ECHELLE A DISPOSITIF ANTI-CHUTE ET A CONDAMNATION D'ACCES
Les échelles à dispositif anti-chute sont des échelles de sécurité comportant, au milieu des barreaux, un support d'assurance constitué généralement par un rail longitudinal le long duquel peut circuler un ooulisseau relié par un lien assez court a un harnais revêtu par l'utilisateur. Le ooulisseau est conçu de manière qu'en cas de début de chute, il se bloque dans le rail et retient l'utilisateur.
Le principal inconvénient des échelles de ce type réside dans la nature même du dispositif de sécurité qu'elles mettent en oeuvre, qui impose à l'utilisateur d'être l'acteur de sa propre sécurité. Il lui est demandé en effet d'utiliser le harnais, donc de le revêtir et de mettre le ooulisseau en place dans le rail, contrairement, par exemple aux échelles à crinoline, où l'utilisateur est protégé "malgré lui" Il convient donc de pouvoir interdire l'aσoès à une telle échelle à tout utilisateur qui ne s'est pas au préalable mis en situation de sécurité.
Par ailleurs les échelles de ce type peuvent être utilisées avec des conditions particulières d'accès, du fait par exemple qu'elles conduisent a des zones dangereuses ou interdites à des personnes non-autorisées. Il convient donc de les équiper de moyens de condamnation de leur accès ne pouvant être levés que par des personnes autorisées possédant l'organe adéquat pour procéder à cette levée (clé, code, carte...).
Ce n'est d'ailleurs pas pour autant que l'usager autorisé, possédant donc les moyens de lever la condamnation, puisse aσσéder
à l'échelle sans avoir satisfait aux exigences de sécurité. Il convient donc, dans ce cas également, d'empêcher cet usager d'accéder à l'échelle puisqu'il ne s'est pas placé en condition de sécurité.
Enfin, les moyens de condamnation ou les moyens propres à contraindre la mise en sécurité de l'individu ne doivent pas être une entrave au parcours de l'échelle en sens inverse, qui lui, doit être aussi libre que possible, également pour des raisons de sécurité. En effet l'échelle en cause peut constituer une issue de secours ou servir en tant que telle.
La présente invention entend apporter une solution simple permettant de satisfaire ces exigences sous la forme d'un dispositif dont les différentes variantes permettent d'apporter une réponse adaptée aux différents degrés de sécurité ou d'interdiction d'accès que l'on choisit de satisfaire ou qui résultent de l'application d'une réglementation en vigueur
A cet effet, l'invention a pour objet une échelle de sécurité à rail pour recevoir un ooulisseau relié à un harnais, comprenant une pluralité d'échelons superposés et un rail continu s'étendant le* long de l'échelle perpendiculairement aux échelons, et qui comporte AU moins un panneau articulé par l'un de ses côtés longitudinaux à un support relié latéralement à l'échelle, des moyens de asrrouillage du panneau en position rabattue sur l'échelle et Ses moyens de manoeuvre desdits moyens de verrouillage comportant un organe de commande disposé le long de la partie inférieure du rail sous le panneau et actionné par le σoulisseau
de harnais a son passage dans la partie du rail équipée de l'organe de commande.
Comme l'introduction du ooulisseau dans le rail s'opère alors que l'on se tient debout au sol, il sera avantageux de disposer le bord inférieur du panneau a une hauteur au moins égale a celle d'une personne debout.
En outre, le panneau comporte des moyens de rappel élastique tendant à l'écarter de l'échelle autour de son articulation.
Dans une première variante de réalisation, qui propose une possible condamnation d'accès, l'échelle comporte des moyens de verrouillage additionnels du panneau en position rabattue à aσtionnement manuel au moins pour leur libération.
Dans une seconde variante a condamnation d'accès sauf pour personnes autorisées, l'échelle comporte un second panneau articulé autour d'un axe latéral fixe parallèle à un montant de l'échelle et du même côté que l'axe d'articulation du premier panneau, mobile entre une position rabattue sur l'échelle dans laquelle il recouvre le premier panneau et une position ouverte dans laquelle il découvre l'échelle et le premier panneau, des moyens de verrouillage, a commande manuelle au moins pour leur libération, étant prévus pour maintenir le second panneau rabattu sur l'échelle. Cette variante est celle qui se prête le mieux à la construction d'un produit avec lequel la totalité des exigences exprimées ci-dessus peut être satisfaite.
