WO2012089931A1

WO2012089931A1 - Dispositif de jeu de balle

Info

Publication number: WO2012089931A1
Application number: PCT/FR2010/052930
Authority: WO
Inventors: Yvan Le Bozec; Joël Manuel Henri TRIBOULT
Original assignee: Decathlon
Priority date: 2010-12-28
Filing date: 2010-12-28
Publication date: 2012-07-05
Also published as: EP2658619A1; ES2400286A2; ES2400286B1; ES2400286R1

Abstract

L'invention concerne un dispositif de jeu de balle, comportant un élément de frappe (1) destiné à permettre à l'utilisateur de frapper une balle, tel qu'une raquette, et trouve notamment une application dans le domaine du jeu de padel. L'élément de frappe comprend un élément central (2) entouré d'un cadre (3) comprenant une portion inférieure (4) et une portion supérieure (5) au moins en partie espacées l'une de l'autre et aptes à bouger l'une par rapport à l'autre, notamment lors d'une frappe de balle avec l'élément de frappe. Des moyens d'espacement (6) sont disposés entre les portions inférieure et supérieure, aptes à contrôler, sans l'empêcher, le mouvement relatif des deux parties inférieure et supérieure. Ainsi, le cadre ne présente pas une trop forte rigidité, grâce notamment à sa structure en deux portions distinctes, espacées l'une de l'autre et libres de bouger l'une par rapport à l'autre. Cette liberté de mouvement est contrôlée par les moyens d'espacement. Le dispositif est ainsi plus contrôlable par l'utilisateur et génère moins de vibrations, notamment dans le cas d'une frappe de balle décentrée, au niveau ou à proximité du cadre.

Description

DISPOSITIF DE JEU DE BALLE

La présente invention concerne un dispositif de jeu de balle, du type comportant un élément de frappe destiné à permettre à l'utilisateur de frapper une balle, tel qu'une raquette. L'invention trouve notamment une application dans le domaine des raquettes destinées à jouer au padel.

On connaît déjà des raquettes, notamment pour jouer au padel, telles que celles décrites dans les documents ES 2 255 419, ES 1 055 113, FR 2 908 051, US 2003/0069096.

Les raquettes décrites dans ces documents comprennent généralement un élément de frappe comprenant un élément central, au niveau duquel la frappe de la balle est sensée se produire, entouré d'un cadre.

La structure de ces raquettes, au niveau de l'élément central, est telle que, lorsque la frappe de balle est correctement centrée au niveau de l'élément central, les vibrations sont atténuées, avec un certain amorti lors du choc de la balle sur l'élément central, ce qui procure un meilleur confort pour l'utilisateur et un meilleur contrôle de la frappe donc une meilleure précision.

Toutefois, plus l'endroit avec lequel la balle est frappée se rapproche du cadre, plus ces raquettes perdent leur capacité à limiter les vibrations et à amortir le choc, notamment en raison de la rigidité du cadre.

On connaît également, du document WO 2009/125329, des raquettes adaptées à la pratique du padel, pour lesquelles la structure du cadre vise à améliorer l'aérodynamisme et à réduire le poids de la raquette.

Pour ce faire, le cadre de cette raquette présente une portion supérieure et une portion inférieure assemblées de façon rigide, et l'élément de frappe est pourvu de cavités traversantes perpendiculaires au plan de l'élément de frappe et de cavités traversantes parallèles au plan de l'élément de frappe qui débouchent au niveau du cadre.

Cette structure confère donc à la raquette une certaine légèreté.

Toutefois, une telle raquette reste l'objet de vibrations au niveau du cadre, notamment en raison de la rigidité de celui-ci. Il s'ensuit également que la précision d'utilisation d'une telle raquette est insuffisante lorsque la frappe est réalisée au niveau de ou à proximité du cadre.

L'invention a donc pour objet de résoudre les problèmes précités parmi d'autres problèmes.

Le but visé par la présente invention est ainsi de proposer un dispositif de jeu de balle, tel qu'une raquette de padel, qui soit plus tolérante avec l'utilisateur en cas de frappe de la balle de façon décentrée.

