LU84170A1 - Tampon absorbant comprenant un voile microfibreux - Google Patents

Description

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La présente invention concerne un tampon absorbant et, en particulier, des tampons conçus pour absorber des fluides biologiques contenant du sang.

Un des problèmes que posent les accessoi-5 res hygiéniques tels que les tampons, les pansements.

chirurgicaux, les serviettes hygiéniques et analogues, ' réside'dans le fait que, lorsqu’on utilise une ma tière absorbante classique, les produits obtenus sont volumineux et inconfortables. Un autre problème qui 10 est particulièrement accentué en ce qui concerne les tampons et les serviettes hygiéniques, réside dans le fait que, lorsqu’on utilise des matières absorbantes classiques, celles-ci ne sont pas utilisées efficacement, Dans bon nombre de serviettes hygiéniques, 15 d’importantes parties de la couche absorbante ne sont absolument pas utilisées.

Une des tentatives entreprises en vue de résoudre les problèmes que posent les serviettes hygiéniques en cours d’utilisation, est décrite dans le 20 brevet des Etats-Unis d’Amérique n° 3*525*338 accordé au nom de Leo J, Bernardin, Dans ce brevet, on décrit l’utilisation d’une couche de microfibres de verre constituant une partie de la matière absorbante. Cette couche de microfibres de verre possède une bonne capa-25 cité absorbante en exerçant un effet de mèche. Lors— ^ qu’une couche de microfibres de verre est déposée ho rizontalement entre deux couches d’une matière absorbante classique, on augmente la capacité d’absorption de la serviette, ainsi que son efficacité, cette der-30 nière caractéristique résultant de l’effet de mèche s * exerçant sur les côtés de cette couche de micro-fibres de verre. Le transfert du fluide le long de la surface et à travers les interstices du mat micro-fibreux permet une bonne répartition de ce fluide dans 35 des zones distales du contact initial avec le fluide.

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Bien que la capacité d1absorption et 1*effet de mèche des voiles de microfibres de verre soient hautement souhaitables, 1 utilisation de microfibres de verre a Ί1échelle industrielle est difficile en 5 raison du manque d’intégrité du mat de microfibres de verre* Cette absence d’intégrité conduit parfois à la désintégration du mat au cours de l’utilisation· et il se pose des problèmes en ce qui concerne l’aptitude au traitement à la machine au cours du procédé de fa— 10 brication de serviettes. Le prix de revient relativement élevé des microfibres de verre comparativement à une matière absorbante classique constitue également un inconvénient.

Bien que l’on connaisse d’autres types de 15 microfibres telles que celles décrites dans “Super-fine Thermoplastic Fibers“ paru dans “Industrial and Engineering Chemistry“, volume 48, n° 8, pages I342—I346 où l’on décrit les travaux effectués aux “Naval Research Laboratories“, Washington, D.C. (voir 20 également “Naval Research Laboratory“ Report 111437 du 15 avril 1954 et Ie brevet des Etats-Unis d’Amérique n° 3*676.242 accordé le 11 juillet 197^ au nom de Prentice), dans la technique, on a considéré que ces microfibres thermoplastiques n’étaient nullement 25 favorables à l’absorption de solutions aqueuses. Bans le domaine médical, on a utilisé ces microfibres comme matières filtrantes du sang. Les fibres ont pour effet de retenir les globules sanguins, tout en laissant passer le fluide. Cette caractéristique est due 30 au traitement du voile microfibreux, traitement à la suite duquel ce voile devient plus hydrophile qu’un voile non traité. Cette opération est habituellement effectuée avec des agents mouillants ou des agents tensio—actifs· 35 t î - .

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La nature hydrophobe de cette matière est à ce point bien connue que, dans le brevet des Etats-Unis d’Amérique n° 4*059»H4 concernant une serviette hygiénique' du type à protection mince pour culottes, 5 on décrit l’utilisation de microfibres soufflées en masse fondue comme élément d’arrêt imperméable aux fluides·

De façon étonnante, suivant la présente invention, on a trouvé des voiles micro fibreux qui ont 10 été rendus plus hydrophiles par un traitement superficiel approprié, de telle sorte qu’ils possèdent des propriétés de transfert de fluides avec effet de mèche dans la même mesure que des voiles de microfibres de verre, si bien que ces voiles constituent un élément 15 absorbant approprié dans des accessoires hygiéniques.

