"D ispos itif d'embrayage à friction normalement ouvert équ ipé de moyens d'ass istance au rappel des doigts du d iaphragme vers leur pos ition angu laire de repos"
L'invention concerne un dispositif d'embrayage à friction pour véhicule automobile comportant un diaphragme de commande.
L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'embrayage à friction, notamment pour un véhicule automobile, qui comporte :
- un plateau de pression coulissant pour le serrage d'un disque de friction contre un plateau de réaction ;
- un diaphragme de commande qui comporte des doigts radiaux flexibles élastiquement entre :
- une position angulaire arrière de repos ;
- et une position extrême avant de serrage du plateau de pression contre le plateau de réaction par effet de levier dans laquelle les doigts sont fléchis vers l'avant.
Ce type de dispositif d'embrayage dans lequel la position de repos du diaphragme correspond à un état débrayé du dispositif d'embrayage est généralement appelé "dispositif d'embrayage normalement ouvert". Ce type de dispositif d'embrayage est notamment utilisé dans les véhicules comportant une boîte de vitesses robotisée.
Les doigts du diaphragme sont susceptibles d'être fléchis en avant ou en arrière du plan de son anneau périphérique.
Le diaphragme présente généralement une élasticité propre telle que les doigts sont rappelés vers leur position arrière de repos.
Dans ce type de dispositif d'embrayage, les doigts du diaphragme sont fléchis élastiquement simultanément par le coulissement axial d'un organe généralement appelé butée de commande qui sollicite simultanément l'extrémité libre de chaque doigt en coulissant le long d'une course d'embrayage vers une position d'embrayage pour fléchir les doigts vers leur position angulaire de serrage.
Le diaphragme est conçu de manière que la force de rappel élastique propre des doigts varie de façon déterminée en fonction de la course de déplacement axiale de leur extrémité libre par rapport à l'anneau périphérique.
On a représenté à la figure 1 une courbe qui représente l'intensité des forces axiales intrinsèques, c'est-à-dire en dehors de la force exercée par la butée de commande, qui s'exercent sur l'extrémité libre des doigts du diaphragme en fonction de la position de leur extrémité libre par rapport à l'anneau périphérique. Les ordonnées positives représentent une force axiale dirigée vers l'arrière et les ordonnées négatives représentent une force axiale dirigée vers l'avant.
La courbe "C0" dessinée en trait continu représente la force axiale intrinsèque qui s'exerce sur les doigts lorsqu'ils sont uniquement soumis à leur force élastique propre de rappel. Cette courbe sera appelée par la suite courbe caractéristique de rappel "C0".
La courbe caractéristique de rappel "C0" présente un maximum "MAXO" et un minimum "MINO" comme représenté à la figure 1 . La courbe "C0" présente globalement une symétrie à son point d'inflexion
Dans l'exemple représenté à la figure 1 , le maximum "MAXO" de la courbe caractéristique de rappel "C0" correspond à une position fléchie particulière des doigts dans laquelle au moins une portion des doigts est agencée en arrière du plan de l'anneau périphérique.
De manière symétrique, toujours en se référant à l'exemple décrit à la figure 1 , le minimum "MINO" de la courbe caractéristique de rappel "C0" correspond à une position fléchie particulière des doigts dans laquelle au moins une portion des doigts est agencée en avant du plan de l'anneau périphérique.
Le diaphragme est notamment conçu de manière que le minimum "MINO" de la courbe caractéristique de rappel "C0" soit positif, c'est-à-dire de manière que l'effort de rappel élastique du doigt
soit orienté vers l'arrière afin que les doigts soit constamment rappelés vers leur position angulaire de repos lorsqu'ils sont fléchis vers l'avant.
Par ailleurs, le diaphragme est solidaire en rotation de l'arbre moteur. Les doigts du diaphragme sont donc soumis à une force centrifuge qui, en se superposant à la force de rappel élastique propre des doigts, modifie la courbe caractéristique de rappel "C0". Ainsi, la force centrifuge tend à "tirer" les doigts radialement vers l'extérieur comme cela est représenté de manière simplifiée par les flèches "Fc" à la figure 1 . Cette courbe modifiée sera par la suite appelée "courbe de rappel en rotation C1 " et elle est représentée en trait interrompu à la figure 1 .
On a observé que, pour une vitesse de rotation élevée de l'arbre moteur, correspondant par exemple à une plage de 4000 à 7000 tr/min, le minimum "MIN1 " de la courbe de rappel en rotation "C1 " descend vers des valeurs négatives. De manière concrète, ceci signifie que l'intensité de la force de rappel élastique propre des doigts est inférieure à l'intensité de la force centrifuge "Fc" qui s'exerce sur lesdits doigts.
Dans cette configuration, les doigts du diaphragme ne sont plus rappelés vers leur position angulaire de repos "P0" et le dispositif d'embrayage se retrouve alors bloqué dans un état embrayé jusqu'à ce que la vitesse de rotation de l'arbre moteur diminue suffisamment pour permettre de faire baisser l'intensité de la force centrifuge "Fc" afin que la force de rappel élastique propre des doigts du diaphragme redevienne prépondérante.
Cet effet de blocage est aussi connu sous son appellation anglo-saxonne "stay-in".
Par ailleurs, la position angulaire de serrage des doigts, c'est-à-dire la position d'embrayage de la butée de commande, dépend de l'usure du disque de friction. En effet, au fur et à mesure de l'usure du disque de friction, son épaisseur diminue et la position d'embrayage de la butée de commande est décalée axialement vers l'avant de manière à fléchir les doigts plus loin vers l'avant.
Pour certaines conceptions de diaphragmes, l'effet "stay-in" est plus particulièrement sensible lorsque le disque de friction est usé et que les doigts sont fléchis vers l'avant de manière accentuée dans une position extrême de serrage "Pu" pour serrer le disque de friction usé.
