Gant de cirage et lustrage pour les souliers
L'invention concerne un gant de cirage et lustrage des souliers en cuir. La méthode classique, la plus ancienne - et, à ce jour, certainement encore la plus courante - pour procéder au cirage et au lustrage des souliers consiste à appliquer sur le cuir un produit d'entretien (cirage) liquide ou pâteux, à l'étaler sur tout ou partie de la surface du soulier au moyen d'une étoffe, puis à lustrer le soulier au moyen d'une autre étoffe, ou d'une partie propre de l'étoffe précédente.
Cette méthode, éprouvée, est efficace mais fastidieuse et salissante. Elle convient au cirage domestique des souliers, car le matériel qu'elle nécessite (boîtes ou bouteilles de cirage, carrés d'étoffe propre, savon) est à portée de la main et peut être stocké sans souci de place. En revanche, elle se révèle inadaptée au cirage itinérant, lorsque le matériel précité est indisponible et/ou que le temps manque pour effectuer un cirage selon la méthode classique.
La problématique n'est pas nouvelle, et on décèle dès le début du 20e siècle des tentatives pour y apporter une solution satisfaisante : citons à titre d'exemple le brevet américain n°1 502 798 datant de 1923, qui propose un dispositif de cirage et lustrage en forme de gant qui comprend, sur une face, une pastille qu'on imprègne de cirage pour en enduire le soulier, et, sur une face opposée, un tampon lustrant permettant de faire briller le soulier. Pour procéder au cirage et au lustrage du soulier, on commence par imprégner la pastille de cirage (au moyen d'un tube fixé sur le gant), puis on frotte la chaussure au moyen de la pastille. On retourne ensuite le gant pour effectuer le lustrage du soulier au moyen du tampon lustrant. Si ce dispositif est satisfaisant au regard de la problématique mentionnée ci-dessus, il présente toutefois un défaut : destiné à être réutilisé, il est salissant car la pastille enduite de cirage après la première utilisation, risque de tacher les vêtements de l'utilisateur lorsque le gant est rangé.
Une version plus moderne de ce dispositif est proposée par le brevet américain n°3 806 260, qui décrit un gant pour le cirage et le lustrage des souliers, comprenant deux feuilles superposées, à savoir
une première feuille enduite de cirage, et une seconde feuille collée à la première et réalisée dans un matériau lustrant. Un opercule pelable recouvre la première feuille pour préserver le cirage avant son utilisation. La méthode de cirage et de lustrage des souliers est similaire à celle proposée par le brevet américain n° 1 502 798 précité. Le dispositif du brevet n°3 806 260 a toutefois l'avantage d'être jetable, ce qui supprime le risque de salissure entre deux cirages successifs. En revanche, la structure même du gant ne supprime pas tous les risques de salissure pendant l'utilisation du gant, et en particulier pendant le lustrage puisque la feuille enduite de cirage est exposée.
L'invention vise notamment à remédier aux inconvénients précités, en proposant un gant permettant un cirage et un lustrage pratiques et efficaces des souliers tout en minimisant les risques de salissure.
