacement étant en particulier une translation.
Cette disposition permet de loger les éléments magnétiques dans un faible encombrement et de faire en sorte qu'un léger déplacement de la pièce de commande, entraînant avec elle le deuxième élément magnétique provoque une nette diminution de la force d'attraction magnétique entre les premier et deuxième éléments magnétiques, permettant ainsi un passage aisé du support de sa position escamotée à sa position de dégagement.
Dans ce cas, avantageusement, la course de l'actionneur correspond sensiblement à l'épaisseur de ladite tranche, mesurée selon la direction de déplacement du support.
Il est en outre avantageux, quelle que soit la variante de réalisation retenue, que le dispositif comporte des moyens de rappel, pour rappeler la pièce de commande dans sa première position.
Ces moyens peuvent prendre la forme de moyens de rappel du type ressort, par exemple un ressort hélicoïdal ou un ressort à lame.
L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe du dispositif de l'invention, prise parallèlement à l'axe A de déplacement du support, ce dernier étant alors dans sa position escamotée ;
- la figure 2 est une coupe dans le plan II-II de la figure 1, la ligne I-I selon laquelle est prise la coupe de la figure 1 apparaissant sur la figure 2 ;
- la figure 3 est une coupe analogue à celle de la figure 1, à l'issue d'un déplacement de la pièce de commande, le support étant toujours dans sa position escamotée ;
- la figure 4 est une coupe analogue à celles des figures 1 et 3, mais montrant le support dans sa position de dégagement ; et
- la figure 5 montre une variante de réalisation dans une coupe correspondant à celle de la figure 2.
Le dispositif représenté sur les figures 1 à 4 comprend un fourreau 10 ayant une extrémité ouverte 10' et un fond 10" opposé à cette extrémité. Ce fourreau 10 a globalement une forme cylindrique. En l'espèce, il comprend une partie dite inférieure 10A et une partie supérieure 10B. L'extrémité inférieure 10B' de la partie supérieure 10B est engagée dans l'extrémité supérieure 10A' de la partie inférieure 10. Ces deux parties 10A et 10B peuvent être fixées entre elles par tout moyen approprié, par exemple par un simple engagement à force de l'extrémité 10B' dans l'extrémité 10A', ou bien par collage, soudure ou analogues.
A l'intérieur de ce fourreau 10 se trouve un support 12 de forme globalement cylindrique. Sur la figure 1, le support 12 est dans sa position escamotée. On voit en effet qu'il est disposé vers le fond 10" du fourreau 10 de telle sorte que l'article 14 disposé dans le support 12 est lui-même escamoté dans le fourreau, l'extrémité supérieure 14A de cet article 14 ne dépassant pas ou pratiquement pas à travers l'ouverture de l'extrémité 10' du fourreau. En l'espèce, le support 12 a une extrémité supérieure ouverte 12' et une extrémité inférieure fermée 12" contre laquelle repose l'extrémité inférieure de l'article 14.
Au sens de la présente demande de brevet, le sens vers le haut est le sens D dans lequel coulisse le support pour passer de sa position escamotée représentée sur la figure 1 à sa position de dégagement représentée sur la figure 4. Les qualificatifs « inférieur » et « supérieur » sont choisis en conséquence.
Vers la jonction entre les parties inférieure 10A et supérieure 10B du fourreau 10, le dispositif comporte une pièce de commande 16 sur laquelle, dans l'exemple représenté, est sertie une douille de décor 18.
On voit sur les figures 1 et 3 que le support 12 porte un premier élément magnétique 20, tandis que la pièce de commande porte un deuxième élément magnétique 22.
Sur la figure 1, le support est dans sa position escamotée, et l'on voit que les premier et deuxième éléments magnétiques 20 et 22 sont en regard l'un de l'autre. Ils exercent alors entre eux des forces magnétiques maintenant le support dans sa position escamotée. Sur la figure 3, la pièce de commande 16 a été déplacée, de sorte que le deuxième élément magnétique 22 s'est éloigné du premier élément magnétique 20, de manière à permettre le passage du support 12 de sa position escamotée à sa position de dégagement. Sur la figure 4, cette position de dégagement est atteinte.