La présente invention propose, pour résoudre ce problème, un dispositif d'embrayage du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens élastiques d'assistance au rappel des doigts vers leur position arrière de repos qui sollicitent les doigts depuis une position angulaire arrière d'assistance jusqu'à la position extrême de serrage.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- le dispositif d'embrayage comporte :
- au moins un plateau de réaction ;
- au moins un plateau de pression qui est coulissant axialement par rapport au plateau de réaction ;
- au moins un disque de friction qui est destiné à être serré contre le plateau de réaction par coulissement du plateau de pression ;
- au moins un diaphragme de commande qui est agencé axialement en arrière du plateau de réaction et qui comporte un anneau périphérique depuis lequel des doigts radiaux s'étendent vers l'intérieur jusqu'à une extrémité libre, les doigts étant flexibles élastiquement de manière à basculer autour d'un point d'articulation fixe par rapport au plateau de réaction par application d'un effort de commande axial dirigé vers l'avant sur les extrémités libres, entre une position angulaire arrière de repos vers laquelle ils sont rappelés élastiquement, et une position angulaire avant de serrage du plateau de pression contre le plateau de réaction par effet de levier dans laquelle les doigts sont fléchis vers l'avant ;
- la position angulaire de serrage étant susceptible d'être décalée progressivement entre une position de serrage d'un
d isque neuf et une position extrême avant de serrage d'un d isque de friction usé dans laquelle le fléchissement des doigts est accentué vers l'avant et dans laquelle au moins une portion des doigts est agencée en avant de l'anneau périphérique ;
- des moyens élastiques d'assistance au rappel des doigts vers leur position arrière de repos qui soll icitent les doigts depuis une position angulaire d'assistance jusqu'à la position extrême de serrage ;
- dans leur position angulaire d'assistance, au moins une portion des doigts est agencée dans le plan ou en avant du plan rad ial de l'anneau périphérique ;
- au moins entre la position angulaire d'assistance et la position extrême avant de serrage, les doigts du d iaphragme sont susceptibles d'être soumis à une force centrifuge produ ite par la rotation du d iaphragme entraîné par le moteur du véhicule et qu i s'oppose à la force de rappel élastique propre des doigts, les moyens élastiques d'assistance permettant de rappeler les doigts vers leur position angulaire de repos à rencontre de la force centrifuge ;
- la position angulaire d'assistance est agencée entre la position angulaire de serrage à neuf et la position extrême de serrage des doigts de manière que les doigts du diaphragme ne soient pas soll icités par les moyens élastiques d'assistance tant que le d isque de friction n'atteint pas une épaisseur d'usure prédéterminée;
- la position angulaire d'assistance est agencée en arrière de la position angulaire de serrage à neuf de man ière que les doigts du d iaphragme soient soll icités par les moyens élastiques d'assistance quel que soit l'état d'usure du disque de friction ;
- la position angulaire d'assistance coïncide avec la position de repos ;
- le plateau de pression est agencé longitud inalement en avant du plateau de réaction , le point d'articulation fixe étant agencé entre l'extrémité l ibre du doigt et le point de soll icitation du plateau de pression de man ière que le plateau de pression soit tiré vers l'arrière
par l'interméd iaire d'un tiroir coul issant axialement par rapport au plateau de réaction ;
- les moyens élastiques d'assistance comportent au moins un élément élastiquement déformable qui est susceptible d'appl iquer une force axiale d'assistance vers l'arrière sur le bras de levier d'au moins un doigt associé, ledit bras de levier étant agencé entre l'extrémité l ibre et le point d'articulation ;
- les moyens élastiques d'assistance comportent au moins un élément élastiquement déformable qu i est susceptible d'appl iquer une force axiale vers l'avant sur le bras de levier d'au moins un doigt associé, led it bras de levier étant agencé entre l'anneau périphérique et le point d'articulation , y compris l'anneau périphérique ;
- chaque élément élastiquement déformable est fixe par rapport au plateau de réaction ;
- chaque élément élastiquement déformable est fixé au d iaphragme ;
- les moyens élastiques d'assistance comportent au moins un élément élastiquement déformable qu i est susceptible d'appl iquer une force axiale vers l'avant sur le tiroir en prenant appui sur le plateau de réaction ;
- au moins un élément élastiquement déformable est fixé au plateau de réaction , l'élément élastiquement déformable étant susceptible d'être soll icité par une face de butée du tiroir ;
- au moins un élément élastiquement déformable est fixé au tiroir, l'élément élastiquement déformable étant susceptible d'être soll icité par une face de butée du plateau de réaction ;
- les moyens élastiques d'assistance comportent au moins un élément élastiquement déformable qu i est susceptible d'appl iquer une force axiale vers l'avant sur le plateau de pression en prenant appu i sur le plateau de réaction ;
- au moins un élément élastiquement déformable est fixé au plateau de réaction, l'élément élastiquement déformable étant
susceptible d'être sollicité par une face de butée du plateau de pression ;
- au moins un élément élastiquement déformable est fixé au plateau de pression, l'élément élastiquement déformable étant susceptible d'être sollicité par une face de butée du plateau de réaction ;
- au moins un élément élastiquement déformable travaille en compression ;
- au moins un élément élastiquement déformable travaille en traction.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels :
- la figure 1 est un diagramme qui représente l'intensité des forces autre que la force d'actionnement susceptibles de s'appliquer sur une extrémité libre des doigts d'un diaphragme en fonction du déplacement axial vers l'avant de ladite extrémité libre depuis une position angulaire de repos desdits doigts ;
- la figure 2 est une vue en demi-coupe axiale qui représente un dispositif à double embrayage équipé de moyens d'assistance de rappel des doigts de son deuxième diaphragme vers leur position angulaire de repos selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 3 est un diagramme similaire à celui de la figure 1 qui représente en outre l'effort d'assistance exercé par les moyens d'assistance sur les doigts du diaphragme ;
- la figure 4 est une vue de côté qui représente un dispositif à double embrayage équipé de moyens élastiques d'assistance réalisés selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 5 est une vue de détail en coupe axiale selon le plan de coupe 5-5 de la figure 4 qui représente la fixation des moyens élastiques d'assistance de la figure 4 ;
- la figure 6 est un détail d'une vue similaire à celle de la figure 4 qui représente le dispositif à double embrayage équipé de moyens élastiques d'assistance réalisés selon un troisième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 6 qui représente le dispositif à double embrayage équipé de moyens élastiques d'assistance réalisés selon un quatrième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 8 est une vue en coupe axiale selon le plan de coupe 8-8 de la figure 7 ;
- la figure 9 est une demi-vue de face qui représente un dispositif à double embrayage équipé de moyens élastiques d'assistance qui sont réalisés selon un cinquième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 10 est une vue en coupe axiale selon le plan de coupe 10-10 de la figure 9 ;
- la figure 1 1 est une vue en coupe circonférentielle selon le plan de coupe 1 1 -1 1 de la figure 9 ;
- la figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 2 qui représente un dispositif à double embrayage équipé de moyens élastiques d'assistance qui sont réalisés selon un sixième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 13 est une demi-vue de derrière qui représente un dispositif à double embrayage équipé de moyens élastiques d'assistance qui sont réalisés selon un septième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 14 est une vue en demi-coupe axiale selon le plan de coupe 14-14 de la figure 13.
Dans la description et les revendications, on utilisera à titre non limitatif et afin d'en faciliter la compréhension, les termes comme "avant" et "arrière", "externe" et "interne" selon les définitions données dans la description et déterminées par rapport à l'orientation longitudinale indiquée par la flèche "L" représentée sur les figures.
Par convention, les termes "avant" et "arrière" correspondent respectivement à la droite et à la gauche de la figure 2 et sont déterminées par référence à l'axe "X" de rotation qui s'étend longitudinalement.
Par convention, on définit aussi une direction axiale qui s'étend selon l'axe de rotation "X".
Par convention, les termes "externe" et "interne" sont déterminés suivant l'orientation radiale orthogonale à l'axe longitudinal "X" précité.
Par convention, on détermine également une direction circonférentielle qui est orthogonale aux directions axiale et radiale.
Dans la description qui va suivre, des éléments présentant des fonctions identiques, analogues ou similaires seront désignés par des mêmes numéros de référence.
On a représenté sur la figure 2, un exemple de réalisation d'un dispositif d'embrayage 10 qui est notamment destiné à équiper un véhicule automobile. Le dispositif d'embrayage 10 est ici un dispositif dit "à double embrayage" qui présente un axe "X" de rotation d'orientation longitudinale.
Le dispositif d'embrayage 10 est destiné à accoupler temporairement un arbre moteur (non représenté) qui est usuellement agencé longitudinalement en avant du dispositif d'embrayage 10, ici à droite de la figure 2, avec deux arbres menés, respectivement un premier arbre et un deuxième arbre (non représentés).
L'arbre moteur constitue un arbre menant qui est destiné à être entraîné en rotation par un moteur (non représenté) du véhicule automobile.
Les deux arbres menés du dispositif d'embrayage 10 sont concentriques et sont montés rotatifs coaxialement à l'arbre moteur, le premier arbre mené forme un tube à l'intérieur duquel est agencé le deuxième arbre mené.
