Trottinette
La présente invention a pour objet une trottinette, c'est à dire plus généralement un véhicule à organe de roulement avant et arrière et muni d'un guidon. L'invention trouve plus particulièrement son utilisation dans le domaine des déplacements urbains ou des jeux de plein air, notamment les jeux de plein air à roulettes. Elle a pour but de les rendre plus attractifs. Notamment, l'invention a pour but de rendre plus aisément possible un dérapage avec la trottinette. On connaît dans l'état de la technique des trottinettes à deux roues et des trottinettes à trois roues. Les trottinettes à deux roues sont formées d'un plateau porté à son extrémité avant par un organe de roulement, qui en général ne comporte qu'une seule roue orientable. A son extrémité arrière, la trottinette comporte un organe de roulement formé d'une seule roue montée fixement. Pour son utilisation, la trottinette comporte un guidon relié par une tige de guidon à l'organe de roulement de l'extrémité avant. Les trottinettes à trois roues sont formées de la même façon d'un plateau porté à son extrémité avant par un organe de roulement composé d'une seule roue orientable par un guidon, et à son extrémité arrière par un organe de roulement qui comporte deux roues, elles aussi montées fixement, en général de part et d'autre du plateau.
L'utilisation des trottinettes s'est récemment répandue du fait de la fabrication de trottinettes pliantes, faciles à emporter en voiture ou dans un sac, pour s'en servir au besoin. Ce type de trottinette contribue, avec les autres véhicules personnels, planches à roulettes, patins à roulettes (à roulettes en ligne ou à quatre roues), ou vélocipèdes, à assurer des besoins de déplacements rapides et peu fatiguants tout en étant des objets ludiques. L'usage plus ou moins important de ces véhicules est contrarié en particulier par leur défaut de maniabilité. En ce qui concerne les trottinettes, cette maniabilité est limitée par les dangers de basculement lorsque l'utilisateur va trop vite en courbe. En effet, du fait de l'appui des roues avec une grande pression sur le sol, les tolérances de dérapage sont faibles. Ceci signifie que, soit la trottinette ne dérape pas, soit elle dérape, mais brutalement et entraîne la chute de l'utilisateur du côté intérieur au virage. En cas de basculement, plus rare, la
chute peut même être provoquée du côté extérieur au virage. L'utilisation de trottinette à trois roues ne change pas le problème parce que, au moment du virage, l'utilisateur penche la trottinette et que celle-ci est alors sur une seule des deux roues arrières, celle intérieure au virage. Donc avec une trottinette à trois roues, le comportement est identique à celui d'une trottinette à deux roues.
Dans l'invention, pour remédier aux problèmes cités, on propose une trottinette qui permet un déplacement de l'arrière de la trottinette vers l'extérieur du virage, comme si elle dérapait. Ce déplacement augmente alors la maniabilité de la trottinette du fait que l'utilisateur peut doser ce déplacement arrière, notamment en fonction de sa vitesse, mais pas seulement. Dans certains cas, ce déplacement de l'arrière de la trottinette, qui s'apparente à un dérapage mais n'en n'est pas un, peut même être combiné à un dérapage. On montrera qu'une géométrie particulière du train arrière de l'organe de roulement arrière de la trottinette, permet un tel dérapage partiel. On montrera que ce dérapage peut lui même être contrôlé. En agissant ainsi, l'utilisateur bénéficie de plus de moyens de modifier la trajectoire de la trottinette : ce qui est l'expression même de la maniabilité.
Sur le plan ludique, la trottinette de l'invention, plus propice à permettre les dérapages, conduit les utilisateurs, les enfants souvent, à mieux développer leurs muscles dans des positions ou des attitudes nouvelles.
En pratique, le déplacement du train arrière vers l'extérieur du virage sera provoqué par un train arrière orientable. Dans une version préférée, cette orientation de la direction de roulement du train arrière orientable est provoquée par une inclinaison du plateau de la trottinette par rapport à l'horizontale. Dans ce cas préféré, le train arrière et le plateau sont alors formés par une partie d'une planche à roulettes. La partie utilisée de la planche à roulettes à cet effet est la partie arrière, ou la partie avant mais montée à l'envers.