Bien que, suivant les enseignements de la présente invention, on puisse envisager diverses utilisations pour l’accessoire hygiénique dont la caractéristique est de comporter un absorbant comportant un voile 20 microfibreux, filamenteux, thermoplastique, hydrophobe et non tissé qui a été rendu plus hydrophile, cet accessoire hygiénique est particulièrement utile comme élément d’une serviette hygiénique. Pour l’objet de l’invention, l’expression ,,microfibres,t ou ,?micro-25 fibreux” désigne une fibre ou un filament d’un dia— * mètre moyen inférieur à 15 microns, de préférence, inférieur à 12 microns. Si un voile formé à partir de ces matières est discontinu, c’est-à-dire s’il esc constitué de plusieurs fibrilles ou fibres, celles-ci 30 doivent être présentes à raison c’au moins 50% sous forme de microfibres pour rentrer dans la définition de la présente invention*

La présente invention sera mieux comprise en se référant aux dessins annexés dans les Quels : * 1 35 i

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5 la figure 1 est une vue en perspective d!une serviette hygiénique suivant la présente invention j la figure 2 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 2-2 de la figure 1 ; 5 la figure 3 est une vue en plan et partiel lement en coupe transversale illustrant une doublure de culotte suivant 1*invention$ et les figures 4 et 5 sont des vues en perspective et partiellement en coupe transversale illustrant 10 des serviettes hygiéniques comportant des bords pliés dans le sens longitudinal avec des garnitures intérieures microfibreuses suivant la présente invention.

Dans toutes les figures annexées, les mêmes chiffres de référence désignent des éléments seiribla-15 blés. Comme on peut le constater dans les figures 4 et S3 une couche absorbante 10 comportant des fibres fusibles est entourée d’une enveloppe 16 perméable aux fluides et cette couche est repliée en dessous d’elle-même pour former des bords étroitement adja-20 cents illustrés en traits discontinus 11, Une couche absorbante intermédiaire constituée de microfibres non tissées est généralement disposée au centre de la. matrice absorbante en reposant sur la face supérieure de la surface repliée 12 de la matière absorbante 10, 25 tandis qu’une couche d’arrêt 14 imperméable aux flux— ^ des est fixée au moyen d’un adhésif sur la face infé— t rieure de la couche absorbante repliée. Les extrémités transversales de la couche absorbante 10 ne sont pas scellées aux bords, mais elles sont plutôt fixées 30 par fusion. Cette fusion apparaît généralement dans la matière absorbante sous forme de minces bandes semi—circulaires claires 15 qui sont en retrait par rapport aux extrémités de la serviette. En ne fixant pas les extrémités extrêmes de la serviette, on ob-35 tient une extrémité flexible lâcbe qui est plus con- . 6 fortable qu’une extrémité liée à même le bord.

La figure 5 est identique à la figure 43 avec cette exception que le voile micro fibreux 13 s’étend jusqu’au bord replié de la couche de matière 5 absorbante 10 dont il épouse le contour.

Les figures 1 et 2 illustrent une serviette classique à la cote dans laquelle le voile microfibreux est situé entre deux couches absorbantes.

La couche absorbante supérieure doit avoir une attrac— 10 tion capillaire inférieure à celle du voile micro-fibreux de façon à aspirer le fluide à travers la couche supérieure. Plus la différence d’attraction capillaire est importante, plus le fluide est aspiré rapidement à travers la couche et, en même, temps'j 15 comme avantage . supplémentaire, plus la matière de recouvrement est sèche suite à la vi-tesse à laquelle le fluide est éliminé.