De manière préférée, l'échelle comporte des moyens de rappel du second panneau en position rabattue, dont l'effet est plus important que tσelui des moyens de rappel susdits tendant a écarter le premier panneau de l'échelle.
Dans une première version simple, s'il n'est pas impératif que la condamnation soit effective pendant l'utilisation de l'échelle, on peut prévoir des moyens de verrouillage du second panneau en position écartée de l'échelle, pour notamment empêcher son rabattement inopiné, soit sous l'effet du vent, soit par une personne non-autorisée. Dans ce cas, les moyens de verrouillage du second panneau dans ces deux positions peuvent avantageusement être constitués par le pêne dormant d'une serrure unique solidaire du second panneau, coopérant avec l'une ou l'autre de deux gâches fixes prévues dans des positions adéquates pour recevoir ce pêne. Ce pêne peut être un pêne demi-toux sans surface biaise.
Dans une seconde version, le premier panneau est articulé sur le second panneau autour d'un axe voisin de l'axe latéral fixe de manière à se déplacer avec le second panneau selon une trajectoire dont la projection sur le plan de l'échelle n'est pas nulle, les moyens de verrouillage du premier panneau en position rabattue étant constitués par au moins deux doigts portés par le premier panneau, l'un d'eux étant engagé derrière une butée fixe lorsque les deux panneaux sont rabattus sur l'échelle, l'autre étant engagé derrière une autre butée fixe lorsque seul, le premier panneau est rabattu, le second panneau étant écarté de l'échelle, 1' ouverture du second panneau dégageant le premier doigt de sa
butée et engageant le second doigt derrière la butée correspondante. Cette disposition autorise la mise en place d'une commande de la libération de la condamnation par une personne se trouvant sur l'échelle et désirant la quitter alors que la condamnation s'était refermée derrière elle.
Pour atteindre ce résultat, le second doigt est en forme de pêne demi-tour attelé à l'organe de commande actionné par le passage du coulisseau, tandis que les moyens de verrouillage du second panneau sont disposés entre le premier et le second panneau, et que le premier doigt de verrouillage est constitué par le pêne demi-tour d'une serrure attelé à une tringlerie s'étendant sensiblement verticalement derrière la façade du premier panneau, jusqu'au voisinage du chant supérieur du second panneau lorsqu'il est rabattu avec le premier panneau sur l'échelle, où cette tringlerie est reliée à une pédale d'actionnement du pêne dans le sens de la libération du doigt.
Les exemples de réalisation de l'invention donnés ci-après sans intention limitative, permettront d'en dégager les avantages et les caractéristiques secondaires.
II sera fait référence aux dessins annexés dans lesquels:
- les figures 1 et 2 illustrent sσhématiquement un premier mode de réalisation de l'invention
- la figure 3 est une vue de détail schématique du moyen de commande de la libération du verrouillage du panneau de sécurité
- la figure 4 illustre un second mode de réalisation de l'invention mettant en oeuvre deux panneaux séparés
- la figure 5 et la figure 6 illustrent sσhématiquement le fonctionnement particulier d'une seconde version de σe mode de réalisation
- la figure 7 concerne le débloquage des panneaux au moyen d'une commande à pédale, dans une première variante de réalisation
- la figure 8 est l'illustration schématique d'une seconde variante de réalisation de cette commande à pédale,
- la figure 9 est l'illustration schématique d'une troisième variante de réalisation de cette commande à pédale,
- et la figure 10 est une vue d'une réalisation particulière de cette pédale.
En se reportant À ces figures, on voit une échelle 1 pourvue d'un rail central de sécurité 2 s"étendant perpendiculairement aux échelons 3, dans la partie médiane de ces derniers, tout au long de l'échelle. En général, comme représenté sur la figure 1, ce rail débute à une certaine hauteur du sol A pour faciliter l'introduction d'un ooulisseau non représenté relié à un harnais, également non représenté, que l'utilisateur de l'échelle doit revêtir. En effet, l'utilisateur endosse d'abord le harnais et comme le σόulisseau est" elativement proche du harnais, le lien qui les réunit é^ant relativement court (de l'ordre de 15 à 20 centimètres), l'endroit d'introduction du ooulisseau dans le rail
-S
est à peu près à la hauteur de la poitrine d'un homme pour lui éviter des contorsions qui seraient un point défavorable quant à l'incitation d'utiliser le harnais de sécurité.
