WO1991000227A1 - Procede de signalement de l'ouverture de contenants, temoin d'ouverture de contenant et machine pour fabriquer un tel temoin - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé permettant de signaler l'ouverture d'un contenant, un témoin d'ouverture de contenant et une machine de fabrication d'un tel témoin. Le procédé consiste à projeter sur une surface déterminée, située à la fois sur le conditionnement (1) et sur son moyen de fermeture (2), un sceau (3) réalisé en deux couches de matières thermo-fusibles ayant des températures de fusion très différentes, et à superposer sur celui-ci un élément graphique coloré (4, 5), altérable pour des températures inférieures à celle du point de fusion le plus bas des matières thermo-fusibles utilisées pour réaliser le sceau (3). Principale application: conditionnement de produits alimentaires.

Description

Procédé de signalement de l'ouverture de contenants, témoin d'ouverture de contenant et machine pour fabriquer un tel témoin. L'invention concerne un procédé, un dispositif et les moyens de mise en oeuvre d'un témoin d'ouverture de conditionnement de produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques ou autres. On connait déjà dans l'art antérieur des conditionnements ou contenants dont le contenu est un produit dont l'état doit rester autant que possible identique lors du temps qu'il passe dans le contenant. De tels produits sont les produits alimentaires ou les médicaments. Deux problèmes sont apparus récemment. Tout d'abord, la garantie de qualité donnée par le fabricant du produit mis en conditionnement doit être sauvegardée contre des détériorations accidentelles. C'est le cas de la rupture de vide des emballages sous vide. Ensuite, la qualité du produit doit être protégée pendant le temps où il est conditionné en particulier contre les chantages exercés par des criminels introduisant des poisons mettant en danger la santé des consommateurs.

Dans l'art antérieur, on a déjà proposé un certain nombre de dispositifs additionnels aux contenants dont toute tentative d'ouverture, accidentelle ou non, est censée laisser une trace visible en particulier pour le consommateur. Dans le cas des pots à capsule métallique à vis, on a déjà prévu une collerette liée à la capsule et au goulot du pot. Des traits de déchirure sont pratiqués entre la capsule et la collerette. Toute ouverture est sensée laisser une trace visible par destruction de la collerette. Or tel n'est pas le cas de ces systèmes de l'art antérieur. Ces systèmes sont souvent réversibles notamment par chauffage, en particulier parce que le chantage au produit empoisonné est réalisable en faisant un grand nombre de tentatives pour effacer l'effraction du contenant, quitte à ne réussir sans laisser de trace qu'une fois sur cent.

D'autre part, les systèmes de protection de l'art antérieur ralentissent le rythme de fonctionnement des chaînes de conditionnement et ne sont pas facilement transposables d'un type de contenant à un autre type de contenant. Le procédé permettant de signaler l'ouverture d'un contenant, le témoin d'ouverture et la machine, objets de l'invention, visent à remédier aux inconvénients ci-dessus évoqués, en proposant un nouveau témoin d'ouverture, faisant appel à des matières de synthèse, appliqué sur un contenant, pouvant être mis en oeuvre à des cadences compatibles avec celles obtenues actuellement dans le domaine du conditionnement de produits alimentaires notamment, en interdisant toute reproduction en dehors de l'utilisation des moyens industriels prévus pour sa réalisation.

Le procédé selon l'invention consiste, pour l'essentiel à déposer, sur une surface déterminée, située dans une zone nécessairement déformable du contenant comme par exemple la jointure entre l'élément de fermeture et le contenant proprement dit, un élément fusible adhérent, formant un sceau, réalisé en au moins une couche de matières thermo-fusibles se solidifiant après la pose, et à superposer, sur cet élément fusible, un élément graphique adhérent, débordant de la surface dudit élément fusible, altérable pour des températures inférieures à celle du point de fusion le plus bas des matière thermo-fusibles utilisées pour réaliser le sceau.

Quand l'élément fusible comporte au moins une seconde couche, celle-ci est réalisée à partir d'un élément thermo¬ fusible à point de fusion très différent de l'autre couche. Dans un mode de réalisation préférée, la couche adhérente au contenant possède un point de fusion de température élevée, alors que l'autre couche, qui lui est superposée, est réalisée à partir d'un élément à bas point de fusion.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la première couche thermofusible peut constituer la partie basse du témoin d'ouverture appliquée sur la partie de la jointure en retrait par rapport au corps du récipient et de son élément d'ouverture. Le rôle de la première couche est d'assurer spécifiquement la démonstration de l'altération du sceau. La deuxième couche thermofusible, venant s'appliquer en partie supérieure, est réalisée en un matériau élastique de façon à jouer le rôle d'amortisseur en cas de choc, ceci principalement dans le cas où le récipient a un élément de fermeture débordant par rapport au corps du récipient.