A cet effet, l'invention propose un gant de cirage et lustrage comprenant au moins deux parties mutuellement fixées de manière détachable, à savoir :
- une partie de cirage comprenant un film support sur lequel est fixé un tampon imprégné de cirage recouvert d'un opercule pelable, - une partie de lustrage, conformée en gant et comprenant un film de poche sur lequel est fixé un tampon de lustrage. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre de modes de réalisations, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - La figure 1 est une vue en plan de dessus d'un gant de cirage et lustrage, montrant par transparence une partie de sa structure interne ;
La figure 2 est une vue en plan de dessus du gant de la figure 1 , sans transparence ; - La figure 3 est une vue en perspective montrant un gant de cirage et lustrage selon un premier exemple de réalisation, avant son utilisation pour le cirage d'un soulier ;
La figure 4 est une vue en perspective montrant le gant de cirage et lustrage de la figure 3, avant son utilisation pour le lustrage du soulier ;
La figure 5 est une vue en perspective éclatée montrant la structure du gant de la figure 3 ;
- La figure 6 est une vue en perspective éclatée montrant la structure d'un gant selon un deuxième exemple de réalisation ; - La figure 7 est une vue en coupe (d'épaisseur volontairement exagérée) , montrant la structure d'un gant selon un troisième exemple de réalisation ;
La figure 8 est une vue en coupe similaire à la figure 5, montrant la structure d'un gant selon un quatrième exemple de réalisation ; - La figure 9 est une vue en coupe similaire à la figure 5, montrant la structure d'un gant selon un cinquième exemple de réalisation ; La figure 10 est une vue en coupe similaire à la figure 5, montrant la structure d'un gant selon un sixième exemple de réalisation ; La figure 1 1 est une vue en coupe similaire à la figure 5, montrant la structure d'un gant selon un septième exemple de réalisation ;
- La figure 12 est une vue en coupe similaire à la figure 5, montrant la structure d'un gant selon un huitième exemple de réalisation ;
La figure 13 est une vue en coupe similaire à la figure 5, montrant la structure d'un gant selon un neuvième exemple de réalisation. Un gant 1 de cirage et lustrage est représenté sur les figures. Ce gant 1 , de forme rectangulaire, comprend deux parties détachables, à savoir :
- une première partie 2 prévue pour cirer un (ou plusieurs) soulier(s), dite partie de cirage, et - une deuxième partie 3 prévue pour lustrer le(s) soulier(s) , dite partie de lustrage.
La partie 2 de cirage comprend, au moins, un film support 4 réalisé en matière plastique souple étanche aux liquides et aux gaz, un tampon 5 imprégné de cirage fixé sur le film support 4, et un opercule 6 pelable recouvrant le tampon 5.
La partie 3 de lustrage, conformée en gant, comprend, au moins, un film 7 dit de poche réalisé en matière plastique souple, et un tampon 8 lustrant fixé au film de poche 7 sur une partie de sa périphérie, en laissant un bord arrière 9 libre de fixation de sorte à définir une
ouverture 10 permettant l'insertion de un ou plusieurs doigts d'une main (comme représenté en pointillés sur la figure 1 ).
La partie 3 de lustrage est fixée à la partie 2 de cirage de manière amovible, par soudure ou collage réalisé(e) sur une partie au moins de leur pourtour.
L'utilisation du gant 1 est simple. Après avoir enfilé le gant 1 , on détache l'opercule 6 pelable (figure 3). Le tampon 5 imprégné de cirage est alors découvert. On applique le cirage sur le(s) soulier(s) en frottant celui-ci au moyen du tampon 5 de cirage. Une fois cette opération terminée, on détache la partie 2 de cirage de la partie 3 de lustrage (figure 4), éventuellement après avoir recouvert le tampon 5 de cirage au moyen de l'opercule 6. La partie 2 de cirage peut être jetée. La main enfilée dans la partie 3 de lustrage, on peut alors frotter le(s) soulier(s) au moyen du tampon 8 de lustrage. Une fois cette opération achevée, on peut jeter la partie 3 de lustrage.
Comme cela est représenté sur les figures 1 et 2, le contour du gant 1 est asymétrique, afin de faciliter sa prise en main, et de rendre plus aisés le décollement de l'opercule 6 et le détachement des parties 2, 3 de cirage et de lustrage. Plusieurs exemples de réalisation sont envisageables. Neuf exemples - auxquels l'invention n'est toutefois pas limitée - vont à présent être décrits.
Exemple 1 (figures 1 à 5) La partie 2 de cirage comprend le film support 4, le tampon 5 de cirage fixé sur son pourtour (ou sur toute sa surface) sur le film support 4, et l'opercule 6 pelable fixé sur le film support 4 sur une zone 1 1 s'étendant sur son pourtour autour du tampon 5 de cirage.
Le film support 4 est, de préférence, réalisé dans une matière souple étanche telle qu'un complexe triple de deux couches de polyéthylène (PE) (couches de soudure) entourant une couche de polyéthylène téréphtalate (PET) ou EVOH (couche barrière). Le tampon 5 de cirage est de préférence réalisé dans un non tissé de PET, fixé au film support 4 du côté PE au moyen d'une soudure thermique avant d'être enduit de cirage.