De façon étonnante, le voile microfibreux ^ ' Âr suivant la présente invention peut être utilisé dans Jg 20 une doublure de culotte telle que celle décrite dans Jw le brevet des Etats-Unis d’Amérique n° 3*881.490. Ce 'fs* voile microfibreux peut s’étendre dans les mêmes li— mites que les extrémités de la matière absorbante ou ÆÊ elle peut être légèrement en retrait. Si le voile 25 s’étend dans les mêmes limites,, il est souhaitable 2&Ë de le soumettre à une fusion de façon à former un élément d’arrêt sur ou près de la périphérie du tarn-

pon. Cette fusion du voile sur la matière absorbante ijB

-'Zmt présuppose Γ*utilisation d’une matière thexmqpïastique can? 1¾. 30 la couche absorbante. En fait., c’est là une forme de réalisation préférée qui sera décrite ci-après plus en détail. En tout cas, si la fusion peut être ef— fectuée dans la zone entourant la périphérie du tarn-pon, on réduit sensiblement les risques de souillures 35 latérales, c’est—à—dire les risques de débordement du — -· -lia« 7 fluide au-delà des parties périphériques du tampon.

Ainsi qu'on l'a mentionné ci—dessus, le voile microfibreux de la présente invention assure le transfert des fluides en exerçant un effet de 5 mèche sur ces derniers et en les absorbant, soit des fonctions que l'on n'attendrait habituellement pas d'une matière de ce type. L'imprégnation de cette matière habituellement hydrophobe est effectuée par r traitement avec des agents tensio-actifs appropriés 10 médicalement sûrs parmi lesquels on mentionnera, par exemple : les alkyl—sulfosuccinates de sodium, les polyoxyéthylène—alcanols, les phénols et les esters de sorbitanne d'acides gras en alkyi- sulfates d'alkylammonium, ainsi que des mélanges des 15 produits ci—dessus avec les agents tensio—actifs anioniques et/ou non ioniques généralement préférés. Les agents mouillants sont présents à raison de 0,1 à 5% en poids des fibres, un intervalle de 0,5 à Z% en poids étant particulièrement préféré suivant l'agent 20 mouillant choisi, tout en tenant compte du fait que, si les fibres ont un diamètre inférieur, l'attraction capillaire, l'effet de mèche et la rétention des fluides augmentent. Bien entendu, on peut utiliser les agents mouillants en excès mais, au-delà de 5%> 1® 25 rendement augmente peu.

Dans toutes les formes de réalisation illustrées dans les dessins annexés, il est préférable qu'au moins une certaine partie de l'autre matière absorbante contienne des fibres fusibles. Les fibres 30 fusibles favorisent le scellage par- fusion sur la couche d'arrêt et/ou la couche microfibreuse elle-même. Un mat réalisé en une matière co—formée est particulièrement préféré. Cette matière co-formée ! est décrite dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 35 n° 4*100.324· Cette matière non tissée a un fini ana— 8 i / logue à celui €1*011 tissu et elle est constituée d*une matrice formée à l*air en fibres polymères thermoplas— tiques ayant un diamètre moyen inférieur à environ 10 microns,'c*est—à-dire que ce diamètre se situe 5 dans 1* intervalle des diamètres des microfibres, plu sieurs fibres individuelles de pâte de bois étant dispersées dans toute cette matrice afin d*écarter ces microfibres les unes des autres* On forme cette matière en utilisant tout d*abord un courant d*air 10 primaire avec les microfibres soufflées en masse fondue, puis un courant d’air secondaire contenant des fibres de pâte de bois, les deux courants étant ensuite réunis dans des conditions turbulentes, pour faire ensuite passer le courant d’air ainsi intégré 15 le long d’une surface de formage. Etant donné que cette matière possède un aspect analogue à celui d’un tissu, on obtient ainsi un absorbant d’un bel aspect esthétique. Une caractéristique inhérente à une matière co—formée réside également dans son élastici-20 té accrue comparativement à des absorbants cellulosiques classiques. Tout en présentant les avantages décrits ci—dessus, l’incorporation de fibres fusibles réduit la capacité d’absorption du mat co-formé. Toutefois, l’incorporation d’une couche de voile ther-25 moplastique microfibreux conjointement avec la matière co-formée permet d’obtenir une serviette hygiénique ayant une capacité d’absorption supérieure.

Comme on peut le constater d’après les résultats donnés dans l’exemple ci-après, la capacité 30 d * absorption et de rétention d’une serviette compor tant une matière co—formée est nettement accrue grâce à la présence de microfibres.

