La présente invention est relative à un réservoir de liquide de lavage, généralement un liquide faiblement additionné d'un détergent approprié, utilisé de façon usuelle pour nettoyer lors de la marche d'un véhicule automobile, son pare-brise et de préférence également sa vitre de custode arrière et/ou ses projecteurs d'éclairage, afin de permettre de les débarrasser des particules, poussières, insectes ou autres qui s'y sont déposés et limitent leur transparence au moyen d'un balayage réalisé par un dispositif oscillant classique, adapté à la forme de la surface vitrée à nettoyer et déplacé en contact avec celle-ci. Le liquide de lavage qui est projeté sur la surface vitrée à nettoyer par un gicleur ou analogue fixé sur la carrosserie du véhicule au plus près de cette surface, est acheminé jusqu'à celui-ci par une tubulure raccordée à son extrémité opposée à un réservoir, usuellement logé à côté du moteur sous le capot du véhicule, voire dans un autre endroit disponible dans la caisse de ce dernier. Ce réservoir comporte ou est lui-même relié à une pompe à commande électrique, noyée ou extérieure, alimentée à partir du réservoir et qui débite dans la tubulure vers le gicleur, la mise en marche ou l'arrêt de cette pompe étant assuré par le conducteur depuis un interrupteur ou similaire, placé sur le tableau de bord ou sur le volant du véhicule. On constate par ailleurs que les véhicules automobiles, même lorsqu'ils appartiennent à une même Marque de Constructeur, se situent dans une gamme plus ou moins étendue où ces véhicules vont d'un plus grand modèle, généralement le plus luxueux, à un modèle plus réduit et plus économique, avec tous les intermédiaires éventuels, ceci sans compter les véhicules utilitaires
qui, de la même façon, se répartissent dans une gamme parallèle de divers modèles . La caisse ou la carrosserie de chaque véhicule, les organes moteurs, les accessoires multiples mis en oeuvre, sont différents d'un modèle à l'autre, de sorte que l'espace disponible pour loger le réservoir de liquide de lavage précité, n'est pas le même sur chacun, exigeant de dessiner et de construire pour chaque véhicule de la gamme, un réservoir différent et dont l'encombrement en particulier est étroitement adapté à l'emplacement choisi et disponible. Il en résulte une grande complexité dans la mise au point de ces réservoirs et une difficulté accrue pour leur montage, nécessitant à chaque fois des adaptations, tant en ce qui concerne les moyens de fixation et de raccordement avec la caisse du véhicule que pour la structure et la m±se en oeuvre des moyens de montage utilisés sur la chaîne de fabrication. La présente invention a pour objet un réservoir de liquide de lavage « standard », qui peut être unique pour tous les véhicules d'une même gamme, grâce à des moyens permettant sans modifier: sa structure d'ensemble de faire varier son encombrement global de sorte qu' il puisse se loger dans l'espace disponible à l'emplacement réservé à la mise en place de ce réservoir dans la caisse du véhicule, emplacement qui n'est pas le même en dimensions dans chaque cas et dont la localisation peut être également variable. A cet effet, le réservoir de liquide considéré se caractérise en ce qu'il comporte un premier réceptacle rigide, contenant au moins un pompe propre à aspirer le liquide depuis ce réceptacle et à le renvoyer sous pression et débit contrôlés vers une tubulure de distribution de ce liquide au voisinage immédiat de la
zone à nettoyer, et au moins un second réceptacle, déformable, en libre communication avec le premier réceptacle, ce second réceptacle étant extensible à partir du premier et comportant des moyens d'immobilisation sur le véhicule après expansion maximale autorisée par la place disponible dans l'emplacement réservé pour le montage de ce réservoir dans la caisse de ce véhicule. Grâce à l'association d'un premier réceptacle rigide et d'au moins un second réceptacle extensible, on peut, avec un ensemble adaptable par simple extension de ce dernier, profiter au mieux de la place disponible pour le montage du réservoir, place qui s'avère plus ou moins grande selon le type de véhicule et l'emplacement réservé à la mise en place de ce réservoir . Selon une caractéristique avantageuse du réservoir considéré, le second réceptacle extensible comporte une paroi extérieure souple, notamment plissée en accordéon et formée de zones successives raccordées l'une à l'autre afin de conférer à ce réceptacle une faculté d'expansion réglable, consécutivement à un effort de traction exercé sur celui-ci dans une zone opposée à celle où il est raccordé avec le premier réceptacle rigide . Dans une mode de réalisation particulier, le premier réceptacle rigide est raccordé à deux seconds réceptacles extensibles, disposés de part et d'autre du premier. Les deux réceptacles peuvent selon le cas être identiques ou différents et présenter des extensions distinctes pour l'un et l'autre. Avantageusement, la pompe de distribution du liquide est immergée et logée dans le premier réceptacle rigide. Le cas échéant, ce réceptacle rigide
