OA10131A - Dispositif d'aide - l'arbitrage pour jeux de balles ou de ballons - Google Patents

Description

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DISPOSITIF D'AIDE A L ARBITRAGE POUR JEUX DE BALLES OU DEBALLONS

La présente invention concerne un dispositif d’aide à l’arbitrage destine auxjeux de balles ou de ballons dans lesquels l’arbitrage est réalisé par un juge arbitreassisté déjugés auxiliaires.

Actuellement, au niveau des sports collectifs comme de nombreux sportsindividuels, l’arbitrage est réalisé par des personnes physiques qui sont présents sur leterrain de jeu et doivent suivre parfaitement, pendant toute 1a durée de la rencontre,l'évolution des différents protagonistes sur ce terrain. Cela suppose une vigilence detous les instants qu’il est souvent difficile de réaliser, notamment lorsque les actionsde jeu se succèdent à un rythme rapide. Il en résulte des erreurs d'arbitrages quipeuvent être gravement préjudiciables aux parties en cause comme parfois à l'arbitrelui même.

Une approche de solution est donnée par la demande de brevet DE 3 120 584qui montre un dispositif de signalisation destiné principalement aux arbitres defootball et comportant d'une part un émetteur placé dans le drapeau de chacun desjuges de touche et d’autre part un récepteur mis à disposition de l'arbitre. L'action d’unbouton poussoir au niveau du drapeau du juge de touche entraîne l'émission d'unsignal sonore sur le récepteur de l'arbitre qui peut alors interrompre l'action de jeu encours pour aller s'entretenir avec te juge de touche à l'origine de l'appel.

Cette solution n'est toutefois, pas entièrement satisfaisante car, outre qu'elle nelocalise pas le juge d'appel, elle ne permet pas à l'arbitre de connaître rapidement laraison de cet appel et donc de décider de la poursuite ou non de l'action. De plus, untel dispositif ne résoud en rien les autres problèmes d'arbitrage dus aux défaillanceshumaines voire au manoeuvres frauduleuses de certains des acteurs présents sur etautour du terrain de jeu.

Aussi, la présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et deproposer un dispositif d'aide à l'arbitrage rendant celui-ci plus juste et plus sûr eninformant rapidement l'arbitre des actions de jeu pouvant se produire en dehors de sonchamp de vision et en lui permettant de saisir et d’avoir accès à des donnéesd'arbitrage indispensables à la gestion de la rencontre.

Un but de l'invention est également de transmettre les informations recueilliespar l'arbitre lors d'une rencontre à un terminal informatique qui peut les gérer, lesclasser et les restituer après classement pour une exploitation dès l'issue de cetterencontre..

Ces buts sont atteints par un dispositif d'aide à l'arbitrage pour jeux de ballesou de ballons comportant des moyens de communication détenus par le juge arbitre

Cl G ! S 1 et munis de moyens émetteurs permettent de communiquer des données d'arbitragepréalablement saisies sur des moyens de saisie à des moyens de gestion disposés auxa bords du terrain de jeu et reliés à des moyens de calcul qui centralisent les donnéesd'arbitrage en provenance de plusieurs moyens de gestion présents sur des terrains dejeu distincts.

Les moyens de saisie permettent au juge arbitre de relever tout au long de larencontre les multiples informations (but, exclusion d'un joueur, autres sanctions...)necessaires à son arbitrage.

La présence de moyens émetteurs au niveau du juge arbitre permet ensuite deretransmettre, dans les minutes qui suivent la fin de la rencontre, toutes les donnéesrelatives à celle-ci, notamment les résultats ou les sanctions prononcées à l'encontrede tel ou tel participant. Il est alors possible, à partir de ces données et de cellesprovenant d'autres terrains de jeu, d'établir très rapidement des classements à plusieursniveaux : départemental, régional ou national voire international.

