OA10351A - Procédé pour la lutte contre des maladies causées par mycosphaerella dans les cultures végétales - Google Patents

Procédé pour la lutte contre des maladies causées par mycosphaerella dans les cultures végétales Download PDF

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    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01NPRESERVATION OF BODIES OF HUMANS OR ANIMALS OR PLANTS OR PARTS THEREOF; BIOCIDES, e.g. AS DISINFECTANTS, AS PESTICIDES OR AS HERBICIDES; PEST REPELLANTS OR ATTRACTANTS; PLANT GROWTH REGULATORS
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Description

ASsSfea
S 010351 - 1 -
Procédé pour la lutte cantre des maladies causées parŸlycosphaerella dans des cultures végétales
La présente invention concerne un procédé pour lalutte contre des maladies causées par Mycosphaerella, enparticulier W. fijlcnsia qui, sous forme de maladie diteSigatoka (cercosporiose) noire, attaque les bananeraies ou 5 entraîne de fortes pertes de rendement ou rend impossible laculture de la banane dans certaines zones de culture tropi-cales .
Pendant plusieurs décennies, s'est manifestée dansdes cultures de bananiers la Sigatoka jaune moins dange- 10 reuse, une maladie fongique qui est causée par
Mycosphaerella musicola. La maladie attaque les feuillespendant toute la période de croissance jusqu'à la récolte.Elle provoque d'abord une formation de taches et un brunis-sement des limbes, qui entraîne la nécrose et la mort du 15 tissu de la feuille. L'évolution de la maladie est en géné-ral lente, mais conduit, par la diminution des limbesactifs, à un affaiblissement des plantes lié à des pertes derendement. En raison de la lente évolution, la maladie a puetre bien combattue par des pulvérisations d'huile minérale 20 pure ou d'un mélange d'huile minérale et de fongicides, etêtre maîtrisée à un faible coût. L'attaque par la Sigatokajaune est tolérée sur des plantes destinées à la oroductior.de bananes à cuire, et une lutte contre celle-ci n'était engénéral pas nécessaire. 010351
Z
Dans les années 1972-1979, pour la première fois esc apparue isolément la maladie Sigatoka noire (Λί. fi jiensis} dans quelques pays d'Amérique centrale. En l'espace de 10 ans, de 1980 à 1990, la Sigatoka noire est devenue la 5 maladie dominante des feuilles de bananiers, avec une expansion auto-accélérée sur toutes les cônes importances deculture de la banane d'Amérique centrale et d'Amérique duSud, d'Afrique centrale et occidentale et de grandes régionsasiatiques. 10 La Sigatoka noire se distingue de la Sigatoka jaune par son apparition nettement plus agressive et un cyclepathologique qui est environ deux fois plus rapide. Lesjeunes feuilles sont déjà attaquées pendant le déploiementet meurent en l'espace de 4-5 semaines. En plus de toutes 15 les importantes variétés mondiales de bananes - fruits, la maladie attaque également les bananes à cuire qui, cans desrégions étendues des zones tropicales, sont importantescomme aliment de base de la population indigène. Dans lesplus importantes zones de culture, la Sigatoka jaune a été 20 totalement balayée par la Sigatoka noire.
En raison de son apparition agressive et épidémique, en particulier dans les zones de culture tropicales del'Amérique, de l'Afrique et de l'Asie, à fortes précipta-tions, la Sigatoka noire conduit à une rapide destruction 25 des bananiers. Les feuilles attaquées noicissent, se nécrosent et meurent. Sans une protection appropriée contrela Sigatoka noire, une production programmée de bananesn'est plus possible.
En particulier pendant la saison des pluies, avec les 30 fortes précipitations qui apparaissent régulièrement et la forte incidence de la maladie qui en résulte, les fongicidesrésiduels classiques font preuve d'un effet insuffisant,avec un succès peu satisfaisant de la lutte. Les fongicidesà base de benzimidazole, introduits au début des années 80, 35 avaient un très bon effet .1 des intervalles de ouivérisation 010351 - 3 - ΤΟ 15 20 25 30 de 2-3 semaines. En raison du mécanisme d'action de cettecatégorie de produits et de la fréquente utilisation, laSigatoka noire a toutefois acquis en l'espace de quelquesannées une résistance marquée à l'égard des dérivés de benz-imidazole. A l'heure actuelle, ces produits ne peuvent plusêtre utilisés qu'isolément et dans quelques zones.