L'invention se rapporte ainsi, à un dispositif de jeu de balle comportant un élément de frappe destiné à permettre à un utilisateur de frapper une balle.

Cet élément de frappe comprend un élément central entouré d'un cadre comprenant lui-même une portion inférieure et une portion supérieure.

Ces portions inférieure et supérieure sont, au moins en partie, espacées l'une de l'autre par un espace et aptes à bouger l'une par rapport à l'autre, notamment lors d'une frappe de balle avec l'élément de frappe.

En outre, des moyens d'espacement sont disposés entre les portions inférieure et supérieure. Ces moyens d'espacement sont aptes à contrôler, sans l'empêcher, le mouvement relatif des deux portions inférieure et supérieure.

Ainsi, le cadre de l'élément de frappe du dispositif selon l'invention ne présente pas une trop forte rigidité, en raison de sa structure en deux portions distinctes, espacées l'une de l'autre et libres de bouger l'une par rapport à l'autre. Cette liberté de mouvement est contrôlée par les moyens d'espacement.

Le dispositif de l'invention est ainsi plus tolérant pour l'utilisateur, notamment dans le sens où il est plus contrôlable par l'utilisateur, et dans le sens où il génère moins de vibrations, en particulier dans le cas d'une frappe de balle décentrée, au niveau ou à proximité du cadre.

Il est précisé ici que par cadre, on entend la périphérie de l'élément de frappe qui entoure l'élément central de cet élément de frappe.

Selon le type de raquette, ce cadre peut être un élément structurellement distinct de l'élément central, comme par exemple dans une raquette de tennis classique dans laquelle le cordage constitue l'élément central tendu à l'intérieur du cadre, ou dans certaines raquettes de padel. Dans ce cas, la distinction entre l'élément central et le cadre est d'ordre à la fois fonctionnel et structurel.

Ce cadre peut également former un ensemble monobloc avec l'élément central, non structurellement distinct de celui-ci, comme c'est le cas par exemple de certaines autres raquettes de padel.

Dans ce deuxième cas, la distinction entre l'élément central et le cadre est simplement d'ordre fonctionnel.

Dans une première variante de réalisation, les moyens d'espacement comprennent au moins un élément d'espacement de type plot qui ne comble pas la totalité de l'espace entre les portions inférieure et supérieure.

Eventuellement, au moins un élément de protection est disposé au moins dans l'espace entre les portions inférieure et supérieure non comblé par le ou les éléments d'espacement, en sorte de protéger l'élément central.

L'élément de protection peut s'étendre entre les portions inférieure et supérieure, tout le long de celles-ci.

L'élément d'espacement est alors inséré dans l'espace entre les portions inférieure et supérieure, après l'élément de protection.

Alternativement, le dispositif peut comprendre une alternance de plusieurs éléments d'espacement et de plusieurs éléments de protection formant un élément continu disposé entre les portions inférieure et supérieure.

Cet ou ces éléments de protection peuvent être en matériau de type textile enduit par exemple par du polyuréthane.

Dans une deuxième variante de réalisation, alternativement à la première, les moyens d'espacement comprennent un élément d'espacement qui s'étend de manière continue en sorte de combler la totalité de l'espace entre les portions inférieure et supérieure.

Que ce soit dans la première ou la deuxième variante de réalisation, le ou les éléments d'espacement peuvent être en matériau de type mousse, ou gel, ou silicone, ou élastomère.

Dans une troisième variante de réalisation, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes, l'espace entre les portions inférieure et supérieure n'est pas de dimension constante. Dans une quatrième variante de réalisation, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes, les portions inférieure et supérieure comprennent chacune un élément tubulaire.

De préférence, chaque élément tubulaire est en matériau composite.

Le dispositif peut comprendre un manche relié à l'élément de frappe. Dans ce cas, les deux éléments tubulaires présentent chacun deux extrémités opposées qui peuvent se rejoindre pour former, par exemple par collage, au moins en partie le manche.

