FR2996805A1 - Porte mine comprenant un guide-mine retractable - Google Patents

Abstract

Portemine (10) comprenant un fût (12) s'étendant selon une direction axiale (X), une cartouche à mines (14), un guide-mine (16) comprenant une extrémité distale (16A), et un bouton (18) pour rentrer/sortir l'extrémité distale (16A) du guide-mine (16) dans/hors du fût (12), la cartouche (14), le guide-mine (16) et le bouton (18) étant logés dans le fût (12). Le bouton (18) et le guide-mine (16) sont assemblés en enserrant la cartouche (14) en tout ou partie, grâce à quoi le bouton (18), le guide-mine (16) et la cartouche (14) sont mobiles solidairement lorsqu'on fait rentrer/sortir l'extrémité distale (16A) du guide-mine (16) dans/hors du fût (12) à l'aide du bouton (18).

Description

DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne un portemine, et plus particulièrement un portemine comprenant un guide-mine rétractable. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Un exemple de portemine classique comprend un fût s'étendant selon une direction axiale, une cartouche à mines, un guide-mine comprenant une extrémité distale, et un bouton pour rentrer/sortir l'extrémité distale du guide-mine dans/hors du fût, la cartouche, le guide-mine et le bouton étant logés dans le fût. L'inconvénient d'un tel portemine classique est que lorsqu'on rentre/sort le guide-mine dans/hors du fût, il y a généralement un mouvement relatif entre la mine qui est maintenue par la cartouche, et le guide-mine. Un tel mouvement relatif risque de casser la mine ou bien de désengager la mine du guide-mine. La rupture de la mine demande de remplacer cette dernière tandis que réengager la mine dans le guide-mine peut s'avérer délicat, et parfois conduire à la rupture de la mine. PRESENTATION DE L'INVENTION Le but de la présente invention est de remédier au moins substantiellement aux inconvénients mentionnés ci-avant.

Ce but est atteint grâce à un portemine selon l'invention comprenant un fût s'étendant selon une direction axiale, une cartouche à mines, un guide-mine comprenant une extrémité distale, et un bouton pour rentrer/sortir l'extrémité distale du guide-mine dans/hors du fût, la cartouche, le guide-mine et le bouton étant logés dans le fût, dans lequel le bouton et le guide-mine sont assemblés en enserrant la cartouche en tout ou partie, grâce à quoi le bouton, le guide-mine et la cartouche sont mobiles solidairement lorsqu'on fait rentrer/sortir l'extrémité distale du guide-mine dans/hors du fût à l'aide du bouton. On comprend que la cartouche à mines est un composant classique de portemine, comprenant un réservoir à mines et un mécanisme à mors, les mors étant mobiles et permettant de bloquer la mine en utilisation dans une position prédéterminée, ou bien de faire sortir la mine de la cartouche, et par conséquent du portemine. Le bouton peut être formé d'une seule pièce ou bien de plusieurs pièces distinctes, par exemple une pièce de préhension (ou de manipulation), et une pièce d'entrainement (ou comprenant encore une pièce intermédiaire disposée entre la pièce de préhension et la pièce d'entrainement), la pièce d'entrainement étant la partie du bouton directement en contact avec le guide-mine et entrainant le guide-mine pour le faire rentrer/sortir du fût. Lorsque le bouton comprend plusieurs pièces distinctes, le guide-mine est assemblé au bouton par la pièce d'entrainement du bouton. La cartouche, le bouton et le guide-mine sont disposés à l'intérieur du fût. L'extrémité distale du guide-mine est l'extrémité depuis laquelle la mine fait saillie (ou sort) du guide-mine, pour écrire.

Le bouton est mobile entre une position de rangement, dans laquelle l'extrémité distale du guide-mine est à l'intérieur du fût (ou rentrée dans le fût) et une position d'utilisation, dans laquelle l'extrémité distale du guide-mine est en tout ou partie en dehors du fût (ou sortie du fût). Dans la position de rangement l'extrémité distale est donc logée (rangée) dans son intégralité à l'intérieur du fût de sorte qu'il n'est pas possible d'écrire (le portemine étant ainsi en configuration de protection) tandis que dans la position d'utilisation l'extrémité distale du guide-mine fait saillie axialement du fût de sorte qu'il est possible d'écrire (le portemine étant ainsi en configuration d'écriture).

