Bloc de coffrage isolant
Le domaine de la présente invention est celui des blocs de coffrage isolants, utilisés pour l'élaboration de paroi par coulée de matière telle que du béton. Elle a pour objet un tel bloc de coffrage.
Un bloc de coffrage est classiquement constitué par deux éléments isolants distants l'un de l'autre, reliés par une structure préférentiellement métallique. Pour des raisons thermiques et phoniques, il est avantageux d'utiliser de la mousse de polystyrène. Ce matériaux est retenu dans la suite de la description, mais uniquement à but illustratif.
On connaît par F -A-2 132 597, un procédé de fabrication d'un mur par coffrage, en utilisant un coffrage perdu sous la forme de blocs de construction creux assemblés, et dans lesquels du béton est coulé. Néanmoins, un tel coffrage nécessite encore la réalisation d'une isolation externe.
Par ailleurs, FR-A-2 556 387 décrit un élément de construction destiné à former un coffrage isolant pour réaliser un mur en y coulant du béton. Ce bloc présente un ensemble d'orifices régulièrement espacés pour le passage de tiges de positionnement des blocs les uns par rapport aux autres. Les chants verticaux présentent, en outre, un moyen d'assemblage avec un autre bloc adjacent.
Enfin, FR-A-2 531 988 divulgue un coffrage isolant, avec différents modules constitutifs, à savoir un module de taille normale, un demi-module pour tenir compte de la quinconce entre deux rangées, un module d'extrémité, et un demi-module d'extrémité.
Toutefois, un des problèmes posés par les blocs de coffrage est que les deux éléments qui composent un bloc de coffrage doivent avoir une tenue mécanique suffisante pour résister à la charge et la pression créées par la matière coulée. Cela se caractérise donc par l'utilisation d'une matière isolante particulièrement chère. En outre, afin d'augmenter encore l'isolation pour une construction dans laquelle un tel bloc est utilisé, il est souhaitable d'augmenter l'épaisseur de l'élément qui se trouve du côté extérieur. Cela se traduit donc par une forte élévation du coût matière, puisque l'élément extérieur est réalisé d'un seul tenant, donc dans une seule et même matière. Un autre problème causé par l'augmentation de matière
dissymétrique est l'apparition de déformations thermiques résiduelles. Le temps de refroidissement est, lui aussi, largement augmenté.
Dans le but d'obtenir une construction résistante à l'humidité, US-A-1 441 362 décrit un bloc de construction creux, constitué de deux pièces assemblées l'une à l'autre, de formes telles qu'en les assemblant, elles définissent à la fois un conduit horizontal et un conduit vertical pour un passage d'air. Cette divulgation n'est cependant pas adaptée aux coffrages isolants, qui doivent garantir l'écoulement et le remplissage correct du béton, ainsi que résister à la pression créée par la masse de matière coulée.
DE 200 03 380 divulgue un bloc de coffrage présentant deux parois, l'une d'elle comportant un élément rapporté par glissière. L'absence de butée pour cette glissière a néanmoins pour conséquence que le poids du revêtement extérieur peut entraîner une descente progressive dudit élément, puisqu'il ne s'appuie pas sur le reste du bloc.
F 2 594 158 divulgue un dispositif de fixation d'une couche d'isolant sur des parpaings. La couche d'isolant est posée contre le parpaing, positionné grâce à des tenons en saillie, coopérant avec des gorges aménagées dans les parpaings. Le maintien vertical n'est ici assuré que par la section des tensons, dans le plan du mur, qui peut s'avérer insuffisante. En outre, les gorges, débouchent dans la cavité accueillant le béton, ce qui peut être source de fuite de matière.
La présente invention a pour but de pallier au moins une partie et préférentiellement tous ces inconvénients en proposant un bloc de coffrage ayant des capacités isolantes accrues, un coût de fabrication faible, et une résistance mécanique suffisante pour supporter la matière coulée.