L'opercule 6 est réalisé dans une matière souple étanche aux gaz et aux liquides (de sorte à éviter les fuites et/ou l'évaporation du cirage) telle qu'un complexe PET/PE ou EVOH/PE, et fixé au film support 4 du côté PE au moyen d'une soudure thermique étanche (aux gaz et aux liquides) sur la zone 11 , éventuellement doublée d'un collage permettant de remettre en place l'opercule 6 après avoir ciré le(s) soulier(s).
La partie 3 de lustrage comprend le film de poche 7 et le tampon 8 de lustrage, fixé au film de poche 7 sur une zone 12 en forme de U s'étendant sur trois bords : deux bords latéraux 13, 14 et un bord 15 avant, à l'exception du bord arrière 9 où l'absence de fixation dégage entre le film de poche 7 et le tampon 8 de lustrage l'ouverture 10 permettant d'enfiler les doigts.
Le film de poche 7 peut être réalisé en PE ou, de préférence, dans un complexe comprenant une couche de PE à laquelle est adossée une couche de renfort d'un autre matériau tel que PET ; il est fixé à la partie
2 de cirage (en l'occurrence au film support 4) côté PE (c'est-à-dire du côté opposé au tampon de cirage 5), sur une zone 16 s'étendant le long des deux côtés latéraux 13, 14 au moins (et éventuellement le long du bord avant 15), à l'extérieur de la zone 12 de fixation du tampon 8 de lustrage. Le tampon 8 de lustrage est, de préférence, réalisé dans un non tissé de PET, fixé au film de poche 7 au moyen d'une soudure thermique.
En variante, le film support 4 est réalisé dans un complexe bicouche PE/PET, et ses bords sont repliés, de sorte que la couche PE soit tournée vers le film de poche 7, pour permettre la soudure de celui- ci sur le film support 4 côté PE.
Pour utiliser le gant 1 , on enfile les doigts dans le gant formé par la partie de lustrage 3, par l'ouverture 10 pratiquée entre le film de poche 7 et le tampon 8 de lustrage.
On détache alors l'opercule 6, puis on applique le cirage sur le(s) soulier(s) en le(s) frottant à l'aide du tampon 5 de cirage.
Une fois cette opération achevée, tout en maintenant les doigts enfilés dans la partie 3 de lustrage, on détache la partie 2 de cirage de
la partie 3 de lustrage, éventuellement après avoir remis en place l'opercule 6. La partie 2 de cirage peut être jetée.
On peut alors procéder au lustrage du (des) soulier(s), en le(s) frottant au moyen du tampon 8 de lustrage. Cette opération achevée, on peut jeter la partie 3 de lustrage.
Exemple 2 (figures 1. 2 et 6)
Le gant 1 est, pour l'essentiel, identique au gant de l'exemple 1. Il s'en distingue toutefois par la présence dans la partie 2 de cirage d'un film 17 de finition réalisé dans un matériau étanche aux liquides et aux gaz et interposé entre le film support 4 et l'opercule 6 pelable. Ce film
17 de finition présente une découpe 18 centrale de surface inférieure à celle du tampon 5 de cirage. Le film 17 de finition est fixé à la fois sur le film support 4, sur une zone 19 entourant le tampon 5 de cirage, et sur celui-ci dont il recouvre le pourtour. La présence du film 17 de finition, qui recouvre les bords du tampon 5 de cirage, minimise les risques d'arrachage de celui-ci pendant le cirage du (des) soulier(s).
Le film 17 de finition peut être réalisé en PE mais de préférence dans un complexe PET/PE ou EVOH/PE ; il est fixé d'une part au film support 4 au moyen d'une soudure thermique étanche (aux gaz et aux liquides) et d'autre part au tampon 5 de cirage par une soudure thermique réalisée avant l'enduction du tampon 5 de cirage.
L'opercule 6 est fixé au film 17 de finition au moyen d'une soudure thermique étanche (aux gaz et aux liquides) s'étendant sur tout son pourtour, éventuellement doublée d'un collage permettant de remettre en place l'opercule 6 après avoir ciré le(s) soulier(s).
L'utilisation est identique à celle du gant de l'exemple 1.