Le guide-mine et le bouton sont assemblés l'un à l'autre de manière à être solidaires au moins en translation axiale. Le guide-mine est assemblé au bouton en prenant en sandwich tout ou partie de la cartouche. Ainsi, l'intégralité de la cartouche, ou seulement une partie de cette dernière est disposée entre le guide-mine et le bouton. Le guide- mine est fixé au bouton (ou inversement) de manière à ce que la cartouche soit coincée entre le guide-mine et le bouton. Par conséquent, au moins les mouvements relatifs axiaux de la cartouche par rapport au guide-mine et au bouton sont donc bloqués. Le guide-mine, le bouton et la cartouche forment donc un ensemble solidaire (i.e. d'un seul tenant ou d'un seul bloc). Bien entendu, lorsque le bouton est formé de plusieurs pièces distinctes, c'est la pièce d'entrainement du bouton qui forme un ensemble solidaire avec le guide-mine et la cartouche. Ainsi, les différentes pièces de cet ensemble solidaire ont toutes le même mouvement axial le long du fût lorsque le bouton est activé.

Ainsi, lorsqu'on active le bouton pour rentrer ou sortir l'extrémité distale du guide-mine dans ou hors du fût (mouvement axial du guide-mine), le guide-mine et la cartouche sont déplacés de concert avec le bouton. En d'autres termes, lorsqu'on active le bouton, le déplacement du guide-mine est le même que le déplacement de la cartouche. Ainsi, il n'y a aucun déplacement relatif (ou bien négligeable) entre la cartouche et le guide-mine, et par conséquent entre la mine et le guide-mine. Le risque de rupture de la mine ou de désengagement de la mine hors du guide-mine lorsque l'extrémité distale du guide-mine est rentrée/sortie dans/hors du fût est donc nul, ou extrêmement faible. Par ailleurs, un tel assemblage du guide-mine, du bouton et de la cartouche permet de former un ensemble unitaire avant l'insertion de ces éléments dans le fût lors des phases de fabrication du portemine, ce qui facilite l'assemblage du portemine lors de sa fabrication. Il en résulte un gain de temps et de productivité. Avantageusement, le guide-mine et le bouton sont assemblés par encliquetage (ou clipsage). L'encliquetage (ou clipsage) est un mode d'assemblage de deux parties par engagement et déformation élastique (en général déformation locale, par exemple d'une languette). Lorsque les deux parties sont engagées dans la position d'encliquetage, les parties ont généralement repris leur forme initiale et ne présente plus de déformation élastique (ou une déformation élastique moindre). Lorsque les deux parties sont engagées l'une avec l'autre dans la position d'encliquetage, elles coopèrent l'une avec l'autre de manière à s'opposer, voire bloquer, les mouvements relatifs desdites pièces dans le sens du dégagement (sens opposé au sens de l'engagement). En position d'encliquetage, les deux parties peuvent en outre coopérer de manière à s'opposer, voire bloquer, leurs mouvements relatifs dans le sens du prolongement de l'engagement, au-delà de la position d'encliquetage. Un assemblage par encliquetage présente l'avantage d'être facile à mettre en oeuvre et fiable. Avantageusement, le bouton est mobile selon la direction axiale du fût. Un bouton mobile selon la direction axiale du fût permet d'entrainer directement le guide-mine en déplacement pour le rentrer/sortir du fût. Un tel bouton, présente l'avantage de former avec le guide-mine et la cartouche un mécanisme simple qui permet d'éviter que les pièces se désalignent et que la mine se casse. Avantageusement, le bouton présente une partie de préhension s'étendant radialement vers l'extérieur du fût.

On comprend que la partie de préhension comprend la zone du bouton que l'utilisateur va directement déplacer avec sa main ou ses doigts pour manipuler le bouton afin de faire rentrer/sortir le guide-mine du fût. La direction radiale est une direction perpendiculaire à la direction axiale du fût. Un bouton présentant une telle partie de préhension est parfois appelé « bouton latéral ». Ceci permet de disposer un deuxième bouton à l'arrière du fût (ou bouton arrière), distinct du bouton latéral, permettant de faire sortir la mine de la cartouche. Par ailleurs, un bouton latéral présente une ergonomie avantageuse pour l'utilisateur. De plus, en étant latéral on peut disposer le bouton le plus proche possible du guide- mine selon la direction axiale, ce qui réduit les risques de désalignernent des éléments entre eux, et donc les risques de rupture de la mine. En outre, un tel bouton latéral peut-être avantageusement disposé proche de la portion de préhension du porte-mine (portion par laquelle l'utilisateur manipule le porte-mine pour écrire), ce qui améliore l'ergonomie du porte- mine, les différents mouvements étant plus naturels pour l'utilisateur. Avantageusement, le fût présente une première fenêtre latérale et une seconde fenêtre latérale disposées successivement selon la direction axiale, et le bouton présente une languette élastique s'étendant selon la direction axiale, la languette présentant une partie de préhension et un ergot distinct de la partie de préhension, la partie de préhension et l'ergot s'étendant radialement vers l'extérieur du fût depuis la languette et étant disposés successivement selon la direction axiale sur la languette, le bouton étant mobile axialement entre une première position dans laquelle l'ergot est disposé dans la première fenêtre tandis que la partie de préhension est disposée dans la seconde fenêtre, et une seconde position dans laquelle la partie de préhension et l'ergot sont tous les deux disposés dans la seconde fenêtre. La première position correspond à l'une des positions parmi la position de rangement et la position d'utilisation tandis que la seconde position correspond à l'autre position parmi la position de rangement et la position d'utilisation.

