EP2934224B1

EP2934224B1 - Dispositif de conditionnement d'un produit, en particulier un produit cosmetique

Info

Publication number: EP2934224B1
Application number: EP13818303.3A
Authority: EP
Inventors: Savine LEFEVRE; François Gautier
Original assignee: Parfums Christian Dior SA
Current assignee: Parfums Christian Dior SA
Priority date: 2012-12-20
Filing date: 2013-12-16
Publication date: 2017-02-08
Anticipated expiration: 2033-12-16
Also published as: KR102137494B1; CN104968236B; WO2014096652A2; WO2014096652A3; ES2624877T3; FR2999892B1; CN104968236A; US10028568B2; FR2999892A1; US20150342321A1; EP2934224A2; KR20150099822A

Description

La présente invention concerne un dispositif de conditionnement d'un produit, en particulier un produit cosmétique, le dispositif comprenant un fourreau ayant une extrémité ouverte, un support pour le produit, mobile dans le fourreau entre une position escamotée et une position de dégagement donnant accès au produit par ladite extrémité ouverte, et un actionneur apte à être déplacé pour provoquer le déplacement du support de sa position escamotée dans sa position de dégagement.
On connaît des dispositifs de ce type, en particulier pour des produits cosmétiques du type rouge à lèvres, crème, ou vaporisateur, par exemple un mini vaporisateur. Ce type de produit doit pouvoir aisément être transporté, par exemple dans un sac ou un sac à main, et être utilisé fréquemment. Ainsi, le dispositif de conditionnement doit être léger et peu encombrant, et permettre une extraction aisée du produit qu'il contient, c'est-à-dire nécessitant peu d'effort et pouvant être réalisée de manière simple, sans que l'utilisateur ne doive prêter une attention particulière à la manoeuvre qu'il accomplit. Le dispositif doit également permettre une remise en position escamotée selon une manoeuvre simple et ne nécessitant pas non plus de la part de l'utilisateur une attention particulière. De plus, la remise en position escamotée et le maintien dans cette position doivent être fiables, c'est-à-dire qu'un passage intempestif du support dans la position de dégagement doit être évité.
On connaît des dispositifs de ce type, dans lesquels le support est retenu dans sa position escamotée à l'intérieur du fourreau par clipsage ou encliquetage. Ainsi, pour faire passer le support dans sa position de dégagement, la pièce de commande doit être actionnée de manière à faire fléchir une ou plusieurs pièces élastiques de clipsage ou d'encliquetage, jusqu'à les faire échapper aux pièces conjuguées qui les retiennent. A l'inverse, pour replacer le produit dans sa position escamotée, le support doit être remis en place jusqu'à engager à nouveau les moyens de clipsage ou d'encliquetage.
Ce type de dispositif est intéressant en ce qu'il permet un encombrement limité. Toutefois, les manoeuvres sont relativement complexes ou, du moins, elles peuvent nécessiter un effort relativement important pour désengager les moyens de clipsage ou d'encliquetage. A l'inverse, si ces moyens sont réglés pour que cet effort soit peu important, il existe un risque qu'ils se désengagent de manière non désirée provoquant alors une séparation non voulue du produit contenu dans le dispositif et de son fourreau. Par ailleurs, après de multiples manipulations, les risques d'usure notamment liés aux frottements mis en jeu lors de l'engagement et du désengagement des moyens de clipsage ou d'encliquetage nuisent finalement à la fiabilité du dispositif.
US 2011/315161 divulgue un système de stockage d'un article qui, dans une variante, présente un support coulissant, un fourreau et un actionneur, et dans lequel un premier et un deuxième élément magnétique sont respectivement solidaires d'une partie du support et de l'actionneur. L'actionneur peut être déplacé en rotation entre deux positions, dans lesquelles les éléments magnétiques s'attirent ou se repoussent, respectivement. Ce système est relativement complexe et ne permet pas une extraction aisée de l'article.
US 3,162,304 divulgue un système de conditionnement d'un produit ayant un support coopérant avec un aimant logé dans un fourreau, ce système mettant en oeuvre une tige qui traverse des perçages du fourreau pour pousser sur le fond du support et l'écarter de l'aimant. Ce système est également relativement complexe et ne permet pas une extraction aisée et « en douceur » du produit.
L'invention vise à remédier aux inconvénients précités en proposant un dispositif permettant des manipulations simples et fiables, tenant compte des contraintes évoquées précédemment.
Ce but est atteint grâce au fait que le dispositif selon l'invention comporte en outre un premier et un deuxième élément magnétique respectivement solidaires du support et du fourreau, au fait que, lorsque le support est dans sa position escamotée dans laquelle lesdits éléments magnétiques sont dans une première position relative, ces éléments génèrent entre eux des forces magnétiques propres à maintenir ledit support dans cette position escamotée, au fait que l'actionneur est lié au support de telle sorte que l'actionnement de l'actionneur provoque un premier déplacement du support en écartant les éléments magnétiques de ladite première position relative, réduisant ainsi lesdites forces magnétiques de manière à permettre le déplacement du support vers sa position de dégagement, et au fait que le dispositif comporte, en outre, des moyens de sollicitation aptes à solliciter le déplacement du support vers sa position de dégagement à l'issue du premier déplacement de ce support.
