Dispositif mobile pour signaler l'occupation d'une voie routière et dévoyer la circulation.
La présente invention concerne le domaine routier et plus particulièrement & chaussée séparée et a pour objet un dispositif de signalisation mobile pour informer le plus en amont possible les usagers d'une route de l'occupation d'une voie et pour dévoyer la circulation.
En France, en particulier, la signalisation de la neutralisation d'une voie est traditionnellement faite manuellement avec une vingtaine de panneaux de 1'ordre du mètre carré de surface mis en place sur la voie sous circulation ce gui est doublement gênant pour les automobilistes, long et excessivement dangereux tant & la pose qu'à la dépose pour les usagers et les agents gui en viennent à refuser d'exécuter ces travaux. A l'étranger, des systèmes mobiles sont utilisés composés d'un camion et d'une remorgue spéciale portant un panneau escamotable important pourvu d'une flèche matérialisée par une dizaine de spots de l'ordre de trente centimètres de diamètre.
Ce deuxième système est plus efficace, néanmoins l'ensemble camion remorque eβt lourd, encombrant, et les manoeuvres d'installation et de repli sont délicates, de plus la visibilité peut être altérée par la présence de poids lourds, l'impact de l'information n'est pas aussi performant qu'il serait souhaitable, et en cas de heurt les conséquence-- peuvent être désastreuses . Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients.
D'une part, il est monté prêfêrentiellement en kit sur un véhicule de 2 à 5 tonnes de poids -total en charge, voire sur une remorque, et permet de signaler la neutralisation d'une voie sur une route à chaussées séparées et à amener l'usager i ralentir progressivement d'abord et à se dévoyer ensuite.
D'autre part, il permet de minimiser considérablement les suites d'un tamponnage arrière ou latéral en protégeant les matériels et les hommes des véhicules tamponneurs et tamponnés.
Le dispositif comporte un bras motorisé, articulé à l'une de ses extrémités muni à l'autre extrémité d'un réflecteur prêfêrentiellement parabolique équipé d'une source lumineuse prêfêrentiellement halogène, coiffés d'un cache extérieur délimitant prêfêrentiellement une flèche, l'ensemble pouvant être vu à une distance de l'ordre du kilomètre, le bras, en fonction est en permanence animé d'un mouvement de rotation alternatif orienté soit du côté droit pour dévoyer à droite, soit du côté gauche pour dévoyer à gauche, en même temps qu'est éclairée la source lumineuse, soit en continu, soit en discontinu, pendant la descente du bras prêfêrentiellement à allumage et extinction progressifs. Le triple cumul ci-après défini
- du mouvement de haut en bas signifiant l'ordre de ralentir tel qu'il est pratiqué manuellement par les gendarmes
- du mouvement de gauche à droite ou vice versa
- de l'allumage continu voire discontinu est un message d'information à la fois fort et tranquille, immédiatement compréhensible par les usagers qui gèrent alors beaucoup mieux leur stress.
Selon une adaptation le véhicule peut être équipé à l'arrière d'un ou plusieurs atténuateurs de choc fixes ou amovibles, éventuellement
3 l'un ou plusieurs étant relevables de sorte, après relèvement, & occuper une place réduite au garage et pendant le transport, a constituer un masque du système de signalisation et & banaliser le véhicule. Les atténuateurs peuvent être placés l'un au-dessus de l'autre, celui de dessus en retrait par rapport à celui de dessous, de manière à ce que le plus bas atténue les chocs des véhicules légers, le plue haut et le plus bas atténuent les choc des véhicules lourds.
Selon un autre usage, le dispositif permet de dévoyer la circulation de part et d'autre du véhicule porteur en créant l'oscillement alternatif de course réglable de part et d'autre du plan vertical passant par l'axe de rotation du bras.
Pour accroitre l'efficacité à longue et courte distance, le bras et son réflecteur peuvent se mouvoir par construction - d'une part latéralement hors du gabarit du véhicule généralement limité à 2,50 mètres et jusqu'à occuper au moins toute la largeur de la voie généralement limitée & 3,50 mètres ce qui autorise le montage d'un bras de distance entre axe et extrémité de l'ordre de 2,25 mètres.
- d'autre part au-dessus du gabarit de la route généralement limité à 4,50 m et alors sans limite latéral.