Les moyens de saisie à disposition du juge arbitre comporte un premierensemble de touches alphanumériques pour la saisie des coordonnées des participants,un second ensemble de touches symboliques pour l'entrée de paramètres spécifiquesau jeu pratiqué, un troisième ensemble de touches de fonction comprenant notammentune touche de validation des saisies précédentes, et un ensemble d’indicateurs pour lavérification des opérations réalisées et l'information du juge arbitre.

Avantageusement, les indicateurs comportent un affichage lumineux et unesérie d'indicateurs sonores et visuels.

Les moyens émetteurs des juges auxiliaires comportent un circuit d'émissionvocale pour permettre au juge auxiliaire de correspondre oralement avec le jugearbitre et ainsi éviter un déplacement inutile de ce dernier qui peut déciderimmédiatement de la poursuite ou non de l'action de jeu.

La présence d’un circuit de codage au niveau de ces moyens émetteurs permetégalement au juge arbitre d'identifier automatiquement le juge auxiliaire appelant cequi se révèle indispensable pour les jeux présentanl un nombre d'arbitres auxiliairesimportant (en football américain par exemple).

Les moyens de gestion comportent des moyens de calcul, des moyens desaisie, des moyens de visualisation, des moyens d'crnission/réception et des moyensd'entrée de données confidentielles pour recevoir des informations personnellesrelatives à chaque participant du jeu.

Les moyens d'entrée de données confidentielles permettent un contrôle des participants qui devront posséder chacun un dispositif portatif à mémoire à circuit intégré compatible avec ce moyen d'entrce et dans lequel sera disponible l'ensembledes informations les concernant.

Ces moyens de gestion peuvent aussi comporter en outre des moyensd'impression pour délivrer en fin de rencontre des informations relatives aux actions 5 menées sur le terrain de jeu.

De même, avantageusement, les moyens de gestion comportent des moyensd'affichage déportés permettant au public un meilleur suivi de certaines des décisionsdu juge arbitre (émission d'un carton jaune lors d'une rencontre de football parexemple). 10 Les moyens émetteurs comportent un circuit d'émission dont l'émission codée est commandée par un interrupteur qui est lui-même commandé soit directement parle juge soit du fait du lever en position verticale d'un drapeau qu'il détient. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortirontmieux à la lecture de la description suivante, faite à titre indicatif et non limitatif, en L5 regard des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est un schéma simplifié montrant les différentes liaisons existantentre les différents éléments constituant le dispositif d'arbitrage selon l'invention, - la figure 2 est un exemple de réalisation d'un module juge arbitre, - la figure 3 est un schéma synoptique de l'architecture du module juge arbitre 20 de la figure 2, - la figure 4 montre un exemple de réalisation d'un émetteur de jugeauxiliaire, - la figure 5 est un schéma synoptique de l'architecture de l'émetteur de jugeauxiliaire de la figure 4, 25 - la figure 6 présente l'architecture matérielle du terminal de gestion mis en oe uvre dans le cadre de la présente invention, et - les figures 7a et 7b sont des organigrammes explicitant le fonctionnementdu dispositif d'arbitrage selon l’invention.

La figure 1 montre de façon simplifiée les différents éléments composant le 30 dispositif d'aide à l'arbitrage selon l'invention, ainsi que les liaisons entre ceséléments. Ce dispositif comporte un module juge arbitre 1 qui est un ensemble decommunication (récepteur/réémetteur) qui reçoit des émissions radio provenantd'émetteurs de juge auxiliaire 2 et émet des comptes rendus pour urt terminal degestion 3 relié, par exemple, via le réseau téléphonique commuté, à un ordinateur 35 central 4. I^e terminal de gestion 3 dispose classiquement de moyens de calcul 30, demoyens de saisie. 31, de moyens de visualisation 32 et de moyens d'impression 33. 11 G K ! ;; 1 comporte en outre des moyens d’émission/réccption 34, des moyens d'entrée dedonnées confidentielles 35 et des moyens d’affichage déportés 36.