Ainsi, avec le dispositif de l'invention, le support est maintenu dans sa position escamotée par les forces magnétiques générées entre les éléments magnétiques respectivement portés par le support et par le fourreau. En conséquence, les moyens de retenue du support dans sa position escamotée ne mettent pas en jeu des forces de frottement ou d'encliquetage. Il n'y a donc pas de risque d'usure par frottement. De plus, pour faire passer le support de sa position escamotée à sa position de dégagement, il suffit, par un déplacement du support, d'éloigner l'un de l'autre les deux éléments magnétiques, de telle sorte que les forces magnétiques s'affaiblissent et cessent de retenir le support dans sa position escamotée. Lorsqu'il manipule l'actionneur qui entraîne avec lui le support, l'utilisateur a donc une impression de déplacement continu, sans qu'il ne lui soit nécessaire de vaincre un point dur ou analogue pour permettre ce déplacement.
Lorsque le produit est remis en place et que le support est ramené dans sa position escamotée à partir de sa position de dégagement, ce déplacement du support atteint un point à partir duquel les forces magnétiques redeviennent suffisamment importantes pour attirer le support dans sa position escamotée. Ainsi, même si l'utilisateur ne prête pas attention à la manipulation et déplace le support vers sa position escamotée sans tout à fait le pousser jusqu'à cette position escamotée, le support atteint de lui-même sa position escamotée du fait des forces magnétiques mises en jeu. Le système est donc particulièrement fiable. On notera en outre que les éléments magnétiques peuvent être réalisés dans de très petites dimensions sans par conséquent affecter l'encombrement général du dispositif. Par exemple, les deux éléments magnétiques peuvent être des aimants. On peut également prévoir que seul l'un des éléments magnétiques soit un aimant, l'autre élément étant alors une pièce réalisée dans un matériau sensible au champ magnétique généré par l'aimant, par exemple un matériau contenant du fer. Chacun des éléments magnétiques peut être constitué par une seule pièce, ou bien par plusieurs petites pièces disposées de manière à favoriser une répartition homogène des forces et des masses.
De plus, les moyens de sollicitation facilitent encore la manipulation du dispositif pour le passage du support de sa position escamotée à sa position de dégagement. En effet, dès lors que les forces magnétiques sont suffisamment réduites, les moyens de sollicitation surmontent ces forces et amènent d'eux-mêmes le support dans sa position de dégagement. Ainsi, une fois le premier déplacement réalisé, le déplacement du support se poursuit automatiquement. Le produit peut donc être extrait automatiquement et en douceur. Avantageusement, à l'issue de son premier déplacement, le support est apte à se déplacer vers sa position de dégagement sans entraîner l'actionneur.
Ainsi, alors que l'utilisateur a toujours les doigts en contact avec l'actionneur, celui-ci reste dans la position qu'il a atteinte pour permettre la diminution attendue des forces magnétiques, et le support peut alors se déplacer vers sa position de dégagement sans que l'utilisateur n'ait à relâcher l'actionneur ou à le déplacer en coulissement avec le support.
Avantageusement, le déplacement du support entre sa position escamotée et sa position de dégagement est essentiellement ou uniquement un coulissement de translation.
Avantageusement, l'actionneur est lié au support par un coulisseau mobile en étant guidé par un rail, selon une course permettant le passage du support de sa position escamotée à sa position de dégagement.
Cet arrangement à coulisseau et à rail permet une solidarisation en rotation efficace du support avec l'actionneur, utilisant des moyens simples et peu coûteux.
Dans ce cas, avantageusement, au moins l'un des bords du rail coopérant avec le coulisseau présente une lamelle souple.
Cette lamelle souple permet de freiner le déplacement du support ou, tout au moins, d'éviter une vitesse de déplacement trop rapide, au moins au début de ce déplacement.
Avantageusement, les moyens de sollicitation comprennent un ressort. Il est également avantageux que le ressort soit disposé entre le support et le fond du fourreau, opposé à l'extrémité ouverte de ce dernier.
Il peut s'agir d'un ressort hélicoïdal simple à fabriquer et peu coûteux.
Avantageusement, le dispositif comporte des moyens de rappel, pour rappeler l'actionneur vers sa position initiale après un actionnement.
Ces moyens peuvent prendre la forme de moyens de rappel du type ressort, par exemple un ressort hélicoïdal ou un ressort à lame.
Selon une possibilité avantageuse, les premier et deuxième éléments magnétiques sont angulairement en vis-à-vis dans la position escamotée du support.
