"Dispositif de maquillage permettant de créer une image optiquement variable et procédé de mise en œuyre" La présente invention concerne le domaine du maquillage et a pour objet de créer de nouveaux effets de maquillage, notamment sur un support kératinique tel que la peau, les lèvres, les ongles, les cils ou les cheveux, au moyen d'un nouveau dispositif de maquillage.
Ce dispositif de maquillage se caractérise par le fait qu'il comporte un revêtement à déposer sur un support kératinique ou sur de faux ongles ou de faux cils et une matrice à micro-reliefs agencée pour former sur ledit revêtement une image optiquement variable.
Par image optiquement variable, on entend des effets goniochromatiques et/ou des effets de reliefs ou de volume (effets 3D) et/ou l'apparition et la disparition d'éléments, éventuellement juxtaposés de manière à conduire à des effets d'animation, selon la direction d'observation. Grâce à l'invention, on peut créer sur la peau, les lèvres, les ongles, les cils ou les cheveux, ou sur de faux ongles ou de faux cils des effets attractifs sur le plan esthétique et/ou permettant de camoufler des imperfections telles que par exemple des rides, ridules, boutons, rougeurs, couperose ou points noirs.
En particulier, on peut créer un effet de contraste pour dissimuler un défaut ou détourner le regard d'une imperfection.
Le revêtement produisant l'image optiquement variable peut encore jouer le rôle d'une mouche.
De plus, l'invention permet la création de couleurs par un phénomène d'interférences et de diffraction, sans utiliser de colorants ou de pigments spécifiques, donc sans poser les difficultés (compatibilité, toxicologie, réglementation) rencontrées lors de la mise au point de nouvelles compositions comportant des colorants ou pigments.
Ainsi, le revêtement utilisé peut être sans pigment ou colorant.
L'utilisation, dans l'invention, d'une matrice pour former l'image optiquement variable offre une grande liberté dans le choix du revêtement sur lequel cette image est réalisée.
Ainsi, l'utilisateur peut choisir tout revêtement adapté, par exemple un vernis à ongles, un mascara ou un rouge à lèvres de la couleur désirée, disponible sur le marché.
Le revêtement utilisé peut notamment être un vernis à ongles pelable, pouvant être enlevé sans dissolvant.
Avantageusement, le dispositif de maquillage selon l'invention comporte un dispositif de conditionnement et d'application pour appliquer une couche de revêtement sur la matrice, le support kératinique, les faux ongles ou les faux cils.
Avantageusement, la matrice est constituée par un film en matière plastique présentant des micro-reliefs capables de produire une image optiquement variable.
De manière inattendue, un tel film est capable de laisser sur le revêtement une image optiquement variable, et présente l'avantage de pouvoir être produit à un coût relativement faible.
Le dispositif de maquillage peut comporter une couche d'un matériau compressible et un ruban de fixation, par exemple adhésif, pour immobiliser cette couche par rapport à la surface sur laquelle l'image optiquement variable doit être formée.
La couche de matériau compressible permet d'uniformiser la pression d'application de la matrice sur le revêtement et d'obtenir des résultats particulièrement satisfaisants.
La couche de matériau compressible est avantageusement fixée sur la face de la matrice qui est opposée à celle comportant les micro-reliefs destinés à produire une image variable. La matrice peut encore être fixée sur une mâchoire d'une pince apte à être refermée sur les cils.
Les micro-reliefs constituent avantageusement un réseau de diffraction.
L'image optiquement variable peut produire un effet goniochromatique.
L'image optiquement variable peut encore produire un effet holographique. L'invention a encore pour objet l'utilisation du dispositif tel que précité pour décorer un support kératinique tel que la peau, les lèvres, les cils ou les sourcils ou les ongles, ou de faux ongles ou de faux cils.
L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un dispositif tel que précité pour créer une image optiquement variable sur un support kératinique ou sur de faux ongles ou de faux cils, par exemple sur la peau pour camoufler des imperfections locales de cette dernière, pour créer un effet de volume sur les lèvres ou créer un effet optique sur les cils ou les sourcils.