De préférence, les moyens de visualisation 32 pourront également réalisercertaines saisies, ces moyens étant présents sous la forme d’un écran tactile. Ceterminal place aux abords du terrain de jeu communique par liaison radio avec lemodule juge arbitre 1 que l’arbitre principal de la rencontre tient en main. Sesassistants sur le temain possèdent chacun un émetteur juge auxiliaire 2 qu’ils peuventactiver pour se manifester et se faire entendre auprès de lui. Grâce à ce dispositif, lejuge arbitre est immédiatement informé et renseigné de toutes les actions entreprisespas ses assistants, évitant ainsi que sa propre décision ne soit viciée par une décisionantérieure d’un juge auxiliaire qu’il n’aurait pu apercevoir ou entendre. La présence demoyens de saisie au niveau du module juge arbitre 1 permet en outre à l’arbitre demarquer les différentes phases du jeu et de noter les incidents ayant émaillés larencontre. Ces informations sont instantanément transmises au terminal de gestion 3qui peut les traiter, c'cst-a-dire les trier puis les classer pour en faciliterl'interprétation et l'utilisation, après la recontre, par les personnes intéressées. Enoutre, certaines de ces informations peuvent être affichées par l'intermédiaire desmoyens d'affichage déportés afin de les porter à la connaissance du public présent lorsde la rencontre.

Ainsi, par exemple, dans le cas d'une utilisation dans le cadre du football,l'arbitre signalera les buts, les fautes, les blessures ou bien encore les sanctions auterminal 3 via son module portable 1. Ces dernières pourront être portées à laconnaissance du public par les moyens d'affichage déportes qui pourront êtreconstitués, par exemple, de plusieurs voyants à haute luminosité 37 visibles par tous.Ainsi, il peut être prévu l'allumage d'un voyant jaune pendant une durée déterminéelorsque le juge arbitre attribue un carton jaune à un joueur.

Le terminal muni de ces données pourra alors établir une feuille de match quisera validée par l'arbitre avant son impression sur les moyens d'impression 33 et sonémission, sur le réseau public commuté ou tout autre moyen de télécommunication,vers l'ordinateur central 4. Ce dernier également relié à des terminaux de gestion 3 j à3n disponibles au niveau d'autres terrains de jeu, assurera un rassemblement de toutesces données permettant ensuite un suivi départemental, régional ou national selon leniveau du traitement réalisé. Il est bien évident que cet ordinateur central peut ne pasêtre unique mais au contraire être constitué d'un réseau d'ordinateurs hiérarchisésallant de l'ordinateur départemental regroupant les informations issues de plusieursterrains de jeu au super-ordinateur intervenant au niveau national voire international eï regroupant l'ensemble des informations disponibles pour permettre, par exemple,leur diffusion par l'intermédiaire des services de radiodiffusion.

Il doit être noté que la feuille de match complétée tout au long de la rencontrepar les liaisons successives avec le module arbitre 1 devra contenir au préalable uncertain nombre d'informations indispensables sur les joueurs, comme par exempleleurs nom et prénom et le numéro de leur maillot, sur les dirigeants ou sur les jugesnotamment. Ces informations sont soit entrées en début de rencontre par l’arbitre àl'aide des moyens de saisie 31 soit tout simplement téléchargées préalablement, lavalidation de ces informations étant réalisée juste avant la rencontre en présence descapitaines des deux équipes. A cet instant, il est aussi nécessaire de procéder à l'appeldes joueurs devant participer à la rencontre. Pour cela, on utilisera le moyen d'entréede données confidentiel 35 dans lequel chaque joueur introduira une carte à circuitintégré personnelle à l'intérieure de laquelle sera emmagasinée, sous une formenumérique éventuellement compressée, sa photographie d'identité.

La figure 2 montre un exemple de réalisation préférentielle du module de jugearbitre 1.