Par exemple, dans cette position escamotée, les premier et deuxième éléments magnétiques sont situés l'un au-dessus de l'autre dans la direction de déplacement du support. La manipulation de l'actionneur peut avoir pour effet de les décaler angulairement, réduisant ainsi les forces magnétiques générées entre eux. Dans ce cas, l'actionneur est manipulé en rotation. On peut également prévoir que l'actionneur soit manipulé en translation parallèlement à la direction de déplacement du support, auquel cas sa manipulation a pour effet d'éloigner l'un de l'autre les premier et deuxième éléments magnétiques dans cette direction, alors que ces éléments restent angulairement en vis-à-vis.
On peut en effet choisir que l'actionneur soit apte à être déplacé en translation dans le sens de déplacement du support pour entraîner le support dans cette translation selon ledit premier déplacement, ou bien que l'actionneur soit apte à être déplacé en rotation pour entraîner le support dans une rotation autour de son axe de déplacement selon ledit premier déplacement.
Avantageusement, l'actionneur coopère avec une fenêtre ménagée sur la paroi du fourreau et présente au moins une patte d'entraînement qui traverse cette fenêtre et coopère avec le support.
Ceci constitue une liaison simple entre l'actionneur et le support, n'affectant pas l'encombrement général du dispositif.
L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés, sur lesquels :

la figure 1 est une vue en coupe du dispositif de l'invention, selon un premier mode de réalisation, cette coupe étant prise parallèlement à l'axe A de déplacement du support, ce dernier étant alors dans sa position escamotée ;
la figure 2 est une coupe dans le plan II-II de la figure 1, la ligne I-I selon laquelle est prise la coupe de la figure 1 apparaissant sur la figure 2 ;
la figure 2A est une vue de détail prise selon la flèche IIA de la figure 2 ;
la figure 3 est une coupe analogue à celle de la figure 1, à l'issue d'un déplacement de l'actionneur, le support parvenant dans sa position de dégagement ;
la figure 4 est une vue en coupe dans le plan IV-IV de la figure 3, la ligne III-III selon laquelle est prise la coupe de la figure 3 apparaissant sur la figure 4 ;
les figures 5A et 5B sont deux vues extérieures du dispositif en élévation, correspondant respectivement à la situation de la figure 1 et à celle de la figure 3 ;
la figure 6 est une vue en coupe du dispositif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, prise parallèlement à l'axe A de déplacement du support, ce dernier étant alors dans sa position escamotée ;
la figure 7 est une coupe dans le plan VII-VII de la figure 6, la ligne VI-VI selon laquelle est prise la coupe de la figure 6 apparaissant sur la figure 7 ;
les figures 8A et 8B sont deux vues en élévation du dispositif vu de l'extérieur, respectivement dans la situation de la figure 6 et après un déplacement de l'actionneur ;
la figure 9 est une vue en coupe du dispositif de l'invention, prise parallèlement à l'axe A de déplacement du support, ce dernier étant alors dans sa positon escamotée ;
la figure 10 est une vue en perspective du dispositif de la figure 9, sur laquelle la gaine externe du fourreau est supprimée et sur laquelle le support est dans sa position escamotée ;
la figure 11 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 10, sur laquelle la partie rotative du fourreau est supprimée ;
la figure 12 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 10, sur laquelle, cette fois, c'est la partie de base du fourreau qui est supprimée ;
la figure 13 est une vue en perspective prise selon la flèche XIII de la figure 12 ; et
la figure 14 est une vue de dessus du dispositif représenté sur la figure 10.

En référence aux figures 1 à 5B, on décrit d'abord le premier mode de réalisation de l'invention.
Le dispositif représenté sur ces figures comprend un fourreau 10 ayant une extrémité ouverte 10' et un fond 10" opposé à cette extrémité. Ce fourreau a globalement une forme cylindrique.
A l'intérieur de ce fourreau 10 se trouve un support 12 de forme globalement cylindrique. Sur la figure 1, ce support 12 est dans sa position escamotée. On voit en effet qu'il est disposé vers le fond 10" du fourreau, de telle sorte que l'article 14 disposé dans le support 12 est lui-même escamoté dans le fourreau, l'extrémité supérieure 14A de cet article 14 ne dépassant pas ou pratiquement pas à travers l'ouverture de l'extrémité 10' du fourreau. En l'espèce, le support 12 a une extrémité supérieure ouverte 12' et une extrémité inférieure fermée 12" contre laquelle repose l'extrémité inférieure 14A' de l'article 14.
Au sens de la présente demande de brevet, le sens vers le haut est le sens D dans lequel coulisse le support pour passer de sa position escamotée à sa position de dégagement. Les qualificatifs "inférieur" et "supérieur" sont choisis en conséquence.
Le dispositif comprend un actionneur 16 apte à être déplacé pour provoquer le déplacement, en l'espèce un coulissement, du support de sa position escamotée à sa position de dégagement. En l'espèce, l'actionneur est formé d'une pièce de commande 17 qui coopère avec le support et d'un capot de décor 19 serti sur la pièce 17. Bien entendu, l'actionneur pourrait être en une seule pièce.
On voit sur les figures 1 à 4 que le dispositif comprend un premier élément magnétique 20 qui est solidaire du support 12 et un deuxième élément magnétique 22 qui est solidaire du fourreau 10.