L'invention apporte à σe dispositif connu des moyens rendant pratiquement obligatoire le port du harnais pour accéder aux barreaux de l'échelle autres que les quelques premiers. Une première réalisation simple de ces moyens est représentée sur la figure 1. Ils consistent en une porte ou un panneau 4 articulé à un support relié à l'un des montants la de l'échelle autour de charnières ou analogue. Dans un mode préféré de réalisation, l'articulation sera obtenue par des gonds 5 à ressort dont l'effet tend à écarter le panneau 4 de l'échelle.- Le panneau 4 est a une altitude H au moins égale' à l'a hauteur d'un homme, de manière qu'il puisse s'écarter de l'échelle sans risque pour l'utilisateur d'être heurté. Rabattu sur l'échelle, le panneau est maintenu contre l'effet des gonds à ressort par une butée .6 engagée derrière un doigt de verrouillage 7 qui peut être escamoté. Ce doigt peut être constitué par un petit barreau coulissant dans des guides verticaux 8a et 8b, a l'encontre de l'effet d'un ressort tendant a le maintenir engagé dans les deux guides, sous l'action d'un câble de traction 9. Ce câble est relié a un mécanisme d'actionnement sσhématiquement représenté sous le repère 10. Il peut s'agir, entr'autres réalisations, (voir figure 3) d'un levier coudé 11, artiσulé autour d'un axe fixe 12, l'une des extrémités du levier faisant saillie À l'intérieur du rail 2, de manière À être déplacée au passage du ooulisseau dans le rail. Ce déplacement se traduisant par une rotation du levier 11 autour de son axe 12, l'autre
extrémité du levier qui est attelée au câble 9 exerçant une traction sur ce dernier lorsque le coulisseau est manoeuvré en sens ascendant. Le doigt de verrouillage, ainsi tiré vers le bas sur la figure, libère la butée. Sous l'effet des gonds a ressort, le panneau s'éσarte de l'échelle. Alors que, rabattu sur l'échelle (voir figure 2), le panneau peut couvrir plusieurs échelons, et par là, interdire l'ascension de l'échelle, une fois le doigt 7 libéré, le panneau s'éσarte de l'échelle, laissant découverts les barreaux, l'ascension de l'échelle étant possible.
Dans le cas où l'aσoès à l'échelle doit être réglementé ou autorisé, on peut mettre en place, en correspondance sur le panneau et une partie fixe de l'échelle, une serrure 13, 14 de verrouillage du panneau 4 en position rabattue. Ainsi l'accès de l'échelle n'est-il possible qu'à un personnel autorisé possédant la σlé de la serrure. On comprend que la serrure sera, dans cette réalisation simple, au niveau inférieur du panneau pour être accessible par l'utilisateur avant qu'il n'ait introduit le ooulisseau dans le rail. Cette dernière opération provoquera la libération du panneau.
Cette première réalisation peut convenir pour satisfaire une certaine exigence de condamnation qui, dans certains cas, peut ne pas être suffisante. En effet, lorsque l'échelle est utilisée, le panneau, par les gonds, reste écarté des barreaux, si bien que l'éσhelle est accessible non seulement aux personnes non autorisées, mais également aux personnes qui ne sont pas en situation de séσurité.
La figure 4 σonσerne un mode de réalisation qui est une solution à cette question. Sur cette figure, on retrouve les éléments déjà décrits avec les mêmes références. On notera que, dans ce cas également, le panneau 4 est sollicité dans le sens de son éloignement de l'échelle autour de l'articulation 5. Un second panneau 15 vient coiffer le panneau 4, autour d'une articulation 16 latérale, par exemple le long du montant de l'éσhelle portant l'articulation 5. Le panneau 15 est, en revanche, sollicité dans le sens de son rabattement sur l'éσhelle sous un effort supérieur à celui, contraire qui tend à éσarter le panneau 4. Le méσanisme élastique de rabattement du panneau 15 comporte, éventuellement, de manière connue, un dispositif retardateur et temporisateur, qui, après que l'utilisateur a écarté ce panneau, lui laisse le temps de placer le coulisseau dans le rail et de commencer à gravir les échelons avant de se rabattre sur l'échelle, en entraînant avec lui le panneau 4. Ce panneau 15 possède une serrure 17 qui peut être de types différents, selon la condamnation souhaitée. Ainsi, cette serrure ne peut-elle comporter qu'un seul pêne dormant 18 qui est manoeuvrable par une σlé (ou un carré de manoeuvre), des deux côtés du panneau. Le panneau peut être retenu en position rabattue lorsque ce pêne coopère avec une gâσhe fixe 19, et en position écartée, à l'encontre de son méσanisme de rappel, par une autre gâσhe fixe non représentée capable de recevoir ce même pêne. La serrure peut également comporter un pêne demi-tour 20, de manière à se verrouiller automatiquement à la fin de son retour sur l'éσhelle 1. Ce verrouillage automatique après rabattement a pour avantage d'in.terdire l'accès derrière le dernier usager et d'assurer la
condamnation automatique de l'éσhelle après son utilisation. Par
3r* i*. " ailleurs, le panneau 15 peut avantageusement être pourvu d'au moins un réceptacle 15a, lui-même condamnable, pour contenir le matériel de protection individuelle (ooulisseau, harnais... )
II faut noter, dans cette réalisation, que la butée 6 de panneau 4 doit également être réalisée sous la forme d'un pêne demi-tour, pour pouvoir s'escamoter derrière le doigt 7 lors du rabattement du panneau 4 entraîné par le panneau 15. D'une manière générale, cette tforme de butée est souhaitée pour la remise en place rapide du panneau 4.