Le témoin d'ouverture selon l'invention comporte un élément fusible comportant au moins une couche de matières thermo-fusible adhérant sur au moins une partie du contenant et un élément graphique superposé à l'élément fusible destiné à avertir de l'ouverture du contenant, l'élément graphique étant altérable pour des températures inférieures à celles du point de fusion le plus bas de l'élément fusible. Dans un mode de réalisation préférée, le témoin comporte un élément fusible ayant une première couche de colles thermo¬ fusibles à point de fusion élevé et une seconde couche qui lui est superposée à point de fusion plus bas.

Selon un mode de réalisation préférentiel du témoin d'ouverture selon l'invention, les couches de colle à points de fusion différents sont déposées par projection par l'intermédiaire de deux pistolets réglés à des températures différentes.

Selon un autre mode de réalisation du sceau, la ou les couches de colles thermo-fusibles qui le composent peuvent être déposées par fibérisation.

L'élément graphique est obtenu par jet d'encre, par marquage laser ou tout autre moyen. De plus, l'élément graphique présente une apparence réalisée selon un graphisme particulier, d'une matière colorante sensible à la chaleur.

L'encre utilisée pour la réalisation de l'élément graphique est colorée selon une couleur déterminée, altérable à la chaleur, pour des températures inférieures à la température de fusion de la matière thermo-fusible, utilisée pour réaliser la deuxième couche de l'élément fusible constituant le sceau.

Enfin, la machine mettant en oeuvre le procédé de l'invention pour fabriquer des contenants fermés et protégés par le témoin d'ouverture de l'invention se caractérise notamment en ce qu'elle comporte :

- un moyen de projection d'un élément fusible sur au moins une zone déterminée du contenant ; - un moyen de pose d'un élément graphique composable à la demande, superposé audit élément fusible.

Dans un mode de réalisation préférée, la machine comporte aussi : - un moyen de maintien du contenant dans une position déterminée par rapport à un moyen de transfert du contenant d'une zone d'entrée de la machine vers une zone de sortie ;

- un moyen de détection fournissant à chaque instant un signal indicatif de la position et/ ou de l'orientation du contenant par rapport à une référence fixe par rapport à la machine ;

- lesdits moyens de dépôt d'un élément fusible et de pose d'un élément graphique étant actionnés en synchronisme avec la détection de position et/ ou d'orientation du contenant.

Les avantages, obtenus grâce à cette invention, consistent essentiellement en ceci que toute action mécanique ou thermique, en vue d'une ouverture discrète du conditionnement ou contenant sur lequel il est appliqué, se traduira inexorablement par une destruction du sceau, provoquant un manque de concordance du relief et du graphisme, ou par une altération de la forme du sceau et de la couleur du graphisme dans le cas d'une action thermique.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va suivre à l'aide des figures annexées qui sont : - les figures 1A et 1 B : deux modes de réalisation d'un témoin d'ouverture réalisé selon l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, représentant une vue en perspective partielle d'un pot muni du dispositif ; la figure 2 : une vue partielle d'un autre mode de réalisation d'un témoin selon l'invention ; la figure 3 : une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré d'une machine selon l'invention,

- les figures 4a et 4b : deux vues d'un mode de réalisation d'un élément de la machine de l'invention. La figure 1A représente un contenant constitué par un pot en verre 1, fermé par une capsule à vis 2, reliés par un sceau 3 ou élément fusible combiné à un élément graphique à deux graphismes 4 et 5 croisés au niveau du sceau 3, par dessus celui-ci.

En examinant plus en détail la figure 1, on remarque que l'élément fusible constituant le sceau 3, réunit la capsule 2 au pot 1 et assure ainsi une continuité ne pouvant être interrompue que par rupture mécanique ou par destruction sous l'effet de la chaleur. L'importance de la surface du sceau est déterminée selon le dessin et la nature du conditionnement.

Il en est de même du choix du matériau fusible constituant le sceau. Ce matériau fusible peut être une colle thermo¬ fusible, une cire, une matière plastique ou tout autre élément fusible existant ou à venir pouvant être distribué d'une façon similaire.

La réalisation d'un élément graphique par la superposition ou la juxtaposition d'un ou de plusieurs graphismes, tels que les graphismes 4 et 5 représentés sur le dessin, qui peuvent être constitués de signes, de chiffres, de mots, de phrases, de dessins, etc.. permet d'assurer la non reproductivité du sceau 3 mais aussi le contrôle de l'ouverture en cas de discontinuité ou de défaut de concordance. Toutefois, l'application du graphisme en dehors de la surface du sceau ne serait pas restrictive au regard de la définition de l'invention, pas plus que l'utilisation exclusive du sceau, ou la réalisation de celui-ci en une seule couche en combinaison avec un graphisme obtenu avec une encre insensible à la chaleur.