Les arbres menés sont destinés à être reliés à une boîte de vitesses (non représentée) agencée longitudinalement à l'arrière, c'est-à-dire ici à gauche de la figure 1 .
Plus particulièrement, le premier arbre mené correspond à certains rapports de vitesses de la boîte de vitesses, par exemple les rapports de vitesses pairs, tandis que le deuxième arbre mené correspond aux autres rapports de vitesses, par exemple les rapports de vitesses impairs.
Le dispositif d'embrayage 10 comporte un premier embrayage "E1 " et un deuxième embrayage "E2" destinés à accoupler temporairement l'un des arbres menés à l'arbre moteur et qui sont commandés sélectivement de manière à permettre respectivement le passage de rapports de vitesses de parités différentes.
De manière connue, le dispositif d'embrayage 10 comporte un plateau radial circulaire de réaction 14 qui est monté à rotation autour de l'axe "X" longitudinal de rotation, par l'intermédiaire d'un palier, constitué de préférence par un roulement à billes 16.
Le plateau de réaction 14 est solidaire en rotation de l'arbre moteur. A cet effet, le dispositif d'embrayage 10 comporte des moyens de liaison 18 avec l'arbre moteur, lesdits moyens 18 étant agencés à une extrémité longitudinale avant du dispositif d'embrayage 10 et aptes à être fixés coaxialement à l'arbre moteur.
Pour la suite de la description et dans les revendications, le plateau de réaction 14 sera utilisé comme une référence axialement fixe.
Un couvercle annulaire 20 est agencé axialement en arrière du plateau de réaction 14. Le couvercle arrière 20 comporte un fond 22 radial annulaire et une jupe 24 axiale cylindrique qui s'étend vers l'avant depuis la périphérie extérieure du fond 22 jusqu'à la portion périphérique du plateau de réaction 14.
Le couvercle 20 est fixé par sa jupe 24 à une patte de fixation 25 radialement extérieure du plateau de réaction 14 par l'intermédiaire d'un rivet 27.
Le couvercle 20 et le plateau de réaction 14 forment ainsi un ensemble fixe axialement.
Le premier embrayage "ET du dispositif d'embrayage 10 forme des premiers moyens d'accouplement temporaire du premier arbre mené avec l'arbre moteur.
Le premier embrayage Έ1 " comporte un premier plateau annulaire de pression 26 qui est monté solidaire en rotation du plateau de réaction 14 autour de l'axe "X" de rotation.
Le premier plateau de pression 26 est interposé axialement entre le fond 22 du couvercle 20 et le plateau de réaction 14, de manière à être entouré par la jupe 24 du couvercle 20.
Le premier plateau de pression 26 est plus particulièrement agencé axialement en vis-à-vis d'une face arrière 28 du plateau de réaction 14.
Le premier plateau de pression 26 est monté coulissant axialement par rapport au plateau de réaction 14.
Le premier embrayage "E1 " comporte un premier disque coaxial de friction 30 qui est interposé axialement entre le plateau de réaction 14 et le premier plateau de pression 26. Le premier disque de friction 30 comporte sur ses deux faces une garniture annulaire de friction 32 qui est agencée axialement en vis-à-vis du premier plateau de pression 26 et du plateau de réaction 14.
Le premier disque de friction 30 est destiné à être serré contre la face arrière 28 du plateau de réaction 14 par coulissement du premier plateau de pression 26 pour accoupler temporairement le premier arbre mené avec l'arbre moteur.
A cet effet, le premier disque de friction 30 est monté solidaire en rotation du premier arbre mené, et il est monté coulissant axialement sur le premier arbre mené tubulaire entre une position avant serrée contre la face arrière 28 du plateau de réaction 14 et une position arrière libre (figure 2) vers laquelle il est rappelé élastiquement et dans laquelle le premier disque de friction 30 est éloigné de la face arrière 28 du plateau de réaction 14.
Le jeu axial existant entre le premier disque de friction 30 dans sa position arrière libre et la face arrière 28 du plateau de réaction 14 est très faible de sorte que, par facilité, il n'a pas été représenté à la figure 2.
Le premier embrayage "ET comporte un premier diaphragme
34 annulaire coaxial arrière d'actionnement du premier plateau de pression 26.
De manière connue, le premier diaphragme 34 comporte un anneau périphérique 36 radialement extérieur et des doigts 38 élastiquement flexibles qui s'étendent radialement vers l'axe "X" de rotation depuis l'anneau périphérique 36 jusqu'à une extrémité intérieure libre 40. Tous les doigts 38 du premier diaphragme 34 sont de préférence identiques.
L'anneau périphérique 36 forme plus particulièrement une rondelle élastique de type Belleville.
Plus particulièrement, le premier diaphragme 34 est interposé axialement entre le fond 22 du couvercle 20 et le premier plateau de pression 26.
Le premier diaphragme 34 est monté articulé sur le couvercle annulaire 20 par son anneau périphérique extérieur 36 entre une position angulaire arrière de repos "P0" des doigts 38 vers laquelle ils sont rappelés élastiquement, et une position angulaire avant de serrage "Pn" du premier plateau de pression 26 contre le plateau de réaction 14.
L'anneau périphérique 36 du premier diaphragme 34 est par exemple fixé sur une face avant du fond 22 du couvercle 20 par l'intermédiaire d'une bride 42 comportant des pattes qui s'étendent radialement vers l'intérieur. La bride 42 est fixée au couvercle 20 de manière que l'anneau périphérique 36 du premier diaphragme 34 soit serré axialement contre le fond 22 du couvercle 20 par les pattes radiales de la bride 42.
Une portion intermédiaire de chaque doigt 38 du premier diaphragme 34 est en appui axial sur une portion annulaire 44 du premier plateau de pression 26.
Les doigts 38 du premier diaphragme 34 sont flexibles élastiquement, notamment l'extrémité libre 40 des doigts 38 qui est déplacée entre une position extrême avant d'embrayage et une position extrême arrière de débrayage vers laquelle il sont rappelés élastiquement par leur élasticité propre.
Les doigts 38 du premier diaphragme 34 fonctionnent ainsi à la manière d'un levier qui est articulé par son extrémité supérieure contre le couvercle fixe 20. Les doigts 38 du premier diaphragme 34 forment plus particulièrement un levier dit "de deuxième classe".
Dans la position angulaire avant de serrage "Pn" des doigts 38, le premier diaphragme 34 sollicite axialement le premier plateau de pression 26 pour serrer le premier disque de friction 30 contre le plateau de réaction 14.
Dans la position angulaire arrière de repos "P0" vers laquelle les doigts 38 sont rappelés élastiquement, le premier plateau de pression 26 n'est plus sollicité axialement par le premier diaphragme 34 de manière que le premier disque de friction 30 se trouve alors dans sa position arrière libre.
Ainsi, en position angulaire avant de serrage "Pn", le premier arbre mené est accouplé temporairement à l'arbre moteur, et en position angulaire arrière de repos "P0", le premier disque de friction 30 est écarté du plateau de réaction 14 et du premier plateau de pression 26 de manière que le premier arbre mené soit découplé de l'arbre moteur.
Le dispositif d'embrayage 10 comporte aussi le deuxième embrayage "E2" formant des deuxièmes moyens d'accouplement temporaire du deuxième arbre mené avec l'arbre moteur.
Le deuxième embrayage "E2" comporte un deuxième plateau de pression 46 et un deuxième disque de friction 48 dont les fonctions
sont respectivement analogues à celles du premier plateau de pression 26 et du premier disque de friction 30.