Les deux éléments tubulaires peuvent également se rejoindre en une première zone et en une deuxième zone symétrique de la première zone par rapport à l'axe passant par le manche.

Par ailleurs, l'élément central peut comprendre au moins en surface une ou plusieurs couches en matériau composite.

L'élément central peut également comprendre un noyau en matériau de type mousse thermoplastique, telle qu'une mousse d'éthylène-vinyl d'acétate (EVA), recouvert en surface de la ou des couches en matériau composite.

Ce noyau et la ou au moins une des couches en matériau composite peuvent être collés ensemble.

Une ou plusieurs de ces couches en matériau composite peuvent par ailleurs recouvrir en surface au moins partiellement les portions inférieures et supérieure.

Cette ou ces couches en matériau composite peuvent alors également recouvrir latéralement au moins partiellement les portions inférieure et supérieure.

Cette ou ces couches en matériau composite peuvent encore recouvrir au moins partiellement les portions inférieure et supérieure à l'intérieur de l'espace entre ces portions inférieure et supérieure.

Dans une cinquième variante, alternative à la quatrième, et éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs des trois premières, l'élément central présentant une surface supérieure et une surface inférieure, cette surface supérieure de l'élément central et la portion supérieure du cadre forment un ensemble supérieur monobloc en plastique obtenu de préférence par injection, et cette surface inférieure de l'élément central et la portion inférieure du cadre forment un ensemble inférieur monobloc en matériau plastique obtenu de préférence par injection.

Dans ce cas, l'ensemble supérieur et l'ensemble inférieur peuvent être assemblés par clipsage, collage ou thermo-soudage.

Alternativement à la cinquième variante, l'élément central présentant une surface inférieure et une surface supérieure, cette surface supérieure de l'élément central et la portion supérieure du cadre forment un ensemble supérieur, et cette surface inférieure de l'élément central et la portion inférieure du cadre forment un ensemble inférieur, ces ensembles supérieur et inférieur formant un élément monobloc en matériau plastique obtenu de préférence par injection.

Dans tous les cas, l'ensemble supérieur et l'ensemble inférieur peuvent être reliés par l'intérieur par un ou plusieurs éléments de liaison, par exemple de type nervures ou plots de liaison.

Dans ce cas, les moyens d'espacement peuvent être positionnés entre les éléments de liaison.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants :

- figure 1 : représente schématiquement un exemple de dispositif selon l'invention,

- figures 2a, 2b : représentent schématiquement un détail du dispositif de la figure 1, respectivement dans deux modes de réalisation,

- figures 3a, 3b, 3c : représentent schématiquement trois variantes de la structure du cadre du dispositif de la figure 1.

L'exemple de dispositif selon l'invention représenté schématiquement à la figure 1 est une raquette de padel.

Cette raquette présente un élément de frappe 1 et un manche 7 dans le prolongement de cet élément central 1. L'élément de frappe 1 est destiné à la frappe d'une balle par un utilisateur. Cet élément de frappe 1 comprend classiquement un élément central 2 entouré d'un cadre 3.

On rappelle de nouveau que par cadre 3, on entend la périphérie de l'élément de frappe 1 qui entoure l'élément central 2 de cet élément de frappe 1.

Ainsi, le cadre 3 peut tout aussi bien être un élément structurellement distinct de l'élément central 2, comme par exemple dans une raquette de tennis classique dans laquelle le cordage constitue l'élément central tendu à l'intérieur du cadre, ou dans certaines raquettes de padel comme cela sera décrit plus loin relativement à l'exemple présenté dans cette description.

Dans ce cas, la distinction entre l'élément central et le cadre est donc d'ordre à la fois fonctionnel et structurel.

Le cadre 3 peut également former un ensemble monobloc avec l'élément central qui n'est pas structurellement distinct de cet élément central, comme c'est le cas par exemple de certaines autres raquettes de padel.

Dans cet autre cas, la distinction entre l'élément central et le cadre est simplement d'ordre fonctionnel.

D'une façon générale, le cadre 3 comprend une portion inférieure 4 et une portion supérieure 5, et l'élément central 2 présente une surface inférieure 2a et une surface supérieure 2b.