L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un réseau de diffraction maître comprenant des micro-reliefs pour former sur un revêtement destiné à être appliqué sur un support kératinique, ou sur de faux ongles ou de faux cils, une image optiquement variable. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'une matrice à micro-reliefs pour former sur un support kératinique ou sur de faux ongles ou de faux cils une image optiquement variable.
Le revêtement utilisé peut être un vernis à ongles, un rouge à lèvres, un fond de teint, un mascara, un tatouage ou une poudre. L'invention a encore pour objet un procédé pour réaliser une image optiquement variable sur un support kératinique ou de faux ongles ou de faux cils, ce procédé comprenant les étapes consistant à : a) appliquer un revêtement sur une matrice à micro-reliefs, b) transférer le revêtement sur le support kératinique ou les faux ongles ou les faux cils, la matrice laissant sur le revêtement une empreinte produisant une image optiquement variable.
Avantageusement, l'on applique successivement deux couches de revêtement sur la matrice, la deuxième couche étant appliquée sur la première après avoir laissé sécher cette dernière, cette deuxième couche servant à assurer l'adhérence de la première sur le support kératinique ou les faux ongles ou les faux cils.
La deuxième couche peut avoir une formulation choisie de telle sorte qu'elle provoque en séchant le craquèlement de la première couche, afin d'induire un effet esthétique supplémentaire.
L'invention a encore pour objet un procédé pour réaliser in situ sur un support kératinique ou sur de faux ongles ou de faux cils une image optiquement variable, ce procédé comprenant les étapes consistant à : a) appliquer un revêtement sur ledit support kératinique ou les faux ongles ou les faux cils, b) appliquer une matrice à micro-reliefs sur le revêtement, c) retirer la matrice en laissant sur le revêtement l'empreinte des micro-reliefs de la matrice, cette empreinte produisant une image optiquement variable.
Avantageusement, après l'application du revêtement, on le laisse sécher pendant une durée prédéterminée avant d'appliquer la matrice.
Cette durée est comprise par exemple entre 3 et 5 mn.
La matrice peut être immobilisée sur le revêtement au moyen d'un ruban de fixation.
Avantageusement, l'on interpose entre la matrice et le ruban de fixation une couche d'un matériau compressible tel que de la mousse ou une éponge.
En variante, la matrice peut être immobilisée sur le revêtement .au moyen d'une pince, la matrice étant de préférence fixée sur la pince. L'invention a encore pour objet un réseau de diffraction à micro-reliefs produisant une image optiquement variable, caractérisé par le fait que cette image est réalisée in situ sur un support kératinique ou de faux ongles ou de faux cils.
L'invention a encore pour objet un revêtement comportant une image optiquement variable, caractérisé par le fait qu'il est réalisé in situ sur un support kératinique, par exemple la peau, les ongles ou les cils ou les sourcils.
L'invention a encore pour objet un support maquillé au moyen d'un revêtement sur lequel a été formée une image optiquement variable à l'aide d'une matrice à micro-reliefs.
Ainsi, l'invention a pour objet un support kératinique ou de faux ongles ou de faux cils recouverts d'un revêtement comportant l'empreinte d'un réseau de diffraction à micro-reliefs produisant une image variable, notamment un hologramme.
Le revêtement peut être recouvert d'une couche de protection, par exemple un vernis transparent.
L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un revêtement tel que précité pour la mise en œuvre de l'invention.
L'invention a encore pour objet une couche de maquillage, par exemple une couche de vernis à ongles, de rouge à lèvres, de fond de teint, de mascara ou de tatouage, présentant en surface un réseau de diffraction.