A cet effet, l'invention a pour objet un bloc de coffrage isolant, comprenant une paroi intérieure ainsi qu'une paroi extérieure, reliée à la paroi intérieure par des moyens de liaison et/ou de renfort, ladite paroi extérieure étant plus épaisse que la paroi intérieure. Ce bloc de coffrage est caractérisé en ce que
la paroi extérieure se compose d'un premier élément, fixé à la paroi intérieure, et d'un deuxième élément en matière isolante, rapporté sur le premier élément, et en ce que
le deuxième élément prend la forme d'un coulisseau rapporté sur le premier élément au moyen d'une glissière et ayant une forme en L.
L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue frontale d'un bloc de coffrage selon l'invention, sans le coulisseau ;
- la figure 2 est une vue de côté correspondant à la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue frontale de la face supérieure du coulisseau ;
- la figure 4 est la vue opposée à la vue de la figure 3, et représente l'autre face frontale du coulisseau ;
- la figure 5 est une vue de côté du coulisseau ;
- la figure 6 est une vue frontale du bloc de coffrage selon l'invention, et
- la figure 7 est une vue de côté correspondant à la figure 6.
L'invention a pour objet un bloc de coffrage isolant 1, comprenant une paroi intérieure 2 ainsi qu'une paroi extérieure 20, reliée à la paroi intérieure 2 par des moyens de liaison et/ou de renfort 17, ladite paroi extérieure 20 étant plus épaisse que la paroi intérieure 2. Selon l'invention, la paroi extérieure 20 se compose d'un premier élément 3, fixé à la paroi intérieure 2, et d'un deuxième élément 7 en matière isolante, rapporté sur le premier élément 3.
De préférence, le deuxième élément 7 en matière isolante est constitué en une mousse. Le premier élément 3 présente une face supérieure 4, une face inférieure 5, et une face extérieure 6, ledit premier élément 3, le deuxième élément 7, ainsi que la paroi intérieure 2 étant réalisés avec de la matière spécialement isolante au moins thermiquement et acoustiquement, préférentiellement de la mousse telle que du polystyrène expansé.
Afin de permettre le coffrage, le premier élément 3 est relié à la paroi intérieure 2 par des moyens de liaison et/ou de renfort 17. Un espace 21 est donc créé, entre le premier élément 3 et la paroi intérieure 2, dans lequel le béton, ou une autre matière de construction, peut être coulé. Les moyens de liaison et/ou de renfort 17 maintiennent le premier élément 3 et la paroi intérieure 2 l'un à l'autre, ce qui permet de stabiliser l'ensemble, entre autres lors de la coulée du béton. Le premier élément 3 est réalisé en matière isolante, mais néanmoins suffisamment dense pour supporter le poids et la pression de la matière coulée. Il peut s'agir, dans un mode de
réalisation préféré, de polystyrène ayant une densité de 30 kg/m3. Dans le mode de réalisation illustré, l'épaisseur du premier élément 3 est plus importante que celle de la paroi intérieure 2, pour garantir une bonne qualité d'isolation.
Toujours selon l'invention, le deuxième élément 7 prend la forme d'un coulisseau 7 rapporté sur le premier élément 3 au moyen d'une glissière et ayant une forme en L. En outre, avantageusement, le premier élément 3 présente une forme complémentaire à ce L de sorte que ledit coulisseau 7 peut glisser contre le premier élément 3 par une première branche verticale 8 du L jusqu'à être bloqué par une deuxième branche horizontale 9 du L. La première branche verticale 8 du L par laquelle le coulisseau 7 glisse le long du premier élément 3, lors de son montage sur ce dernier, correspond donc approximativement à la glissière. La deuxième branche 9 forme une butée d'appui sous le premier élément 3.
Dans le mode de réalisation décrit, la glissière est linéaire et parallèle à la façade formée par l'empilement de blocs de coffrage isolants 1. Cette glissière est réalisée par coopération de forme entre le premier élément 3 et le coulisseau 7.