On comprend que dans la première position la partie de préhension et/ou l'ergot coopère(nt) respectivement avec un bord de la seconde et/ou première fenêtre afin d'autoriser les mouvements du bouton dans un premier sens axial tout en bloquant les mouvements du bouton dans un second sens axial opposé au premier sens axial. Préférentiellement, au moins la seconde fenêtre sert de guide axial qui limite ou bloque tout mouvement azimutal (i.e. de rotation autour de la direction axiale) de la partie de préhension, et donc du bouton. Lorsque l'utilisateur pousse le bouton dans la première direction axiale via la partie de préhension, l'ergot passe sous la partie du fût comprise entre la première et la seconde fenêtre (l'ergot se déplace donc à l'intérieur du fût) en déformant élastiquennent la languette, jusqu'à ce que l'ergot soit à l'aplomb de la seconde fenêtre, et que la languette élastique amène l'ergot dans la seconde fenêtre. Le bouton est alors dans la seconde position.

Préférentiellement, l'ergot est configuré, par exemple en présentant une partie biseautée, pour pouvoir se glisser facilement sous la partie du fût comprise entre la première et la seconde fenêtre lors du passage de la première position vers la seconde position. Dans la seconde position, la partie de préhension et l'ergot coopèrent avec le bord de la seconde fenêtre de sorte que les mouvements dans le premier sens sont limités ou bloqués tandis que les mouvements dans le second sens du bouton sont bloqués. Pour ramener le bouton dans la première position, l'utilisateur appuie sur la partie de préhension ou sur l'ergot de manière à fléchir la languette élastique vers l'intérieur du fût et à dégager l'ergot du bord de la seconde fenêtre. Un tel bouton latéral présente l'avantage d'être robuste, facile à fabriquer et à utiliser. Par ailleurs, un tel bouton à languette élastique permet, grâce à ses propriétés élastiques, d'intégrer plusieurs fonctions en une seule et même pièce, et donc de présenter un nombre de pièces réduit. Ceci présente un avantage en termes de coût fabrication et de temps d'assemblage. Avantageusement, le portemine comprend un dispositif de rappel disposé entre le bouton et le fût. Le dispositif de rappel coopère d'une part avec le fût et d'autre part avec le bouton. Un tel dispositif de rappel permet de ramener le bouton de la position d'utilisation vers la position de rangement ou vice versa. Le dispositif de rappel présente l'avantage de ramener automatiquement l'ensemble comprenant le bouton, le guide-mine et la cartouche en position d'utilisation ou de rangement, ce qui permet d'éviter de trop manipuler le bouton lui-même et d'éventuellement générer des mouvements relatifs entre les différents éléments dudit ensemble qui pourraient générer une rupture de la mine. Avantageusement, le fût présente une première partie d'appui tandis que le bouton présente une seconde partie d'appui, et un ressort de compression formant le dispositif de rappel coopère en appui avec la première partie d'appui et la seconde partie d'appui. On comprend que le dispositif de rappel comprend le ressort de compression, ce dernier coopérant en appui d'une part sur la partie d'appui du fût et d'autre part sur la partie d'appui du bouton. Par exemple, les parties d'appui forment un épaulement. Une telle structure procure une bonne assise au ressort et facilite son centrage par rapport au bouton. Ainsi, les efforts de rappel générés par le ressort permettent un déplacement du bouton sans que ce dernier ne se bloque dans le fût, par exemple en se mettant en biais. Avantageusement, la cartouche comprend une bague, le guide-20 mine comprend un premier épaulement tandis que le bouton comprend un second épaulement, la bague de la cartouche étant enserrée entre le premier épaulement et le second épaulement. La bague de la cartouche présente deux extrémités axiales opposées, une première extrémité coopérant en appui avec le premier 25 épaulement tandis que la seconde extrémité coopère en appui avec le second épaulement. Le premier et le second épaulement prennent la bague axialement en sandwich. Par exemple, la bague de la cartouche est la bague dans laquelle est logé le mécanise à mors. Une telle bague est parfois appelé « couvre pince » (les mors formant une pince) ou « corps 30 de cartouche ». Cet exemple est particulièrement avantageux car il permet d'utiliser une cartouche classique au sein du porte-mine selon l'invention, et donc d'en réduire les coûts de fabrication. Avantageusement, le guide-mine comprend une butée configurée pour coopérer avec une partie mobile de la cartouche. 35 Par exemple, la partie mobile de la cartouche est une bague mobile dans laquelle les mors sont emmanchés, et qui libère les mors dans une certaine position pour que les mors libèrent eux-mêmes la mine en l'ayant faite sortir de la cartouche. Lorsque les mors reviennent à leur position initiale, ils coopèrent de nouveau avec la bague et bloquent de nouveau la mine, l'ensemble de cette opération ayant permis de faire sortir en partie la mine de la cartouche. Avec une telle butée, le guide-mine est configuré pour recevoir directement et sans pièce intermédiaire la cartouche. Ceci permet de devoir assurer l'alignement de seulement deux pièces, à savoir la cartouche et le guide-mine, et donc de minimiser les risques de rupture de la mine. Avantageusement, le guide-mine comporte un frein de mine.On comprend que le guide-mine et le frein de mine forment une seule et même pièce. En d'autres termes, le frein de mine est intégré au guide-mine. Un frein de mine est un dispositif connu permettant de retenir la mine en position lorsque cette dernière n'est pas bloquée par les mors de la cartouche, lorsque l'utilisateur veut faire sortir la mine du portemine. Un tel frein de mine intégré permet d'assurer l'alignement du guide-mine avec le frein de mine, en toute circonstance. On évite ainsi tout désaxage entre le frein de mine et le guide-mine qui pourrait casser la mine.