Le deuxième plateau de pression 46 est monté axialement en vis-à-vis de la face avant 50 du plateau de réaction 14.
Le deuxième plateau de pression 46 est solidaire en rotation du plateau de réaction 14 par l'intermédiaire d'un tiroir 52 qui comporte un fond 54 annulaire radial arrière et une jupe 56 axiale cylindrique qui s'étend vers l'avant jusqu'au deuxième plateau de pression 46 en entourant le couvercle 20 et le plateau de réaction 14. Plus particulièrement, le tiroir 52 est fixé à la périphérie du deuxième plateau de pression 46.
Le deuxième plateau de pression 46 et le tiroir 52 sont montés coulissants axialement par rapport au plateau de réaction 14.
Le tiroir 52 est donc solidaire en rotation et en coulissement axial avec le deuxième plateau de pression 46. Le tiroir 52 et le deuxième plateau de pression 46 forment ainsi un ensemble coulissant par rapport au plateau de réaction 14.
La jupe 56 du tiroir 52 est ajourée d'ouvertures 57 à travers lesquelles les pattes de fixation 25 extérieure du plateau de réaction 14 s'étendent radialement vers l'extérieur. Les ouvertures 57 présentent une longueur longitudinale suffisante pour permettre le coulissement du tiroir 52 relativement au plateau de réaction 14 et au couvercle 20.
Le deuxième disque coaxial de friction 48 est interposé axialement entre le plateau de réaction 14 et le deuxième plateau de pression 46. Il comporte aussi sur ses deux faces une garniture annulaire de friction 58 qui est interposée axialement entre la face avant 50 du plateau de réaction 14 et le deuxième plateau de pression 46.
Le deuxième disque de friction 48 est destiné à être serré contre la face avant 50 du plateau de réaction 14 par coulissement du deuxième plateau de pression 46 pour accoupler temporairement le deuxième arbre mené avec l'arbre moteur.
A cet effet, le deuxième disque de friction 48 est monté solidaire en rotation du deuxième arbre mené, et il est monté coulissant axialement sur la portion d'extrémité avant du deuxième arbre mené entre une position arrière serrée contre la face avant 50 du plateau de réaction 14 et une position avant libre vers laquelle il est rappelé élastiquement et dans laquelle le deuxième disque de friction 48 est éloigné de la face avant 50 du plateau de réaction 14.
Comme pour le premier disque de friction 30, le jeu axial très faible existant, en position arrière libre, entre le deuxième disque de friction 48 et la face avant 50 du plateau de réaction 14 n'a pas été représenté à la figure 2.
Le deuxième embrayage "E2" comporte un deuxième diaphragme 60 annulaire coaxial arrière d'actionnement du deuxième plateau de pression 46.
Le deuxième diaphragme 60 présente une structure analogue à celle du premier diaphragme 34. Une vue de face du deuxième diaphragme 60 est représentée à la figure 13. Ainsi, il comporte un anneau périphérique 62 et des doigts 64 qui s'étendent radialement vers l'intérieur jusqu'à une extrémité libre 66.
Dans le mode de réalisation décrit, les deux diaphragmes 34,
60 présentent chacun un anneau périphérique continu. On comprendra cependant que l'invention est aussi applicable à des diaphragmes présentant un anneau périphérique entaillé par des fentes radiales.
Le deuxième diaphragme 60 est agencé axialement en arrière du premier diaphragme 34. Il est interposé axialement entre le fond 22 du couvercle 20 et une face avant du fond 54 du tiroir 52.
Plus particulièrement, l'anneau périphérique 62 du deuxième diaphragme 60 est agencé en appui axial contre une face avant du fond 54 du tiroir 52.
Le deuxième diaphragme 60 est par exemple maintenu en position par des colonnettes axiales de maintien 67 qui sont fixées au couvercle 20. Les colonnettes de maintien 67 sont alors agencées
entre deux doigts 64 adjacents du deuxième diaphragme 60 avec un jeu axial. Ainsi, le deuxième diaphragme 60 est maintenu en position tout en permettant le fléchissement des doigts 64.
De préférence, le fond 22 annulaire du couvercle 20 comporte une nervure annulaire qui est coaxiale à l'axe "X" de rotation et qui s'étend axialement vers l'arrière de manière à présenter une arête 68 annulaire en saillie vers l'arrière.
Une portion intermédiaire des doigts 64 du deuxième diaphragme 60 est articulée au couvercle 20 par appui axial vers l'arrière sur l'arête 68. L'arête 68 forme ainsi un point fixe d'articulation des doigts 64 du deuxième diaphragme 60. Le point d'articulation fixe 68 est agencé entre l'extrémité libre 66 du doigt 64 et le point de sollicitation du deuxième plateau de pression 46 de manière que le deuxième plateau de pression 46 soit tiré vers l'arrière par l'intermédiaire du tiroir 52.
Les doigts 64 du deuxième diaphragme 60 sont flexibles élastiquement entre une position angulaire avant de serrage "Pn, Pu" dans laquelle le deuxième diaphragme 60 sollicite axialement vers l'arrière le deuxième plateau de pression 46 pour serrer le deuxième disque de friction 48 contre le plateau de réaction 14 par l'intermédiaire du tiroir 52, et une position angulaire arrière de repos "P0" vers laquelle les doigts 64 sont rappelés élastiquement par leur élasticité propre et dans laquelle le deuxième plateau de pression 46 n'est plus sollicité axialement de manière que le deuxième plateau de pression 46 soit dans sa position avant libre, comme représenté à la figure 2.
En position angulaire avant de serrage "Pn, Pu", le deuxième arbre mené est accouplé à l'arbre moteur, et en position extrême arrière de repos (figure 2), le deuxième arbre mené est découplé de l'arbre moteur.
Les doigts 64 du deuxième diaphragme 60 fonctionnent à la manière d'un levier dit "de première classe". Ainsi, un effort axial d'actionnement qui est appliqué vers l'avant à l'extrémité libre 66 des
doigts 64 provoque un basculement des doigts 64 et un recul de l'anneau périphérique 62. L'effort d'actionnement est ainsi transmis au couvercle 20 par l'anneau périphérique 62 avec inversion de la direction. Cette configuration permet ainsi de "tirer" le deuxième plateau de pression 46 vers l'arrière par application d'un effort d'actionnement dirigé vers l'avant à l'extrémité libre 66 des doigts 64 du deuxième diaphragme 60.
Chaque diaphragme 34, 60 est susceptible d'être commandé vers sa position angulaire avant de serrage "Pn" par une butée annulaire de commande associée (non représentée) coulissante axialement qui sollicite l'extrémité libre 40, 66 des doigts 38, 64 lorsqu'elle coulisse vers l'avant.
En outre, les disques de friction 30, 48 sont susceptibles de s'user au cours de l'utilisation de l'embrayage "E1 ", "E2". Cette usure se traduit par une diminution de l'épaisseur des garnitures 32, 50 des disques de friction 30, 48. La position de serrage des plateaux de pression 26, 46 évolue ainsi au cours du temps.
La position angulaire de serrage des doigts des diaphragmes
34, 60 est ainsi décalée progressivement en fonction de l'usure des disques de friction 30, 48 depuis une position de serrage à neuf "Pn" jusqu'à une position extrême avant de serrage "Pu" dans laquelle le fléchissement des doigts est accentué vers l'avant.