A la figure 1B, on a représenté un autre mode de réalisation du témoin d'ouverture selon l'invention. A la figure 1B, les éléments identiques à ceux de la figure 1A ont les mêmes chiffres de référence et ne sont pas décrits à nouveau.

On remarque que le témoin d'ouverture est de forme compacte. Il est situé à la jointure entre l'élément de fermeture ou couvercle 2 et le corps du pot ou contenant 1. Sa forme et sa couleur dans l'état fermé du contenant sont entièrement paramétrables ce qui permet d'intégrer le témoin à l'esthétique du contenant. Enfin, l'élément graphique visible à la figure 1B porte un graphisme constitué par une information comme un nom de produit, par une marque, un slogan publicitaire ou un message d'avertissement. En utilisant un tel témoin, la protection des contenus est considérablement améliorée sur celle assurée par les dispositifs classiques par le fait que le sceau 3 est préférentiellement réalisé en deux couches successives, dont l'une est obtenue avec une matière fusible à haute température, et l'autre avec une autre matière fusible à une température plus basse, et que le graphisme est obtenu par projection ou dépôt d'une matière colorante dont la couleur s'altère ou disparaît pour une température inférieure à la température de fusion de la seconde couche de matière thermo- fusible, utilisée pour réaliser le sceau. Cette protection est encore renforcée, dans un autre mode de réalisation de l'invention, en modifiant de façon aléatoire le graphisme et les caractéristiques physiques du témoin d'ouverture ou sceau.

Ainsi, toute tentative visant à intervenir sur le sceau et le graphisme, en utilisant une source de chaleur, serait vouée à l'échec et provoquerait des altérations de forme et d'aspect directement visibles par le consommateur. Quant à l'utilisation de moyens mécaniques pour obtenir la séparation de la capsule ils laisseraient des traces telles que le consommateur ne manquerait pas non plus de les déceler.

Il a été proposé, ci-dessus, pour réaliser le sceau, d'utiliser des matières thermo-fusibles, telles que des résines . dites résines "hot-melt". Dans d'autres modes de réalisation, on utilise des vernis, de la colle à froid, de la peinture, etc ..., qui, comme on le sait, peuvent aussi être appliquées dans des conditions équivalentes.

Il en est de même pour la réalisation de l'élément graphique, qui dans d'autes modes de réalisation de l'invention est réalisé à partir d'autres matières ou d'autres moyens industriels comme par exemple l'écran de soie, l'inmpression _ par ruban transfert, la sérigraphie, l'estampage, etc .... Il peut être aussi envisagé sur l'élément thermofusible l'adjonction d'une bande de papier, ou d'un autre matériau facilement déchirable. Cet élément complémentaire fait corps avec l'ensemble du sceau par adhésion sur l'élément de base, et porte des mentions graphiques préimprimées. Cette adjonction ne nuit pas à la fonction première de l'invention.

Dans le même état d'esprit, la réalisation du sceau est assurée par les éléments cités ci-dessus : - soit en les utilisant seuls, - soit en les utilisant en combinaison entre eux : colles thermo-fusibles plus vernis, colles thermo-fusibles plus colle à froid. Ces combinaisons ne sont pas limitatives et peuvent être utilisées selon les solutions à apporter aux différents problèmes de l'industrie. Comme il a été exposé, ce procédé et ce dispositif n'ont d'autre but que d'assurer, avec le maximum d'efficacité, la réalisation industrielle d'un témoin d'ouverture moderne, reliant l'élément d'ouverture de tout contenant à celui-ci et le garantissant contre toute ouverture en dehors de celle normalement prévue.

Dans certains cas, l'apposition du sceau peut-être réalisée sur toute autre partie de l'ensemble du contenant, pourvu qu'elle ait pour objet la même finalité, c'est à dire l'identification de l'ouverture intempestive du contenant. Cette situation est représentée à la figure 2. La figure 2 est une vue en coupe partielle d'un pot 10 avec capsule clipsable 11 qui est fermée sous vide.

La capsule 11 comporte ainsi qu'il est connu une partie centrale 12 en redant formant un bouton déformable. Toute tentative d'ouverture, qui amène une rupture du vide dans le pot 10, entraîne nécessairement une déformation de la partie centrale. Cette déformation se transmet au sceau 13 ou élément fusible dont la fragilité est choisie telle que la déformation de la capsule 11, 12 modifie de manière irréversible son apparence. Ce caractère irréversible est renforcé par la pose d'un élément graphique 14. Cet élément graphique a été représenté dépassant de l'élément fusible. Dans cette perspective, on peut entre autres cas, citer l'exemple de boites de conserves fermées par sertissage d'un fond et d'un couvercle sur un corps de boite.