Dans l'exemple représenté, le dispositif comprend un ressort 24, disposé entre le fond 12" du support 12 et le fond 10" du fourreau 10. Ce ressort exerce en permanence sur le support 12 un effort de rappel tendant à le solliciter vers sa position de dégagement. Tant que les premier et deuxième éléments magnétiques restent en regard, comme le montre la figure 1, les forces magnétiques générées entre ces éléments sont d'amplitude supérieure à la force de rappel exercée par le ressort, de sorte que le support reste dans sa position escamotée. En revanche, du fait du déplacement précité de la pièce de commande 16, l'amplitude des forces magnétiques exercées entre les premier et deuxième éléments magnétiques diminue suffisamment pour être dépassée par celle de l'effort de rappel exercé par le ressort, de manière à permettre le passage automatique du support de sa position escamotée à sa position de dégagement. C'est cette position que montre la figure 4.
Dans l'exemple représenté, le premier élément magnétique est disposé dans une gorge 13 que présente la périphérie externe de la paroi cylindrique du support 12. Comme on le voit sur la figure 2, on a choisi dans l'exemple représenté de réaliser le premier élément magnétique 20 sous la forme de deux pièces, respectivement 20A et 20B, qui sont diamétralement opposées et sont disposées dans deux portions de gorge respectivement 13A et 13B de la paroi du support 12. De même, le deuxième élément magnétique est réalisé en l'espèce sous la forme de deux pièces, respectivement 22A et 22B, disposées dans des évidements 17A et 17B de la pièce de commande 16.
Comme on le voit sur la figure 1, lorsque la pièce de commande 16 est dans sa première position et que le support 12 est dans sa positon escamotée, les premier et deuxième éléments magnétiques sont en regard
l'un de l'autre dans une tranche axiale T du dispositif, transversale au sens de coulissement D du support. L'épaisseur de cette tranche, mesurée parallèlement à ce sens D, lui-même parallèle à l'axe A, correspond sensiblement à la hauteur axiale des éléments magnétiques 20 et 22. Etant disposées ainsi qu'on l'a indiqué, les pièces 20A, 20B, 22A et 22B qui forment les premier et deuxième éléments magnétiques ont en l'espèce la forme d'arcs de cercle. Ces éléments magnétiques sont donc peu encombrants, que l'on considère la direction axiale ou la direction radiale du dispositif.
Dans l'exemple représenté, la pièce de commande 16 présente, d'une part, une portion externe 16A formant un anneau, interrompu localement pour présenter les renfoncements 17A et 17B dans lesquels sont logées les pièces 22A et 22B du deuxième élément magnétique 22. Cette portion externe 16A est disposée contre la paroi externe du fourreau 10 et coulisse donc contre cette dernière lors du déplacement de la pièce de commande.
Cette pièce de commande présente également des nervures internes 16B qui sont dirigées radialement vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'axe A. Dans l'exemple représenté, comme on le voit mieux sur la figure 2, ces nervures internes sont au nombre de deux et traversent des fenêtres 11A et 11B ménagées, dans la paroi du fourreau 10, à la jonction entre ses parties inférieure 10A et supérieure 10B. Comme on le voit sur la figure 2, ces nervures internes permettent de caler la pièce de commande 16A par rapport au fourreau, de manière à empêcher sa rotation autour de l'axe A par rapport à ce fourreau.
De son côté, le fourreau présente des gorges longitudinales externes, respectivement 13A' et 13B' dans lesquelles sont reçues les têtes radiales internes des nervures 16B. Ceci permet, d'une part, de guider la translation du support 12 lors de son déplacement entre sa position escamotée et sa position de dégagement et, d'autre part, d'empêcher les rotations relatives entre le support et la pièce de commande 16. Par exemple, ces têtes radiales internes des nervures 16B peuvent être élargies et présenter une forme en queue d'aronde, coopérant ainsi avec une forme correspondante des gorges 13A' et 13B'.