Depuis plusieurs années, des fongicides à base detriazolc sont utilisés avec succès contre la Sigatoka noire.Ces produits donnent des résultats considérables de lutte,en particulier pendant la saison des pluies et sous forteattaque par la maladie, en maintenant les limbes sains et etassurant des rendements réguliers. Dès l'introduction sur lemarché, l'utilisation des fongicides à base de triazole a dûtoutefois être fortement limitée annuellement, quant aunombre des pulvérisations, afin d'éviter la formation d'unerésistance. Malgré cela, on a déjà constaté une certainediminution de la sensibilité. D'huile minérale utilisée pour la lutte contre laSigatoka jaune n'a aucun effet contre la Sigatoka noire.
Dans toutes les zones importantes de culture de la banane,les pulvérisations de fongicide sont généralement effectuéespar avion. Avec 15-30 litres/hectare, le volume pulvériséest en ce cas maintenu extrêmement faible, afin d'augmenterle rendement d'exploitation des avions et de maintenirfaibles les coûts d'application. Pour assurer une bonneimprégnation des plantes, on mélange le fongicide avec del'huile minérale ou avec un mélange d'eau et d'huile, entant que matière de support. L'addition d'huile assure laretombée des gouttelettes pulvérisées libres sur la surfacedes feuilles et empêche l'évaporation immédiate dans l'air.
On utilise tes quantités d'huile allant de 5 à 25 litres.ha.
Puisque certains fongicides, conjointement avecl'huile, peuvent conduire à des endommagements des plantes,le nombre des produits qui sont disponibles pour la luttecontre la D ioatr ika .noire- se réduit si fortement ou'un ors- 25 -.. J K-l - UÛ ijU , >·. i ÎÛW U ii»t' .«i-SÜâiÜ 01 0351 tection suffisante ne peut plus être garantie tour toute lapériode de croissance des bananes.
La présente invention résout ce problème de façoninattendue, du fait qu'elle concerne un procédé pour la 5 lutte contre Mycosphaerella f i jiensis et musiccla, qui estcaractérisé par l'utilisation de la (RS) - 1 - i3 -(4 - tert-bucyl-phényl) -2-méthylpropyl] pipéridrne, une préparation oui estutilisée, sous la dénomination fenpropidine, peur la luttecontre l'oïdium et la rouille chez des espèces de céréales. 10 La dose de la fenpropidine va de 300 à 530 g de sub- stance active (SA) par hectare, de préférence de 375 à 525 gde SA/ha, à intervalles de pulvérisation de 10-22 jours dansle cas d'une forte attaque par H. fijicnsis. Sous une plutfaible incidence d'attaque, en dehors de la saison des 15 pluies, on peut choisir de plus grands intervalles, par exemple 18-21 jourc. La fenpropidine peut être pulvérisée àtitre préventif. L'avantage particulier de la fenpropidineréside toutefois dans la possibilité de la lutte curative,c'est-à-dire que la composition fait obstacle à l'attaque 20 même après une infection déjà effectuée de la maladie dans des cultures végétales. Avec la fenpropidine, on combat éga-lement la Sigatoka jaune (H. musicol a) . Au stade aigu, dansle cas de cette espèce, des intervalles de pulvérisation de20-25 jours suffisent pour freiner l'attaque. Cependant, en 25 général la fenpropidine permet de combattre et de prévenirdes maladies causées par Mycosphaerella . Pour cette utilisa-tion, on préfère en particulier l'énantiomère S-fenpropidine.
La fenpropidine a en outre un nouveau mécanisme d'ac- 30 tion biochimique, qui se distingue de celui des produits résiduels et des fongicides à base de triazole. Elle est parconséquent particulièrement appropriée pour une stratégie delutte en association.
La fenpropidine se révèle dans tous les cas une com- 35 position à long teime et est parfois supérieure m.ém.e au tri- 010351 démorph (= 2,6-diméthyl-4-tridécyimorpholine, "PesticideManual", 9e édition) utilisé.
La fenpropidine est habituellement utilisée sousforme de compositions avec une matière de support appropriée 5 et/ou d'autres additifs facilitant l'application.
Les matières de support et additifs appropriés peuvent être solides ou liquides et correspondent aux sub-stances utilisables dans la technique de formulation, commepar exemple des substances minérales naturelles ou régéné- 10 rées, des solvants, dispersants, agents mouillants, adhé-sifs, épaississants, liants ou fertilisants.