En effet, l'apposition du sceau sur le couvercle empêche le contrefacteur ou toute personne mal intentionnée, d'enlever l'étiquette d'une boite, d'ouvrir cette boite d'en transvaser le contenu dans une boite vierge du même type, souvent très facile à trouver, de la refermer à l'aide d'une sertisseuse manuelle, de la restériliser et de remettre l'étiquette, car il y aurait automatiquement obligation de reconstituer le sceau.

Il en est de même pour les témoins de vide existants sur certains couvercles, l'apposition du sceau à cet endroit amènerait sa destruction lors de la perte de vide à l'intérieur du contenant et par suite serait ou amènerait la preuve de la perte de son intégrité.

Dans un même ordre d'idée, dans un autre mode de réalisation de l'invention, lors du conditionnement, on rajoute sur le contenant, à un endroit quelconque, un témoin reproduisant le sceau et son graphisme d'accompagnement, pour faciliter la comparaison à l'utilisateur.

De même, au lieu d'utiliser une encre sensible à la chaleur, dans un autre mode de réalisation de l'invention, on adjoint un élément thermo-sensible indépendant quelqu'il soit, sur le sceau lui-même ou sur une autre partie de l'ensemble contenant.

Le procédé et le dispositif selon l'invention ont été destinés principalement à être utilisés comme témoin d'ouverture des conditionnements de produits alimentaires. Mais rien ne s'opposerait à leur utilisation dans d'autres domaines, tels que le conditionnement des cosmétiques, des produits pharmaceutiques, des parfums, des produits d'entretien, des matières précieuses, des matières dangereuses, ou. le ''plombage" de certains équipements, sous réserve d'une adaptation à chacun de ces usages.

L'invention concerne aussi une machine de fabrication de témoins d'ouverture. Cette machine représentée à la figure 3 dans un mode de réalisation préféré non limitatif, est destinée à être placée à l'extrémité d'une chaîne de conditionnement de produits dans des contenants avant leur groupage ou colisage. Dans cette optique, l'invention s'adapte facilement dans des procès existants car la machine peut respecter des cadences élevées sans exiger de sas de stockage temporaire ni de gestion de files d'attente.

A la figure 3, on a représenté un mode de réalisation de la machine à fabriquer le témoin d'ouverture selon l'invention. La machine comporte principalement un transporteur ou convoyeur 20 comportant un coté d'entrée 21 et un coté de sortie 22 représentés par des flèches, ledit convoyeur s'intégrant dans la chaîne de conditionnement sur laquelle la machine est installée. Le convoyeur comporte des moyens 23 et 24 pour maintenir le contenant qui défile sur un tapis 25 du convoyeur, dans une position de référence précise. La position de chaque conditionnement ou de contenant et son orientation par rapport à une position de référence est contrôlée en permanence par un moyen de détection (26) qui sera détaillé plus loin.

Une position et/ou une orientation de références du contenant est enregistrée dans le contrôleur ou programmeur de la machine. Ce contrôleur est contenu dans une armoire électrique non représentée aux dessins et dont un autre organe d'entrée est constitué par un pupitre de commande 27 visible à la figure 3. Le programmeur peut être constitué par un ordinateur classique doté d'interfaces d'entrées/ sorties standards pour lire les signaux de mesure provenant des différents capteurs de la machine et pour fournir en sortie des signaux de commande et d'actionnement des organes essentiels de la machine.

L'ensemble de la machine est constitué par une armoire 28 comportant un soubassement 29 comportant une pluralité de portes 30a, 30b, 30c permettant de ranger les produits et leurs réserves qui sont utilisés dans la machine. La machine comporte aussi un étage intermédiaire 31 à l'intérieur duquel circule les contenants portés par le convoyeur. Cet étage intermédiaire 31 peut être visuellement contrôlé par l'opérateur grâce à des panneaux de protection comme le panneau 32 transparent et coulissant sur le châssis 33 de la machine. En particulier sur les cotés 34 et 35 d'entrée et de sortie des contenants, les panneaux comportent des sas comme le sas 36 représenté sur le coté de sortie 35.

Enfin la machine comporte un étage supérieur 37 sur lequel sont disposés plusieurs moyens destinés à mettre en oeuvre l'invention. Ce sont principalement un premier moyen 38 de pose d'une première couche de matériaux thermo-fusibles fortement adhérente à la surface de dépôt sur le contenant, un second moyen de pose 39 d'une seconde couche de matériaux thermo-fusibles qui se superpose par dessus la première couche de façon à constituer l'élément fusible 39, un groupe générateur de froid 40 et un moyen 41 de superposition d'un élément graphique. On constate que ces éléments sont nécessaires à la réalisation du témoin tel qu'il a été défini ci-dessus. Les deux moyens de pose d'un élément fusible peuvent être réduits à un seul si l'élément fusible ne comporte qu'une couche de matériaux thermo-fusibles. De même, dans certains modes de réalisations, la machine peut ne comporter qu'un seul générateur 38 d'élément fusible dans le cas où on change en cours de fabrication, et de manière programmée, la composition d'un second matériau fusible. Ceci peut être le cas si le matériau thermo-fusible comporte plusieurs composantes qui sont mélangées sous le contrôle du moyen 38 avant leur dépôt ou projection sur le conditionnement ou contenant. De même, on peut multiplier si cela est nécessaire le nombre de moyens de pose de matériaux thermo-fusibles.