Exemple 3 (figures 1 . 2 et 7) Le gant 1 se distingue de celui de l'exemple 1 , d'une part, par la présence d'un soufflet 20 sur le tampon 8 de lustrage, afin d'augmenter le volume disponible pour les doigts, et d'autre part par la présence sur la partie 2 de cirage d'un film de poche 21 , fixé au film support 4 du côté opposé au tampon 5 de cirage (c'est-à-dire du côté de la partie 3
de lustrage) de sorte que la partie 2 de cirage est, de même que la partie 3 de lustrage, conformée en gant.
Plus précisément, le film de poche 21 , réalisé en PE ou, de préférence dans un complexe PE/PET, est fixé au film support 4 - de préférence par soudure thermique côté PE - sur une zone 22 en U s'étendant de manière concentrique à l'intérieur de la zone 16 de fixation du film de poche 7 sur la partie 2 de cirage. Le bord arrière 9 est dépourvu de fixation, de sorte qu'il est défini entre le film de poche 21 et le film support 4 une deuxième ouverture 23 permettant d'enfiler les doigts.
Comme cela est visible sur la figure 7, le film de poche 21 présente de préférence un soufflet 24 permettant d'augmenter le volume disponible pour les doigts entre le film de poche 21 et le film support 4. Comme cela est représenté sur la figure 7, l'opercule 6 peut être réalisé sous forme de complexe, par accolement de deux films superposés, à savoir un film barrière 25 assurant le confinement étanche du tampon 5 de cirage, et un film support 26 enduit de colle, dépassant du film barrière 25 sur son pourtour. Le film barrière 25 est fixé sur son pourtour au moyen d'une soudure 27, autour du tampon 5 de cirage, sur le film support 4. Quant au film support 26, il est collé à la fois au film barrière 25, qu'il recouvre entièrement et, sur son pourtour 28, au film support 4. Le film barrière 25 et le film support 26 restent solidaires lors du détachement de l'opercule 6, la soudure 27 se rompant de manière définitive tandis qu'il reste possible de recoller l'opercule 6 grâce au pourtour 28 encollé du film support 26.
En variante, comme représenté de manière éclatée sur la figure 7, l'opercule 6 peut être réalisé dans un film unique fixé au film support 4 au moyen d'une soudure 27 étanche (aux gaz et aux liquides) doublée sur son pourtour 28 d'un collage. Par ailleurs, la variante explicitée dans la description de l'exemple
1 peut également être appliquée à l'exemple 3 : le film support 4 peut être réalisé dans un complexe bicouche PE/PET et ses bords repliés de sorte que sa couche PE soit tournée vers les films de poche 7 et 21 , pour permettre leur soudure sur le film support 4 côté PE. Le gant 1 de cirage peut être utilisé de la manière suivante.
On commence par détacher la partie 2 de cirage de la partie 3 de lustrage. Puis on enfile les doigts dans le gant formé par la partie 2 de cirage, entre le film de poche 21 et le film support 4.
On détache alors l'opercule 6, puis on applique le cirage sur le(s) soulier(s) en le(s) frottant à l'aide du tampon 5 de cirage. Une fois cette opération achevée, on peut jeter la partie 2 de cirage, éventuellement après avoir remis en place l'opercule 6.
On enfile alors les doigts dans le gant formé par la partie 3 de lustrage, entre le film de poche 7 et le tampon 8 de lustrage. On procède alors au lustrage du (des) soulier(s), en le(s) frottant au moyen du tampon 7 de lustrage. Cette opération achevée, on peut jeter la partie 3 de lustrage.
Exemple 4 (figures 1 , 2 et 8) Le gant 1 est pour l'essentiel identique au gant de l'exemple 3 ; il s'en distingue toutefois par l'absence de film de poche sur la partie 2 de cirage.
En d'autres termes, le gant 1 est pour l'essentiel identique au gant de l'exemple 1 , dont il se distingue toutefois par la présence d'un soufflet 20 sur le tampon 8 de lustrage.
L'utilisation est identique à celle du gant de l'exemple 1 .
Exemple 5 (figures 1 , 2 et 9)
Le gant 1 est pour l'essentiel identique au gant de l'exemple 2, dont il se distingue toutefois par la présence d'un soufflet 20 sur le tampon 8 de lustrage.
En d'autres termes, le gant 1 est pour l'essentiel identique au gant de l'exemple 4 ; il s'en distingue par la présence d'un film 17 de finition tel que décrit dans l'exemple 2. L'utilisation est identique à celle du gant de l'exemple 1 .