Selon une variante pour signaler encore plus haut, par exemple jusqu'à 7 mètres, l'axe de rotation du bras peut être monté sur une colonne mobile par exemple télescopique solidaire du châssis et/ou éventuellement translatable par exemple latéralement. Selon une autre variante le bras peut être équipé d'un ou plusieurs avants-bras ce qui autorise par combinaison des mouvements, tous les types de positionnement et de déplacement par exemple un mouvement d'alternement vertical au-dessus de la voie latérale.
Selon une amélioration un capteur de présence d'obstacle, par exemple à ultra son ou à infra rouge, prêfêrentiellement installé au bout du bras permet de détecter par exemple le tablier d'un passage supérieur, ou un fil électrique et de déclencher automatiquement le retrait de la colonne ou du bras pour ramener ces éléments à l'intérieur des gabarits disponibles tout en assurant au delà de ces passages délicats le retour automatique ou manuel sur les positions initiales.
Selon une autre variante, le bras peut être dédoublé de manière symétrique, équilibrée, les deux bras sont alors solidaires, animés d'un mouvement de rotation pouvant être
- d'une part continu dans un sens ou dans l'autre pour dévoyer à droite ou à gauche avec synchronisation de la mise en fonction alternative de l'une des deux sources lumineuses dans tout ou partie du secteur balayé de droite ou de gauche,
- d'autre part alternatif par rapport à l'horizontale pour dévoyer aussi bien à droite qu'à gauche, avec une mise en fonction des sources lumineuses prêfêrentiellement continue mais aussi alternativement synchronisée. selon une autre adaptation complémentaire, le plan formé par le ou les bras qui est perpendiculaire à l'axe du véhicule peut être orienté autour d'un axe vertical par exemple l'axe de la colonne de manière à corriger en partie le défaut de parallaxe entre l'axe de la source lumineuse et l'axe de vision des usagers de la route notamment dans le cas d'une installation en virage de route. Cette orientation peut être réalisée manuellement ou automatiquement par une liaison mécanique branchée sur une bielle de la direction du véhicule ou tout autre système choisi par analogie avec les systèmes d'asservissement utilisés sur les véhicules à quatre roues directrices, mécaniques, électriques, électroniques.
Selon une autre variante, la visibilité de la flèche peut être renforcée par la présence d'une visière, cette visière peut être tournante, par exemple autour du bord libre du bol contenant le réflecteur par exemple au moyen d'une couronne à bille et la position de la visière peut être asservie par l'intermédiaire de pignons ou courroie et de dents sur la couronne ou par l'intermédiaire d'un parallélogramme à une base fixée au niveau de l'axe du bras de sorte à conserver une même orientation de la visière quelque soit la position du bras. Un autre moyen est de lester simplement la visière en son point bas opposé.
Ces dispositions relatives à la visière peuvent être reconduites au cache extérieur délimitant partiellement la flèche de sorte à maintenir la flèche, par exemple à l'horizontale quelque soit la position du bras.
Le dispositif pour être réglementaire peut comporter un ou plusieurs panneaux type B 21, prêfêrentiellement placés sur l'atténuateur bas de sorte à les escamoter avec le relèvement des atténuateurs, banalisant ainsi le véhicule. L'optique adaptée sur le réflecteur peut être plane, elle peut aussi être constituée par une lentille de Fresnel de sorte à améliorer l'identification par les usagers.
La source lumineuse peut être composée de plusieurs sources, en particulier d'une source à éclat qui ne sera prêfêrentiellement déclenchée automatiquement que lorsque la Visibilité sera douteuse, toutes les sources pouvant être synchronisées à l'aide d'un automate dont l'incrémentation peut être faite par capteur ou par un secteur à came monté sur l'axe du bras rendant la synchronisation automatique tout en restant réglable par le déplacement des capteurs quelque soit l course choisie pour les battements des bras.
Latéralement des glissières entourent le véhicule.
Le bras peut être -équipé de projecteurs synchronisés avec l'éclairage de la source lumineuse de manière à renforcer l'effet de flèche. La figure 1 représente, vu par l'usager, le dispositif selon l'invention.
La figure 2 représente, latéralement ce dispositif.