Le module 1 comporte un boîtier 10 muni d'un ensemble émetteur/réceptcur11 et sur la face avant duquel sont disposés plusieurs ensembles de touches oud'indicateurs : un premier ensemble de touches alphanumériques 12 pour la saisie descoordonnées des différents joueurs (par exemple, dans un cadre d'une application aufootball, le libéro de l'équipe visiteur sera repéré par B7) ; un second ensemble detouches symboliques 13 pour l'entrée des paramètres caractéristiques du sportconsidéré (par exemple, dans une application au rugby, une touche signifiera "drop",une autre "essai", une autre "blessé", etc...); un troisième ensemble de touche defonction 14 comportant par exemple des ordres de début et d'interruption de larencontre ou encore de validation des saisies effectuées ; une première séried'indicateurs 15 avantageusement réalisés sous la forme d'un afficheur lumineux àciistaux liquides, pour vérifier les opérations réalisées et visualiser les erreurs desaiisie ou de transmission ; et une seconde série d'indicateurs 16 visuels ou sonorespour avertir l'arbitre d'une émission par un émetteur juge auxiliaire 2 ou pour signalerun transfert de données entre l'émetteur juge arbitre et les moyens de gestion.

Avantageusement, cette seconde série d'indicateurs 16 comportera un hautparleur ou buzzer et des diodes électroluminescentes correspondant à chaque émetteur2 et à un transfert de données. Le haut parleur permettra au juge arbitre d'écouter lescommentaires fait par le juge auxiliaire sur les incidents de jeu. Il pourra aussi émettreun son différent avec chaque émetteur pour faciliter leur identification respective. I ? -f f

De préférence, l’afficheur lumineux 15 comportera 2 lignes de 16 caractères,sans être bien évidemment limite à cette configuration.

Le boîtier 10 sera globalement de forme parallélépipédique et miniaturisé leplus possible, mais cependant assez grand pour recevoir l'ensembleémetteur/récepteur qui sera de faible puissance, de l'ordre de 5 mW, toutefoissuffisante pour assurer au module une portée d'au moins 100 m.

Le fonctionnement de ce module arbitre 1 sera maintenant décrit en regard dela figure 3 qui en montre l'architecture matérielle.

Ce module est organisé autour d'un microprocesseur 100 et de scs mémoiresassociées (non représentées) auxquels sont reliés des interfaces 101 et 102 pourrespectivement les différentes touches 12,13,14 et les visualisations 15,16, des circuitsémetteur 103 et récepteur 104 pour les liaisons avec les émetteurs juge auxiliaire 2 etle terminal de gestion 3 et un circuit d'interface sonore 106 pour retransmettre au hautparleur les paroles du juge auxiliaire. Un circuit d'alimentation 105 assure unefourniture d'énergie pour l'ensemble des circuits (avantageusement, une batterie, parexemple).

Lorsqu'un juge auxiliaire signale une faute (un hors-jeu, par exemple, dans unjeu de ballon) le buzzer ainsi que la diode relative au juge concerné sont actionnés, ladiode, activée en continu ou alternativement, permettant une identification visuellerapide du juge appellant. Le juge auxiliaire peut alors informer oralement l'arbitre del'incident et celui-ci peut en conséquence prendre la décision qu'impose le jeu, parexemple la délivrance d'un carton jaune au joueur fautif. Il devra alors saisir lenuméro du joueur au niveau du premier ensemble de touches 12, éventuellement levalider au niveau du troisième ensemble de touches 14 (il peut vérifier sa saisie àl'afficheur 15) puis rentrer la sanction prévue (carton jaune) au second ensemble detouche 13 suivi d’une nouvelle validation.