La bague 18 qui est sertie sur la pièce de commande 16 a une fonction décorative. C'est par ailleurs cette bague qui forme l'actionneur
qui est manipulé par l'utilisateur pour provoquer le déplacement de la pièce de commande. En l'espèce, du fait du sertissage de la bague 18, la pièce de commande 16 et la bague 18 forment un tout solidaire.
La course de cet actionneur 18 et donc également celle de la pièce de commande 16 sont en l'espèce limitées par la hauteur des fenêtres 11A et 11B formées dans la paroi du fourreau. Comme on le voit en comparant les figures 1 et 3, cette course est suffisante pour que le déplacement de la pièce de commande 16 fasse sortir le deuxième élément magnétique de la tranche axiale T précitée. Ainsi, dans la position représentée sur la figure 3, les forces magnétiques entre les éléments magnétiques 20 et 22 sont suffisamment réduites pour permettre le passage du support 12 de sa position escamotée à sa position de dégagement.
Dans l'exemple représenté, pour permettre un positionnement naturel du dispositif 10 avec l'extrémité ouverte 10' du fourreau vers le haut, ce dispositif comporte un lest 26 disposé au fond du fourreau. En l'espèce, ce lest 26 est maintenu entre le fond du fourreau et une rondelle 28 formant chape, qui est disposée vers le fond du fourreau 10 et qui présente une cavité interne propre à recevoir le lest. La chape 28 peut être solidarisée au fond du fourreau par tout moyen approprié, par exemple par engagement à force. Sur sa portion périphérique, cette rondelle 28 présente une gorge annulaire 29 ouverte vers le haut, dans laquelle est reçue l'extrémité inférieure du ressort 24. L'extrémité supérieure du ressort 24 est quant à elle calée à l'intérieur d'un prolongement annulaire 13" du fond 12" du support. Ainsi, le ressort 24, qui est un ressort hélicoïdal travaillant en compression, est calé entre le fourreau 10 et le support 12.
Dans le mode de réalisation qui vient d'être décrit en référence aux figures 1 à 4, la pièce de commande 16 se déplace en translation pour permettre le passage du support de sa positon escamotée à sa position de dégagement. En variante, on pourrait prévoir que cette pièce se déplace en rotation dans le même but.
La figure 5 montre un exemple de réalisation de cette variante. Sur cette figure, la même référence augmentée de 100 désigne les éléments correspondant, de par leur fonction, à ceux des figures précédentes, mais légèrement modifiés. Le support 112 est analogue au support 16, à ceci près que, dans l'exemple représenté, le deuxième élément magnétique
qu'il porte est en l'espèce réalisé sous la forme de quatre pièces 122 réparties régulièrement angulairement dans des cavités correspondantes de la paroi externe du support. La pièce de commande 116 a globalement la forme d'une bague, et porte le premier élément magnétique réalisé dans l'exemple représenté sous la forme de quatre pièces 120 régulièrement réparties angulairement en correspondance avec les pièces qui forment le deuxième élément magnétique 122. Cette pièce de commande 116 présente une partie externe cylindrique 116A et deux nervures 116B en saillie radiale vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'axe A. Ces deux nervures passent à travers des fenêtres 111A du fourreau, lequel est, comme sur les figures précédentes, formé de deux parties, respectivement une partie inférieure 110A et une partie supérieure 110B, les fenêtres 111A étant ménagées dans la zone de jonction entre ces parties inférieure et supérieure.