Chaque moyen de pose 38, 39 comporte respectivement une face avant 38a ou 39a, accessible à l'opérateur de la machine, en particulier lors d'étapes de réglage. Ces moyens de pose sonnt d'autre part synchronisés sur le défilement des contenants détectés par le moyen 26 auquel ils sont connectés. D'autre part, ils contiennent un programme enregistré destiné à les activer en fonction notamment des signaux de contrôle générés par le moyen de détection de la position et de l'orientation 26. Dans un mode de réalisation, ils sont activés par le contrôleur ou programmeur précédemment décrit. Ces moyens de pose sont, dans un exemple de réalisation préféré, constitués par un générateur de résine HOT-MELT dont l'entrée est connectée à un réservoir chauffant 42 pour le premier moyen 38 et 43 pour le second moyen 39, et dont la sortie est connectée par des tuyaux flexibles non représentés aux dessins à des pistolets à colle 44 et 45, disposés à proximité du convoyeur 20. La position et l'orientation de ces éléments d'extrémité sont déterminées en fonction de l'orientation et de la position de chaque contenant qui défile sur le convoyeur 20. Dans un mode de réalisation préféré, l'axe d'éjection de chaque pistolet a colle est disposé par rapport à la position instantanée du contenant et peut être modifié de façon à obtenir des dessins géométriques de sceaux ou éléments fusibles sur le contenant, dessins qui sont complètement paramétrables par programme. Dans ce cas, le pistolet à colle 44 et/ou 45 est monté sur un plateau commandé par un moteur qui permet d'orienter l'axe selon les trois axes principaux.

On trouve ensuite un générateur de froid 40 dont une canalisation de sortie 46 est connectée à l'étage inférieur 31 et qui alimente un tunnel 47 que les contenants traversent après la pause de l'élément fusible ou sceau sur le contenant. Selon la vitesse de défilement, la température et le débit du flux de refroidissement, la longueur du tunnel 47 est déterminée. D'une manière générale, le fluide de refroidissement est de l'air.

Enfin la machine de l'invention comporte aussi un moyen 41 de superposition d'un élément graphique. Dans un mode de réalisation préféré, représenté aux dessins, ce moyen comporte une imprimante à jet d'encre 48 constituée par un boitier comportant une face de commande 49a, dotée d'un clavier 49b et d'une unité d'affichage 49c, de façon à être entièrement paramétrable par l'opérateur. Cette imprimante peut contenir de plus un programme ou être connecté au programmeur ou contrôleur de la machine de façon à permettre de configurer les signes de l'élément graphique.

Enfin l'imprimante à jet d'encre 48 est connectée par un câble électrique de signaux à une unité de marquage d'encre 50 représentée aux dessins. De même, dans un mode de réalisation, la position ou l'orientation de cette unité de marquage 50 est commandée selon les signaux fournis par le moyen de détection de la position et/ou de l'orientation du contenant 26. Selon l'invention, le moyen pour réaliser l'élément graphique peut être constitué par d'autres moyens de marquage.

De même, les moyens 38 et 39 représentés à la figure 3 peuvent consister aussi en un matériel de projection de vernis, de colle froide ou de peinture. De plus, le transporteur de l'invention est dimensionné pour maintenir le contenant dans une position constante et bien précise relativement à une position de référence, en évitant toute variation du positionnement lors de la pose des éléments constitutifs du sceau afin d'en assurer la bonne superposition. A cet effet, le transporteur ou convoyeur peut comporter des éléments de maintien supérieurs ou latéraux dont les mouvements sont parfaitements synchronisés avec l'élément de transport. Ces éléments de maintien peuvent, dans certains cas, assurer certains mouvements du contenant.

Dans certains cas, la machine comporte aussi des moyens pour orienter le contenant dans une position bien précise par rapport à une direction de référence. Ceci est le cas, quand on souhaite réaliser un témoin d'ouverture orienté de manière déterminée par rapport à un élément de référence du contenant. On est ainsi capable de réaliser un témoin d'ouverture rectangulaire dont un bord est aligné avec une nervure du contenant, ou encore de réaliser un témoin de forme sensiblement circulaire, centré sur le centre du couvercle du contenant de la figure 2.