Comme solvants, on prend en considération: des hydro-carbures aromatiques, de préférence les fractions en Cg àClO, comme par exemple des mélanges de xylènes ou des 15 naphtalènes substitués, des esters d'acide phtalique, telsque le phtalate de dibutyle ou de dioctyle, des hydro-carbures aliphatiques tels que le cyclohexane ou des paraf-fines, des alcools et des glycols ainsi que leurs éthers etesters, tels que l'éthanol, 1'éthylèneglycol, l'éther mono- 20 méthylique d'éthylèneglycol ou l'éther éthylique, des cétones telles que la cyclohexanone, des solvants fortementpolaires tels que la N-méthyl-2-pyrrolidone, le diméthyl-sulfoxyde ou le diméthylf ormamide, ainsi qu'éventuellementdes huiles végétales époxydées telles que l'huile de coprah 25 époxydée,· l'huile de ricin ou l'huile de soja,· ou l'eau.
Comme supports solides, par exemple pour des poudres pour poudrage et des poudres dispersables, on utilise enrègle générale des poudres de roches naturelles, telles quela calcite, le talc, le kaolin, la montmorillonite ou i'atta- 30 pulgite.
Des additifs facilitant l'application et particuliè-rement avantageux, qui peuvent conduire à une forte réduc ·tien de la quantité appliquée, sont en outre des phospho-lipides naturels (animaux ou végétaux) ou synthétiques, 35 aonartenant à la série des céohalines et lécithines, crue 0103 rrr l'on peut obtenir par exemple à partir de graines de scja.
En tant que composés tensioactifs, on prend en consi- dération, selon le type de la substance active de formule Ià formuler, des tensioactifs non ioniques, cationiques et/ouanioniques, ayant de bonnes propriétés émulsifiantes, dis-persantes et d'agent mouillant. Par "tensioactif" il fautégalement entendre des mélanges de tensioactifs.
Des tensioactifs anioniques appropriés peuvent êtreaussi bien des savons dits hydrosolubles que des composéstensioactifs solubles dans l'eau.
Comme savons, on peut citer les sels alcalins,alcalino-terreux ou d'ammonium éventuellement substituésd'acides gras supérieurs (C n-C ) , comme par exemple lessels de Na ou K de l'acide oléique ou stéarique, ou demélanges d'acides gras naturels, qui peuvent être obtenuspar exemple à partir d'huile de coprah ou d'huile de suif.
En outre, on peut également citer les sels de méthyltaurineet d'acides gras.
Comme tensioactifs non ioniques, on prend en considé-ration des dérivés polyglycoléther d'alcools aliphaticues oucycloaliphatiques, d'acides gras saturés ou insaturés etd'alkylphénols, qui peuvent contenir 3 à 30 groupes glycol-éther et 8 à 20 atomes de carbone dans le radical hydro-carboné (aliphatique) et S à 13 atomes de carbone dans leradical alkyle des alkylphénols.
Comme exemples de tensioactifs non ioniques, on peutciter des nonylphénolpolyéthoxyéthanols, des polygiycol-éthers d'huile de ricin, des adducts de polypropylène-polyoxyéthylène, le tributylphénoxypolyéthoxyéthanol, lepolyéthylèneglycol et 1'octylphénoxypolyéthoxyéthanol.
On prend en outre en considération des esters poly-oxyéthy lén5ques d'acides gras et de sorbitanne, tels que letrioléate polyoxyéthyléniaue de sorbitanne.
En ce qui concerne les tensioactifs cationiques, ils'agit en particulier de sels d'ammonium quaternaire qui 4i,;i *,1ϊ - 7 010351 contiennent, en tant que substituants à l'azote, au moins unradical alkyle ayant de 3 à 22 atomes de carbone, et com-portent comme autres substituants des radicaux alkyle infé-rieur éventuellement halogènes, benzyle ou hydroxyalkyleinférieur.
Les tensioactifs anioniques, non ioniques ou catio-niques usuels dans la technique de formulation sont connusdu spécialiste ou peuvent être déduits de la littératurespécialisée correspondante: - "Mc Cutcheon's Détergents and Emulsifiers Annual",
Mc Publishing Corp,, Glen Rock, New Jersey, 1985. - M. et J. Ash, "Encyclopédie of Surfactants", vol. I-11I,Chemical Publishing Co. , New York, 1980-1981. - Dr. Helmut Stache: "Tensid-Taschenbuch", Cari HanserVerlag, Munich-Vienne 1981.