Eventuellement, seule cette seconde validation pourra être effectuée. 11 peut arriver que l'arbitre se trompe et donne un carton jaune à un joueuralors que celui-ci a déjà été sanctionné précédemment d'un même carton jaune (leréglement interdit une telle pratique). Cette situation, assez fréquente en pratique, nepeut se produire avec le dispositif d'aide à l'arbitrage selon l'invention. En effet, dansce cas, après validation, le buzzer est actionné et l'afficheur 15 signal qu'un cartonjaune a déjà été attribué au joueur concerné. L'arbitre pourra alors recommencer sasaisie et donner le carton rouge réglementaire. Avantageusement, il peut être prévuque cette modification soit réalisée par le microprocesseur 100 et affichée à l'afficheur15, l'arbitre n'ayant plus alors qu'à appuyer sur la touche validation pour confirmer leverdict de l’ordinateur. ΟΙ Ο ! S 1

Il est évident que cette analyse pour "le carton jaune" est valable pour toutesles autres règles de l'ensemble des sports collectifs ou individuels nécessitant un jugearbitre et au moins un juge auxiliaire assistant du premier.

La correction effectuée, l'information peut être transmise par l'émetteur 103 au5 terminal de gestion 3 pour remplir la feuille de match qui sera fournie à chaqueéquipe et à l'arbitre en fin de rccontrc. Une visualisation signalant cette émission peut être réalisée au niveau de la série d'indicateurs 16.

La trame du signal radio transportant ces informations est formée de plusieursbits qui seront utilisés pour identifier le type d'émetteur (module arbitre/module 10 juges), le numéro d'émetteur (il est en effet possible de rattacher plusieurs modulesarbitre à un seul terminal de gestion dans le cas, par exemple, de compétition ou detournois), le numéro du joueur et de son équipe, et le code de la touche symboliqueactionnée.

Eventuellement, d’autres bits pourraient être utilisés pour transmettre tout 15 autre renseignement qui paraîtrait nécessaire dans le cadre d'un sport donné.

De préférence, la modulation sera du type à modulation d'amplitude en tout ou rien.

La figure 4 montre un exemple de réalisation d'un émetteur juge auxiliaire 2.Celui-ci se présente sous la forme d'un drapeau 20 dans le manche duquel est placé 20 d'urie part un circuit d'émission 21 commandé par un premier interrupteur 22 etd'autre part un microphone 24 commandé par un second interrupteur 23.

Cet interrupteur 22 peut consister en un simple bouton poussoir qui demandedonc une activation volontaire du juge auxiliaire ou bien être réalisé par un contact àampoule de mercure qui sera activé chaque fois que le drapeau sera levé en position 25 verticale. Il doit être noté que cette forme particulière, en drapeau, de l'émetteur estfacultative et que celui-ci pourrait consister en un simple boîtier muni d'uninterrupteur manuel. Le microphone 24 et le second interrupteur 23 sont deconception classique.

Le fonctionnement de cet émetteur 2 est maintenant décrit en regard de la 30 figure 5.

La fermeture du premier l'interrupteur 22 est suivi d’une temporisation 210afin d'éviter toute transmission involontaire de données vers le module arbitre 1, puisun circuit de codage 220 génère la trame radio à adresser à ce module via un émetteurà haute fréquence 230. L'alimentation en énergie de ces différents circuits est réalisée 35 à partir d'une batterie 240. Le circuit d'émission haute fréquence seraavantageusement identique à celui présent au niveau du module juge arbitre 1, lamodulation étant également du type modulation d’amplitude en tout en rien. La trame

P; 4} O v ' Ιλ N. de bits véhiculée entre l'émetteur juge auxiliaire et le module juge arbitre comporteraau moins des bits pour identifier le juge appelant et pour désigner le numérod'émetteur afin de permettre deux ou plusieurs rencontres simultanées sous une mêmecouverture radio, c'est-à-dire avec un même terminal de gestion 3. Des bits de débutet de fin de transmission pourront être prévus.

Les messages vocaux du juge auxiliaire sont quant à eux transmis directementau travers de l’émetteur à haute fréquence 230 sans aucun codage préalable, sousréserve de l'activation du second interrupteur 23.