L'invention a donc pour objet une trottinette comportant un plateau porté à son extrémité avant et à son extrémité arrière par des organes de roulement, l'organe de roulement de l'extrémité avant étant orientable, et un guidon relié par une tige de guidon à l'organe de roulement de l'extrémité avant, caractérisée en ce que l'organe de roulement de l'extrémité arrière
possède une direction de roulement orientable.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figures 1 a à 1d : des vues respectivement arrière, de côté de la trottinette dépliée, de côté de la trottinette pliée, et de dessous de la trottinette selon l'invention ;
- Figure 2 : la trajectoire d'une trottinette munie d'un organe de roulement avant orientable et d'un organe de roulement arrière non orientable selon l'état de la technique, et la trajectoire d'une trottinette munie d'un organe de roulement avant orientable et d'un organe de roulement arrière orientable selon l'invention ;
- Figure 3 : une vue de dessus du plateau de la trottinette selon l'invention, permettant de comprendre, dans le cas préféré l'orientation de l'organe de roulement arrière en fonction d'une inclinaison, en fonction d'un appui, sur le bord du plateau de la trottinette.
- Figure 4 : une vue longitudinale détaillée de l'organe de roulement arrière fixé au plateau.
Les figures 1 a à 1d montrent une trottinette 1 selon l'invention. On y voit un guidon 2 de la trottinette 1 , une tige 3 de guidon de préférence télescopique, un organe 4 de roulement avant, un dispositif de liaison 5 permettant de relier la tige 3 de guidon à un système 6 de pliage de la trottinette 1 , le système 6 de pliage, un plateau 7, une forme arrière 8 de préférence en cul de poule, relevée, du plateau 7, un organe 9 de roulement arrière orientable, et un moyen de fixation 10 de l'avant de la trottinette au plateau 7.
Le guidon 2 de la trottinette 1 et la tige 3 de guidon télescopique sont communs aux trottinettes de l'état de la technique. Ils forment des moyens pour orienter l'organe de roulement avant. Un système de freinage de l'organe de roulement de l'extrémité avant, par exemple du type des systèmes de freinage de vélo existants, peut être prévu.
La figure 1 a montre que le plateau 7 de la trottinette 1 selon l'invention est de préférence plus large qu'un plateau d'une trottinette de l'état de la technique. La figure 1d montre que le rapport des largeurs est de l'ordre de 2
à 3,5. Le plateau 7 de la trottinette 1 selon l'invention a une largeur qui permet d'y mettre les deux pieds côte à côte confortablement. Le plateau 7 de la trottinette 1 dans un exemple est moins épais que le plateau d'une trottinette de l'état de la technique. Il est de préférence recouvert d'un matériau antidérapant pour que les pieds ne glissent pas sur la trottinette 1. La figure 1 a montre que l'extrémité arrière 8 du plateau 7 de la trottinette 1 est relevée et arrondie. Cette forme permet d'effectuer des figures avec la trottinette, telle que des roues arrières, avec la roue avant levée, ce qui n'est pas possible avec les trottinettes de l'état de la technique. La figure 1d montre que le dessous du plateau 11 de la trottinette 1 est plat.
Les figures 1 a et 1b montrent le dispositif de liaison 5 qui relie la tige 3 de guidon au système 6 de pliage optionnel de la trottinette. Le dispositif de liaison 5 est formé d'un parallélépipède 5 rectangle qui est soudé sur le bas de la tige 3 de guidon au-dessus de l'organe 4 de roulement de l'extrémité avant. Il forme un angle de 45 degrés environ avec la tige 3 de guidon.