Avantageusement, le fût présente une partie avant et une partie arrière, l'extrémité distale du guide-mine sortant/rentrant de la partie avant du fût (lorsque le bouton est activé), comprenant en outre un bouton arrière monté sur la cartouche et faisant saillie de la partie arrière du fût.

Un tel bouton arrière disposé à l'arrière du fût permet d'activer le mécanisme à mors de la cartouche pour faire sortir la mine de la cartouche, et donc du guide-mine. Avantageusement, ce bouton arrière peut également servir à amener l'extrémité distale du guide-mine en dehors du fût, lorsque cette dernière est rétractée dans le fût. Pour ce faire, dans une configuration préférentielle, le mécanisme à mors présente un ressort à compression, la rigidité en compression des moyens de rappel étant quatre fois plus petite que la rigidité en compression du ressort à compression du mécanisme à mors de la cartouche. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. Cette description fait référence aux figures annexées, sur lesquelles : - la figure 1 représente un portemine selon l'invention, vu en perspective, - la figure 2 représente le portemine de la figure 1, vu en éclaté en perspective, - la figure 3 représente le portemine de la figure 1, vu en coupe axiale, l'extrémité distale du guide-mine étant rentrée dans le fût, et - la figure 4 représente le portemine de la figure 1, vu en coupe axiale, l'extrémité distale du guide-mine étant en dehors du fût. DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLES DE REALISATION Un mode de réalisation d'un portemine 10 selon l'invention est décrit en référence aux figures 1 à 4.

Le portemine 10 comprend un fût 12 s'étendant selon une direction axiale X, une cartouche 14 (cf.fig.2), un guide-mine 16 comprenant une extrémité distale 16A, et un bouton 18 mobile selon la direction axiale X pour rentrer/sortir l'extrémité distale 16A dans/hors du fût 12. Le fût 12 présente une partie avant 12A et une partie arrière 12B.

Par la suite, les termes « avant » et « arrière » seront compris en référence à ces parties avant 12A et arrière 12B selon la direction axiale X. Par exemple, en référence à la figure 1, on comprend que l'agrafe 12C du fût 12 est disposée à l'arrière tandis que l'extrémité distale 16A est disposée à l'avant.

Sur la figure 1, le portemine 10 est en configuration d'écriture : l'extrémité distale 16A est en partie hors du fût (ou, selon une variante, en totalité hors du fût) et le bouton 18 est en position d'utilisation. Par ailleurs, une mine 20 fait saillie depuis l'extrémité distale 16A du guide-mine. Pour simplifier, la mine 20 n'est pas représentée sur les figures 2 à 4. Comme représenté sur les figures 3 et 4, la cartouche 14, le guide-mine 16, et le bouton 18 sont logés à l'intérieur du fût 12. Le bouton 18 et le guide-mine 16 sont assemblés par encliquetage, et enserrent la bague extérieur (ou couvre-pince) 140 de la cartouche 14.

Ainsi, dans cet exemple, la cartouche 14 est en partie enserrée, ou prise en sandwich, entre le bouton 18 et le guide-mine 16.