Les compositions chimiques pour l'agriculture con-tiennent en général 0,1 à 99 %, en particulier 0,1 à 95 %,de substance active de formule I, 99,3 à 1 %, en particulier99,9 à 5 %, d'un additif solide ou liquide et 0 d 25 %, enparticulier 0,1 à 25 %, d'un tensioactif.
Alors que, comme produit du commerce, on préfère unproduit concentré, l'utilisateur final utilise en règlegénérale des produits dilués.
Les produits peuvent également contenir d'autresadditifs, tels que des stabilisants, antimousses, régula-teurs de viscosité, liants, adhésifs ainsi que fertilisants,ou d'autres substances actives pour l'obtention d'effetsspéciaux. 1 -Sirt .-aj 010351
Exemples de formulations de la fenpropidine pour le traite-ment de cultures de bananes_____ (% - % en poids) 1 . Poudre pour pulvérisation a ) 25 % b) 50 %5 Ι- ο )
75 V 5 10 2 110 * 27 1 les additif: 10
Substance active
Ligninesulfonate de Na 5 1
Laurylsulfate de Na 3 1
DiisobutyInaphtalènesulfonate de Na
Octylphénolpolyéthylôneglycoléther (7-8 moles d'oxyde d'éthylène)
Silice fortement dispersée 5 1
Kaolin 52 %
On mélange bien la substance active avec et on broie bien le mélange dans un broyeur approprié. Onobtient une poudre pour pulvérisation, qui peut être diluéeavec de l'eau, en toutes proportions désirées, pour donnerdes suspensions. 2. Concentré émulsifiable
Substance active 10 1
Octylphénolpolvéthylèneglycoléther (4-5 moles d'oxyde d'éthylène)
Dodëcylbenzènesulfonate de CaCyclohexanone Mélange de xylènes A partir de ce concentré, on peut préparer par dilu- tion avec de l'eau des émulsions à toute dilution désirée. 3 3 3 450 010351 - 9 - 3 . Concentré pour mise en suspension
Substance active
Ethylèneglycol
Nonylphénolpolyéthylèneglycoléther(15 moles b'oxyde d'éthylène) N-ligninesulfonate
Carboxymëthylcellulose
Solution aqueuse de formaldéhyde à 37 ï
Huile de silicone sous forme d'uneémulsion auqueuse à 75 ï
Eau 40 % 10 i 6 % 1 0 %1 %0,2 1
0,3 V 32 %
On mélange intimement la substance active finementbroyée avec les additifs. On obtient ainsi un concentré pou:mise en suspension, à partir duquel on peut préparer, pardilution avec de l'eau, des suspensions en toute dilutiondésirée. 4. Composition huileuse = ¾ en volume)
Substance active 75 8-éthoxvlate d'isotridécanol 3 %
Huile de ricin (première pression) 22 %
On mélange intimement la substance active finementbroyée avec les additifs. On obtient ainsi un concentré hui-leux qui peut être dilué avec de l'eau et, avantageusementavec addition d'huiles minérales, pulvérisé en grandes sur-faces, par exemple à partir d'un avion,
La présente invention est illustrée par les exemplesdescriptifs et non limitatifs ci-après.