Le transporteur de l'invention comporte d'autre part un moyen de détection fournissant à chaque instant un signal indicatif de la position et/ ou de l'orientation du contenant par rapport à une référence déterminée, enregistrée dans la machine. Une cellule de détection de la présence d'un contenant sur le convoyeur déclenche le fonctionnement des autres moyens, principalement de projection de colle et d'encre de marquage.

La machine de l'invention comporte ainsi qu'on l'a décrit ci-dessus, un moyen de détection 26 fournissant à chaque instant un signal indicatif de la position et/ ou de la l'orientation du contenant par rapport à une référence déterminée, enregistrée dans la machine. Une cellule de détection de la présence d'un contenant sur le convoyeur déclenche le fonctionnement des autres moyens, principalement de projection de colle et d'encre de marquage. Une telle cellule de détection de la position et/ ou de l'orientation comporte :

- des cellules électriques de détection de proximité, et

- des détecteurs capacitifs, qui pilotent des temporisateurs donnant des durées d'impulsions dont l'unité de base dépend de la vitesse de défilement et est en général de l'ordre du millième ou du dix millième de seconde.

D'autre part, le transport des contenants est réalisé sous le contrôle de la vitesse du défilement, de préférence à l'aide d'une dynamo tachymétrique ou par convertisseur de fréquence. Ces moyens techniques ne sont pas limitatifs, leur objet étant de permettre de réaliser par asservissement du moteur du transporteur une vitesse constante avec la plus grande fiabilité possible. Dans le but d'obtenir un positionnement rigoureux, les éléments terminaux des appareils comme les pistolets de projection de hot-melt ou de vernis, ou encore comme les^' têtes de marquage, sont placés sur des supports spécialement conçus pour pouvoir orienter micrométriquement ces éléments terminaux aussi bien en hauteur, distance et centrage par rapport au contenant. Leur réalisation avec possibilité de commande manuelle ou automatique n'est pas limitative au regard de 1'invention.

Dans un autre mode de réalisation, ces éléments terminaux sont de position et orientation fixes relativement au transporteur ou convoyeur. Le transporteur ou tout autre élément mobile dans les mêmes directions est déformable sous la commande de moyens d'orientation du contenant par rapport à une référence prédéterminé, et ce en fonction de la vitesse de défilement, de façon à orienter le contenant par rapport aux axes de projection des éléments terminaux. D'autre part, pour pouvoir donner au sceau une forme déterminée, il a été développé des buses spéciales de projection des produits thermo-fusibles améliorées par rapport aux buses existantes sur le marché. Un exemple de réalisation a été représenté aux figures 4a et 4b. Elles se caractérisent par une forme aplatie à leur extrémité 60 donnant une fente 63 étroite d'ouverture (de 0,1 à 0,01 millimétrés) mais sur une longueur importante (juqu'à 10 millimétrés ou plus). Elles ont pour caractéristiques de permettre un jet très plat dès leur sortie. De telles buses conviennent pour des produits de projection dont la viscosité peut atteindre jusqu'à 30 000 centipoises, en fonction de la pression appliquée au pistolet sur laquelle est montée la buse par une ouverture 62 pratiquée sur l'embase 61.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la buse est mobile par rapport au convoyeur et poursuit le contenant lors de son défilement. Une telle disposition permet d'agir dans les conditions d'un tir statique qui offre de plus grandes possibilités de formes de témoins.

Un élément très important de la réalisation du témoin d'ouverture est d'obtenir que la matière thermo-fusible déposée à haute température entre 100 et 150° soit revenue à une température lui permettant d'avoir un état de surface solidifé au moment de l'apposition de l'élément graphique. Pour cela, afin de limiter l'encombrement de la machine et de garantir la qualité de l'élément graphique, il est prévu la mise en place de petits tunnels de refroidissement juste après la zone de dépose de l'élément thermo-fusible. Le ou les tunnels de refroidissement sont alimentés par de l'air froid ou par cryogénie.

Le même résultat peut naturellement être obtenu en augmentant la distance entre l'apposition de l'élément thermo- fusible et l'élément graphique, ceci étant réalisé par une distance prédéterminée en ligne droite ou en faisant circuler les contenants de toute autre manière, par exemple accumulation en groupe en prolongement du circuit de circulation des contenants, ces façons de faire, n'étant dans tous les cas, qu'un mode de réalisation du procédé de l'invention dans le but de réduire la température du sceau dans un temps court pour lui donner un état de surface lui permettant ensuite de recevoir l'élément graphique.