Le dispositif représenté sur les figures 1 et 2 comporte un véhicule (1) équipé d'un support (2) situé derrière la cabine munie dans sa partie haute d'un axe sensiblement horizontal (3) sur lequel s'articule un bras (4) portant à son extrémité un bol (5) de l'ordre de 0,80 m de diamètre, prêfêrentiellement de forme hémisphérique, ovoïdale et/ou cylindrique pourvu d'un réflecteur (6), d'une ou plusieurs sources lumineuses (7), d'une optique (8), d'un cache (9). La longueur entre axe du bras et son extrémité sur le bol est de l'ordre de 1,25 m jusqu'à 2,25 m et plus.
Un motoréducteur non représenté ou un vérin non représenté entraîne le bras dans un sens ou dans l'autre par l'intermédiaire d'un automate et d'une synchronisation par exemple par came et contacts tournants.
Sur le châssis du véhicule sont adaptés des axes transversaux (10) et (11) sur lesquels s'articulent deux atténuateurs (12) et (13) superposés décalés, un vérin (14) non représenté logé horizontalement dans l'axe du chassie assure le relevage simultané par le tirant (15) de l'atténuateur haut solidarisé à celui du bras par des ceintures et des bras latéraux (16) articulés, constitués de simples plats de manière à ne pas transmettre de contrainte sans choc.
Les pointillés sur les figures 1 et 2 sont représentatifs sans signification exclusive de positions de transport du bras et des atténuateurs.
Selon une autre variante, non représentée par une figure, les lampes habituellement utilisées étant halogènes peuvent être remplacées par des lampes tubulaireβ au sodium prêfêrentiellement de basse pression qui ont la caractéristique d'être de couleur jaune plutôt orangé, ce qui procure de très nombreux avantages :
- économie d'un filtre et surtout d'un gain lumineux très important de 25 à 100 % absorbé habituellement par le filtre,
- rendement exceptionnel du signal, par exemple une lampe sodium basse pression de 66 W fournit 10 700 lumens alors qu'une lampe halogène de 75 W fournit 1 130 lumens,
- visibilité sous tous les angles sans perte de rendement c'est dire que le dispositif est installable en courbe,
- visibilité à l'avant comme à l'arrière en plaçant les lampes sodium sans bol, sans enceinte ou dans une enceinte transparente, par exemple une sphère particulièrement aérodynamique et très design autorisant l'utilisation du dispositif sur chaussées bidirectionnelles,
- définition d'un tracé ou d'un contour rectiligne voire courbe par juxtapositions unitaires ou bout à bout, par exemple pour former une flèche, des sources lumineuses constituées par des tubes le plus souvent retournés sur eux-mêmes en forme de U donc linéraires,
- optimisation de l'épaisseur vue du tube en U en jouant sur son orientation par rapport à son axe,,
- faible puissance installée, une flèche de 1,50 mètres pouvant être par exemple composée de 7 lampes de 35 W de 50 centimètres de diamètre de 300 mm de longueur unitaire, soit 245 watts ou 30 000 lumens, visible à plus d'un kilomètre de distance.
L'amorçage des lampes sodium est long de l'ordre de 10 minutes, ce n'est pas là un inconvénient car ce délai reste inférieur le plus souvent au temps de déplacement. La coupure de une à quelques secondes et le rêamorçage instantané sont possibles par le montage suivant à partir d'une batterie de courant continu de 12 ou 24 volts en associant :
- un onduleur de tension alternative ou de signal sinusoïdal carré,
- un convertisseur de puissance adaptable,
- un dispositif de réduction d'intensité manuel ou automatique couplé à une cellule de mesure de la luminosité.
La batterie peut être remplacée par un groupe électrogène à courant alternatif éliminant l'onduleur.
Selon une adaptation complémentaire, une source lumineuse nouvelle unique prêfêrentiellement peut être montée sur une nouvelle colonne têlescopique indépendante plaçant la susdite source très haut au-dessus du véhicule pour le présignaler.
Selon d'autres adaptations, les lampes sodium prêfêrentiellement basse pression peuvent être utilisées pour signaler des lieux, par exemple chantier, zone d'accident, point noir,... Cette signalisation pourrait être fixe ou animée, pouvant représenter des symboles ou simplement se suffire par son tube éclairant en particulier positionné verticalement affirmant sa singularité et offrant une faible prise au vent.