Sur la figure 5, on a représenté, sσhématiquement et vue de dessus une réalisation particulière du mode de réalisation de la figure 4. En effet un problème n.'est pas résolu par le dispositif selon la figure 4: il s'agit du franchissement de manière libre ou la moins entravée possible des dispositifs de séσurité d'accès
(panneau 4) et de condamnation d'accès (panneau 15). On comprend qu'après le franchissement de ces dispositifs, les panneaux se rabattent et se verrouillent sur l'éσhelle pour ne pas laisser
* cette échelle accessible à tous. Hais lorsque l'utilisateur redescend, il lui est impossible de franchir ces panneaux verrouillés sur l'éσhelle. La solution à ce problème, illustrée par les figures 5 et 6 comporte des éléments déjà décrits avec les mêmes références. On remarque que le panneau 4 est articulé en 5 sur le panneau 15, au voisinage de l'articulation 16. En outre, le panneau possède deux doigts de verrouillage 21a et 21b, dessinés sur les figures au niveau d'un rebord latéral 2a et 2b que possède
le rail 2. Par ailleurs, le panneau 15 est maintenu en position rabattue par un verrou (ou une serrure 22), disposée entre le panneau 15 et le panneau 4.
Sur la figure 5 on constate que le panneau 4 est retenu sur l'échelle par coopération du doigt 21a et de l'aile 2a du rail 2. En actionnant la serrure 2*2, le panneau 15 est déverrouillé et peut pivoter autour de son articulation 16 pour passer dans sa position de la figure 6. L'articulation 5 décrit dans le même temps sensiblement un quart de cercle. La disposition relative des axes 5 et 16 est telle que la projection de la trajectoire de l'axe 5 sur le plan de l'éσhelle n'est pas nulle. Ainsi σet axe entraîne vers la gauσhe le panneau 4, sans que σelui-σi n'ait pu s'éσarter de l'éσhelle, σar la longueur des doigts 21a et 21b est telle que le doigt 21b s'est trouvé logé sous l'aile 2b du rail avant que le doigt 21a ait pu quitter l'aile 2a. Le panneau 15 est donc éσarté et permet à l'utilisateur d'introduire le σαulissèau de son harnais dans le rail 2, qui comporte le dispositif 10 de commande de dégagement de la butée de retenue du panneau 4. Dans le cas des figures 5 et 6, le doigt 21b est réalisé, comme la butée 6, sous la forme d'un pêne demi-tour, tandis que l'aile 2b du rail est en fait constituée comme le doigt 7 de la figure 1 (gâche escamotable) . Le panneau 15 étant éσarté, le ooulisseau introduit dans le rail, la libération du panneau 4 est alors possible, σar par ailleurs, le doigt 21a est dégagé de l'aile 2a du fait de la translation du panneau 4 vers la gauσhe de la figure, lors de la rotation du panneau 15. Le panneau 4 pivote autour de l'articulation 5 au- dessμs de la tête de l'utilisateur, sous l'effet des gonds à
ressort et est rappelé σontre la faσe intérieure du panneau 15 en se verrouillant sur ce dernier grâce au pêne demi-tour de la serrure 22 d'attelage des deux panneaux l'un sur l'autre (position marquée en trait mixtes sur la figure 6).