Le coulisseau 7 est préférentiellement réalisé en mousse de polystyrène, et, comme la tenue mécanique est apportée par le premier élément 3, la densité de la matière constitutive du coulisseau 7 peut être plus faible, réduisant ainsi le coût du bloc de coffrage isolant 1. Ce coulisseau 7 est donc avantageusement réalisé dans une matière différente, préférentiellement dans une matière moins résistante mécaniquement que la matière utilisée pour le premier élément 3. Le coulisseau 7 est monté sur le premier élément 3 par un mouvement de translation, guidé par la glissière. Cette glissière est préférentiellement verticale dans la position d'utilisation du bloc de coffrage 1. Le coulissement se fait le long de la face extérieure 4 du premier élément 3, et le coulisseau 7, ainsi que le bloc 4 présentent donc chacun des formes aptes à coopérer à la manière d'une glissière. Dans une variante de réalisation de l'invention non représentée aux dessins annexés, la glissière est horizontale, une fois les blocs de coffrage isolants 1 installés.
La glissière permet le mouvement dans un plan parallèle à la face extérieure 4 du premier élément 3, ce qui correspond au plan de la façade construite par l'empilement de blocs de coffrage isolants 1. En outre, la glissière permet aussi de retenir le coulisseau 7 perpendiculairement au plan, dans lequel elle permet le mouvement. Le coulisseau 7 est donc monté
contre le premier élément 3 dans un mouvement de translation linéaire parallèle à la paroi créée.
Selon une caractéristique avantageuse, le coulisseau 7 en forme de L constituant le deuxième élément 7 est délimité, à la partie supérieure de la branche verticale du L par une face supérieure 10 et à la partie inférieure de cette branche, correspondant à la branche horizontale du L, par une face inférieure 1 1, ces deux faces étant reliées par une face extérieure verticale 12, la face inférieure 1 1 du coulisseau 7 présentant une longueur supérieure à celle de la face supérieure 10 dudit coulisseau 7, la face intérieure 14 de ladite aile verticale du L, perpendiculaire à la face supérieure 10 du coulisseau 7 et parallèle à la face extérieure 12 s'étendant jusqu'à une paroi horizontale 1 Γ parallèle à la face inférieure 1 1 de la branche horizontale du L et déterminant l'épaisseur de cette dernière.
Il en résulte que le contact entre le coulisseau 7 et le premier élément 3 se fait par une mise en contact de la face extérieure 6 du premier élément 3 avec la face intérieure 14 de l'aile verticale du L formant le coulisseau 7. La glissière est donc aménagée, d'une part, au niveau de la face intérieure 14 du coulisseau 7 et, d'autre part, sur la face extérieure 6 du premier élément 3. L'aile horizontale du coulisseau 7 en forme de L constituant le deuxième élément 7 s'étend dans un renfoncement 18 du premier élément 3, qui a une forme complémentaire correspondante. Le premier élément 3 peut donc accueillir la partie correspondante de l'aile horizontale du coulisseau 7, c'est-à-dire la partie 9 de ce dernier.
Ainsi, après installation de blocs de coffrage isolants 1 les uns sur les autres, un coulisseau 7 en forme de L peut être en contact, au moins par une partie de sa face inférieure 1 1 , avec la face supérieure 4 d'un autre premier élément 3 situé au-delà de la face inférieure 1 1 du coulisseau 7. En effet, d'une part, la face inférieure 5 du premier élément 3 et la face inférieure 1 1 du coulisseau 7 mises côté à côte, et, d'autre part, la face supérieure 4 du premier élément 3 et la face supérieure 10 du coulisseau 7 mises côte à côte, représentent la même surface. La face supérieure 4 du premier élément 3 est plus grande que sa face inférieure 5, ce qui permet à la face supérieure 4 du premier élément 3 et la face inférieure 1 1 du coulisseau 7 d'être en contact par chevauchement.