Selon une variante non représentée de l'invention, Pour permettre d'adapter la position de serrage des plateaux de pression à l'usure des disques de friction, le dispositif d'embrayage comporte des moyens de rattrapage de l'usure du disque de friction. Ces moyens de rattrapage de l'usure n'agissent pas sur la position du point d'articulation des diaphragmes. Les moyens de rattrapage d'usure agissent généralement sur la position de la butée de commande de manière à conserver une course d'embrayage constante quelle que soit l'usure des disques de friction.
Dans la position extrême avant de serrage "Pu", les doigts 38,
64 d'au moins le deuxième diaphragme 60 forment un tronc de cône
pointant vers l'avant dont la base est formée par l'anneau périphérique 36, 62.
Comme expliqué en préambule de la description, la force centrifuge "Fc" qui s'exerce sur les doigts 38, 64 des diaphragmes 34, 60 est susceptible de bloquer au moins l'embrayage "E2" en état embrayé lorsque le diaphragme 60 occupe une position angulaire déterminée.
Dans les exemples représentés aux figures, cet effet de blocage est plus particulièrement sensible sur le deuxième diaphragme 60. En effet, le bras de levier du premier diaphragme 34 qui s'étend entre le point d'articulation et le point d'appui sur le deuxième plateau de pression 46 est supérieur au bras de levier du deuxième diaphragme 60 qui s'étend entre le point d'articulation et le point d'appui sur le tiroir 52. Ainsi, pour un même déplacement axial du point d'appui, les doigts 64 du deuxième diaphragme 60 fléchiront d'un angle supérieur par rapport aux doigts 38 du premier diaphragme 34.
Pour cette raison, l'invention sera ici décrite en application au deuxième diaphragme 60. Cependant, on comprendra que l'invention est aussi applicable au premier diaphragme 34 ou aux deux diaphragmes 60, 34 d'un dispositif à double embrayage.
Pour résoudre ce problème de manière simple et peu onéreuse, l'invention propose d'agencer des moyens élastiques d'assistance 70 au rappel des doigts 64 vers leur position angulaire arrière de repos "P0". Les moyens élastiques d'assistance 70 sollicitent les doigts 64 depuis une position angulaire d'assistance "Pi" jusqu'à la position angulaire extrême de serrage "Pu".
Pour la suite de la description, on comprendra que la position angulaire d'assistance "Pi" des doigts 64 correspond une position d'assistance déterminée du deuxième plateau de pression 46.
Comme cela sera expliqué plus en détail par la suite, les moyens élastiques d'assistance 70 exercent un effort élastique d'assistance sur les doigts 64, soit directement, soit par l'intermédiaire
d'un élément de l'ensemble coulissant formé par le deuxième plateau de pression 46 et le tiroir 52.
Le point d'application de l'effort élastique d'assistance est décalé radialement par rapport au point d'articulation des doigts 64 de manière à créer un moment élastique d'assistance "Ma" dans les doigts 64 qui est orienté de manière à rappeler les doigts 64 vers leur position angulaire de repos "PO".
Ainsi les moyens élastiques d'assistance 72 permettent de rappeler les doigts 64 vers leur position angulaire de repos "PO" à rencontre de la force centrifuge "Fc".
Ainsi, comme représenté à la figure 3, le moment élastique d'assistance "Ma" est équivalent à un effort d'assistance appliqué vers l'arrière sur l'extrémité libre 66 des doigts 64. Cet effort équivalent d'assistance est représenté par la courbe d'assistance "C3" qui est dessinée en traits interrompus gras à la figure 3.
L'effort de rappel global s'appliquant à l'extrémité libre 66 des doigts 64, qui est égal à la somme de l'effort élastique propre, de la force centrifuge et de l'effort équivalent d'assistance, est représenté à la courbe de rappel assisté "C2", en trait continu à la figure 3. On constate que le minimum "MIN2" de la courbe de rappel assisté "C2" est augmenté par rapport au minimum "MIN1 " de la courbe de rappel en rotation "C1 " de manière que le minimum "MIN2" soit positif.
Cette courbe d'assistance "C3" augmente ici de manière monotone par rapport à la position axiale de l'extrémité libre 66 des doigts 64. On comprendra cependant que les moyens élastiques peuvent présenter une courbe d'assistance "C3" ayant un profil différent, l'essentiel étant que l'effort équivalent d'assistance permette d'augmenter le minimum "MIN1 " de la courbe de rappel en rotation "C1 " de manière qu'il devienne positif, c'est-à-dire orienté vers l'arrière.
Comme cela est visible à la figure 3, l'effort équivalent d'assistance commence à être appliqué à partir d'une position angulaire d'assistance "Pi" des doigts 64 lorsque leur extrémité libre
66 est déplacée axialement vers l'avant. La position angulaire d'assistance "Pi" correspond sensiblement à la position à partir de laquelle la force centrifuge "Fc" est susceptible de devenir prépondérante par rapport à la force de rappel élastique propre des doigts 64.
Ainsi, entre la position angulaire d'assistance "Pi" et la position extrême avant de serrage "Pu", les doigts 64 du diaphragme 60 sont susceptibles d'être soumis à une force centrifuge "Fc" produite par la rotation du diaphragme 60 dans une plage de régime moteur déterminée du véhicule. En outre, cette force centrifuge "Fc" s'oppose à la force de rappel élastique propre des doigts 64 avec une intensité telle qu'elle est susceptible d'empêcher le retour des doigts 64 vers leur position de repos "P0".
La position angulaire intermédiaire "Pi" des doigts 64 correspond à une position angulaire dans laquelle au moins une portion des doigts 64 est agencée en avant du plan radial de l'anneau périphérique 62. Cette dite portion empêche le retour des doigts 64 vers leur position de repos lorsqu'elle est soumise à la force centrifuge "Fc".
On comprendra que la position angulaire d'assistance "Pi" dépend à la fois de la courbe "C0" d'élasticité propre des doigts 64 et de l'intensité de la force centrifuge "Fc" qui est susceptible d'être exercée sur les doigts 64 en cours de fonctionnement du dispositif d'embrayage 10.
La position angulaire d'assistance "Pi" correspond ici à la position à laquelle la force centrifuge "Fc" est susceptible de solliciter de manière sensible les doigts 64 à rencontre de leur force de rappel élastique propre. Ainsi, aucun moment d'assistance "Ma" n'est appliqué aux doigts 64 entre leur position angulaire de repos "P0" et leur position angulaire d'assistance "Pi".
Selon une variante non représentée de l'invention, la position angulaire d'assistance "Pi" est agencée en arrière de la position à
laquelle la force centrifuge est susceptible d'empêcher le retour des doigts vers leur position de repos.
La position angulaire d'assistance "Pi" est indépendante de l'usure des garnitures. Elle dépend notamment de la conformation des doigts 64 du diaphragme et de leur élasticité propre. Ces deux paramètres déterminent en effet la position angulaire des doigts à partir de laquelle la force centrifuge "Fc" est susceptible d'affecter le rappel des doigts 64 vers leur position de repos "PO".
Avantageusement, la position angulaire d'assistance "Pi" est agencée entre la position angulaire de serrage à neuf "Pn" et la position extrême de serrage "Pu". Ainsi, lorsque le disque de friction est neuf, la position angulaire de serrage à neuf "Pn" des doigts 64 est agencée en arrière de la position angulaire d'assistance "Pi" de manière que les doigts 64 du diaphragme 60 ne soient pas sollicités par les moyens d'assistance 70 tant que le disque de friction 48 n'est pas usé.