Les - moyens de rappel temporises du panneau 15 σontre l'éσhelle 1 faisant leur effet, l'ensemble des panneaux 4 et 15 pivote autour de l'articulation 16. Le doigt de verrouillage 21b passe au-delà de l'aile 2b du rail tandis que le doigt 21a renσontre l'aile 2a de σe rail. Pour passer en position de verrouillage, derrière σette aile, le doigt 21a est également conformé comme un pêne demi-tour, c'est-à-dire pouvant s'effacer au rabattement des panneaux sur l'éσhelle. La σondamnation est alors en place e l'utilisateur suivant est contraint, d'abord de manoeuvrer *la serrure 22 pour déσondamner l'accès, puis d'introduire le σoulisseau de harnais pour libérer l'éσhelle de l'emprise du panneau 4.
Sur la figure 7, on a représenté de manière schématique des moyens d'actionnement du doigt 21a conformé en pêne demi-tour. Ce doigt est guidé à co lissèment horizontal dans un guide solidaire du panneau 4, non représenté, de manière à pouvoir passer l'aile 2a du rail 2. Un ressort 23 rappelle σe doigt dans sa position sortie en direσtion du rail. Une partie du pêne comporte une lumière à deux branches: une branche oblique 24 dont la partie supérieure est confondue avec l'une des extrémités d'une branche 25 horizontale. Au droit de σette lumière une tringlerie verticale 26 coulisse le long du panneau 4 σontre, éventuellement, l'effet d'un ressort de
rappel non représenté, qui tend à remonter la tringlerie, σette dernière portant un doigt 27 engagé dans la fente 24, 25 susdite. Une manoeuvre de la tringlerie vers le bas entraine un déplacement vers la gauσhe du pêne 21a, grâce à la coopération du doigt 27 avec la lumière 24. Ce mouvement dégage le pêne de l'aile 2a du rail 2. L'ensemble des deux panneaux est ainsi complètement déverrouillé de l'éσhelle et peut tourner autour de l'articulation 16. Cette tringlerie peut donc s'étendre jusqu'au sommet du panneau 4, donc jusqu'au sommet du panneau. 15 et être équipée d'une pédale d'enfoncement à σe niveau. On a ainsi réalisé un moyen de déverrouillage de l'ensemble de la condamnation qui peut être actionné par le pied d'un utilisateur descendant l'échelle. La branche 25 de la lumière permet au pêne 21a de s'escamoter au contact avec l'aile 2a du rail 2,. lors du rabattement de l'ensemble des panneaux sur l'éσhelle, sans mise en mouvement de l'ensemble de la tringlerie qui peut être pesante.
A la figure 8, on a représenté une autre réalisation de la commande de l'ouverture de l'ensemble de la condamnation au moyen d'une tringlerie actionnée par l'usager descendant l'éσhelle. Cette réalisation est plus robuste et plus résistante à l'égard des tentatives d'effraction que la réalisation de la figure 7. En effet, le panneau 15 est verrouillé en position rabattue non plus sur le panneau 4, comme précédemment, mais sur une structure fixe portant une gâσhe 19, au moyen d'un pêne demi-tour 20. Ce pêne peut être aσtionné normalement par une clé et par une tringlerie 26, qui par le doigt 27 coopérant avec la branσhe 24 de la lumière 25, entraîne l'escamotage du pêne lorsqu'on la déplace vers le bas. Un
levier 40, articulé à la tringlerie 26 par l'une de ses extrémités et au panneau 15 par sa partie médiane, permet de transmettre le mouvement inverse de celui de la tringlerie à un poussoir 41 qui coopère avec le pêne 21a verrouillant le panneau 4 sur le rail 2. Corme dans le cas de la figure 7, le poussoir 41 porte un doigt latéral 42 qui est logé dans une lumière en V 43, de sorte que l'élévation du doigt 42 provoque l'escamotage du pêne 21a. Bien entendu, le pêne est monté coulissant par rapport au panneau 4 dans une struσture qui n'est pas représentée. On σomprend donσ que la translationf vers le bas de la tringlerie 26 provoque l'escamotage simultané des deux pênes 21a et 20. La tringlerie est montée coulissante par rapport au panneau 15 et peut tourner avec lui autour de l'axe 16. C'est la coopération par simple contact du levier 40 et du poussoir 41 qui permet de fixer la tringlerie 26 au panneau 15. S'agissant d'un dispositif métallique, donc relativement lourd, on aura mis en place des moyens de compensation de l'effet de la pesanteur, par exemple des ressorts qui ne sont pas représentés aux dessins pour des raisons de clarté de σeux-σi,