La surface inférieure 2a de l'élément central 2 forme avec la partie inférieure 4 du cadre 3 un ensemble inférieur 2a, 4. De même, la surface supérieure 2b de l'élément central 2 forme avec la partie supérieure 5 du cadre 3 un ensemble supérieur 2b, 5.

Les portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3 sont espacées l'une de l'autre par un espace 12, au moins en partie, c'est-à-dire au moins sur une portion du cadre 3.

Cet espace 12 entre les portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3 autorise celles-ci à bouger l'une par rapport à l'autre, notamment lors d'une frappe de balle par l'utilisateur avec l'élément de frappe 1. Cet espace 12 n'est pas nécessairement de dimensions constantes sur toute la portion du cadre 3 où il est présent. Ainsi, et en particulier, sa profondeur ainsi que sa hauteur peuvent varier.

Dans une variante de réalisation qui sera décrite plus en détail en référence aux figures 3a, 3b et 3c, les portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3 peuvent être chacune formée d'un, ou comprendre un, élément tubulaire 4, 5, de préférence en matériau composite et lui-même éventuellement recouvert au moins en partie d'une ou plusieurs couches en matériau composite.

Dans un tel cas, les deux éléments tubulaires 4, 5 peuvent se rejoindre au niveau de leurs extrémités opposées respectives, pour former, par exemple par collage, en totalité ou en partie, le manche 7.

Le manche 7 peut également être formé, en totalité ou en partie, par moulage des deux éléments tubulaires 4 et 5 qui seront alors, au niveau de la jonction de leurs extrémités opposées respectives, recouverts d'une enveloppe commune pour leur solidarisation, par exemple en matériau composite.

Les deux éléments tubulaires peuvent également se rejoindre en une première zone 8 et en une deuxième zone symétrique de la première par rapport à l'axe passant par le manche 7, cette deuxième zone étant non visible sur la figure 1 donc non référencée.

De fait, dans cet exemple, les éléments tubulaires 4, 5 ne sont espacés l'un de l'autre que dans la portion du cadre 3 située entre la première zone 8 et la deuxième zone. Ils peuvent éventuellement de nouveau être espacés l'un de l'autre dans les deux portions du cadre 3 symétrique par rapport à l'axe passant par le manche 7, c'est-à-dire les deux portions du cadre 3 reliant respectivement la première zone 8 et la deuxième zone au manche 7.

Comme cela est représenté plus en détail aux figures 2a et 2b, la raquette est pourvue de moyens d'espacement 6 disposés entre les portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3, dans l'espace 12.

De tels moyens d'espacement sont prévus pour limiter et contrôler le mouvement relatif des portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3, sans empêcher un tel mouvement. A titre d'exemple, comme représenté aux figures 2a, 2b, ces moyens d'espacement 6 peuvent comprendre un ou plusieurs éléments d'espacement 6, par exemple de type plots 6.

Ces plots 6 ne viennent pas combler la totalité de l'espace 12 entre les portions inférieure 4 et supérieure 5 de sorte que l'on peut voir, dans l'espace 12, en arrière du ou des plots 6, le noyau 9 de l'élément central 2.

Comme on le verra plus en détail en référence aux figures 3a, 3b, 3c, ce noyau 9 peut être recouvert d'une ou plusieurs couches en matériau composite formant les surfaces inférieure 2a et supérieure 2b de l'élément central 2.

Ce noyau 9 peut être par exemple en matériau de type mousse thermoplastique. Il peut s'agir notamment d'une mousse d'éthylène-vinyl d'acétate (EVA).

Les plots 6 peuvent être formés dans un matériau de type mousse, gel, silicone, ou encore élastomère. Ils peuvent donc subir, dans une certaine limite, un écrasement lorsque l'utilisateur frappe une balle avec l'élément de frappe 1, permettant ainsi aux portions inférieure 4 et supérieure 5 de se rapprocher l'une de l'autre dans ladite limite.