Sur la figure 1, le support est dans sa position escamotée et on voit que les premier et deuxième éléments magnétiques 20 et 22 sont en regard l'un de l'autre. En l'espèce, ils sont disposés l'un au-dessus de l'autre dans le sens de l'axe A de coulissement du support. Ils exercent alors entre eux des forces magnétiques maintenant le support dans sa position escamotée. Sur la coupe de la figure 2, on comprend également que, dans cette position, les deux éléments magnétiques sont alignés l'un au-dessus de l'autre. En l'espèce, comme on le voit sur les figures 2 et 4, chacun des éléments magnétiques est réalisé en plusieurs parties. Ainsi, le premier élément magnétique 22 est formé par trois petits aimants solidaires d'une partie de fond du fourreau et répartis régulièrement angulairement. De même, le premier élément magnétique 20 est formé de trois petits aimants solidaires du fond du support 12, et régulièrement répartis angulairement.
L'actionneur 16 ou, plus précisément, la pièce de commande 17, porte une nervure 17A qui fait saillie vers l'axe A pour former un coulisseau. De son côté, la paroi externe du support 12 présente un rail 13 ménagé entre deux nervures parallèles à l'axe A, rail dans lequel est inséré le coulisseau 17A. La nervure 17A forme ainsi une patte d'entraînement et on comprend que, lorsque l'actionneur 16 est déplacé dans le sens F indiqué sur la figure 2, selon une rotation autour de l'axe A, il entraîne avec lui le support 12. Ce mouvement provoque un déplacement relatif entre les premier et deuxième éléments magnétiques 20 et 22 qui les espace angulairement, ainsi qu'on le voit sur la figure 4. Sous l'effet de ce déplacement, les forces d'attraction magnétique entre les premier et deuxième éléments magnétiques diminuent et le support peut ainsi être déplacé de sa position escamotée à sa position de dégagement visible sur la figure 3.
Dans l'exemple représenté, le dispositif comprend un ressort 24 disposé entre le fond 12" du support 12 et le fond 10" du fourreau 10. Ce ressort 24 exerce en permanence sur le support 12 un effort de rappel tendant à le solliciter vers sa position de dégagement. Tant que les premier et deuxième éléments magnétiques restent en regard, comme le montre la figure 1, les forces magnétiques générées entre ces éléments sont d'amplitude supérieure à la force de rappel exercée par le ressort, de sorte que le support reste dans sa position escamotée. En revanche, du fait du déplacement précité de l'actionneur 16, l'amplitude des forces magnétiques exercées entre les premier et deuxième éléments magnétiques diminue suffisamment pour être dépassée par celle de l'effort de rappel exercé par le ressort, de manière à permettre le passage automatique du support de sa position escamotée à sa position de dégagement. C'est ce que montre la figure 3.
Dans l'exemple représenté, le fond 12" du support 12 présente une nervure annulaire 12A qui fait saillie sous ce fond. L'extrémité supérieure du ressort 24 est calée dans le logement délimité par cette nervure. Le premier élément magnétique est en l'espèce disposé du côté radialement externe de cette nervure. Comme indiqué précédemment, il est en l'espèce réalisé sous la forme de trois parties d'éléments magnétiques qui sont chacune logées dans un logement 12B ménagé sous le fond 12".
De son côté, le fond 10" du fourreau 10 est formé par une pièce 26, formant un disque de fermeture et fixée par tout moyen approprié à la paroi cylindrique du fourreau 10. Cette pièce 26 présente un logement central délimité par une nervure annulaire 26A faisant saillie vers le haut, logement dans lequel est disposé un lest 28, permettant que le dispositif ait de lui-même tendance à se positionner verticalement, avec son extrémité inférieure en bas. Autour de cette nervure annulaire 26A, le fond 26 présente une autre nervure annulaire 26B en registre avec la nervure 12A du fond du support 12. L'extrémité inférieure du ressort 24 est donc calée entre les nervures 26A et 26B. Du côté radialement externe de la nervure 26B, le fond 26 présente des logements 26C pour le deuxième élément magnétique 22 ou, plus précisément, pour ses trois parties.
On comprend que, dès lors que l'actionneur a été manipulé pour écarter l'un de l'autre les premier et deuxième éléments magnétiques, le ressort 24 provoque le coulissement du support 12 qui, comme on le voit sur la figure 3, permet alors à l'extrémité supérieure 14A de l'article 14 de dépasser au-delà de l'extrémité ouverte 10' du fourreau 10.
Comme on le voit sur les figures 2 et 4, la paroi externe du support 12 présente des nervures d'entretoisement 12C qui le guident dans son coulissement par rapport à la paroi interne du fourreau 10.