Selon une variante non représentée de l'invention, la position angulaire d'assistance "Pi" est agencée entre la position angulaire de repos "P0" et la position de serrage à neuf "Pn" de manière que les doigts du diaphragme sont sollicités par les moyens d'assistance quel que soit l'état d'usure du disque de friction.
Selon une autre variante non représentée de l'invention, la position angulaire d'assistance "Pi" coïncide avec la position angulaire de repos "P0" des doigts de manière que les doigts du deuxième diaphragme soient constamment sollicités par les moyens d'assistance.
Selon un premier mode de réalisation de l'invention qui est représenté à la figure 2, les moyen élastiques d'assistance 70 sont interposés axialement entre le plateau de réaction 14 et le deuxième plateau de pression 46.
Les moyens élastiques d'assistance 70 sont plus particulièrement formés par au moins une lamelle 72 élastiquement déformable courbée en forme de "U" ouvert radialement vers
l'intérieur. La lamelle élastique en forme de "U" comporte ainsi une aile avant fléchissante 74 et une aile arrière de fixation 76 qui s'étendent chacune radialement vers l'intérieur depuis la portion courbée jusqu'à une extrémité intérieure libre.
L'aile de fixation 76 de la lamelle 72 est fixée à une face avant d'une patte 25 radialement extérieure du plateau de réaction 14.
Avantageusement, la patte 25 extérieure du plateau de réaction 14 est la patte de fixation 25, et la lamelle 72 est fixée par le même rivet 27 que celui utilisé pour fixer le couvercle 20. La lamelle 72 est ainsi agencée radialement à l'extérieur par rapport au plateau de réaction 14.
Pour permettre la pose du rivet 27 après positionnement de la lamelle 72, l'aile fléchissante 74 de la lamelle 72 comporte un orifice de passage 77 du rivet 27.
L'extrémité libre de l'aile fléchissante 74 de la lamelle 72 est recourbée pour former un point de contact 78 axialement vers l'avant qui est destinée à venir en contact avec une face radiale arrière de butée 80 portée par patte radialement extérieure du deuxième plateau de pression 46.
La lamelle 72 est flexible élastiquement entre une position de repos dans laquelle l'aile fléchissante 74 est écartée de l'aile de fixation 76 et vers laquelle elle est rappelée élastiquement, et une position chargée dans laquelle l'aile fléchissante 74 est poussée axialement vers l'aile de fixation 76 en accentuant la courbure du "U". Ainsi, la lamelle 72 travaille en compression car le point de contact 78 se rapproche de l'aile de fixation 76 lors du chargement élastique.
Lorsque les doigts 64 du deuxième diaphragme 60 occupent leur position angulaire de repos "P0", le deuxième plateau de pression 46 est agencé de manière qu'il subsiste un jeu axial "j1 " entre la face arrière de butée 80 du deuxième plateau de pression 46 et le point de contact 78 de la lamelle 72.
Ce jeu axial "j1 " correspond à la distance à parcourir par la deuxième plateau de pression 46 entre la position angulaire de repos
"PO" des doigts 64 et la position angulaire d'assistance "Pi" des doigts 64. L'équivalent de ce jeu se retrouve à la figure 3 entre la position angulaire de repos "PO" des doigts 64 et leur position angulaire d'assistance "Pi".
Afin de répartir le moment d'assistance "Ma" de manière homogène dans tous les doigts 64, les moyens élastiques d'assistance 70 comportent une pluralité de lamelles élastiques 72 (non représentées) qui sont agencées régulièrement sur le pourtour du plateau de réaction 14.
Selon une variante non représentée de l'invention, toutes les lamelles sont réalisées venus de matière en formant un anneau qui entoure extérieurement le plateau de réaction.
On décrit à présent le fonctionnement du deuxième embrayage du dispositif d'embrayage 10 pour le cas dans lequel la position angulaire d'assistance "Pi" est agencée entre la position de repos "P0" et la position de serrage à neuf "Pn".
Lorsque le deuxième disque de friction 48 est neuf, la butée de commande sollicite l'extrémité libre 66 des doigts 64 du deuxième diaphragme 60 vers l'avant, ce qui provoque le basculement des doigts 64 autour de leur point d'articulation depuis leur position angulaire de repos "P0".
L'anneau périphérique 62 du deuxième diaphragme 60 appuie ainsi vers l'arrière sur le tiroir 52, ce qui provoque le coulissement vers l'arrière de l'ensemble formé par le tiroir 52 et le deuxième plateau de pression 46 par rapport au plateau de réaction 14.
Le deuxième plateau de pression 46 est alors coulissé vers l'arrière de manière à serrer le deuxième disque de friction 48 neuf contre le plateau de réaction 14, et sa face arrière de butée 80 est alors située axialement en arrière et à distance du point de contact 78 de la lamelle 72.
La course d'embrayage du deuxième plateau de pression 46 pour un deuxième disque de friction 48 neuf est supérieure au jeu axial "j1 " entre la face de butée 80 et la lamelle 72.
Dans cette configuration, lorsque les doigts 64 sont en position de serrage, ils sont agencés entre la position angulaire d'assistance "Pi" et la position angulaire extrême de serrage "Pu".
Le jeu axial étant inférieur à la course d'embrayage du deuxième plateau de pression 46, la face de butée 80 entre en contact avec l'aile fléchissante 74 de la lamelle 72 avant d'atteindre sa position de serrage. La lamelle 72 est donc chargée élastiquement par le déplacement du deuxième plateau de pression 46 vers sa position serrée du disque de friction.
Lorsque de l'opération de débrayage, la butée de commande est reculée vers l'arrière. La lamelle 72 assiste alors le retour des doigts 64 du deuxième diaphragme 60 vers leur position angulaire de repos "P0" en exerçant un effort d'assistance vers l'avant sur le deuxième plateau de pression 46. Cet effort d'assistance est ensuite transmis à l'anneau périphérique 62 du deuxième diaphragme 60 via le tiroir 52. L'anneau périphérique 62 du deuxième diaphragme 60 est ainsi poussé vers l'avant, ce qui provoque le basculement des doigts 64 et leur retour assisté vers leur position angulaire de repos "P0". L'effort d'assistance crée ainsi un moment élastique d'assistance "Ma" dans les doigts 64 pour les rappeler vers leur position angulaire de repos "P0" à rencontre de la force centrifuge "Fc".
Comme représenté à la figure 3, cet effort de rappel élastique permet d'aller à rencontre de la force centrifuge "Fc" qui bloque les doigts 64 dans leur position angulaire de serrage. Cet effort de rappel élastique permet ainsi de surmonter la force centrifuge "Fc" et de rappeler les doigts 64 jusqu'à leur position de repos "P0".
Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention qui est représenté aux figures 4 et 5, les moyens élastiques d'assistance 70 sont interposés entre le plateau de réaction 14 et le tiroir 52.
Comme dans le premier mode de réalisation, les moyens élastiques d'assistance 70 sont formés par au moins une lamelle 72 élastiquement déformable qui comporte une âme centrale 76 de fixation qui s'étend circonférentiellement. Chacune de ses deux
extrémités circonférentielles est prolongée par une aile fléchissante 74 qui s'étend obliquement vers l'avant.
Chaque aile fléchissante 74 se termine par une extrémité avant libre recourbée destinée à former un point de contact 78. Les deux points de contact 78 sont agencés dans un même plan radial.
L'âme de fixation 76 de la lamelle 72 est fixée sur le pourtour extérieur du plateau de réaction 14.