La figure 1b montre le système 6 de pliage de la trottinette 1. Le système 6 de pliage comporte deux pièces telles que 12 en forme de demi cercle positionnées parallèlement l'une à l'autre et séparées par la largeur du dispositif de liaison 5. Elles sont reliées pour leur part au plateau 7. Une tige qui peut être métallique traverse le dispositif de liaison 5. Une poignée 14 métallique est positionnée à une extrémité de la tige. La poignée 14 sert à serrer, desserrer et bloquer le système 6 de pliage qui est formé par un axe 13 sur lequel s'articulent le plateau 7 et la tige 3 de guidon. Les deux pièces 12 du système 6 possèdent chacune deux crans identiques 15 et 16, et, 17et 18. Les crans 15 et 17 d'une des pièces 12 sont positionnés en face des crans correspondants 16 et 18 de l'autre pièce 12. Les premiers crans 15 et 16 de chaque pièce 12 sont positionnés aux extrémités de ces pièces 12 les plus près de l'organe de roulement avant 4 . Les seconds crans 17 et 18 de chaque pièce 12 sont positionnés à 90°, à la moitié du demi-cercle formé par chaque pièce 12. Ces crans 17 et 18 permettent l'enclenchement de la tige.
Pour plier la trottinette 1 , il faut desserrer la poignée 14, relever la tige qui est accrochée à cette poignée puis l'abaisser sur le plateau 7 jusqu'à ce que la tige qui traverse le dispositif de liaison s'enclenche dans les crans 17
et 18 les plus près du plateau 7. On peut préalablement ou postérieurement baisser la tige 3 de guidon télescopique. Pour bloquer la trottinette 1 en position pliée, il faut resserrer la poignée 14. La figure 1c montre la trottinette 1 pliée vue de côté. La tige 3 de guidon télescopique est baissée. La tige qui traverse le dispositif de liaison 5 est enclenchée dans les crans 17 et 18 les plus prés du plateau 7. Cette position de la trottinette 1 permet de la transporter et de la ranger plus facilement.
La figure 1a montre notamment l'organe 9 de roulement de l'extrémité arrière, objet de l'invention. L'organe 9 de roulement de l'extrémité arrière comporte dans l'exemple deux roues 19 et 20. Ces deux roues 19 et 20 sont positionnées sous le plateau 7 de part et d'autre du plateau 7. De préférence, les deux roues ne débordent pas à l'extérieur du plateau ou au moins pas totalement. Un arbre de liaison 21 relie les deux roues 19 et 20. Un moyen d'orientation de l'organe 9 de roulement de l'extrémité arrière est formé par une jambe de force 22 reliant l'arbre 21 aux deux roues.
La figure 1 a montre que l'arbre de liaison 21 des roues 19 et 20 est relié par la jambe 22 à une embase 23 fixée sous le plateau 7 de la trottinette 1. La figure 4 montre en coupe longitudinale, un dispositif 33 de maintien d'un essieu 34 fixé sous le plateau 7. Le dispositif 33 est constitué de deux éléments, l'embase 23 servant à la fixation au plateau 7 et un pont 35 qui sert à la fixation de l'essieu 34 et donc des roues 19 et 20. Le pont 35 forme la jambe 22. Un socle 36 est aménagé sur l'une des partie de l'embase 23. Le socle 36 est percé d'un alésage. Une autre partie de l'embase 23 comprend un bossage 37 dans lequel est aménagée une cavité 38. Le pont 35 se compose de trois parties, l'essieu 34 qui sert à la fixation des deux roues 19 et 20, un embout 39 destiné à être reçu dans la cavité 38 du bossage 37 et un anneau 40. La surface supérieure de l'anneau 40 est en contact avec un tampon supérieur 41 en matériau élastomère, tandis que la surface inférieur de l'anneau 40 est en contact avec un tampon inférieur 42 d'élastomere. L'ensemble constitué de l'anneau 40, du socle 36 de l'embase 23 et des deux tampons inférieur et supérieur d'élastomere 41 et 42 est maintenu par une broche 43. Cette broche 43 comprend une vis dont la tête est retenue par un épaulement dans l'alésage du socle 36. La vis traverse ensuite successivement le tampon supérieur 41 , l'anneau 40, le tampon inférieur 42, une rondelle et un écrou de serrage. Le serrage de la
vis est effectué par un écrou qui maintiendra le pont 35 contre le socle 36.