Pour permettre le déplacement de l'actionneur 16, la paroi du fourreau présente une fenêtre 11 dont la longueur circonférentielle limite la course de cet actionneur. Comme on le voit sur les figures 2, 2A et 4, une garniture intérieure 30 est solidaire du bord de la fenêtre 11, qui est parallèle à l'axe A et vers lequel l'actionneur est déplacé pour déclencher le déplacement du support. Cette garniture porte un ressort, en l'espèce formé par une lamelle ressort 32, qui coopère avec la nervure 17A de l'actionneur pour rappeler ce dernier en permanence vers sa position initiale. De plus, comme on le voit sur la figure 2A, l'actionneur présente des pattes internes de clipsage ou d'encliquetage 17B, qui sont clipsées sur les bords de la fenêtre perpendiculaires à l'axe A, pour retenir l'actionneur par rapport au fourreau. De plus, ces pattes de clipsage sont positionnées de manière à délimiter la fin de course de l'actionneur. En effet, à la position de fin de course de l'actionneur, elles viennent en butée contre les bords de la fenêtre parallèles à l'axe A.
La figure 5A montre la position initiale de l'actionneur, tandis que la figure 5B montre sa position après un actionnement, cette position correspondant à celle de la figure 4.
En référence aux figures 6 à 8B, on décrit maintenant le deuxième mode de réalisation de l'invention.
Selon ce deuxième mode de réalisation, le dispositif comprend un fourreau 110, ayant une extrémité ouverte 110' opposée à son extrémité fermée 110" et un support 112 apte à se déplacer dans le fourreau entre sa position escamotée et sa position de dégagement. L'article 114 est disposé dans ce support 112. Le fourreau et le support ont une forme globalement cylindrique. L'actionneur 116 disposé sur le côté du fourreau peut être déplacé en translation vers le haut selon la flèche F, dans le même sens que le sens D de déplacement du support et parallèlement à lui.
Le premier élément magnétique 120 est disposé dans un logement délimité par une nervure annulaire 112A qui fait saillie sous le fond 112" du fourreau 112 opposé à l'extrémité ouverte 112' de ce fourreau. Le deuxième élément magnétique 122 forme également un lest pour le dispositif. Il est disposé un logement délimité par une nervure annulaire 126A qui fait saillie vers le haut à partir de la rondelle 126 formant le fond du fourreau. En l'espèce, le premier élément magnétique est un aimant, tandis que le deuxième élément magnétique 122 est dans un matériau sensible à l'attraction magnétique, tel qu'un matériau ferromagnétique. Un ressort 124 est disposé entre le fond du fourreau et le fond du support. L'extrémité inférieure de ce ressort est calée par une nervure annulaire 126B formant un rebord du fond du fourreau, situé à l'intérieur de ce dernier. L'extrémité supérieure du ressort 124 est quant à elle calée par des nervures 112B qui sont situées du côté radial externe de la nervure 112A du fond du support 112. Comme on le voit sur la figure 6, les deux éléments magnétiques 120 et 122 sont centrés sur l'axe A du dispositif.
Comme on le voit sur la figure 7, l'actionneur 116 présente deux pattes d'entraînement 117A et 117B qui traversent respectivement des fentes 111A et 111B de la paroi du fourreau 110, pour venir s'engager dans les fenêtres 113A, 113B que présente la paroi du support 112. L'extrémité interne des pattes 117A et 117B est conformée en crochet, de sorte que ces pattes coopèrent avec les bords des fenêtres 113A et 113B par clipsage ou encliquetage. Si les fenêtres 113A et 113B ont une hauteur, mesurée parallèlement à l'axe A, qui correspond à celle des pattes 117A et 117B, on comprend que les fentes 111A et 111B ont en revanche une hauteur plus importante. Ainsi, l'actionneur 116 peut être déplacé vers le haut selon la flèche F indiquée sur la figure 6 pour entraîner avec lui le support 112. Le déplacement vers le haut de l'actionneur est limité par le bord supérieur des fentes 111A et 111B. Pour une meilleure compréhension, on a schématisé sur la figure 8B les pattes 117A et 117B, ainsi que les fentes 111A et 111B.
On comprend que, en bout de course de l'actionneur, dans la position représentée sur la figure 8B, le premier élément magnétique 120 s'est suffisamment écarté du deuxième élément magnétique 122 pour que l'amplitude de la force d'attraction magnétique entre ces deux éléments soit suffisamment diminuée pour être surmontée par l'effort de rappel vers le haut exercé par le ressort 124. L'article 114 peut donc être naturellement projeté vers sa position dans laquelle son extrémité supérieure fait saillie au-delà de l'extrémité supérieure du fourreau 110, comme le montre la figure 8B.
Dans ce mode de réalisation, l'actionneur est déplacé en translation dans le sens de coulissement du support pour entraîner ce support avec lui, et les deux éléments magnétiques restent constamment angulairement en vis-à-vis.
Dans les premier et deuxième modes de réalisation, une grande liberté est possible en ce qui concerne la forme de l'actionneur. Ainsi, dans l'exemple représenté pour le deuxième mode de réalisation, on a choisi de lui donner une forme participant à l'esthétique du conditionnement, par exemple celle à la lettre D. L'actionneur peut être réalisé en une seule pièce, ou bien présenter une paroi décorative, comme dans le premier mode de réalisation.