Exemple 1
Effet curatif du la fennropidine contra h. fijiensis
Site de l'expérience: Ombu Farm, San Antonio, Costa Rica.Méthode : pulvérisation sur les feuilles individuelles. A intervalles réguliers de quelques jours, on marquedans une parcelle de bananiers les feuilles qui sedéploient, de sorte qu',1 en résulte une série d'essais cefeuilles d'hges distinct, s, qui sont exposées à l'attaque 010351 10 naturelle par H. fi jiensis. Le jour de la pulvérisation, lafeuille marquée la plus ancienne a 22 jours et la plus jeunea 0 jour. Dans une "tour de pulvérisation à pistolet à air",on traite dans chaque cas 50 % de la surface d'une feuillemarquée {50 1 restent en tant que tone témoin) , sans pulvé-riser sur la face inférieure. La quantité appliquée s'élèveà 525 g de fenpropidine/ha. Le volume pulvérisé est de21,ô litres d'émulsion huile/eau par hectare. L'évaluationau bout de 32 jours, en ce qui concerne les limbes attaquéset nécrosés, donne selon la formule d'Abbott l'effet curatifsuivant de la ienpropidine:
Date du déploiement des feuilles et de l'infection Période ; curative Effet, i 15 octobre 22 j ours 7 8,5 19 octobre 18 j ours 78,3 23 octobre 14 j ours 6 6,5 25 octobre 12 jours 92, 1 27 octobre 10 j ours 93 , 3 29 octobre 8 j ours 96, " 31 octobre 6 3 ou rs 94, 2 4 novembre 2 jours 96,7 G novembre 0 j our 100 Le très bon effet curatif de la fenpropidine s ' étend usqu'à 12 jours (92,1-100 % d'ef fet) . Ce n'est qu'a près que l'effet curatif diminue légèrement, par suite de la forteincidence de l'attaque par l'agent pathogène.
Exemple 2
Effet curatif de la fenpropidine contre h. fijiensisSite de 1'essai : Canton Pococi, Provins Limon, Costa Rica.Méthode : On a pulvérisé sur 40 bananiers, sur une parcellede 302 m'', à intervalles de 15-19 jours, chaque fois 275 gcorrigés de ienpropidine/ha. Le volume de la pulvérisationétait de 20 litres d'émulsion huile/eau (1:3). On a effectué7 applications par pulvérisation en 122 jours. L'essai a étérépété quàtrr? fois et les dix plus jeunes feuilles d ' une 010351 plante ont été évaluées à la fin, en ce qui concerne 11 l'attaque et les nécroses (1 600 feuilles) . On a obtenu lesrésultats suivants.
Attaque après la4e nulvérisation
Attaque après la7e pulvérisation Témoin non traitéPlantes traitées 38,2% 24,5% 15,8% 5,0%
Malgré de très longs intervalles, de 15-19 jours,entre les pulvérisations, la fenpropidine a dans une largemesure freiné la maladie déjà établie, sous une forte inci-dence d'attaque.
Exemple 3
Effet curatif de la fenpropidine contre H. musicola(Sigatoka jaune)
Site de l'essai: Research Station Rembau, Malaisie. Méthode : On a pulvérisé dans chaque cas sur une parcelle de30 bananiers, à intervalles de 12-16 jours, a) 300 g defenpropidine/ha et b) 450 g de fenpropidine/ha, corrigés. Levolume de la pulvérisation était, par hectare, de 5 litresd'huile blanche Shell dans 20 litres d'eau. On a effectué12 pulvérisations en 170 jours. Chacun des essais a) et b) aété répété quatre fois. Dans les évaluations de l'attaque,on a fait appel à l'état de la plante totale et non à seule-ment quelques unes de leurs parties. % de limbes attaqués après42 jours* 117 jours* 146 jours* Témoin non traité 36 %300 g de SA/ha 10 %450 g de SA/ha 5 % 40 % 6 %2,5 % 46 %6 %3 % * Après la première pulvérisation
La fenpropidine se révèle très efficace également pour combattre la Sigatoka jaune.

Claims (7)

  1. 010351 - 12 - REVENDICATIONS
    1. Procédé pour lutter contre et prévenir des mala-dies causées par Mycosphaerella dans des cultures végétales,caractérisé en ce que l'on applique de la fenpropidine, en 5 tant que substance active, sur les plantes, sur des partiesde plantes ou sur le site de leur croissance.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé ence que l'on utilise l'énantiomère S-fenpropidine.
  3. 3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en10 ce qu'on lutte contre Mycosphaerella fi jiensis et M. musicola dans des cultures de bananes.
  4. 4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé ence que l'on utilise la fenpropidine conjointement avec unematière de support appropriée.
  5. 5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la fenpropidine est appliquée en une quantité de 300-S00 g par hectare,
  6. 6. Procédé selon la revendication I, caractérisé ence que la fenpropidine est utilisée, pour le traitement 20 curatif, dans la culture végétale après apparition de lamaladie.
  7. 7. Utilisation de la fenpropidine pour lutter contreou prévenir l'attaque de plantes par Mycosphaerella.
OA60656A 1994-05-05 1995-05-05 Procédé pour la lutte contre des maladies causées par mycosphaerella dans les cultures végétales OA10351A (fr)

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