La figure 6 montre la structure interne du terminal de gestion 3. Il comporteclassiquement une unité de calcul 300 à laquelle sont reliées des mémoires vive 301,non volatile 302 et effaçable électriquement 303, et des interfaces pour l'écran 304, leclavier 305, l'imprimante 306 et le réseau téléphonique commuté 307.

En complément, le terminal 3 est muni d'une interface de gestion 308 d'unensemble de lecture de cartes à circuit intégré, d'une unité d'acquisition radio 309 etd'un module d'affichage 310 pour la commande des moyens d'affichage déportés.

Il doit cependant être noté que l'écran 32 étant un écran graphique du typesensitif, son interface 304 doit être prévue en conséquence. L'ensemble de lecture de cartes à circuit intégré 35 permet l'entrée dans leterminal de données confidentielles nécessaires à la validation des informationstransmises à l'ordinateur central 4. Il s'agit notamment des informations concernantchaque joueur et figurant au niveau de sa licence sportive. Toutes ces informationspersonnelles seront mémorisées au niveau d'une carte à mémoire à circuit intégré, auformat carte de crédit par exemple, qui sera la propriété de chaque joueur et lui servirade carte d'identité professionnelle. Avantageusement, des informationscomplémentaires personnelles à chaque joueur, comme le nombre de buts, d'essais oude points marques, les fautes obtenues ou toute autre donnée utile peuvent êtreégalement mémorisées sur cette carte. Il doit être noté que cette carte comportera, ensus, une photo numérisée du joueur pour permettre son identification. L'unité d'acquisition radio 309, équipé d'un récepteur haute fréquence, assurele décodage des trames radio provenance du module juge arbitre 1, à chaque foisque l'arbitre déclenche une transmission. Les informations extraites sont ensuiteemmagasinées dans la mémoire vive 301 et disponibles ultérieurement pour uneimpression via ''interface imprimante 306 ou jpour un envoi vers l'ordinateur central 4via l'interface MODEM 307. Certaines de ces informations peuvent être portées à laconnaissance du public grâce au module d'affichage 310 qui commande les moyensd'affichage déportés 36. Toutefois, il doit être noté que cette commande pouvait aussi bien être réalisée à partir de l'unité d'acquisition radio 309. Notons également, que cetaffichage déporté peut être constitué par un panneau lumineux géant.

La synchronisation des échanges entre les différents éléments du dispositifd'aide à l'arbitrage selon l'invention sera maintenant décrit en regard des figures 7a et7b.

Afin de mieux visualiser le parallélisme des opérations effectuées dans ledispositif, les opérations réalisées au niveau de l'émetteur juge auxiliaire (opérations500a et 600a), du juge arbitre (opérations 500b et 600b) et du terminal de gestion(opérations 500c) sont présentéés simultanément. Dans un souci didactique, il serasupposé que la première action du jeu est une faute signalée par un juge auxiliaire quilève alors son drapeau dans une étape 501 (il n'a pas été pris en compte les actions dujuge arbitre lors du lancement du jeu, notamment le coup d'envoi marqué par l'actionsur l'une des touches de fonction 14, et la liaison purement vocale entre le juge arbitreet les juges auxiliaire sera traité indépendemment ci-après). A l'étape 502, il est procédé à l’émission vers le module arbitre 1 du code dujuge appelant qui est reçu par ce module à l'étape 503.

Si cette réception est correcte (étape 504), les indicateurs 16 sonores et visuelssont actionnés à l'étape 505 et à l'étape 506 cet appel du juge auxiliaire est visualisésur l'afficheur 15. Ire juge arbitre peut alors prendre en compte cette information et laval ider à l'étape 507, supprimant les indicateurs et entraînant l'émission à l'étape 508d'un acquit pour l'émetteur juge auxiliaire ayant appelé précédemment. Celui-cidevient alors, à réception de cet acquit à l'étape 509, disponible pour une nouvelleémission (réponse oui à l'étape 509).