Comme représenté sur la figure 2, le guide-mine 16 présente successivement de l'avant vers l'arrière l'extrémité distale 16A, une portion conique intermédiaire 16B et une portion cylindrique 16C. Par ailleurs, le guide-mine 16 comporte un frein de mine 16D intégré et décrit ultérieurement (cf. fig. 3 et 4). L'extrémité distale 16A, la portion conique 16B, la portion cylindrique 16C et le frein de mine 16D forment une seule et même pièce. La portion cylindrique 16C présente une portion amincie 16CC, du côté arrière. Cette portion amincie 16CC présente le même diamètre extérieur que le reste de la portion cylindrique, mais présente un diamètre intérieur plus important. Des reliefs 160 de forme oblongue sont disposés annulairement à l'intérieur de la portion amincie 16CC de la portion cylindrique 16C, du côté arrière. Ces reliefs 160 servent à l'encliquetage du guide-mine 16 avec le bouton 18. Bien entendu, la forme des reliefs 160 n'est pas limitée à cet exemple. Selon une variante, ces reliefs 160 sont remplacés par un bourrelet annulaire. La portion 16CC étant amincie, elle est plus facilement flexible que le reste de la portion cylindrique 16C, ce qui facilite le montage par encliquetage avec le bouton 18. Le bouton 18 présente de l'avant vers l'arrière une portion avant cylindrique 18A, une portion centrale annulaire 18B et deux languettes arrière diamétralement opposées 18C et 18D. Le diamètre extérieur de la portion centrale annulaire 18B est plus grand que le diamètre extérieur de la portion avant cylindrique 18A et correspond sensiblement au diamètre intérieur du fût 12. Le diamètre intérieur du bouton 18 (i.e. de la portion avant cylindrique 18A et de la portion centrale annulaire 18B) correspond sensiblement au diamètre extérieur réservoir 142 de la cartouche 14. On notera que dans cet exemple le bouton 18 est formé en une seule et même pièce. La portion avant cylindrique 18A présente une gorge annulaire 180 ménagée sur son côté extérieur. La gorge 180 reçoit et coopère avec les reliefs 160 lorsque le bouton 18 et le guide-mine 16 sont assemblés (cf. fig. 3et 4). En d'autres termes, les reliefs 160 sont engagés dans la gorge 180, la coopération de la gorge 180 avec les reliefs 160 s'oppose aux mouvements relatifs axiaux entre le bouton 18 et le guide-mine 16. Ainsi, le bouton 18 et le guide- mine 16 sont solidarisés de sorte que le mouvement axial de l'un entraine l'autre dans un même mouvement axial. Pour assembler la cartouche 14, le guide-mine 16 et le bouton 18, on insère en partie la bague extérieure 140 à l'intérieur de la portion cylindrique 16C du guide-mine 16, puis on emmanche le bouton 18 autour du réservoir 142 de la cartouche 14, et l'on fait glisser le bouton 18 le long du réservoir 142 selon la direction axiale jusqu'à ce que les reliefs 160 coopèrent avec la gorge 180. Bien entendu, on peut d'abord emmancher le bouton 18 autour du réservoir 142, et emmancher ensuite le guide- mine 16 autour de la bague extérieure 140 jusqu'à ce que les reliefs 160 coopèrent avec la gorge 180. On notera que la portion centrale annulaire 18B présente un épaulement 182 qui coopère en butée avec le bord annulaire arrière 162 de la portion cylindrique 16C (cf. fig. 3 et 4). Cette coopération en butée permet de soulager l'assemblage par encliquetage et de reprendre directement les efforts générés par exemple lors de l'écriture. Ainsi, les mouvements vers l'arrière du guide-mine 16 par rapport au bouton 18 sont bloqués, même dans le cas où des efforts susceptible de dégager les reliefs 160 de la gorge 180 devaient survenir dans ce sens, par exemple lors de l'écriture. En référence aux figures 3 et 4, un premier épaulement annulaire 164 est ménagé à l'intérieur du guide-mine 16, et plus particulièrement à l'intérieur de la portion conique 16B, tandis que l'extrémité avant de la portion avant cylindrique 18A présente un bord annulaire 184 formant un second épaulement annulaire. Les extrémités axiales de la bague extérieure 140 de la cartouche 14, formant un troisième épaulement 140a (dans cet exemple annulaire) et un quatrième épaulement 140b (dans cet exemple annulaire) coopèrent axialement en butée (sans jeu ou avec un jeu négligeable i.e. correspondant aux tolérances de fabrication) respectivement avec le premier et le second épaulement 164 et 184 de sorte que les mouvements axiaux relatifs entre la cartouche 14 et le guide-mine 16 et entre la cartouche 14 et le bouton 18 sont bloqués. Ainsi, la cartouche 14, le guide-mine 16 et le bouton 18 sont solidaires de sorte que le mouvement axial de l'un entraine les deux autres dans un même mouvement axial. En d'autres termes, la cartouche 14, le guide-mine 16 et le bouton 18 sont mobiles solidairement selon la direction axiale X. Le fût 12 présente un épaulement annulaire 120 formant une première partie d'appui tandis que la portion centrale annulaire 18B du bouton 18 présente un épaulement annulaire 186 formant une seconde partie d'appui. Un ressort de compression 22 formant un dispositif de rappel est disposé entre la première partie d'appui 120 et la seconde partie d'appui 186. Ce ressort 22 tend à déplacer le bouton 18, et donc la cartouche 14 et le guide-mine 16, vers l'arrière.