Parmi les éléments primordiaux permettant la réalisation correcte du témoin d'ouverture, on trouve le contrôle de la pression de matériaux thermo-fusibles au niveau des éléments d'extrémité des moyens de pose. Ceci est réalisé par des électrovannes de commande disposées sur les pistolets décrits ci-dessus. Dans ce domaine, la régulation de la pression s'obtient principalement sur la régulation de l'alimentation constante et régulière de l'agent de propulsion des matières thermo- fusibles, comme de l'air comprimé. Dans ce domaine, la machine de l'invention est équipée de tout moyen connu permettant d'atteindre cet objectif. L'invention ne s'oppose pas à une régulation manuelle, le réglage des paramètres de régulation étant assuré par un opérateur ou encore combinée à une régulation par des moyens automatiques, activés par un programme enregistré dans le contrôleur de la machine, le programme recevant de plus en temps réel les signaux des différents capteurs et détecteurs pré-cités.

Dans un autre mode de réalisation, dans lequel la régulation est entièrement automatisée, le contrôleur ou programmateur tient compte des variations de vitesse mesurées par un capteur. En effet, la machine peut être soumise à des conditions de fonctionnement dépendant de son intégration dans une ligne complexe. Une telle régulation automatisée permet de corriger automatiquement les niveaux de pression nécessaires sur les éléments terminaux des moyens de pose ou de superposition en fonction des signaux de détection et de temporisation fournis par les moyens de détection 26 précités. De telles variations sont rendues nécessaires pour la bonne adaptation de la machine à son milieu.

Dans un mode de réalisation, la machine de l'invention comporte aussi un organe de contrôle et de vérification de la qualité du témoin d'ouverture du sceau. Cet organe comporte une caméra de contrôle asservie à un système de servo-vision. Selon un tel système, une image de référence est comparée à l'image fournie par la caméra de contrôle et le signal de différence est analysé. Si une condition d'erreur est alors détectée, le contenant portant un sceau défectueux est sorti du trajet du convoyeur.

Dans un mode de réalisation, le système de contrôle active des moyens de pose de matériaux thermo-fusibles supplémentaires qui prennent le relais des moyens de pose déficients. Ceci est le cas d'un incident sur un pistolet de projection par exemple.

Dans un autre mode de de réalisation, le système de contrôle fonctionne avec des cellules de détection de couleurs, la différence de couleurs avec un enregistrement de référence permettant de détecter un défaut. La machine de la présente invention, doit gérer des paramètres multiples. Elle est équipée d'un automate programmable, afin de pouvoir conserver la maitrise de certains paramètres tout à fait spécifiques du sujet de 1'invention.

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé permettant de signaler l'ouverture de contenants, caractérisé en ce qu'il consiste à déposer sur une surface déterminée, située dans- une zone nécessairement déformable du contenant lors de son ouverture, comme par exemple la jointure entre l'élément de fermeture et le contenant proprement dit, un élément fusible comprenant au moins une couche d'un matériau thermo-fusible, puis à déposer un élément graphique adhérent, débordant ou non de la surface dudit élément fusible, altérable pour des températures inférieures à celle du point de fusion le plus bas des matière thermo-fusibles utilisées pour réaliser l'élément fusible.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que pour réaliser l'élément fusible, on dépose aussi une seconde couche de matières thermo-fusibles, se solidifiant après la pose et ayant une température de fusion très différente de celle de la première couche.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à fournir une indication reconnaissable du témoin en cas de non-ouverture, notamment par la pose en un second endroit du contenant d'une représentation dudit témoin non altéré.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que on réalise sur l'élément graphique un marquage, par impression laser notamment, destiné à constituer un graphisme comme un dessin ou un message.

5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que on réalise sur l'élément graphique un dessin par projection, par jet d'encre notamment, destiné à constituer un graphisme comme un dessin ou un message.

6. Témoin d'ouverture destiné à signaler de manière apparente l'ouverture ou une tentative d'ouverture d'un contenant (1), caractérisé en ce qu'il comporte un élément fusible (3) comportant au moins une couche de matières thermofusibles, et un élément graphique (4, 5) superposé à l'élément fusible destiné à avertir de l'ouverture du contenant, l'élément graphique étant altérable pour des températures inférieures à celle du point de fusion le plus bas de l'élément graphique.

7. Témoin d'ouverture selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est réalisé à base de vernis, colle froide, ou peinture en combinaison ou non avec des colles thermofusibles.

8. Témoin d'ouverture selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'élément graphique comporte aussi des signes obtenus par projection d'encre ou par marquage laser.

9. Témoin d'ouverture selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'élément graphique comporte aussi des signes réalisés par estampage, embossage, écran de soie, sérigraphie, transfert d'impression, adjonction d'une bande déchirable préimprimée ou tout mode d'impression compatible avec le procédé.

10. Témoin d'ouverture selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'élément graphique est réalisé en un matériau coloré.

11. Témoin d'ouverture selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'élément graphique est réalisé en un matériau qui vire de couleur de manière permanente et irréversible avec une élévation de température prédéterminée.