En référence aux figures 9 à 14, on décrit maintenant le troisième mode de réalisation.
Sur la figure 9, on voit que le dispositif comprend un fourreau 210, avec une extrémité supérieure ouverte 210', et une extrémité inférieure fermée 210". En l'espèce, l'actionneur est formé par une partie du fourreau. En effet, celui-ci présente une partie rotative 210A et une partie de base 210B. De plus, pour des raisons esthétiques, le fourreau comprend une gaine externe en deux parties, respectivement 209A et 209B. Le fourreau comporte également, disposé à l'intérieur de cette gaine, une partie rotative 208A, disposée à l'intérieur de la partie rotative 209A de la gaine, et une partie de base 208B, disposée à l'intérieur de la partie de base 209B de la gaine. Ainsi, les parties 208A et 209A d'une part, et les parties 208B et 209B d'autre part, forment respectivement les parties de gaine 210A et 201B.
Pour passer de sa position escamotée à sa position de dégagement, le support 212 pour le produit est apte à coulisser dans le fourreau dans le sens D parallèle à l'axe A du dispositif.
Le premier élément magnétique 220 est solidaire du support 212, tandis que le deuxième élément magnétique 222 est solidaire du fourreau, et plus précisément de la partie de base 208B. En l'espèce, comme dans le mode de réalisation des figures 1 à 5B, chaque élément magnétique est réalisé en plusieurs parties qui sont régulièrement réparties angulairement. Ainsi, comme on le voit sur la figure 13, le fond du support 212 comprend, sur sa face tournée vers le fond 210" du fourreau, trois logements 212B pour les trois parties qui constituent le premier élément magnétique 220. Ces logements sont formés par des cavités délimitées par des nervures, radialement à l'extérieur d'une nervure annulaire 212A. L'extrémité supérieure d'un ressort de rappel 224 est logée dans le logement délimité par cette nervure annulaire 212A. De son côté, le fond 226 de la partie de base 208B du fourreau présente une nervure annulaire 226A délimitant un logement dans lequel est logé un lest 228. Cette nervure 226A est entourée par une nervure annulaire 226B contre la face intérieure de laquelle est disposée l'extrémité inférieure du ressort 224. Les logements 226C pour les trois parties qui forment le deuxième élément magnétique 222 sont disposés radialement à l'extérieur de cette nervure 226B.
Comme on le voit sur la figure 9, à l'état escamoté du support 212, les premier et deuxième éléments magnétiques sont disposés angulairement en vis-à-vis. Pour permettre le passage du support dans sa position de dégagement, la partie rotative 210A du fourreau est entraînée en rotation de manière à décaler angulairement les premiers éléments magnétiques par rapport aux deuxièmes éléments magnétiques, réduisant ainsi l'effort d'attraction entre ces éléments, et permettant l'éjection du support sous l'effet de l'effort exercé par le ressort 224. Ainsi, la partie supérieure de la gaine 209A et la partie supérieure rotative 208A solidaires l'une de l'autre forment un actionneur qui, par sa rotation, permet le passage du support de sa position escamotée à sa position de dégagement.
La partie rotative 208A comprend une portion supérieure 207A qui, ainsi qu'on le comprend notamment sur la figure 10, dépasse vers le haut par rapport à la partie de base 208B, et une portion inférieure 207B qui est emmanchée dans l'extrémité supérieure ouverte de la partie de base 208B (voir la figure 9). En l'espèce, la partie inférieure 207B a un diamètre réduit par rapport à la partie supérieure 207A et ces deux parties sont reliées par un épaulement 207' (voir la figure 13) qui, lorsque la partie rotative 208A et la partie de base 208B sont assemblées, repose sur le bord supérieur 208' de la partie de base 208B. La partie inférieure 207B de diamètre réduit présente des nervures transversales 206 qui, comme on le voit sur la figure 10, sont engagées dans des fentes transversales 205 de la partie de base 208B. La partie de base 208B et la partie rotative 208A sont solidaires l'une de l'autre. Ainsi, la partie de base 208B et la partie rotative 208A sont avantageusement retenues l'une par rapport à l'autre par encliquetage ou clipsage, cette retenue permettant d'éviter l'arrachement de la partie supérieure 208A par rapport à la partie de base 208B. Comme on le constate sur les figures, la longueur périphérique L des fentes 205 est supérieure à la longueur périphérique I des nervures 206. Ainsi, ces nervures 206 se déplacent dans ces fentes 205 lors de la rotation de la partie supérieure du fourreau.
Avantageusement, l'une des pièces formées par la partie de base et par la partie rotative présente une nervure qui coopère avec une languette de rappel solidaire de l'autre desdites pièces.