Au contraire, si la réception de la trame radio, en provenance, du juge appelant,est incorrecte (réponse non à l'étape 504), il est procédé à un affichage de cette erreur,à l'étape 510, sur l'afficheur lumineux 15, puis un traitement de l'erreur, à l'étape 511,c'est-à-dire à une demande de redélivrance de la trame, est réalisé. fin l'absence de toute action d'un juge auxiliaire (réponse non à l'étape 512), !cprogramme résidant dans le module juge arbitre 1 est en attente d'une action del'arbitre sur le clavier à l'étape 512. Cette action consiste en l'actionnemant d'une ouplusieurs touches du premier ensemble 12 dont la visualisation est faite sur l'afficheur15 à l'étape 513. Si celle-ci est correcte, une action sur une touche de validation dutroisième ensemble de touches 14, à l'étape 514, permet de passer dans une étape 515de vérification des éléments saisis (une réponse non à l'étape 514 entraîne un retourdans l'étape 512 pour une nouvelle saisie de l'arbitre), c’est-à-dire de vérification dela possible validité des données entrées. 10

Si l'action saisie est impossible (dans le cas du football, attribution d'undeuxième carton jaune au meme joueur) ceci est signalé sur l'afficheur 15, et il peutêtre proposé à l'arbitre une nouvelle solution ou une autre saisie dans l'étape 511

Dans le cas contraire, une trame radio correspondante est émise vers leterminal de gestion à l'étape 517, puis un sablier de temporisation à l'étape 518 permetd'attendre un compte rendu de ce terminal, l'absence de ce compte rendu entraînantune nouvelle émission. La réception de cette trame au niveau du terminal de gestion àl'étape 519 provoque, apres un contrôle de la validité de l'émission et demandeéventuelle de redélivrance, un archivage en mémoire des données extraites de cettetrame à l'étape 520, puis l'envoi à l'étape 521 d'un acquit pour le module juge arbitrequi peut alors, à réception de celui-ci clore son processus de saisie (réponse ouï àl'étape 522) et entamer une nouvelle boucle d’attente (réponses non aux étapes 503 et512) d'actions en provenance du juge arbitre ou des juges auxiliaires. I>a figure 7b montre plus précisément le fonctionnement de la liaison vocaleentre le juge auxiliaire et le juge arbitre. Après activation du second interrupteur 23 àl'étape 601, les commentaires du juge sont transmis à l'étape 602 vers le récepteur dujuge arbitre qui les reçoit à l'étape 603 et les diffuse sur son haut parleur à l'étape 604pour permettre leur écoute.

Il peut être noté que cette liaison peut être activés à tout instant et donc pasnécessairement dans les phases critiques de jeu.

Ces échanges de données entre les différents éléments du dispositif d'aide àl'arbitrage selon l’invention permettent une gestion en temps réel des informationsvéhiculées et, en fin de rencontre, une analyse immédiate de celles-ci qui peut êtreadressée via modem à toutes les personnes concernées. Des extraits de cesinformations peuvent être ainsi fournis rapidement pou r diffusion à la presse.

En cas de blessure, par exemple, les données intéressant les organismes desécurité sociale habilités peuvent également être rapidement mises à jour. Le type deblessure peut être emmagasiné au niveau du terminal de gestion à l'aide de l’écrantactile 32 qui peut comporter par exemple une silhouette humaine dont certainesparties ont été rendues sensitives, afin de saisir rapidement la nature de la blessure.

Cet écran assurant par ailleurs une fonction classique de console devisualisation graphique, il peut être plus simple de prévoir cet écran tactile de plusfaible dimension et dédié à la seule fonction de saisie des blessures.