Les vibrations au niveau du cadre 3 s'en trouvent réduites, et l'absorption des vibrations est limitée et contrôlée, ce qui procure à l'utilisateur un meilleur contrôle de sa frappe de balle.

Un certain nombre des paramètres conditionnent le contrôle du mouvement relatif des portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3.

Parmi ces paramètres, on trouve notamment le choix du matériau, et de ses propriétés d'amortissement, le nombre d'éléments d'espacement 6, ainsi que leur répartition le long du cadre 3.

Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2b, plusieurs éléments d'espacement 6 sont insérés dans l'espace 12 entre les portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3, et un élément de protection 11 est inséré dans cet espace 12, entre certains des éléments d'espacement 6, voire entre chacun de ces éléments d'espacement 6.

Dans un autre mode de réalisation non représenté, l'élément de protection 11 pourrait être inséré dans le fond de l'espace 12 entre les portions inférieure 54 et supérieure 5 du cadre 3, de manière continue tout le long du fond de cet espace 12. Dans ce cas, le ou les éléments d'espacement 6 sont insérés après l'élément de protection 11 qui se retrouve derrière ces éléments d'espacement 6 et visible uniquement entre ces éléments d'espacement 6.

Un tel élément de protection 11, quelque soit le mode de réalisation, permet de protéger l'élément central 2, en particulier dans le cas où cet élément central 2 comprend un noyau 9 tel que représenté à la figure 2a et masqué sur la figure 2b. Pour ce ou ces éléments de protection 11, on peut notamment utiliser un matériau de type textile enduit par exemple par du polyuréthane.

Lorsqu'un élément de protection 11 est inséré entre chaque élément d'espacement 11, on obtient une alternance de plusieurs éléments d'espacement 6 et de plusieurs éléments de protection 11, qui forment alors un élément continu disposé dans l'espace 12.

Dans un autre exemple non représenté, un unique élément d'espacement 6, s'étendant de manière continue dans l'espace 12, peut ainsi venir combler totalement cet espace 12 entre les portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3.

De la sorte, on comprend qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un élément de protection 11 visant à protéger le noyau 9 de l'élément central 2, puisque celui-ci est déjà protégé par l'élément d'espacement 6. Cependant, on comprend également que la présence de cet élément d'espacement continu dans la totalité de l'espace 12 modifie les propriétés d'absorptions des vibrations du cadre 3.

Les figures 3a, 3b et 3c représentent schématiquement trois variantes de la structure du cadre du dispositif de la figure 1, dans le cas où les portions inférieure 4 et supérieure 5 comprennent respectivement un élément tubulaire inférieur 4 et un élément tubulaire supérieur 5, dans une vue en coupe partielle le long de l'axe AA représenté à la figure 1.

On retrouve donc l'élément central 2 avec un noyau 9, recouvert d'une ou plusieurs couches en matériau composite 10, ces couches 10 venant constituer la surface inférieure 2a et la surface supérieure 2b de l'élément central 2.

Eventuellement, le noyau 9 et la ou au moins une des couches 10 peuvent être collés ensemble. Ceci permet de renforcer la construction de la raquette, en évitant ou en limitant les risques d'écartement ou d'arrachement de la raquette par exemple par écartement des deux portions inférieure 4 et supérieure 5 aux endroits où ces deux portions sont espacées l'une de l'autre.

Dans l'exemple représenté à la figure 3a, la ou les couches en matériau composite 10 s'étendent au-delà de l'élément central 10 pour venir recouvrir les éléments tubulaires 4 et 5, en surface du cadre 3 de l'élément de frappe 1 tels que représentés à la figure 1.

Ce recouvrement en surface peut être partiel, donc sur une partie seulement de la surface du cadre 3, ou total tel que représenté effectivement à la figure 3a.

Dans l'exemple représenté à la figure 3b, la ou les couches en matériau composite 10 s'étendent sensiblement perpendiculairement à la surface inférieure 2a et à la surface supérieure 2b de l'élément central, jusqu'à recouvrir latéralement les éléments tubulaires 4 et 5.