Dans une construction où les blocs de coffrage isolants 1 sont empilés les uns sur les autres, il n'est donc jamais nécessaire de prévoir un support pour retenir le coulisseau 7 de la rangée la plus basse.
Avantageusement, la glissière se présente sous la forme d'une liaison en queue d'aronde 13 entre une face intérieure 14 du coulisseau 7 formant le deuxième élément 7 et la face extérieure 6 du premier élément 3, dans le plan de laquelle ou desquelles la queue d'aronde 13 permet un mouvement de translation. Ainsi, la glissière permet, entre autres, à la fois de guider le coulisseau 7 lors de son montage sur le premier élément 3 et d'empêcher l'arrachage du coulisseau perpendiculairement à sa face intérieure. Il est donc possible de découper le bloc de coffrage isolant 1, et, plus particulièrement, le premier élément 3, sans pour autant que le coulisseau 7 ne se sépare du premier élément 3.
Selon une autre caractéristique de l'invention, la hauteur totale du premier élément 3, c'est-à-dire la distance séparant la face inférieure 5 et la face supérieure 4 du premier élément 3, est égale à la hauteur du coulisseau 7 constituant le deuxième élément 7, et correspondant donc à la longueur de la branche verticale du L, c'est-à-dire à la distance séparant la face inférieure 1 1 et la face supérieure 10 du coulisseau 7. Ainsi, lorsque des blocs de coffrage isolants 1 sont empilés les uns sur les autres, la face supérieure 10 du coulisseau 7 et la face supérieure 4 du premier élément 3 sont dans le même plan, formant ainsi un seul plan d'appui pour un autre premier élément 3 ou un autre bloc de coffrage isolant 1.
Enfin, selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la face supérieure 10 du coulisseau 7 et la face supérieure 4 du premier élément 3 présentent un premier motif géométrique 15, apte à coopérer avec un deuxième motif géométrique 16, aménagé sur la face inférieure 1 1 du coulisseau 7 et la face inférieure 5 du premier élément 3. Dans le mode de réalisation, ce premier motif géométrique 15 est un ensemble de bourrelets sous la forme de couronnes, régulièrement espacés, le deuxième motif géométrique 16 étant sous la forme d'un ensemble correspondant de creux. Ainsi, un bloc de coffrage isolant 1 peut être correctement positionné par rapport à un bloc de coffrage isolant 1 analogue, avec qui il est en contact.
Dans le mode de réalisation illustré, le premier motif géométrique 15 et le deuxième motif géométrique 16 sont disposés sous la forme de rangées parallèles. La face supérieure 4 du premier élément 3 a une largeur correspondante à deux rangées, ainsi que la face inférieure 1 1 du coulisseau 7. La face inférieure 5 du premier élément a une largeur correspondant à une rangée, ainsi que la face supérieure 10 du coulisseau 7.
Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, la glissière est telle que quand le coulisseau 7 arrive en butée de cette glissière, la face inférieure 1 1 du coulisseau 7 et la face inférieure 5 du premier élément 3 sont situées dans un même plan. Ainsi, une fois le coulisseau 7 glissé contre un premier élément 3 et arrivé en butée, et dans une situation où les blocs de coffrage isolants 1 sont empilés, le coulisseau peut être entièrement bloqué dans le mouvement permis par la glissière dans un sens, par la deuxième branche 9 horizontale formant la butée de la glissière lorsqu'elle se trouve dans le renfoncement 18, et, dans l'autre sens, par la face supérieure 4 d'un autre premier élément 3 et/ou la face supérieure 10 d'un autre coulisseau 7.
Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le coulisseau 7 présente une forme en L sur toute sa largeur, c'est à dire dans une direction horizontale et parallèle au mur formé par un empilement de blocs de coffrage isolants 1. Ainsi, une fois le bloc de coffrage isolant 1 installé, la section qui subit un cisaillement vertical, compte tenu du poids du revêtement sur la face extérieure 12 du coulisseau 7, est maximale, et correspond la hauteur de la deuxième branche 9 du L que forme le coulisseau 7, c'est-à-dire à sa dimension mesurée perpendiculairement à la face inférieure 1 1, sur toute la largeur dudit bloc, c'est-à-dire la distance totale dans la direction droite-gauche sur les figures 1, 3, ou 4, ce qui contribue à la stabilité mécanique. Cette dernière est aussi améliorée par le fait que, grâce à cette caractéristique, lorsque des blocs de coffrage isolants 1 sont disposés en un empilement, le contact, qui a lieu au niveau de la face inférieure 1 1 du coulisseau 7 d'un premier bloc de coffrage isolant 1 et avec la face supérieure 4 du premier élément 3 ainsi qu'avec la face supérieure 10 du coulisseau 7 d'un deuxième bloc de coffrage isolant 1 situé dessous, s'étend sur toute la largeur dudit premier bloc de coffrage isolant 1, c'est-à- dire sa dimension horizontale et parallèle au mur formé par ledit empilement.
Selon encore une autre caractéristique additionnelle possible, la ou une deuxième branche 9 horizontale du L ne débouche pas du premier élément 3, de sorte que l'espace 21 est délimité, d'une part, par le premier élément 3, et, d'autre part, par la paroi intérieure 2. Le renfoncement 18, qui accueille la deuxième branche 9 horizontale du L créant le coulisseau 7, ne débouche pas dans l'espace 21. Ainsi, l'espace 21, dans lequel la matière est coulée, est délimitée par une face du premier élément 3,
indépendamment de la présence ou non du coulisseau 7. Le coulisseau 7 ne contribue ainsi en rien à l'étanchéité de l'espace 21, mais est séparé de ce dernier par le premier élément 3, tant au niveau de la première branche 8 du L que de la deuxième branche 9 du L. Cela limite le risque de fuite ou de coulure hors de l'espace 21, en particulier lorsque le bloc de coffrage isolant 1 est découpé, par exemple pour formé des passages de fenêtre, et contribue aussi à limiter les ponts thermiques créés par des discontinuités dans les faces délimitant l'espace 21.
La paroi extérieure 20 présente donc une épaisseur totale, mesurée perpendiculairement à la paroi intérieure 2, plus élevée que le coulisseau 7, c'est-à-dire en particulier que la deuxième branche 9 du L, ce qui contribue à l'isolation à l'aide du bloc de coffrage isolant 1, grâce à une épaisseur plus importante de la paroi extérieure 20.
Grâce à l'invention, il est donc possible, dans la construction d'un coffrage pour une paroi verticale, de faire reposer un bloc de coffrage isolant 1 sur un simple premier élément 3, et ce sans utiliser de réglette support pour la surépaisseur que forme le coulisseau 7, mais aussi de faire reposer des blocs de coffrage isolants 1 l'un sur l'autre, sans prévoir de support spécifique pour le coulisseau 7, puisque celui-ci est calé entre le premier élément 3 du bloc de coffrage isolant 1, dont il fait partie, et un autre bloc de coffrage isolant 1. En outre, lorsque le bloc de coffrage isolant 1 est posé sur une surface plane, le coulisseau 7 et le premier élément 3, forment à leur tour une surface d'appui plane pour accueillir de façon stable et plane un autre bloc de coffrage isolant 1.
Ainsi, après mise en place, d'une part, la face inférieure 1 1 du coulisseau 7 se trouve au niveau de la face inférieure 5 du premier élément 3, et, d'autre part, la face supérieure 10 du coulisseau 7 se trouve au niveau de la face supérieure du premier élément 3. Toutefois, la face supérieure 4 du premier élément 3 peut être au-dessus ou au-dessous de sa face inférieure 5. Dans le premier cas, l'installation du coulisseau 7 sur le premier élément 3 correspond à un mouvement réalisé de bas en haut. Dans le deuxième cas, il correspond à un mouvement réalisé de haut en bas.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.