Le bouton 18 présente deux languettes 18C et 18D diamétralement opposées qui s'étendent vers l'arrière depuis la portion centrale annulaire 18B. La première languette 18C est élastique et présente successivement selon la direction axiale X de l'avant vers l'arrière une partie de préhension 188 et un ergot 190 faisant saillie radialement vers l'extérieur du bouton 18, et donc vers l'extérieur du fût 12. La seconde languette 18D est plus rigide que la première languette 18C. Elle coopère en glissement avec le fût et sert à guider le bouton 18 dans le fût 12 pour que le bouton 18 reste aligné avec la direction axiale X. Notamment, la seconde languette 18D permet de reprendre les efforts lorsqu'on manipule la première languette 18C, et évite que le bouton 18 ne se mette en biais dans le fut 12. Le fût 12 présente successivement selon la direction axiale X et depuis l'arrière vers l'avant, une première fenêtre latérale 122 et une seconde fenêtre latérale 124. La première fenêtre 122 et la seconde fenêtre 124 sont alignés selon la direction axiale X, c'est-à-dire qu'elles sont disposées sur une même génératrice du fût 12. Sur la figure 3, le portemine 10 est en configuration de protection (du guide-mine), c'est-à-dire que l'extrémité distale 16A du guide-mine 16 est rentrée ou escamotée dans le fût 12. Le bouton 18 est en position de rangement qui dans cet exemple correspond à une première position où la partie de préhension 188 est disposée dans la seconde fenêtre 124 tandis que l'ergot 190 est disposé dans la première fenêtre 122. Le ressort 22 tendant à pousser le bouton 18 vers l'arrière, la partie arrière de l'ergot 190 coopère en appui avec le bord arrière de la première fenêtre 122. Bien entendu, selon une variante, c'est la partie de préhension 188 qui coopère en appui avec le bord arrière de la seconde fenêtre 124, plutôt que l'ergot 190 avec le bord de la première fenêtre 122. Ainsi, dans cette position, les mouvements vers l'arrière du bouton 18 sont bloqués. Sur la figure 4, le portemine 10 est en configuration d'écriture, c'est-à-dire que l'extrémité distale 16 du guide-mine 16 s'étend au moins en partie hors du fût 12. Le bouton 18 est en position d'utilisation qui correspond dans cet exemple à une seconde position où la partie de préhension 188 et l'ergot 190 sont tous les deux disposés dans la seconde fenêtre 124. Dans cette position, le bord avant de la partie de préhension 188 coopère en butée (il n'y a pas nécessairement contact) avec le bord avant de la seconde fenêtre 124 lors des déplacements éventuels vers l'avant du bouton, tandis que, grâce au ressort de rappel 22, le bord arrière de l'ergot 190 coopère en appui (il y a contact) avec le bord arrière de la seconde fenêtre 124. Ainsi, dans cette position, les mouvements vers l'avant du bouton 18 sont limités et réduits au jeu éventuel entre le bord avant de la fenêtre 124 et le bord avant de la partie de préhension, tandis que les mouvements vers l'arrière du bouton 18 sont bloqués. Pour passer de la configuration de protection à la configuration d'écriture, il faut amener le bouton 18 de la position de rangement à la position d'utilisation. Pour ce faire, on pousse la partie de préhension 188 selon la direction axiale X, vers l'avant, comme indiqué par la flèche I de la figure 3. Lorsqu'on pousse la partie de préhension 188 selon la flèche I, la partie biseautée avant 190A de l'ergot 190 s'engage sous la paroi 123 du fût 12 s'étendant entre la première et la seconde fenêtre, en faisant fléchir radialement la languette 18C vers l'intérieur du fût 12. En continuant de pousser selon la flèche I, on amène l'ergot 190 à l'aplomb de la seconde fenêtre 124, et l'élasticité de la première languette 18C déplace l'ergot 190 vers l'extérieur du fût 12 et engage l'ergot 190 dans la seconde fenêtre 124. Le bouton 18 est alors dans la position d'utilisation, et le portemine 10 dans la configuration d'écriture (cf. fig.4). Au cours de ce mouvement vers l'avant, la cartouche 14 et le guide-mine 16 étant solidaires du bouton 18 ont suivi le même mouvement axial, grâce à quoi l'extrémité distale 16A est sortie du fût 12 sans mouvement relatif entre le guide-mine 16 et la cartouche 14 (et le bouton 18).