En l'espèce, la partie rotative 208A présente une nervure longitudinale 206' qui est disposée dans une encoche 208" du bord supérieur de la partie de base 208B. Plus précisément, la nervure 206' est formée en saillie sur la portion 207B de diamètre réduit précitée. On voit en particulier sur la figure 10 que la partie de base 208B présente une languette flexible de rappel 205' qui est solidaire d'un des bords de l'encoche 208". Le bord libre de la languette 205' est en appui contre la nervure 206'. On comprend donc que, à l'issue d'une rotation de la partie rotative 208A dans le sens de la flèche F indiquée sur la figure 10, la coopération entre la languette 205' et la nervure 206' tend à rappeler la partie rotative 208A, et donc l'actionneur, dans sa position initiale.
Comme dans le premier mode de réalisation, l'actionneur est lié au support par un coulisseau apte à coulisser dans un rail parallèle à la direction D de coulissement du support (la configuration pouvant être inversée, c'est-à-dire que le coulisseau coulisserait sur le rail ou le long de ce dernier). En l'espèce, comme on le voit mieux sur la figure 11, le support 212 présente une nervure longitudinale 217A qui est disposée dans une fente formant rail 213 de la partie rotative 208A. En l'occurrence, ainsi qu'on le comprend mieux en considérant les figures 10 et 12, la partie rotative 208A présente deux fentes 213 identiques diamétralement opposées, de même que le support 212 présente deux nervures 217 diamétralement opposées.
Ainsi qu'on l'a indiqué au début de la présente demande de brevet, avantageusement, au moins l'un des bords du rail coopérant avec le coulisseau présente une lamelle souple. En l'espèce une portion centrale de la fente 213 présente un élargissement 213', dans lequel sont ménagées deux lamelles souples 213" entre lesquelles est ménagé un passage pour la nervure 217A. Les extrémités supérieures de ces lamelles souples 213" sont libres, et ces lamelles vont naturellement en se rapprochant l'une de l'autre vers leur extrémité supérieure. On constate notamment sur la figure 11 que l'extrémité supérieure 217' de la nervure 217A est biseautée de manière à favoriser sa coopération avec les lamelles souples 213". On comprend en effet que, lorsque le support se déplace vers le haut à l'intérieur du fourreau, la nervure 217A tend à écarter l'une de l'autre les lamelles souples 213". Ces lamelles souples ont donc tendance à freiner le déplacement vers le haut du support. Ceci permet d'éviter un déplacement trop brusque du support au début de sa course de déplacement, alors que le ressort 224 le pousse vers le haut.
En l'espèce, la nervure 217A est située vers le haut du support 212, et son extrémité supérieure coïncide avec le bord supérieur 212' de ce support.
On comprend que, lorsque l'on fait tourner la partie rotative 208A dans le sens de la flèche F indiquée sur la figure 10, cette partie rotative entraîne le support dans sa rotation, la nervure 217A étant alors dans la partie basse 213A de la fente 213 dépourvue de lamelles souples, ce qui provoque l'écartement du premier élément magnétique par rapport au deuxième élément magnétique. Dès que l'effort de rappel exercé par le ressort 224 a surmonté l'effort d'attraction magnétique ainsi affaibli, le ressort 224 pousse le support vers le haut. La nervure 217A se déplace alors dans la fente 213 ainsi qu'on l'a indiqué.
Dès que l'utilisateur relâche sa manipulation de la partie supérieure rotative du fourreau, celle-ci revient dans sa position initiale sous l'effet de l'effort de rappel exercé par la lamelle 205' sur la nervure 206'.
L'article 214 est disposé dans le support 212. Dans l'exemple représenté sur la figure 9, cet article prend la forme d'un mini vaporisateur, disposé tête en bas dans le support. Cet article 214 est tout simplement maintenu par frottement élastique à l'intérieur du support 12. A cet effet, ce support présente des godrons 240 formant des renflements longitudinaux internes sur sa périphérie interne. Les godrons correspondent également à des portions dans lesquelles la paroi du support 12 est amincie. Pour favoriser l'élasticité des godrons, des fentes transversales 242 sont ménagées entre les extrémités inférieures des godrons et la base du support. Par exemple, ces godrons sont au nombre de trois, régulièrement répartis angulairement, comme on le voit sur la figure 14.
La périphérie intérieure de la partie rotative 208A présente une pluralité de nervures radiales 209 qui servent de nervures d'entretoisement pour le support 212.
Par ailleurs, dans l'exemple représenté, pour caler la tête du vaporisateur en évitant son déclenchement intempestif lorsqu'il est remis en place dans le support, le fond de ce support présente des nervures radiales 243.
Dans les exemples qui viennent d'être décrits, les premier et deuxième éléments magnétiques sont en trois parties (premier et troisième modes de réalisation) ou en une partie (deuxième mode de réalisation). Bien entendu, ils pourraient être en nombre différent, étant toutefois précisé qu'il est avantageux que l'axe A de déplacement du support corresponde à leur axe de symétrie, pour équilibrer les masses du dispositif.