Ici encore, ce recouvrement latéral peut être partiel, donc sur une partie seulement des parois latérales des portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3, ou total tel que représenté effectivement à la figure 3b.

Dans l'exemple représenté à la figure 3c, le recouvrement des éléments tubulaires 4 et 5 par la ou les couches en matériau composite 10 se prolonge à l'intérieure de l'espace 12 pour recouvrir ces éléments tubulaires par l'intérieur.

Là encore, ce recouvrement par l'intérieur peut être partiel, donc sur une partie seulement des parois intérieures des portions inférieure 4 et supérieure 5 du cadre 3, tel que représenté à la figure 3c, ou total.

Quelque soit les variantes de réalisation, il est important que les deux éléments tubulaires 4 et 5 ne soient pas recouverts par une enveloppe commune qui viendrait rigidifier le cadre et empêcher les mouvements relatifs entre ces deux éléments tubulaires 4, 5.

Dans un autre exemple de réalisation, non représenté sur les figures, la raquette peut être telle que la surface inférieure 2a de l'élément central 2 et la portion inférieure 4 du cadre 3 forment un ensemble inférieur 2a, 4 monobloc, par exemple en plastique, qui peut être obtenu par injection. De même, dans ce cas, la surface supérieure 2b de l'élément central 2 et la portion supérieure 5 du cadre 3 forment un ensemble supérieur 2b, 5 monobloc, par exemple en plastique, qui peut être également obtenu par injection.

Comme déjà expliqué plus haut, dans ce cas, la distinction entre le cadre 3 et l'élément central 2 est purement fonctionnelle.

Ces ensembles inférieur 2a, 4 et supérieur 2b, 5 peuvent par exemple être assemblés par clipsage, collage ou encore thermo-soudage.

Il est aussi possible d'obtenir à la fois l'ensemble inférieur 2a, 4 et l'ensemble supérieur 2b, 5, et éventuellement le manche, en une seule opération d'injection d'un matériau plastique, le tout formant un élément monobloc.

Dans ces deux cas, c'est-à-dire lorsque les ensembles inférieur 2a, 4 et supérieur 2b, 5 forment séparément deux ensembles monoblocs ou lorsqu'ils forment un seul élément monobloc, on peut prévoir, en plus des moyens d'espacements 6 décrits plus haut, de éléments de liaison qui relient par l'intérieur les ensembles inférieur 2a, 4 et supérieur 2b, 5.

Ainsi, les moyens d'espacements sont positionnés entre ces éléments de liaison.

Ces éléments de liaison peuvent par exemple être de type nervures ou plots de liaison. Ils sont par exemples dans le même matériau plastique que les ensembles inférieur 2a, 4 et supérieur 2b, 5, et de préférence réalisés par moulage intégral avec la surface inférieur de l'un et/ou l'autre des ensembles inférieur 2a, 4 et supérieur 2b, 5

La présente description est donnée à titre illustratif, les exemples présentés ci-dessus n'étant pas limitatifs de l'invention.

En particulier, la forme précise des moyens d'espacement 6, et le nombre précis d'éléments d'espacement 6, ne sont pas limitatifs de l'invention.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de jeu de balle comportant un élément de frappe (1) destiné à permettre à un utilisateur de frapper une balle, ledit élément de frappe (1) comprenant un élément central (2) entouré d'un cadre (3) comprenant une portion inférieure (4) et une portion supérieure (5) au moins en partie espacées l'une de l'autre par un espace 12 et aptes à bouger l'une par rapport à l'autre notamment lors d'une frappe de balle avec l'élément de frappe (1), caractérisé en ce que des moyens d'espacement (6) sont disposés entre lesdites portions inférieure et supérieure (4, 5), ces dits moyens d'espacement (6) étant aptes à contrôler, sans l'empêcher, le mouvement relatif des deux portions inférieure (4) et supérieure (5).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'espacement (6) comprennent au moins un élément d'espacement de type plot (6) qui ne comble pas la totalité de l'espace (12) entre les portions inférieure et supérieure (4, 5).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'au moins un élément de protection (11) est disposé au moins dans l'espace (12) entre les portions inférieure et supérieure (4, 5) non comblées par le ou les éléments d'espacement (6), en sorte de protéger l'élément central (2).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de protection (11) s'étend entre les, et tout le long des, portions inférieure et supérieure (4, 5).