Le dispositif ainsi créé permet de diminuer notablement les erreurs dues auxdéfaillances de l'être humain et, par le contrôle effectué au niveau du terminal degestion en début de rencontre, d'écarter les possibilités de fraude qui sont tentantesquand un membre d'une équipe de football est absent par exemple. Il peut encore être 11 οι ο η ΐ noté qu'une fonction chronomètre peut être présente au niveau du module arbitresignalant, par une alarme, la fin des temps réglementaires et évitant ainsi toutdépassement, parfois sujet à polémique, lorsqu'il s'accompagne d'une modification duscore final.

Claims (12)

12 oïoi a ι REVENDICATIONS

1. Dispositif d'aide à l'arbitrage pour jeux de balles ou de ballons danslesquels l'arbitrage est réalisé par un juge arbitre et au moins un juge auxiliaireprésents ensemble sur un terrain de jeu, les juges auxiliaires étant munis de moyensémetteurs pour adresser sélectivement un signal d'appel au juge arbitre qui dispose demoyens de réception et d'indication sonore de ce signal d'appel, dispositif caractériséen ce que le juge arbitre est en outre muni de moyens émetteurs (103) permettant decommuniquer des données d'arbitrage saisies préalablement sur des moyens de saisie(12, 13, 14) à des moyens de gestion (3) disposés aux abords du terrain de jeu. etreliés à des moyens de calcul (4) qui centralisent lesdites données d'arbitrage enprovenance de plusieurs moyens de gestion présents sur des terrains de jeux distincts.

2. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 1, caractérisé en ceque les moyens de saisie à disposition du juge arbitre comportent un premierensemble de touches alphanumériques (12) porr la saisie des coordonnées desparticipants, un second ensemble de touches symboliques (13) pour l'entrée deparamètres spécifiques au jeu pratiqué, un troisième ensemble de touches de fonction(14) comprenant notamment une touche de validation des saisies précédentes, et unensemble d'indicateurs (15,16) pour la vérification des opérations réalisées etl'information du juge arbitre.

3. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 2, caractérisé en ceque l'ensemble d'indicateurs comporte un afficheur lumineux (15) et une séried'indicateurs sonores et visuels (16).

4. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 1, caractérisé en ceque les moyens émetteurs (2) à disposition des juges auxiliaires comportent un circuitd'émission vocale (230) pour permettre une liaison vocale avec le j uge arbitre.

5. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 1, caractérisé en ceque les moyens émetteurs (2) à disposition des juges auxiliaires comportent un circuitde codage (220) permettant, par le codage du signal d'appel, une identification, par lejuge arbitre, de l'origine de ce signal d'appel émis par les moyens émetteurs.

6. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 5, caractérisé en ceque le codage du signal d'appel dépend de l'état d'un interrupteur (22).

7. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 6, caractérisé en ceque l'interrupteur (22) est commandé automatiquement par le lever en positionverticale d'un drapeau (20) tenu par le juge auxiliaire B. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'interrupteur (22) est commandé manuellement par le juge auxiliaire. 13 onnai

9. Dispositif d'aide à l’arbitrage selon la revendication 1, caractérisé en ceque les moyens de gestion (3) comportent des moyens de calcul (30), des moyens desaisie (31), des moyens de visualisation (32), et des moyens d'émission/ réception(34).

10. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de gestion (3) comportent en outre des moyens d'entrée de donnéesconfidentielles (35) pour recevoir des informations personnelles relatives à chaqueparticipant du jeu

11. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la r evendication 9, caractérisé en ce10 que les moyens de gestion (3) comportent en outre des moyens d'impression (33) pour délivrer en fin de rencontre des informations relatives aux actions menées sur leterrain de jeu.

12. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon la revendication 9, caractérisé en ceque les moyens de visualisation sont constitués d'un écran tactile (32).

13. Dispositif d'aide à l'arbitrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les communications entre les moyens decommunication (1) et d’une part les moyens émetteurs (2) et d'autre part les moyensde gestion (3) sont réalisées par des liaisons radio-électriques.