12. Témoin d'ouverture selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que l'élément fusible est réalisé par fibérisation.

13. Témoin d'ouverture selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il présente une sensibilité à la température soit par ramollissement, soit par virement ou transformation de couleur d'un de ses éléments graphique et/ou fusible.

14. Témoin selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'élément fusible comporte deux couches de matériaux thermofusibles superposés, la première adhérente au contenant, la seconde pouvant présenter une caractéristique d'amortissement contre les chocs.

15. Machine destinée à la réalisation d'un témoin d'ouverture, caractérisée en ce qu'elle comporte :

- un moyen de dépôt (39) d'un élément fusible sur au moins une zone déterminée du contenant ; - un moyen de superposition (40) à l'élément fusible d'un élément graphique composable à la demande, superposé audit élément fusible.

16. Machine selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle comporte aussi un second moyen de dépôt (39) d'une seconde couche d'un autre élément thermo-fusible superposée ou juxtaposée à la première couche d'éléments thermo-fusibles.

17. Machine selon la revendication 15 ou 16, caractérisée en ce qu'elle comporte aussi : - un moyen de transfert (20) du contenant d'une zone d'entrée (21) de la machine vers une zone de sortie (22) ; un moyen de maintien du contenant dans une position déterminée par rapport à une position de référence enregistrée pendant au moins une partie du fonctionnement dans un contrôleur ou programmeur de la machine ;

- un moyen de détection (26) fournissant à chaque instant un signal indicatif de la position et/ ou de l'orientation du contenant par rapport à une référence fixe par rapport à la machine, ledit signal permettant de synchroniser le fonctionnement des moyens de projection et/ ou de constitution de l'élément graphique.

18. Machine selon la revendication 17, caractérisée en ce qu'elle comporte aussi un moyen de mesure de la vitesse du défilement des contenants par rapport à une position de référence, comme une dynamo tachymétrique, et qui élabore un signal de commande des moyens de pose d'un élément fusible et/ ou de dépôt d'un élément graphique.

19. Machine selon la revendication 15 ou 16, caractérisée en ce que les moyens de pose (38, 39) d'un élément fusible comportent des éléments d'extrémité (44, 45) constitués par des buses montées sur des pistolets dont la pression, l'ordre de projection et/ ou l'orientation sont commandés en fonction des signaux de détection de position du contenant et/ ou de vitesse de défilement.

20. Machine selon la revendication 19, caractérisée en ce que la buse comporte une fente rectangulaire (d'éjection.

21. Machine selon la revendication 20, caractérisée en ce que le rapport (lqngueur / largeur) de la fente est de l'ordre de 20 à 100.

22. Machine selon la revendication 19, caractérisée en ce que l'élément d'extrémité de chaque moyen de pose d'un élément fusible ou de superposition d'un élément graphique est monté sur un chariot à déplacements contrôlés par le contrôleur ou programmeur de la machine.

23. Machine selon la revendication 22, caractérisée en ce que la position et/ ou l'orientation des éléments d'extrémité est réglable par un moyen de réglage micrométrique.

24. Machine .selon la revendication 22, caractérisée en ce qu'au moins un élément d'extrémité d'un moyen de pose d'un élément fusible se déplace de façon à suivre le déplacement du contenant sur le transporteur et à réaliser la projection de matériaux thermo-fusibles sur le contenant dans des conditions quasi-statiques.

25. Machine selon la revendication 15 ou 16, caractérisée en ce qu'elle comporte aussi un système de contrôle par servo- vision comportant notamment une caméra de contrôle connectée à un système d'analyse d'images destiné à fournir un signal de contrôle entre, une image du témoin lors de sa fabrication et une image de référence.

26. Machine selon la revendication 25, caractérisée en ce que le signal de contrôle commande un moyen pour éliminer ou diriger le contenant muni d'un témoin défectueux vers une zone correspondante du transporteur.

27. Machine selon la revendication 25, caractérisée en ce que le signal de contrôle active des moyens de pose d'un élément fusible et/ ou de superposition d'un élément grapnhique pour remplacer un moyen défectueux de pose d'un élément fusible et/ ou de superposition d'un élément graphique.

28. Machine selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle comporte aussi un moyen de refroidissement (40) interposé entre le moyen de pose (38) de l'élément fusible et le moyen de superposition (39) de l'élément graphique.

29. Machine selon la revendication 28, caractérisée en ce que le moyen de refroidissement est constitué par au moins un tunnel de refroidissement (47).

30. Machine selon la revendication 29, caractérisée en ce que le tunnel est traversé par un flux de refroidissement comme de l'air cryogénique produit par une unité de production de froid (40).

31. Machine selon la revendication 15, caractérisée en ce que le contrôleur ou programmeur de la machine est constitué par un automate programmable.