Exemple 6 (figures 1 . 2 et 1 0)
Le gant 1 est pour l'essentiel identique au gant de l'exemple 5 ; il s'en distingue toutefois, d'une part, par le fait que le film 17 de finition déborde du film support 4 et, d'autre part, par le fait que le film de
poche 7 de la partie 3 de lustrage est fixée au film 17 de finition et non au film support 4.
L'utilisation est identique au gant de l'exemple 1 .
Exemple 7 (figures I 1 2 et 1 1 )
Le gant 1 se distingue doublement du gant de l'exemple 6. Premièrement, l'orientation mutuelle de la partie 2 de cirage et de la partie 3 de lustrage est inversée, la partie 2 de lustrage étant située, par rapport au film 17 de finition auquel le film de poche 7 est fixé, du côté du tampon 5 de cirage et non à l'opposé comme dans le gant de l'exemple 6 (et comme d'ailleurs dans les gants des exemples précédents) .
Deuxièmement, la partie 2 de cirage est conformée en gant, et comprend à cet effet un film de poche 21 fixé sur le film 17 de finition du côté opposé à la partie 3 de lustrage, le long d'une zone 22 en U dégageant sur un bord arrière une deuxième ouverture 23 permettant d'enfiler les doigts.
L'utilisation est identique au gant de l'exemple 3.
Exemple 8 (figures 1 , 2 et 12)
Le gant 1 est pour l'essentiel identique à celui de l'exemple 7 ; il s'en distingue toutefois par le fait qu'au lieu d'être fixé au film 17 de finition, le film de poche 21 de la partie 2 de cirage est fixé au film support 4. L'utilisation est identique au gant de l'exemple 7.
Exemple 9 (figures 1 , 2 et 1 3)
Le gant 1 se distingue de celui de l'exemple 8 par l'absence de film de finition. En d'autres termes, le gant 1 se distingue du gant de l'exemple 4, d'une part par l'inversion de l'orientation mutuelle de la partie 2 de cirage et de la partie 3 de lustrage, celle-ci étant située, par rapport au film support 4, du côté du tampon 5 de cirage et non du côté opposé et, d'autre part, par le fait que la partie 2 de cirage est conformée en gant, et comprend à cet effet un film de poche 21 fixé au film support 4 du côté opposé au tampon 5 de cirage (et donc du côté
opposé à la partie 3 de lustrage) le long d'une zone 22 en U dégageant sur un bord arrière 9 une ouverture 23 permettant d'enfiler les doigts. L'utilisation est identique au gant des exemples 3, 7 et 8.
On le voit, quelle que soit l'exemple de réalisation, l'utilisation du gant 1 est simple. Dans les exemples 1 , 2, 4, 5 et 6, la main reste enfilée dans la partie 3 de lustrage lors des opérations de cirage et de lustrage, la partie de cirage 2 étant séparée de la partie 3 de lustrage après que le cirage du (des) soulier(s) est terminé. Dans les exemples 3, 7, 8 et 9, la main peut être enfilée dans la partie 2 de cirage comme dans la partie 3 de lustrage. De la sorte, il est possible de séparer les deux parties 2, 3 avant de procéder au cirage et au lustrage du (des) soulier(s). Dans les deux cas, les risques de salissure sont faibles puisqu'au moment du lustrage la partie 2 de cirage a été séparée de la partie 3 de lustrage pour être jetée (éventuellement après que l'opercule 6 a été remis en place par-dessus le tampon 5 de cirage). En outre, le gant présente un faible encombrement qui permet son utilisation en tous lieux et à tout instant. De plus, l'étanchéité des matériaux employés (qui peuvent être multicouches) et des soudures garantit l'imperméabilité de la partie de cirage, et évite les fuites liquides et l'évaporation du cirage. Le gant présente donc une longue durée de conservation, et peut en toute sécurité pendant cette période, précédant l'utilisation, être rangé dans la poche ou dans le sac de l'utilisateur (ou de l'utilisatrice), sans risque de tache, et sans odeurs. L'imperméabilité de la partie de cirage permet en outre d'imprégner le tampon 5 de cirage en quantité suffisante pour permettre le cirage de plusieurs chaussures, et notamment d'une paire de chaussures.