Pour passer de la configuration d'écriture à la configuration de de protection, il faut amener le bouton 18 de la position d'utilisation vers la position de rangement. Pour ce faire, il suffit d'enfoncer l'ergot 190 selon la flèche II de la figure 4 pour le dégager de la seconde fenêtre 124, et qu'il ne coopère plus avec le bord arrière de ladite fenêtre 124. Ce mouvement d'enfoncement est autorisé par l'élasticité radiale de la première languette 18C. Lorsque l'ergot 190 est dégagé de la seconde fenêtre, le ressort de rappel 22 ramène automatiquement le bouton 18 vers l'arrière jusqu'à ce que l'ergot 190 s'engage, grâce à l'élasticité de la première languette 18C, dans la première fenêtre 122 et coopère avec le bord arrière de la première fenêtre 122 ou jusqu'à ce que la partie de préhension 188 coopère en butée avec le bord arrière de la seconde fenêtre 124. Le bouton 18 reprend alors la position de rangement, et le portemine 10 la configuration de protection (cf. fig.3). Au cours de ce mouvement vers l'arrière, la cartouche 14 et le guide-mine 16 étant solidaires du bouton 18, ont suivi le même mouvement axial, grâce à quoi l'extrémité distale 16A est rentrée dans le fût 12 sans mouvement relatif entre le guide-mine 16 et la cartouche 14 (et le bouton 18). On notera que les bords latéraux de la seconde fenêtre 124 (i.e. les bords parallèles à la direction axiale X) guident axialement la partie de préhension 188, et donc le bouton 18, lors des mouvements de ce dernier. Par ailleurs, le bouton 18 présente une saillie axiale 192 qui est engagée dans la rainure axiale 126 ménagée à l'intérieure du fût 12 (cf. fig. 2, 3 et 4). Ceci permet de faciliter le montage de l'ensemble cartouche 14, guide-mine 16 et bouton 18 dans le fût 12 en servant de détrompeur assurant que la position azimutale de la partie de préhension 188 coïncide avec la position azimutale de la seconde fenêtre 124. Cette rainure 126 et la saillie 192 permettent en outre de guider le bouton 18 dans ses mouvements selon la direction axiale tout en bloquant ses mouvements azimutaux par rapport au fût 12. En outre, pour pouvoir faire sortir la mine de la cartouche 14, 30 un bouton arrière 24 est emmanché sur la cartouche 14, et plus particulièrement sur le réservoir à mine 142. On notera que le bouton arrière 24 porte une gomme 24A de manière connue par ailleurs. Le réservoir 142 se présente sous la forme d'un tube destiné à recevoir une ou plusieurs mines, et est assemblé à son extrémité avant à 35 un mécanisme à mors 14A connu par ailleurs qui est logé dans la bague extérieure 140. Ce mécanisme 14A comprend des mors 144 solidaires par l'arrière du réservoir 142, une ressort de compression 146 et une bague mobile axialement 148. Lorsque le bouton arrière 24 n'est pas activé (i.e. position de repos), le mécanise à mors 14A est dans la configuration de repos représentée sur la figure 3. Le ressort 146 est en appui d'une part sur le réservoir 142 et d'autre part sur la bague extérieur 140 comme représenté sur la figure 3, et maintien les mors 144 engagés dans la bague mobile 148, grâce à quoi les mors 144 serrent et bloquent la mine (non représentée). Lorsqu'on veut faire sortir la mine vers l'avant de la cartouche 14, on appuie sur le bouton arrière 24, ce qui a pour effet de déplacer les mors 144 et la bague mobile 148 vers l'avant, en entrainant la mine vers l'avant. On notera que la bague extérieure 140 est immobile au cours de cette opération. Les mors 144 et la bague mobile 148 se dégagent donc de la bague extérieure 140. Les mors 144 et la bague mobile 148 avancent jusqu'à ce que la bague 148 coopère en appui avec l'épaulement annulaire 166, formant une butée, ménagé à l'intérieur du guide-mine 16. La bague 148 est alors bloquée dans son mouvement axial vers l'avant et libère les mors 144, ce qui a pour effet de libérer la mine des mors 144. Cette dernière position est illustrée sur la figure 4.

Lorsqu'on relâche le bouton arrière 24, le ressort 146 ramène les mors 144 vers l'arrière. Ces derniers étant ouverts, ils ramènent la bague mobile 148 dans la bague extérieure 140 jusqu'à ce que la bague mobile 148 soit bloquée dans la bague extérieure 140. Les mors 144, grâce à leur forme extérieure s'emmanchent de nouveau dans la bague mobile 148 et serrent la mine. Ainsi, lors du mouvement vers l'avant les mord 144 font avancer le mine puis la relâchent, tandis qu'au cours du mouvement vers l'arrière les mors 144 se retirent vers l'arrière sans entraîner la mine puis bloquent de nouveau la mine. Ainsi, on peut considérer que la distance axiale entre la bague mobile 148 et la butée 166 correspond sensiblement, à divers jeux et frottement près, à l'avancement de la mine lorsqu'on appuie sur le bouton arrière 24 et qu'on le relâche. Pour éviter que la mine ne glisse, par exemple par gravité lorsque les mors 144 ne bloquent pas la mine, le guide-mine 16 est équipé d'un frein de mine 16D intégré. Ce frein de mine 16D comprend lui-même des mors élastiques 168 qui freinent les déplacements de la mine grâce à leur élasticité.