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend une alternance de plusieurs éléments d'espacement (6) et de plusieurs éléments de protection (11) formant un élément continu disposé entre les portions inférieure et supérieure (4, 5).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le ou les éléments de protection (11) sont en matériau de type textile enduit par exemple par du polyuréthane.

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'espacement (6) comprennent un élément d'espacement (6) qui s'étend de manière continue en sorte de combler la totalité de l'espace (12) entre les portions inférieure et supérieure (4, 5).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que le ou les éléments d'espacement (6) sont en matériau de type mousse, ou gel, ou silicone, ou élastomère.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'espace (12) entre les portions inférieure et supérieure (4, 5) n'est pas de dimension constante.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les portions inférieure (4) et supérieure (5) comprennent chacune un élément tubulaire (4, 5), de préférence en matériau composite.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend un manche (7) relié à l'élément de frappe (1), et en ce que les deux éléments tubulaires (4, 5) présentent chacun deux extrémités opposées qui se rejoignent pour former, par exemple par collage, au moins en partie le manche (7).

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, ledit dispositif comprenant un manche (7) relié à l'élément de frappe (1), caractérisé en ce que les deux éléments tubulaires (4, 5) se rejoignent en une première zone (8) et en une deuxième zone symétrique de la première zone (8) par rapport à l'axe passant par le manche (7).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que l'élément central (2) comprend au moins en surface une ou plusieurs couches (10) en matériau composite.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'élément central (2) comprend un noyau (9) en matériau de type mousse thermoplastique, telle qu'une mousse d'éthylène-vinyl d'acétate (EVA), recouvert en surface de la ou des couches (10) en matériau composite.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le noyau (9) et la ou au moins une des couches (10) en matériau composite sont collés ensemble.

16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs des couches (10) en matériau composite recouvrent en surface au moins partiellement les portions inférieure et supérieure (4, 5).

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que la ou les couches (10) en matériau composite recouvrent latéralement au moins partiellement les portions inférieure et supérieure (4, 5).

18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que la ou les couches (10) en matériau composite recouvrent au moins partiellement les portions inférieure et supérieure (4, 5) à l'intérieur de l'espace (12) entre ces portions inférieure et supérieure (4, 5).

19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, l'élément central (2) présentant une surface inférieure (2a) et une surface supérieure (2b), ladite surface supérieure (2b) de l'élément central (2) et la portion supérieure (5) du cadre (3) forment un ensemble supérieur (2b, 5) monobloc en plastique obtenu de préférence par injection, et ladite surface inférieure (2a) de l'élément central (2) et la portion inférieure (4) du cadre (3) forment un ensemble inférieur (2a, 4) monobloc en matériau plastique obtenu de préférence par injection.

20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que l'ensemble inférieur (2a, 4) et l'ensemble supérieur (2b, 5) sont assemblés par clipsage, collage ou thermo-soudage.

21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, l'élément central (2) présentant une surface inférieure (2a) et une surface supérieure (2b), ladite surface supérieure (2b) de l'élément central (2) et la portion supérieure (5) du cadre (3) forment un ensemble supérieur (2b, 5), et ladite surface inférieure (2a) de l'élément central (2) et la portion inférieure (4) du cadre (3) forment un ensemble inférieur (2a, 4), lesdits ensembles supérieur (2b, 5) et inférieur (2a, 4) formant un élément monobloc en matériau plastique obtenu de préférence par injection.

22. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 19 et 21 caractérisé en ce que l'ensemble inférieur (2a, 4) et l'ensemble supérieur (2b, 5) sont reliés par l'intérieur par un ou plusieurs éléments de liaison, par exemple de type nervures ou plots de liaison.

23. Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce que les moyens d'espacement (6) sont positionnés entre les éléments de liaison.