Exemple

On réalise des serviettes ayant la structure 35 illustrée en figure 4· La seule différence réside 9 dans le fait que l*on prévoit deux couches d*une matière co—formée contenant chacune 70$ de polypropy— lène soufflé en masse fondue et 30$ de peluches de pâte de bois pour chacun des trois types de serviettes. Le 5 tableau ci—après indique les résultats obtenus avec la serviette repliée sans et avec les microfibres de la présente invention» A-titre de comparaison,-on......

forme une serviette comportant deux couches de voiles absorbants co—formés avec une matière surabsorbante i 10 disponible dans le commerce. On forme des tampons _ ayant la composition indiquée ci—dessus et ces tampons sont utilisés jusqu*à leur défaillance. On pèse ces tampons et l*on mesure 1*absorption de fluide dans chaque couche par la différence de poids. Les résul-15 tats obtenus sont également repris dans le tableau ci—après, 10 * < ο *3 o I a ¢)/-. .

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Ainsi qu’on peut le constater d'après l’exemple ci—dessus, la présence de microfibres thermoplastiques suivant la présente invention minimise la quantité de fluide présente sur le recouvrement 5 d’une serviette hygiénique (dans ce cas, le recouvre ment est constitué de polypropylène lié dans la masse du type habituellement utilisé dans les serviettes hygiéniques "KOTEX” ou "NEW FREEDOM"). De même, de façon étonnante, le voile microfibreux absorbe et 10 retient la majeure partie du fluide absorbé par une.

! serviette ayant cette configuration particulière.

L'utilisation de cette couche mince de voile microfibreux permet également de réaliser une serviette hygiénique d’une plus faible épaisseur, 15 mais ayant une capacité d’absorption comparable à celle des serviettes ayant les structures classiques. Les formes de réalisation illustrées dans les figures 4 et 5 sont particulièrement adaptées à une serviette de ce type* Dans ce cas, on peut réaliser des ser-20 viettes d'une épaisseur comprise entre 5 et 15 mm dans lesquelles la capacité d’absorption est comparable à celle des serviettes classiques pour écoulement important qui existent actuellement dans le commerce. En tenant compte des enseignements de la 25 présente invention, l’homme de métier reconnaîtra aisément d’autres formes de réalisation.

Claims (10)

1. Tampon absorbant contenant un voile mi— crofibreux,filamenteux, thermoplastique et non tissé, une couche'd'arrêt imperméable aux fluides, un recou- 5 vrement perméable aux fluides et un élément absorbant entre cette couche d'arrêt et ce recouvrement, ce voile microfibreux formant au moins une partie de 1*élément absorbant* i

« 2* Serviette hygiénique comportant un re- 10 couvrement perméable aux fluides, une couche d'arrêt imperméable aux fluides et un élément absorbant corn- * portant un voile microfibreux, filamenteux, thermoplastique et non tissé.

3. Serviette suivant la revendication 2, 15 caractérisée en ce que le voile est traité avec un agent tensio-actif médicalement sûr.

4. Serviette hygiénique suivant l'une quelconque des revendications 2 et 3> caractérisée en ce que le voile microfibreux se termine avant d'atteindre 20 les extrémités transversales du tampon.

5. Serviette hygiénique suivant l'une quelconque des revendications 2 et 4j caractérisée en ce qu’une couche d'une matière élastique ayant une attraction capillaire inférieure à celle des xnicrofibres, 25 est disposée entre le recouvrement et le voile microfibreux, tandis qu'une couche absorbante est disposée entre le voile microfibreux et la couche d'arrêt.

6. Serviette hygiénique suivant la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte une 30 couche d'une matière co-formée faisant partie de l'élément absorbant.

7. Serviette hygiénique suivant la revendication 2, caractérisée en ce qu’elle comporte des bords longitudinaux repliés, 35

8* Serviette hygiénique suivant l’une quelconque des revendications 2, 6 et 7, caractérisée en ce que le voile microfibreux s’étend dans les mêmes limites que la couche absorbante* 5

9· Serviette hygiénique suivant la reven dication 25 caractérisée en ce que l’épaisseur de la couche absorbant« se situe entre 5 et 15 mm9 .

. 10, Serviette hygiénique suivant la reven dication 8, caractérisée en ce qu’elle est une dou- 10 blure de culotte. \ f \ \ \ 1 ( V ^___ ' v c