En outre, dans cet exemple, la rigidité en compression du ressort de rappel 22 est inférieure à la rigidité en compression du ressort de sorte que lorsque le portemine 10 est en configuration de protection, on peut faire sortir l'extrémité distale 16A hors du fût 12 en appuyant sur le bouton 24. En effet, un tel rapport de rigidité des ressorts, permet de déplacer la cartouche 14 dans son ensemble sans activer le mécanisme à mors 14A, ce qui a pour effet d'entrainer le guide-mine 16 et le bouton 18, jusqu'à ce que le bouton 18 soit en position d'utilisation. Pour ramener le portemine 10 en configuration de protection, il suffit d'appuyer sur l'ergot 190 comme décrit précédemment. Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à un exemple de réalisation spécifique, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur cet exemple sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications.

En particulier, des caractéristiques individuelles des différents exemples/variantes illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Portemine (10) comprenant un fût (12) s'étendant selon une direction axiale (X), une cartouche à mines (14), un guide-mine (16) comprenant une extrémité distale (16A), et un bouton (18) pour rentrer/sortir l'extrémité distale (16A) du guide-mine (16) dans/hors du fût (12), la cartouche (14), le guide-mine (16) et le bouton (18) étant logés dans le fût (12), caractérisé en ce que le bouton (18) et le guide-mine (16) sont assemblés en enserrant la cartouche (14) en tout ou partie, grâce à quoi le bouton (18), le guide-mine (16) et la cartouche (14) sont mobiles solidairement lorsqu'on fait rentrer/sortir l'extrémité distale (16A) du guide-mine (16) dans/hors du fût (12) à l'aide du bouton (18).
2. 2. Portemine (10) selon la revendication 1, dans lequel le guide- mine (16) et le bouton (18) sont assemblés par encliquetage.
3. 3. Portemine (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le bouton (18) est mobile selon la direction axiale (X) du fût (10).
4. 4. Portemine (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le bouton (18) présente une partie de préhension (188) s'étendant radialement vers l'extérieur du fût (12).
5. 5. Portemine (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le fût (12) présente une première fenêtre latérale (122) et une seconde fenêtre latérale (124) disposées successivement selon la direction axiale (X), et dans lequel le bouton (18) présente une languette élastique (18C) s'étendant selon la direction axiale (X), la languette (18C) présentant une partie de préhension (188) et un ergot (190) distinct de la partie de préhension (188), la partie de préhension (188) et l'ergot (190) s'étendant radialement vers l'extérieur du fût (12) depuis la languette (18C) et étant disposés successivement selon la direction axiale (X) sur la languette (18C), le bouton (18) étant mobile axialement entre une première position dans laquelle l'ergot (190) est disposé dans la première fenêtre (122) tandis que la partie de préhension (188) est disposée dans la seconde fenêtre (124), et une seconde position dans laquelle la partie de préhension (188) et l'ergot (190) sont tous les deux disposés dans la seconde fenêtre (124).
6. 6. Portemine (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant en outre un dispositif de rappel (22) disposé entre le bouton (18) et le fût (12).
7. 7. Portemine selon la revendication 6, dans lequel le fût (12) présente une première partie d'appui (120) tandis que le bouton (18) présente une seconde partie d'appui (186), un ressort de compression (22) formant le dispositif de rappel coopérant en appui avec la première partie d'appui (120) et la seconde partie d'appui (186).
8. 8. Portemine (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel la cartouche (14) comprend une bague (140), le guide-mine (16) comprend un premier épaulement (164) tandis que le bouton (18) comprend un second épaulement (184), la bague (140) de la cartouche (14) étant enserrée entre le premier épaulement (164) et le second épaulement (184).
9. 9. Portemine (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel le guide-mine (16) comprend une butée (166) configurée pour coopérer avec une partie mobile (148) de la cartouche (14).
10. 10. Portemine (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel le guide-mine (16) comporte un frein de mine (16D).
11. 11. Portemine (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel le fût (12) présente une partie avant (12A) et une partie arrière (12B), l'extrémité distale (16A) du guide-mine (16) sortant/rentrant de la partie avant (12A) du fût (12), comprenant en outre un bouton arrière (24) monté sur la cartouche (14) et faisant saillie de la partie arrière (12B) du fût (12).