A la figure 9, on a représenté une variante de réalisation qui est une simplification du dispositif à double panneau, dans laquelle les deux panneaux sont articulés autour d'un axe commun 5, 16. Le verrouillage du panneau 4 sur la struσture fixe est assuré par une sorte.de σroσhet 44 articulé autour d'un axe horizontal parallèle au panneau 4, sur le rail 2, qui vient σhevauσher le bord supérieur du panneau 4 lorsque σe dernier est rabattu σontre l'éσhelle pour le retenir dans σette position rabattue. Le déverrouillage du panneau peut s'obtenir de deux manières :
- d'une part, par aσtionnement du crochet 44 en pivotement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, au moyen d'un organe (câble) semblable à celui décrit aux figures 1 et 3, sensible au passage du chariot du harnais dans la partie inférieure du rail, qui tire sur la partie arrière 45 du crochet,
-et d'autre part, grâce à une butée 46 solidaire de la tringlerie 26, qui, lorsque la pédale est enfonσée, vient appuyer la partie 45 arrière du loquet 44 pour libérer le panneau 4. Dans le même temps, la tringlerie 26 agit sur le pêne 20 pour déverrouiller le.panneau 15.
Un mode de réalisation particulier de σette pédale est représenté à la figure 9". Là tringlerie 26 est montée coulissante sur le panneau 4, et porte, articulée à son extrémité, une tige 28 d'une pédale 29, dont la partie supérieure est en forme de semelle 30. Cette pédale est inclinée sur la tige 28, pour que la semelle 30 soit en pente vers l'éσhelle et vers le bas, par un ressort 31 qui l'appuie σontre une butée 32 du panneau 4. Le panneau 15 possède un retour supérieur 15b en direction de l'éσhelle, qui est pourvu d'une éσhanσrure 33 débouchant dans une ouverture elliptique 34. La seσtion de σette ouverture σorrespond à la seσtion par le plan du retour 15b de la partie de tige de pédale 28a, cylindrique, de diamètre plus important que la partie de tige 28 d'attelage de la pédale à la tringlerie 26. La base de σette partie de tige 28a σonstitue un épaulement 35 qui déborde au-dessus des bords de 1' éσhanσrure 33, lorsque la tringlerie est en position haute et lorsque la pédale est en appui sur la butée 32. Il est donc
impossible d'enfoncer la pédale sans au préalable la repousser vers l'extérieur, σ'est-à-dire l'éloigner de l'éσhelle. L'inclinaison de la semelle conduit tout naturellement l'utilisateur à procéder de la sorte. Lorsque la partie de tige 28a de grand diamètre est en face de l'orifice 34, l'enfoncement est alors possible et le pêne 21a échappe à l'aile du rail 2. Le mouvement du pied, commencé pour enfoncer la pédale (mouvement vers l'arrière), est prolongé pour faire pivoter l'ensemble des panneaux autour de l'articulation 16. Les moyens de rajapel temporises du panneau 15 retiennent l'ensemble le temps nécessaire à l'usager pour descendre les derniers barreaux de l'éσhelle. Dans le σas de la figure 7, puisque la tige 26 est solidaire du panneau 4, la manoeuvre par le bas du panneau 15 seul, est permise par l'échancrure 33 qui laisse passer la tringlerie 28 de la semelle. Cette éσhanσrure. sera de largeur suffisante pour prendre en σompte le début du mouvement latéral du panneau 4 au début de l'ouverture du panneau 15 (voir le mouvement aux figures 5 et 6). Dans le σas de la figure 8 σette éσhanσrure n'est plus néσessaire puisque la tringlerie 26 est solidaire du panneau 15.
Dans σe qui précède, le dispositif d'assurance auquel l'utilisateur est relié, est toujours décrit comme étant un rail. Il va cependant de soi que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation, et que tout Autre dispositif d'assurance peut convenir. Ainsi, une lisse constituée d'une simple barre métallique sur laquelle le σculisseau peut glisser, ou même un câble coopérant avec un ooulisseau adapté, pourraient entrer dans le dispositif selon l'invention. L'organe de σommande du déverrouillage du
panneau sera installé et adapté au ooulisseau particulier le long de ces moyens, dans leur partie inférieure.