L'invention a encore pour objet un kit de maquillage comprenant un vernis à ongles pelable ou un autre produit cosmétique, notamment un produit à appliquer sur les cils, et une matrice à micro-reliefs capable de produire sur ce produit une image optiquement variable.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs, et à l'examen du dessin annexé sur lequel : la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif conforme à l'invention, - la figure 2 illustre l'application du revêtement sur la peau,
- les figures 3 et 4 illustrent l'application d'une matrice holographique sur le revêtement déposé sur la peau, pour former in situ une image optiquement variable,
- la figure 5 représente un dispositif comportant un organe presseur permettant de contrôler la pression d'application de la matrice sur le revêtement, - la figure 6 représente un dispositif dans lequel la matrice holographique est fixée sur un rouleau,
- la figure 7 représente une matrice sur laquelle a été déposée une première couche de revêtement,
- la figure 8 représente une matrice sur laquelle a été déposée une deuxième couche de revêtement, après séchage de la première,
- la figure 9 illustre le transfert du revêtement et de la matrice sur un ongle,
- la figure 10 illustre le retrait de la matrice,
- la figure 11 représente un support adhésif pourvu d'une couche d'un matériau compressible et d'une matrice à micro-reliefs, - la figure 12 est une coupe selon XII-XII de la figure 11,
- les figures 13 à 15 illustrent la mise en place de la matrice sur un ongle,
- les figures 16 et 17 illustrent respectivement la mise en place et le retrait de la matrice des cils, la matrice étant portée par une pince.
On a représenté sur la figure 1 un dispositif 1 de maquillage conforme à un premier exemple de mise en œuvre de l'invention.
Ce dispositif comporte d'une part un dispositif de conditionnement et d'application 10 et d'autre part une matrice 20.
Le dispositif de conditionnement et d'application 10 comporte un récipient 11 contenant un revêtement R à l'état liquide ou pâteux et un applicateur 12 pourvu à une extrémité d'un élément de préhension constituant également un capuchon de fermeture pour le récipient 11 et à l'autre extrémité d'un élément d'application 13 tel qu'un feutre, un pinceau, une mousse floquée, une brosse à mascara ou un peigne, pour déposer sur la peau,
les lèvres, les ongles, les cils ou les sourcils, les cheveux, ou la matrice 20, ou de faux ongles, ou de faux-cils, une couche du revêtement R.
Le récipient 11 comporte un organe d'essorage 14 permettant d'essorer l'élément d'application 13 à sa sortie. La matrice 20 comporte sur une face 21 un réseau de diffraction sous la forme de micro-reliefs.
Ce réseau de diffraction permet de produire une image optiquement variable telle qu'un hologramme.
De telles matrices peuvent être fabriquées par exemple par les sociétés SPECTRATEK 5405 Jandy Place, 5406 Los Angeles, Califomia 90066, USA ou
HOLOGRAM INDUSTRIES, 22 avenue de l'Europe, 77600 Bussy Saint-Georges, France.
De préférence, on utilise une matrice ayant des micro-reliefs dont la taille est suffisamment grande pour laisser aisément une empreinte sur le revêtement déposé sur la peau. Les micro-reliefs peuvent ainsi être relativement grossiers.
Les micro-reliefs sont ici agencés pour produire des effets goniochromatiques et/ou des effets de relief ou de volume et/ou l'apparition et la disparition d'éléments selon la direction d'observation de la matrice.
La matrice 20 peut comporter une feuille en métal ou en matière plastique, embossée, gravée ou moulée.
La matrice 20 sert d'ouvrage maître pour réaliser au contact d'une couche de revêtement déposée sur la peau ou les cils ou sourcils par exemple une rugosité qui créera une image optiquement variable.
Le revêtement R peut être constitué par un vernis à ongles, un rouge à lèvres, un mascara ou plus généralement toute composition acceptable sur le plan dermatologique et/ou cosmétique et capable de prendre sensiblement, au moins partiellement et temporairement, l'empreinte des micro-reliefs de la matrice.
Pour utiliser le dispositif de maquillage 1, dans un premier exemple de mise en œuvre de l'invention, on commence par appliquer au moyen du dispositif de conditionnement et d'application 10 une couche de revêtement R à l'état liquide sur la région à maquiller, par exemple sur la peau P du visage comme illustré sur la figure 2.
Ensuite, immédiatement ou après un temps de séchage adapté, on applique la face 21 comportant les micro-reliefs de la matrice 20 sur la couche de revêtement R, comme illustré sur la figure 3.
On applique la matrice 20 sur la couche de revêtement R avant que celle-ci ait séché, de sorte que le revêtement encore liquide vient au contact des micro-reliefs de la matrice 21.
On laisse alors la matrice 20 immobile sur la peau pendant le temps suffisant pour que la couche de revêtement R sèche en surface.
Si nécessaire, on assure l'immobilisation de la matrice sur le support, ici la peau, pendant la durée du séchage à l'aide de moyens de fixation adhésifs, par exemple au moyen d'un ruban adhésif.