Le serrage de l'écrou sur la vis détermine la dureté du dispositif 33. Les tampons 41 et 42 et leur montage forment une rotule élastique. L'extrémité de l'embout 39 a une forme arrondie. Celle-ci pénètre dans la cavité 38 dans le bossage 37 de l'embase 23. La séparation de cette extrémité de l'embout
39 et la surface interne de la cavité est réalisée par une coupelle de matière plastique ou synthétique.
La périphérie de l'embase 23 est percée de quatre trous dans lesquels viennent s'insérer des moyens de fixation qui peuvent être des vis telles que 44 pour la fixation du dispositif 33 au plateau 7, à l'arrière de la trottinette 1 et à l'endroit dans le plateau 7 ou on souhaite que l'organe 9 de roulement de l'extrémité arrière soit positionné.
Le dispositif 33 de maintien est directionnel, l'essieu 34 qu'il maintient supporte les deux roues 19 et 20, l'organe 9 de roulement de l'extrémité arrière est donc orientable par une inclinaison du plateau 7. Cette inclinaison est obtenue par appui des pieds sur le plateau 7 comme l'indique la figure 3. Si l'utilisateur appuie sur le côté droit 24 du plateau 7 de la trottinette
1 , dans la direction d'une flèche dont on voit l'empennage, le plateau 7 va s'incliner vers le sol. Cette inclinaison va entraîner une orientation de la direction 31 de roulement de l'organe 9 de roulement arrière vers la gauche,
32, et donc l'orientation globale de la direction de roulement de la trottinette 1 vers la droite. En effet, une telle orientation globale résulte d'une orientation de l'arrière de la trottinette 1 sur la gauche par rapport à l'avant de la trottinette 1. La figure 2 représente la trajectoire d'une trottinette dans un virage. On distingue sur la figure 2 trois trajectoires :
- une trajectoire A est celle de la roue avant orientable d'une trottinette, dans un virage
- une trajectoire B est celle de l'arrière de la même trottinette munie d'un organe de roulement arrière non orientable, dans le virage
- une trajectoire C est celle de l'arrière de la même trottinette, munie d'un organe de roulement arrière orientable, comme selon l'invention, dans le virage
La trajectoire B de l'arrière de la trottinette munie d'un organe de roulement arrière non orientable ne suit pas la courbe du virage. Elle est
décalée par rapport à la trajectoire A vers l'intérieur du virage, alors que la trajectoire C de l'arrière de la trottinette munie d'un organe de roulement arrière orientable selon l'invention suit globalement la courbe du virage. Elle est décalée par rapport à la trajectoire A vers l'extérieur du virage. Dans un virage, l'arrière de la trottinette 1 selon l'invention va se déplacer vers l'extérieur du virage comme le montre la trajectoire C de la figure 2. Ce déplacement de l'arrière de la trottinette 1 s'apparente à un dérapage. En fonction de l'intensité de la pression et de la position du pied sur le plateau 7 de la trottinette 1 , l'utilisateur peut contrôler ce déplacement, modifier la trajectoire de la trottinette 1 , voire effectuer des dérapages.
En effet en dosant un déplacement de l'utilisateur entre l'avant et l'arrière de la trottinette 1 , ou par un appui plus ou moins fort de ses pieds sur l'arrière de la trottinette, ou par sa vitesse, cet utilisateur peut contrôler ses dérapages et modifier complémentairement la trajectoire de la trottinette. L'utilisateur dispose donc de trois moyens pour orienter sa trottinette : il peut l'orienter grâce au guidon 2, grâce à l'appui de ses pieds sur le côté de la trottinette pour modifier la direction de roulement en courbe, et grâce à l'appui de ses pieds sur l'arrière de la trottinette 1 pour la faire plus ou moins déraper. Ceci rend la trottinette 1 selon l'invention plus maniable qu'une trottinette classique. Le dispositif décrit ci-dessus pour le train arrière 9 est en fait un montage de train arrière de planche à roulettes. Mais on pourrait envisager d'orienter le train arrière par un guidon arrière, par exemple manœuvrer par les pieds.