De manière générale, le dispositif de conditionnement sert à loger un article. Celui-ci est représenté de manière extrêmement schématique sur les dessins. Comme on l'a indiqué, sur la figure 9, cet article 214 prend la forme d'un mini vaporisateur. Sur les figures 1 et 6, on a simplement représenté le corps sensiblement cylindrique de l'article. Ce corps peut être un bâton de rouge à lèvre ayant, comme représenté sur ces figures deux sections de diamètre différent, à savoir une section de diamètre inférieur 15A ou 115A disposée vers le fond du support et une section de diamètre supérieur 15B ou 115B, disposée vers la partie supérieure du support. Par exemple, s'il s'agit d'un bâton de rouge à lèvre ou analogue, la partie 15B ou 115B peut tourner par rapport à la partie 15A ou 115A pour faire sortir le raisin par l'extrémité libre ouverte 14A' ou 114A' de la partie 15A ou 115A.

Claims

Dispositif de conditionnement d'un produit, en particulier un produit cosmétique, le dispositif comprenant un fourreau (10, 110 ; 210, 209, 208) ayant une extrémité ouverte (10' ; 110' ; 210'), un support (12, 112 ; 212) pour le produit, mobile dans le fourreau entre une position escamotée et une position de dégagement donnant accès au produit par ladite extrémité ouverte, et un actionneur (16 ; 116 ; 210A, 208A) apte à être déplacé pour provoquer le déplacement du support de sa position escamotée dans sa position de dégagement, ledit dispositif comportant en outre un premier et un deuxième élément magnétique (20, 22 ; 120, 122 ; 220, 222) respectivement solidaires du support et du fourreau, tel que, lorsque le support (12 ; 112 ; 212) est dans sa position escamotée dans laquelle lesdits éléments magnétiques sont dans une première position relative, ces éléments génèrent entre eux des forces magnétiques propres à maintenir ledit support dans cette position escamotée, tel que l'actionneur (16 ; 116 ; 210A, 208A) est lié au support (12 ; 112 ; 212) de telle sorte que l'actionnement de l'actionneur provoque un premier déplacement du support en écartant les éléments magnétiques de ladite première position relative, réduisant ainsi lesdites forces magnétiques de manière à permettre le déplacement du support vers sa position de dégagement,
ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, des moyens de sollicitation (24 ; 124 ; 224) aptes à solliciter le déplacement du support (12 ; 112 ; 212) vers sa position de dégagement à l'issue du premier déplacement de ce support.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que, le support (12 ; 112 ; 212) est configuré pour se déplacer vers sa position de dégagement sans entraîner l'actionneur (16 ; 116 ; 210A, 208A) au-delà dudit premier déplacement.
Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de sollicitation comprennent un ressort (24 ; 124 ; 224).
Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le ressort (24 ; 124 ; 224) est disposé entre le support (12 ; 112 ; 212) et le fond (26 ; 126 ; 226) du fourreau (10 ; 110 ; 210), opposé à l'extrémité ouverte (10' ; 110' ; 210') de ce dernier.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de rappel (32 ; 205'), pour rappeler l'actionneur (16 ; 216) vers sa position initiale après un actionnement.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, dans leur première position relative, les premier et deuxième éléments magnétiques (20, 22 ; 120, 122 ; 220, 222) sont angulairement en vis-à-vis dans la position escamotée du support.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'actionneur (116) est configuré pour être déplacé en translation dans le sens de coulissement du support (112) pour entraîner le support dans cette translation selon ledit premier déplacement.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'actionneur (16 ; 210A, 208A) est configuré pour être déplacé en rotation pour entraîner le support (12 ; 212) dans une rotation autour de son axe de coulissement (A) selon ledit premier déplacement.
Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'actionneur (16 ; 210A, 208A) est lié au support (12 ; 212) par un coulisseau (17A ; 217A) mobile en étant guidé par un rail (13 ; 213), selon une course permettant le passage du support de sa position escamotée à sa position de dégagement.
Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'au moins l'un des bords du rail (213) coopérant avec le coulisseau présente une lamelle souple (213").
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que l'actionneur (210A, 208A) est une partie du fourreau (210).
Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que le fourreau comprend une partie de base (210B, 208B) dans laquelle est logé le deuxième élément magnétique et une partie rotative (210A ; 208A) qui forme l'actionneur.
Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que la partie de base (208B) et la partie rotative (208A) sont retenues l'une par rapport à l'autre par encliquetage.
Dispositif selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que l'une des pièces formées par la partie de base (208B) et par la partie rotative (208A) présente une nervure (206') qui coopère avec une languette de rappel (205') solidaire de l'autre desdites pièces.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que l'actionneur (16 ; 116) coopère avec une fenêtre ménagée sur la paroi du fourreau (10 ; 110) et présente au moins une patte d'entraînement (17A ; 117A, 117B) qui traverse cette fenêtre et coopère avec le support (12 ; 112).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que l'un des deux éléments magnétiques (20, 22 ; 120, 122 ; 220, 222) est un aimant, l'autre desdits éléments étant un aimant ou une pièce réalisée dans un matériau sensible au champ magnétique généré par l'aimant.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend un article cosmétique ayant un corps (14 ; 114 ; 214), qui contient un produit cosmétique et qui est reçu par le support (12 ; 112, 212) de manière amovible.