Plus particulièrement, comme représenté plus en détail à la figure 5, l'âme de fixation 76 la lamelle 72 est fixée sur la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14 et par le même rivet de fixation 27 que le couvercle 20.
Les points de contact 78 des ailes fléchissantes 74 sont agencés axialement en arrière et à distance d'une face arrière de butée 80 du tiroir 52, comme représenté à la figure 4, de manière qu'il existe un jeu axial "j1 " entre les points de contact 78 et la face de butée 80 du tiroir 52.
Les moyens élastiques d'assistance 70 comportent avantageusement une pluralité de lamelle 72 similaires qui sont agencées de façon régulière autour du plateau de réaction 14 de manière à répartir de manière homogène le moment d'assistance "Ma" dans tous les doigts 64 du deuxième diaphragme 60, c'est-à-dire pour éviter que l'effort d'assistance ne provoque un pivotement du tiroir 52.
Les moyens élastiques d'assistance 70 fonctionnent de la même manière que dans le premier mode de réalisation. Ainsi, l'opération d'embrayage permet à la face de butée 80 du tiroir 52 de venir appuyer contre les points de contact 78 pour déformer les ailes fléchissantes 74 de manière à les faire fléchir vers le plan radial de l'âme. La lamelle 72 est ainsi agencée de manière à travailler en compression car elle est chargée lorsque les points de contact 78 se rapprochent axialement de l'âme de fixation 76.
Selon un troisième mode de réalisation qui est représenté à la figure 6, les moyens élastiques d'assistances 70 sont similaires à ceux
du deuxième mode de réalisation. Seules les différences entre ces deux modes de réalisation seront donc décrites par la suite.
La lamelle 72 présente une forme similaire à celle du deuxième mode de réalisation. Cependant, la lamelle 72 fonctionne ici en traction.
Ainsi, l'âme de fixation 76 de la lamelle 72 est ici fixé contre la face avant de la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14, et les ailes fléchissantes 74 s'étendent vers l'arrière au lieu de s'étendre vers l'avant.
Les points de contact 78 sont agencés axialement en vis-à-vis de la face arrière de butée 80 du tiroir 52 avec le même jeu axial "j1 " que décrit dans les précédents modes de réalisation.
Ainsi, les ailes sont susceptibles d'être déformées élastiquement de manière à fléchir vers un plan axial radial en éloignant les points de contact 78 du plan de l'âme 76 pour travailler en traction.
Les moyens élastiques d'assistance 70 comportent avantageusement une pluralité de lamelles 72 similaires qui sont agencées de façon régulière autour du plateau de réaction 14 de manière à répartir de manière homogène le moment d'assistance "Ma" dans tous les doigts 64, c'est-à-dire pour éviter que l'effort d'assistance ne provoque un pivotement du tiroir 52.
Selon un quatrième mode de réalisation de l'invention qui est représenté aux figures 7 et 8, les moyens élastiques d'assistance 70 fonctionnent globalement de la même manière que ceux du troisième mode de réalisation (figure 6). Cependant, ils présentent une forme et un agencement différents.
Ainsi, les moyens élastiques d'assistance 70 comportent au moins une lamelle 72 élastiquement déformable.
La lamelle 72 comporte une âme de fixation 76 circonférentielle radiale qui est fixée contre une face arrière d'une patte 25 extérieure du plateau de réaction 14.
Il s'agit avantageusement de la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14.
Deux ailes fléchissantes 74 en forme de "L" s'étendent axialement vers l'arrière depuis les extrémités circonférentielles de l'âme de fixation 76 jusqu'à une extrémité libre. Les ailes fléchissantes 74 sont agencées de manière que le tronçon d'extrémité libre 78 du "L" soit parallèle à l'âme et vienne former un rectangle présentant une fente radiale dans le milieu de son grand côté arrière, comme illustré à la figure 7.
La face avant du tronçon d'extrémité libre forme le point de contact 78 de la lamelle 72.
La face de butée 80 du tiroir 52 est formée par la face arrière d'une patte radialement extérieure du tiroir 52. La patte du tiroir 52 est reçue radialement dans l'espace sensiblement rectangulaire qui est délimité par la lamelle 72.
L'épaisseur circonférentielle de la patte du tiroir 52 est supérieure à celle de la fente arrière qui sépare les deux ailes fléchissantes 74. Ainsi, la face de butée 80 s'étend axialement en avant des points de contact 78 de la lamelle 72.
Ainsi, lorsque le tiroir 52 recule, la face de butée 80 est susceptible de venir solliciter les points de contact 78 de la lamelle 72.
Comme dans les modes de réalisations précédents, le même jeu axial "j1 " est réservé entre la face de butée 80 du tiroir 52 et les points de contact 78 de la lamelle 72.
La lamelle 72 travaille ici en traction car les points de contact 78 s'éloigne de l'âme de fixation 76 lorsqu'elle est mise chargée par le déplacement du deuxième plateau de pressions 46 vers sa position serrée d'un disque de friction.
Les moyens élastiques d'assistance 70 comportent avantageusement une pluralité de lamelles 72 similaires qui sont agencées de façon régulière autour du plateau de réaction 14 de manière à répartir de manière homogène le moment d'assistance "Ma"
à tous les doigts 64, c'est-à-dire pour éviter que l'effort d'assistance ne provoque un pivotement du tiroir 52.
Selon un cinquième mode de réalisation de l'invention qui est représenté aux figures 9 à 1 1 , les moyens élastiques d'assistance 70 comportent au moins une lamelle 72 déformable élastiquement qui est fixée au tiroir 52 et qui est susceptible d'être déformée par contact avec une face de butée 80 portée par le plateau de réaction 14.
La face de butée 80 est avantageusement portée par la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14.
La lamelle 72 présente plus particulièrement une forme plane s'étendant dans un plan radial circonférentiel. Les deux extrémités circonférentielle de la lamelle 72 forment des tronçons de fixation 76 qui sont fixés contre des pattes de support 82 radialement extérieures du deuxième plateau de pression 46. Les pattes de support 82 du deuxième plateau de pression 86 sont agencées circonférentiellement de part et d'autre de la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14.
La lame de ressort comporte ainsi un tronçon central fléchissant 74 qui forme un pont reliant les deux pattes de support 82 du deuxième plateau de pression 46.
Comme représenté plus en détail à la figure 1 1 , le tronçon central fléchissant 74 est ici décalé axialement vers l'arrière par rapport aux tronçons d'extrémité de fixation 76 grâce à deux cambrures. Ces cambrures permettent notamment de respecter le jeu "j1 ".
Comme représenté aux figures 10 et 1 1 , le tronçon central fléchissant 74 est agencée axialement en avant et à distance de la face avant de butée 80 de la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14. Plus particulièrement le même jeu axial "j1 " que dans les autres modes de réalisation est réservé entre la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14 et le tronçon central fléchissant 74 de la lamelle 72.
Ainsi, lorsque le deuxième disque de friction 48 est usé et que le deuxième embrayage "E2" est commandé vers sa position serrée,
le tiroir 52 recule de manière que la portion centrale vienne en contact avec la face de butée 80 de la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14. En poursuivant le coulissement vers la position serrée, la lamelle 72 est déformée élastiquement, notamment grâce à la présence des cambrures.
Ainsi, la lamelle 72 travaille en compression car le tronçon central fléchissant 74 est rapproché des tronçons d'extrémité de fixation 76 lors de son chargement.