Les figures 1 b et 1d montrent que l'organe 4 de roulement de l'extrémité avant n'est pas identique à l'organe 9 de roulement de l'extrémité arrière. L'organe 4 de roulement de l'extrémité avant est formé d'une seule roue 4 fine alors que l'organe 9 de roulement de l'extrémité arrière est formé de deux roues 19 et 20 plus larges chacune que la roue fine. L'organe 4 de roulement de l'extrémité avant n'est pas fixé sous le plateau 7 de la trottinette 1. L'organe 4 de roulement de l'extrémité avant est fixé dans la continuité de la tige 3 de guidon de la trottinette 1. La roue avant 4 est percée en son centre de façon à permettre l'introduction d'un axe d'une longueur plus grande que l'épaisseur de la roue avant 4. L'axe dépasse alors de part et d'autre de la roue avant 4. La roue avant 4 est reliée à la tige 3 de guidon par une fourche 24 qui est fixée sous la tige 3 de guidon à son extrémité la plus
prés du sol. Cette fourche 24 est formée de deux branches qui contiennent deux trous de chaque côté de la roue 4, dans lesquels l'axe traversant la roue avant peut s'introduire et être bloquée afin que la roue avant 4 puisse y tourner librement. La figure 1d montre le dispositif 10 de raccordement de l'avant de la trottinette 1 au plateau 7. L'avant de la trottinette 1 selon l'invention comporte un guidon 2, une tige 3 de guidon télescopique, une roue avant 4, un système 6 de pliage et un socle 10 qui peuvent être des parties d'une trottinette classique pliante en aluminium. Le socle 10 de l'avant de cette trottinette classique est alors scié et monté sous le plateau 7 d'une planche à roulettes elle aussi sciée en deux (aux trois quarts, ou autre selon les besoins, ou les effets de dérapage souhaités). Le socle 10 scié sert de soutien au plateau 7 de la trottinette 1 selon l'invention. Le plateau 7 selon l'invention est plat et plein alors que le plateau de trottinette classique qui peut servir de socle 10, est en général creux.
Dans le cas du montage envisagé ici, le vide existant dans le socle 10 creux est rempli par un matériau 25, qui peut être de la résine, de façon à obtenir une pièce pleine longiligne dont la section est ici trapézoïdale.
Le socle 10 de la partie avant de la trottinette 1 est ainsi simplement rendu incompressible et solide. Le socle 10 solidifié est fixé au plateau 7 par quatre moyens de fixation 26, 27, 28, 29 qui peuvent être des vis. Deux de ces moyens de fixation 27 et 28 sont disposés sur l'extrémité avant du socle 10, près de l'organe 4 de roulement de l'extrémité avant, les deux autres moyens de fixation 26 et 29 sont disposés près de l'extrémité opposée. Pour réaliser cette liaison, le plateau 7 de la planche à roulettes est découpé à son extrémité avant et forme une encoche large. La pièce 12, fixée au socle 10, passe au travers de cette encoche. Dans un exemple, l'encoche est découpée par une scie à eau dans un plateau 7 en contre-plaqué. Les deux bords de l'encoche, visibles figure 1a, reçoivent des têtes de vis qui s'engagent par ailleurs au travers du socle creux 10. Le remplissage en résine sert à empêcher l'écrasement de la structure de ce socle sous l'effet du serrage des vis.
Pour le freinage de la trottinette de l'invention, on peut prévoir de munir le guidon d'une poignée de frein agissant sur la roue avant, comme un frein de vélo. En variante, on peut prévoir de percer le plateau 7 d'un trou 30
afin de permettre à l'utilisateur de freiner avec son pied sur la roue arrière 19 ou 20.