Ces fenêtres couvrent un secteur angulaire suffisant pour permettre la rotation de la pièce de commande 116 autour de l'axe A. Dans la position représentée, correspondant à la position escamotée du support, les nervures 116B sont situées contre un premier bord des fenêtres 111A. On comprend que, par une rotation de la pièce de commande dans le sens de la flèche F, ces nervures 116B viendront se positionner vers l'autre bord des fenêtres 111A. Cette rotation entraînera avec elle le deuxième élément magnétique 122, le plaçant ainsi en dehors du secteur angulaire S couvert par le premier élément magnétique 120. Plus précisément les différentes pièces qui composent les premier et deuxième éléments magnétiques sont initialement disposées en regard selon des secteurs angulaires S. Le déplacement de la pièce de commande fait échapper les parties qui composent le deuxième élément magnétique à ces secteurs angulaires S. Ceci permet une diminution des efforts d'attraction magnétiques entre les premier et deuxième éléments magnétiques, et permet donc le passage du support de sa position escamotée à sa position de dégagement, de la même manière qu'exposée en référence aux figures 1 à 4.
Sur cette variante, sont avantageusement prévus des moyens pour empêcher la rotation relative du support et du fourreau. Ces moyens peuvent être simplement réalisés sous la forme de nervures et des gorges parallèles à l'axe A, respectivement prévues sur chacun de ces deux
éléments et coopérant entre elles. A titre d'exemple, la figure 5 montre que le fourreau 110, par exemple sa partie inférieure, peut présenter une nervure 130A, tandis que la pièce de commande peut présenter une rainure 130B, ces nervures et rainures étant orientées longitudinalement et formant donc un rail de guidage lors du déplacement de la pièce de commande, permettant également d'empêcher la rotation relative entre la pièce de commande et le fourreau.
Comme dans le mode de réalisation décrit en référence aux figures 1 à 4, la pièce de commande peut être entourée par une bague sertie 118 formant l'actionneur qui est manipulé par l'utilisateur.
Le dispositif selon la variante de la figure 5 peut présenter le ressort 24, le lest 26 et la chape du mode de réalisation des figures précédentes.
Dans les exemples représentés, les premier et deuxième éléments magnétiques sont des aimants de polarités opposées, de sorte qu'ils s'attirent mutuellement. On peut également prévoir que l'un de ces deux éléments magnétiques soit une pièce sensible au champ magnétique généré par un aimant, et soit par exemple en fer sensible aux forces magnétiques.
Ainsi qu'on le voit mieux sur les figures 1, 3 et 4, le dispositif de conditionnement sert à loger un article 14. Celui-ci est représenté de manière extrêmement schématique sur les dessins. De manière générale, cet article porte un corps, qui est la partie 14 schématisée sur les dessins, contenant un produit cosmétique. Ce corps peut être un bâton de rouge à lèvres ou bien, par exemple, le corps d'un vaporisateur ou encore d'un tube d'application de crème. Dans l'exemple représenté, le corps présente deux sections de diamètre différent, une section inférieure 15A disposée vers le fond du support et une section supérieure 15B disposée vers la partie supérieure du support. Par exemple, s'il s'agit d'un bâton de rouge à lèvres, la partie 15B peut tourner par rapport à la partie 15A pour faire sortir le raisin par l'extrémité libre ouverte 14A' de la partie 15A.
Le corps 14 est reçu dans le support de manière amovible. Pour éviter un désengagement intempestif, on peut prévoir que la périphérie interne du support présente les moyens de retenue élastiques, par exemple des godrons faisant saillie radialement vers l'intérieur et légèrement déformés élastiquement lorsque l'article est en place.
On peut prévoir que la pièce de commande 16 ou 116 soit automatiquement rappelée dans sa première position après manipulation. A cet effet, les moyens de rappel élastiques type ressort peuvent être disposés entre la nervure 16B ou 116B de cette pièce de commande 16 ou 116 et le bord opposé de la fenêtre du fourreau dans lequel il est disposé. A titre d'exemple, un tel ressort 19 est représenté sur la figure 1, et un ressort 119 est représenté sur la figure 5.