contient plusieurs pompes distinctes pour distribuer séparément ou simultanément le liquide du réservoir de lavage, respectivement vers le pare-brise, la vitre de custode arrière et/ou les projecteurs d'éclairage. Selon une autre caractéristique, le premier réceptacle rigide comporte des moyens de montage pour sa fixation sur la caisse du véhicule. Le réceptacle déformable comporte également des moyens d'immobilisation analogues, après extension dans l'emplacement réservé pour son montage. Selon encore une autre c ractéristique, le réceptacle rigide comporte une conduite de remplissage de liquide. Selon le cas, cette conduite est souple et/ou elle-même extensible. D'autres caractéristiques d'un réservoir de liquide de lavage établi conformément à l'invention apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné ci-après à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels : la Figure 1 est une vue en coupe schématique d'une partie d'un véhicule automobile, notamment sous le capot avant de celui-ci, dans laquelle est prévu un emplacement pour le montage d'un réservoir de liquide de lavage selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue en coupe, à plus grande échelle, du réservoir de la Figure 1 ; la Figure 3 est une vue transversale de la Figure 2. Sur la Figure 1, la référence 1 désigne de façon générale la partie avant de la caisse d'un véhicule automobile, comportant un capot 2 articulé autour d'un axe 3 et sous lequel sont regroupés les principaux organes propre à assurer la propulsion de ce véhicule,
en particulier le moteur 4, très schématiquement illustré sur le dessin. Sous le capot 2 est ménagé, à l'intérieur de la caisse 1, un logement 5 dont les dimensions peuvent être très sensibles variables d'un type de véhicule à un autre, ce logement étant réservé au montage d'un réservoir de liquide de lavage 6, dont les caractéristiques, conformes à l'invention, sont décrites plus en détail ci-après . Plus particulièrement, ce réservoir 6 est prévu pour permettre de projeter un liquide approprié, généralement de l'eau additionnée d'une faible quantité de détergent, notamment sur le pare-brise avant 7 du véhicule, devant lequel sont disposés des balais d' essuie-glace portés par un bras de manoeuvre 9 commandé par un moteur 10. Selon le type de véhicule, le réservoir 6 peut également délivrer le liquide de lavage qu'il contient sur la vitre de custode arrière 11, associée à son tour avec un balai d' essuie-glace 12, voire aux projecteurs d'éclairage, respectivement 13 et 14, prévus à l'avant du capot 2, la surface vitrée de ces projecteurs comportant de même des balais, respectivement 15 et 16. L'eau de lavage provenant du réservoir 6 est délivrée sous pression et débit appropriés à des tubulures de distribution 17 et 18, terminées par des gicleurs (non représentés) disposés au voisinage immédiat des différentes surfaces vitrées précitées à laver et nettoyer, la circulation de l'eau étant assurée par des pompes, immergées dans le réservoir et dont deux seulement, désignées sous les références 19 et 20, sont illustrées sur la Figure 1, la pompe 19 étant prévue pour distribuer l'eau au pare-brise avant 7 et aux projecteurs d'éclairage 13 et 14 dans
l'exemple illustré, tandis que la pompe 20 est réservée à la fourniture de cette même eau de lavage sur la vitre de custode arrière 11. Bien entendu, d'autres dispositions sont également possibles, notamment en affectant à chaque surface à nettoyer une pompe distincte des deux autres. Par ailleurs, selon le type de véhicule, le lavage peut être effectué aux trois emplacements indiqués, ou bien en deux, ou même seulement en un de ceux-ci. Une jauge 21 est avantageusement prévue à l'intérieur du réservoir 6 pour mesurer en permanence le niveau du liquide de lavage dans celui-ci. Les commandes des diverses pompes sont de façon usuelle regroupées sur le tableau de bord 22 du véhicule et comportent avantageusement des boutons ou interrupteurs de commande séparés 23, 24, 25, respectivement pour la projection de l'eau de lavage sur la vitre avant, la vitre arrière ou les projecteurs; un voyant 26 peut également être disposé sur le tableau de bord en liaison avec la jauge 21 pour signaler au conducteur que le niveau de l'eau dans le réservoir atteint un seuil minimal, nécessitant un nouveau remplissage de ce réservoir. Dans l'espace 5, sous le capot 2 , contenant le réservoir 6, on a schématiquement représenté la batterie 27 du véhicule, à partir de laquelle sont alimentés les moteurs d'entraînement des pompes précitées . Les Figures 2 et 3 illustrent à plus grande échelle, en coupe longitudinale et transversale, la structure conforme à l'invention du réservoir de lavage 6 proposé. Ce réservoir 6 se compose principalement d'un premier réceptacle rigide 28, comportant des moyens