Lors de l'opération de débrayage, la lamelle 72 applique ainsi un effort élastique d'assistance sur le tiroir 52 en prenant appui sur la patte de fixation 25 du plateau de réaction 14. Cet effort est transmis, selon la chaîne déjà décrite précédemment, jusqu'aux doigts 64 du deuxième diaphragme 60. Cet effort d'assistance crée ainsi un moment d'assistance "Ma" dans les doigts 64.
Selon un sixième mode de réalisation de l'invention qui est représenté à la figure 12, les moyens élastiques d'assistance 70 sont interposés entre le couvercle 20 et les doigts 64 du deuxième diaphragme 60.
Les moyens élastiques d'assistance 70 comportent plus particulièrement au moins une lamelle 72 élastiquement déformable qui est interposée entre le couvercle 20 et les doigts 64.
Dans l'exemple représenté à la figure 12, la lamelle 72 s'étend selon une direction globalement radiale. Elle comporte un tronçon d'extrémité extérieur de fixation 76 qui est fixé contre une face arrière du fond 22 du couvercle 20. Avantageusement, la lamelle 72 est fixée au couvercle 20 par l'intermédiaire de la colonnette de maintien 67 du deuxième diaphragme 60.
La lamelle 72 comporte aussi un tronçon d'extrémité intérieure fléchissant 74 qui est infléchi vers l'arrière dans sa position de repos. Un point de contact 78 du tronçon d'extrémité fléchissant 74 est agencé axialement en vis-à-vis et à distance de la face avant 80 d'au moins un doigt 64 associé du deuxième diaphragme 60. Le point de contact 78 est plus particulièrement agencé en vis-à-vis du bras de
levier du doigt 64 délimité par son point d'articulation 68, d'une part, et par son extrémité intérieure libre 66, d'autre part.
Selon une variante non représentée, la lamelle est associée à deux doigts 64 adjacents du deuxième diaphragme. A cet effet, la lamelle présente une largeur circonférentielle supérieure à la fente de séparation des deux doigts adjacents. La lamelle chevauche ainsi la fente de manière à solliciter simultanément les deux doigts adjacents.
Comme dans les modes de réalisation précédents, le jeu axial "j1 " est réservé entre le point de contact 78 de la lamelle 72 et la face avant 80 de chaque doigt 64 associé du deuxième diaphragme 60. L'appui étant réalisé à un autre endroit que le plateau de pression le jeu j1 présentera dans ce cas une valeur différente de celui des autres solutions.
Avantageusement, les moyens élastiques d'assistance 70 comportent suffisamment de lamelles 72 similaires de manière que chaque doigt 64 soit rappelé vers sa position angulaire de repos "P0".
Lors du fléchissement des doigts 64 depuis la position d'assistance "Pi" vers la position extrême de serrage "Pu", les doigts 64 sollicitent le tronçon fléchissant 74 de la lamelle 72 en le faisant fléchir élastiquement vers l'avant vers sa position avant chargée.
Lorsque l'effort de commande de la butée de commande est relâché, le tronçon fléchissant 74 de la lamelle 72 exerce directement sur les doigts 64 associés un effort d'assistance dirigé axialement vers l'arrière de manière à compenser une éventuelle force centrifuge "Fc". Cet effort d'assistance crée ainsi un moment d'assistance "Ma" pour le rappel des doigts 64 vers leur position angulaire de repos "P0".
Selon une variante non représentée de ce sixième mode de réalisation de l'invention, les lamelles sont réalisées venus de matière en étant reliées entre elles par un anneau coaxial à l'axe de rotation "X". L'anneau relie ainsi les tronçons de fixation des lamelles entre eux.
Selon un septième mode de réalisation de l'invention qui est représenté aux figures 13 et 14, les moyens élastiques d'assistance
70 sont similaires dans leur fonctionnement à ceux du sixième mode de réalisation. Seules les différences seront donc décrites par la suite.
Les moyens élastiques d'assistance 70 comportent au moins une lamelle 72 élastiquement déformable qui est courbée en forme de "U" ouvert radialement vers l'extérieur. La lamelle 72 présente ainsi une aile avant de fixation 76 et une aile arrière fléchissante 74 qui sont reliées par une portion courbe.
L'aile de fixation 76 est fixée au couvercle 20 de la même façon et dans le même agencement que le tronçon de fixation lamelle 72 du sixième mode de réalisation. L'aile de fixation 76 est ainsi agencée axialement en avant du deuxième diaphragme 60.
L'aile fléchissante 74 est destinée à solliciter le bras de levier du doigt 64 formé entre l'anneau périphérique 62 et le point d'articulation 68 du doigt 64. A cet effet, la forme en "U" de la lame élastique permet d'enjamber l'anneau périphérique 62 du deuxième diaphragme 60 par l'intérieur pour qu'une extrémité libre formant point de contact 78 de l'aile fléchissante 74 soit agencée en vis-à-vis axialement et à distance de la face arrière de l'anneau périphérique 62 formant face de butée 80.
En outre, comme représenté à la figure 13, une échancrure 84 est réalisée dans le bord intérieure du fond 54 du tiroir 52 pour permettre le passage de l'aile fléchissante 74 à travers le tiroir 52 pour venir directement en contact avec la face de butée 80 de l'anneau périphérique 62 lors du coulissement vers l'arrière du tiroir 52. Ainsi, le tiroir 52 n'interfère à aucun moment avec la lamelle 72.
Comme représenté à la figure 14, le même jeu axial "j1 " que décrit dans les modes de réalisation précédents est réservé entre le point de contact 78 de l'aile fléchissante 74 et la face de butée 80 de l'anneau périphérique 62 lorsque les doigts 64 sont dans leur position angulaire de repos "P0". Ainsi l'anneau périphérique 62 est susceptible de venir en contact direct avec le point de contact 78 de la lamelle 72 lors du basculement des doigts 64 entre leur position angulaire d'assistance "Pi" et leur position extrême de serrage "Pu".
Comme représenté à la figure 13, l'aile fléchissante 74 est suffisamment large circonférentiellement pour solliciter une portion de l'anneau périphérique 62 située à cheval sur la racine de deux doigts 64 adjacents.
Pour permettre le passage du tronçon courbé de la lamelle 72 à travers le deuxième diaphragme 60, des entailles 86 de passage sont formées en vis-à-vis sur les deux doigts 64 adjacents associés.
Avantageusement, comme représenté à la figure 13, les moyens élastiques d'assistance 70 comportent suffisamment de lamelles 72 similaires pour que tous les doigts 64 du deuxième diaphragme 60 soient sollicités.
L'aile fléchissante 74 de chaque lamelle 72 est en outre pourvue d'un orifice 88 de montage pour permettre l'insertion et la fixation des colonnettes de maintien 67 du deuxième diaphragme 60 après le positionnement du deuxième diaphragme 60 et des moyens élastiques d'assistance 70 sur le couvercle 20.
Selon une variante non représentée des sixième et septième modes de réalisation, les lamelles sont fixées aux doigts du deuxième diaphragme. Leur partie fléchissante est alors susceptible d'être déformée élastiquement par contact avec une face de butée fixe par rapport au plateau de réaction, par exemple une face de butée portée par le fond du couvercle.
L'invention a été décrite en référence à un dispositif à double embrayage. On comprendra cependant qu'elle est aussi applicable à un dispositif d'embrayage simple comportant un unique disque de friction.
On comprendra aussi que plusieurs modes de réalisation détaillés dans cette description peuvent être combinés ensembles pour un même diaphragme afin d'obtenir un moment d'assistance présentant une courbe caractéristique et une intensité adaptée à la force centrifuge susceptible d'être exercée sur les doigts du diaphragme.