Lorsque la matrice 20 est retirée, comme illustré sur la figure 4, on observe à la surface du revêtement R une zone 31 comportant des micro-reliefs procurant une image optiquement variable. Dans une autre mise en œuvre de l'invention, on laisse sécher sans appliquer la matrice 20 la couche 30 de revêtement R pendant une durée suffisante pour qu'elle soit sèche au toucher mais encore suffisamment déformable pour recevoir l'empreinte de la matrice.
En pressant la face 21 de la matrice 20 sur la couche 30 de revêtement R, on crée des micro-reliefs à sa surface.
Pour exercer une pression suffisante sur la couche 30 de revêtement, on peut utiliser un dispositif 40 tel que représenté sur la figure 5, ce dispositif comportant une pièce de support 41 sur la face inférieure de laquelle est fixée, par sa face 22 opposée à la face 21, la matrice 20. Cette pièce de support 41 est mobile à l'intérieur d'un organe de préhension
42 contre l'action de rappel d'un ressort 43 travaillant en compression.
La pièce 41 comporte un épaulement 44 à sa partie supérieure, cet épaulement venant en appui au repos contre un rebord intérieur 45 de l'organe de préhension 42.
La distance entre la face supérieure 46 de l'organe de support 41 et le fond 47 de l'organe de préhension 42 est supérieure à la distance entre le plan de la face 21 de la matrice 20 et le bord inférieur 48 de l'organe de préhension 42, de sorte que lorsque le dispositif 40 est pressé contre la peau, le bord inférieur 48 vient en appui sur cette
dernière et le ressort 43 est raccourci d'une course prédéterminée, ce qui permet d'appliquer la matrice 20 avec une force adaptée sur la peau.
Cette force est choisie de manière à permettre de créer des micro-reliefs à la surface de la couche 30 de revêtement sans pour autant exercer une pression trop grande qui l'endommagerait, notamment si le cœur de celle-ci n'a pas séché suffisamment.
La matrice 20 peut également être fixée, comme illustré sur la figure 6, sur un dispositif de support 50 comportant un rouleau 51 sur la surface extérieure de laquelle est rapportée la matrice, ce rouleau 51 tournant à l'intérieur d'une fourche 52 solidaire d'une poignée 53. Dans une variante non représentée, la matrice est réalisée directement à la surface du rouleau.
Dans les variantes de mise en œuvre de l'invention qui viennent d'être décrites, l'image optiquement variable est formée in situ sur le revêtement préalablement déposé sur un support kératinique ou de faux ongles ou de faux cils. Dans une autre mise en œuvre de l'invention, l'image optiquement variable est formée sur le revêtement avant que celui-ci ne soit appliqué sur un support kératinique ou sur de faux ongles ou de faux cils.
On a représenté sur la figure 7 une matrice 20 revêtue sur sa face 21 comportant les micro-reliefs d'une première couche 60 de revêtement. Après son application sur la matrice, on laisse sécher suffisamment le revêtement pour que sa face 62 au contact de la face 21 de la matrice prenne l'empreinte des micro-reliefs de cette dernière.
Après séchage de la première couche 60, l'utilisateur applique une deuxième couche 61 de revêtement sur la première couche, cette deuxième couche étant destinée à assurer l'adhérence de la première couche 60 sur le support à maquiller.
Avant que cette deuxième couche 61 ne soit sèche, l'utilisateur applique l'ensemble sur le support à maquiller, par exemple un ongle comme illustré sur la figure 9.
Après séchage de la deuxième couche 61 de revêtement, la matrice 20 est décollée de la première couche 60 de revêtement, comme illustré sur la figure 10.
La face 62 devient apparente, produisant une image optiquement variable.
On peut utiliser un revêtement ayant la formulation suivante :
- alcool éthylique 2,9 %
- eau qsp 100,0 %
- plastifiant 2,6 % - épaississant 1,3 %
- conservateur quantité suffisante
- pigments 1,5 %
- dispersion aqueuse de polyuréthanne à 30 % en matière active 75,6 % On peut aussi utiliser un revêtement sans pigment, ayant la même formulation que ci-dessus, sauf la présence du pigment.