classiques, notamment du type pattes et vis de fixation 29, permettant de l'immobiliser en un endroit approprié du logement 5 (Figure 1) de la caisse 1 du véhicule. Ce premier réceptacle 28, de dimensions relativement réduites mais néanmoins suffisantes pour convenablement loger les pompes de circulation 19 et 20 et la jauge 21, est ouvert à ses extrémités opposées, respectivement 30 et 31, au droit desquelles sont raccordées de manière à librement communiquer avec ce premier réceptacle rigide, deux autres réceptacles souples 32 et 33, ces derniers, qui peuvent être selon le cas identiques ou différents, étant conçus de manière à être extensibles et par conséquent à faire varier à volonté le volume disponible à l'intérieur du réservoir 6 pour l'eau de lavage 34 qu'il contient. Sur la Figure 2, le réservoir souple 32 est illustré relativement comprimé sur lui-même, accroissant faiblement le volume libre du réservoir 6 en complément à celui qui correspond au premier réceptacle rigide 28. En revanche, l'autre réceptacle souple 33 est représenté en position étendue quasi maximale, augmentant de manière beaucoup plus importante le volume global du réservoir 6, les extensions relatives des deux réceptacles souples 32 et 33 étant uniquement limitées par la place disponible à l'intérieur du logement 5 sous le capot 2 du véhicule, place qui varie d'un type de voiture à un autre dans une même gamme, permettant en conséquence d'utiliser un réservoir unique dans tous les cas, seule variant l'extension autorisée pour ses réceptacles souples de part et d'autre du réceptacle rigide. A noter que dans l'exemple plus spécialement considéré ci-dessus, le réservoir 6 comporte deux réceptacles souples, disposés de part et d'autre du
réceptacle rigide 28 ; si l'emplacement de montage de ce réservoir est plus réduit, il va de soi que celui-ci peut alors ne comporter qu'un seul réceptacle souple, accolé sur un côté seulement au réceptacle rigide, lequel est alors fermé du côté opposé. Les Figures 2 et 3 précisent par ailleurs le montage des pompes de distribution 19 et 20, lesquelles sont de préférence des pompes noyées, immergées sous le niveau 35 du liquide de lavage dans le réservoir 6, chacune de ces pompes comportant une conduite d'aspiration 36 et une tubulure de refoulement 37 vers les surfaces vitrées à nettoyer de la manière déjà indiquée . La jauge 21 qui contrôle en permanence le niveau 35 du liquide 34 coopère par ailleurs avec un repère 38 ou analogue délivrant au voyant 26 prévu sur le tableau de bord, la mesure correspondante. Les réceptacles souples 32 et 33 présentent une forme générale de manchon cylindrique et comportent chacun une paroi souple 39, notamment plissée en accordéon, constituée de zones successives 40 raccordées l'une à l'autre afin de conférer à ce réceptacle une faculté d'expansion réglable, consécutivement à un effort de traction exercé sur celui-ci dans une zone opposée à celle où il est raccordé avec le premier réceptacle rigide 28. Chaque réceptacle souple est fermé à son extrémité opposée à celle raccordée au premier réceptacle rigide 28 par un fond plan 41, comprenant une extension 42 pour le montage d'un collier 43, muni d'une vis de serrage ou analogue 44 permettant, après extension du réceptacle, de le fixer sur un endroit approprié de la caisse 1 du véhicule.
Le premier réceptacle rigide 28 comporte enfin une conduite de remplissage 45, qui peut être ricjide ou également extensible comme illustré sur les figures, cette conduite étant fermée par un bouchon ou couvercle 46, amovible pour procéder au remplissage du réservoir 6, la conduite 45 étant avantageusement immobilisée à son tour sur la caisse du véhicule par des moyens de fixation 47. On réalise ainsi un réservoir de liquide de lavage à volume variable pour véhicule automobile, qui peut être adapté à volonté et de façon très simple à l'emplacement disponible dans la caisse du véhicule pour le montage de ce réservoir, quelles que soient les dimensions de cet emplacement. Ce réservoir peut donc être standard et utilisé pour toutes les voitures d'une même gamme, en ajustant seulement à chacune d'elles le volume offert pour son montage grâce à une expansion plus ou moins grande de son ou de ses réceptacles souples. Il est ainsi possible d'utiliser dans tous les cas le même réceptacle rigide avec ses pompes et ses moyens de commande de la distribution de l'eau de lavage, ce qui rationalise considérablement la fabrication et limite le coût de cet accessoire. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit et représenté ci-dessus ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.