Pour un vernis à ongles pelable ayant la formulation ci-dessus, on attend quelques minutes après l'application de la première couche sur la matrice avant d'appliquer la deuxième couche, puis on applique immédiatement l'ensemble sur l'ongle. On attend de nouveau quelques minutes et l'on retire la matrice. On va maintenant décrire, en référence aux figures 11 à 15, la réalisation in situ d'un maquillage holographique sur un ongle N.
On utilise un support adhésif 70 constitué par un ruban adhésif, revêtu sur sa face adhésive d'une couche 71 de mousse, sur laquelle est fixée une matrice 72. La couche 71 ne recouvre que la partie centrale du ruban adhésif 70. La matrice 72 comporte une face 73 collée sur la couche de mousse 71 et une face 74 opposée d'étendue supérieure à quelques mm2 par exemple, présentant des microreliefs capables de produire une image optiquement variable.
La couche de mousse a une épaisseur comprise entre 2 et 8 mm par exemple. Pour réaliser un hologramme sur l'ongle N, on commence, comme illustré sur la figure 13, par déposer une couche d'un vernis pelable ayant par exemple la composition donnée plus haut, la plus uniforme possible.
Ensuite, on laisse sécher quelques minutes (entre 3 et 5 minutes) puis on fixe une extrémité du ruban adhésif 70 sur le doigt du côté opposé à l'ongle N et l'on enroule le ruban autour du doigt de manière à amener sans glissement la matrice 72 au contact du vernis précédemment déposé sur l'ongle N, comme illustré sur la figure 14.
Cette manière de procéder a pour avantage de réduire les risques de faire bouger la matrice relativement au vernis déposé sur l'ongle.
Après une dizaine de minute, le vernis est sec et l'on retire la matrice en commençant par décoller une extrémité du ruban adhésif 70, comme illustré sur la figure 15.
On va maintenant décrire, en référence aux figures 16 à 17, la réalisation in situ d'un maquillage holographique sur des cils L.
On utilise un revêtement R constitué d'un mascara présentant par exemple des propriétés proches de celles du vernis à ongles ayant la formulation donnée plus haut ou d'une laque à cils.
L'application du mascara sur les cils peut être réalisée au moyen d'un applicateur conventionnel.
Pour réaliser in situ une image optiquement variable sur le revêtement R, on peut utiliser une pince 82 comportant deux mâchoires 83 et 84.
La mâchoire supporte une matrice 85.
Cette dernière présente une face 86 fixée à la mâchoire 83 et une face 87 opposée présentant des micro-reliefs capables de produire une image optiquement variable.
Pour réaliser un hologramme sur les cils L, on commence par déposer sur ces derniers un revêtement R.
Ensuite, on met en place la pince 82 sur les cils L ainsi revêtus comme illustré sur la figure 16. Lorsque la pince 82 se referme sur les cils, la face 87 de la matrice 85 présentant les micro-reliefs vient s'appliquer sur le revêtement R de manière à réaliser sur ce dernier des micro-reliefs capables de produire une image optiquement variable.
Après séchage du revêtement R, on retire la pince 82 en écartant les mâchoires 83 et 84, comme illustré sur la figure 17. En variante, les deux mâchoires 83 et 84 peuvent supporter chacune une matrice de manière à réaliser des micro-reliefs sur le dessous et le dessus des cils.
Dans tous les exemples de mise en œuvre de l'invention ci-dessus, la matrice peut être réalisée à partir de l'image d'un objet réel ou par synthèse au moyen d'un ordinateur calculant l'épaisseur de chaque point de la matrice afin d'obtenir l'effet optique recherché.
L'utilisateur peut alors aisément choisir l'image qui sera produite par la matrice sur le revêtement, par exemple le motif de son choix.
La matrice peut être revêtue, avant l'utilisation, d'une pellicule de protection amovible.
Le revêtement ayant reçu l'empreinte de la matrice peut être recouvert par une couche de protection destinée à le protéger, par exemple un vernis transparent.
Le revêtement peut comporter ou non des pigments, l'invention permettant d'obtenir un effet optique même en l'absence de pigment.
Le revêtement peut être formulé pour présenter un aspect métallique.